Lorientation ULIS se fera sur demande des parents. Avez-vous coché la case "demande d'orientation" ? Sinon, votre enfant va de droit dans son établissement de référence avec un PPS s'il est accordé. Le taxi est indispensable s'il y a orientation en Ulis dans un collÚge autre que son collÚge de proximité.
En cas de contestation, par la personne handicapĂ©e ou son reprĂ©sentant lĂ©gal, de la dĂ©cision de la CDAPH dĂ©signant les Ă©tablissements ou services adaptĂ©s Ă ses besoins, l'orientation en cours continue de s'appliquer, le temps que les juges statuent sur le recours. A dĂ©faut de maintien de la prise en charge, la structure d'accueil commet une faute engageant sa responsabilitĂ©. Câest une solution qui soulagera les parents dâenfants handicapĂ©s que vient de rendre la Cour de cassation dans un arrĂȘt important du 19 janvier 2017 destinĂ© Ă ĂȘtre publiĂ© au Bulletin des arrĂȘts des chambres civiles, ainsi quâau Bulletin dâinformation de la Cour de cassation. Droit public Le droit public se dĂ©finit comme la branche du droit s'intĂ©ressant au fonctionnement et Ă lâorganisation de lâEtat droit constitutionnel notamment, de lâadministration droit administratif, des personnes morales de droit public mais aussi, aux rapports entretenus entre ces derniers et les personnes privĂ©es. DĂ©couvrir tous les contenus liĂ©s En substance, pour la Haute juridiction, lorsque les parents dâun enfant handicapĂ© accueilli dans un Ă©tablissement ou service mĂ©dico-social ESMS en vertu dâune premiĂšre dĂ©cision de la commission des droits et de lâautonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH contestent une seconde dĂ©cision de cette instance devant le tribunal du contentieux de l'incapacitĂ© TCI, lâorientation actuelle doit ĂȘtre maintenue, le temps que le juge statue. Ce qui Ă©vite ainsi les ruptures de parcours des intĂ©ressĂ©s. En consĂ©quence, si la structure initialement dĂ©signĂ©e met fin Ă la prise en charge de lâenfant et refuse, comme en lâespĂšce, de le rĂ©intĂ©grer, elle commet une faute de nature Ă engager sa responsabilitĂ© civile. L'affaire concernait un enfant, mais la solution est gĂ©nĂ©ralisable Ă l'ensemble des personnes handicapĂ©es contestant une dĂ©cision d'orientation de la CDAPH. L'arrĂȘt a Ă©tĂ© saluĂ© par DaniĂšle Langloys, PrĂ©sidente de Autisme France, BĂ©nĂ©dicte Kail, conseillĂšre nationale "enfance - familles" de lâAssociation des paralysĂ©s de France APF, ainsi que par l'UNAPEI. Le maintien de la prise en charge en cours Ainsi que le relĂšve dâentrĂ©e de jeu la Cour de cassation, en application de lâarticle L. 241-9 du code de lâaction sociale et des familles CASF, les recours formĂ©s contre les dĂ©cisions de la CDAPH ont un effet suspensif lorsquâils sont intentĂ©s par la personne handicapĂ©e ou son reprĂ©sentant lĂ©gal Ă lâencontre des dĂ©cisions relatives Ă la dĂ©signation des Ă©tablissements et services correspondant aux besoins de lâenfant ou de lâadolescent, ou concourant Ă la rééducation, Ă l'Ă©ducation, au reclassement et Ă l'accueil de l'adulte handicapĂ©, et qui sont en mesure de lâaccueillir. Mais que recouvre cette notion "dâeffet suspensif" ? Elle signifie, dâune part, que la dĂ©cision litigieuse ne peut pas ĂȘtre exĂ©cutĂ©e. Comme le souligne DaniĂšle Langloys, la contestation de la dĂ©cision constitue le seul moyen dont disposent les parents pour bloquer une orientation de la CDAPH, soit parce quâelle ne leur semble pas adaptĂ©e, soit parce qu'il nây a aucune offre disponible. Dâautre part, et câest lĂ tout lâintĂ©rĂȘt de lâarrĂȘt du 19 janvier, ce caractĂšre suspensif implique que la dĂ©cision dâorientation en ESMS prĂ©cĂ©dente continue Ă sâappliquer, le temps que le juge statue sur le recours. Une position qui, apparemment, ne coulait pas de source pour tout le monde... LâĂ©tablissement ou service prĂ©cĂ©demment dĂ©signĂ© doit donc continuer Ă prendre en charge lâenfant ou l'adulte et ce, mĂȘme si la premiĂšre dĂ©cision a Ă©tĂ© prise pour une pĂ©riode dĂ©finie et que lâĂ©chĂ©ance est passĂ©e. Ce qui Ă©tait le cas en lâespĂšce. Cette solution permet "de prĂ©server ce que les parents ont dĂ©jĂ mis en Ćuvre et de ne pas dĂ©clencher de rupture de parcours", note DaniĂšle Langloys. Rupture malheureusement subie dans l'affaire en cause par l'enfant handicapĂ©e, dĂ©scolarisĂ©e pendant 2 ans. Le tribunal de grande instance TGI de Dijon a, en octobre 2015, fait la mĂȘme analyse de l'effet suspensif du recours contre une dĂ©cision d'orientation de la CDAPH. En vertu du principe selon lequel la personne handicapĂ©e "doit pouvoir bĂ©nĂ©ficier de la continuitĂ© de sa prise en charge", l'association gestionnaire de la structure doit poursuivre l'accueil de l'intĂ©ressĂ©, jusqu'Ă la dĂ©cision prise sur le recours exercĂ© devant le TCI TGI Dijon, 6 oct. 2015. Une hypothĂšse permet toutefois de faire appliquer la dĂ©cision d'orientation de la CDAPH, malgrĂ© le recours le juge saisi pourrait en effet ordonner l'exĂ©cution provisoire de cette dĂ©cision, le temps que les juridictions aient dĂ©finitivement statuĂ©, s'il l'estime nĂ©cessaire et compatible avec la nature de l'affaire C. pr. civ., art. 515. Cela peut notamment ĂȘtre le cas lorsque l'Ă©tat de l'enfant s'est aggravĂ© entre le moment oĂč la CDAPH s'est prononcĂ©e et celui oĂč le recours est examinĂ© en premiĂšre instance. Lever les freins aux recours "Ăviter les ruptures de parcours" est Ă©galement le point "primordial" de cette dĂ©cision relevĂ© par BĂ©nĂ©dicte Kail. Qui se fĂ©licite de cet arrĂȘt sur un second point il "peut permettre de lever les freins que pourraient avoir certaines familles Ă faire recours". En effet, des parents peuvent abandonner l'idĂ©e de contester une dĂ©cision d'orientation qu'ils jugent mal adaptĂ©e Ă leur enfant, dans la crainte que celui-ci se retrouve sans aucune solution. Ils peuvent donc dĂ©sormais se rassurer la contestation de l'orientation assurera le maintien de l'enfant dans sa structure d'accueil actuelle, le temps que le litige soit rĂ©glĂ©. Notons Ă cet Ă©gard que le recours ne concerne que la dĂ©cision de la CDAPH en cause. Si la commission prend une autre dĂ©cision dĂ©signant un Ă©tablissement ou service en mesure d'accueillir l'enfant, avec laquelle les parents sont en dĂ©saccord, ils devront former un autre recours. Attention toutefois Ă l'accumulation des actions en justice qui pourrait bloquer l'Ă©volution de la prise en charge de l'intĂ©ressĂ©. Sans compter que la personne qui agit en justice de maniĂšre dilatoire ou abusive peut ĂȘtre condamnĂ©e Ă une amende de 3 000 ⏠maximum, dommages-intĂ©rĂȘts non compris C. pr. civ., art. 32-1. De telles hypothĂšses devraient toutefois ĂȘtre rares. Le refus de rĂ©intĂ©gration de lâenfant En corollaire de la survie de lâorientation en cours, lâĂ©tablissement ou le service dâaccueil est donc tenu de maintenir la prise en charge de la personne handicapĂ©e â ou, comme en lâespĂšce, de le rĂ©intĂ©grer -, dans lâattente de la dĂ©cision dĂ©finitive des juges. A dĂ©faut, il contrevient Ă lâarticle L. 241-9 du CASF qui pose le principe de lâeffet suspensif du recours intentĂ©, par la personne handicapĂ©e ou son reprĂ©sentant lĂ©gal, contre une dĂ©cision dâorientation de la CDAPH. Le refus du maintien ou de la rĂ©intĂ©gration de l'intĂ©ressĂ© Ă ce titre prĂ©sente donc un caractĂšre fautif. Et cette faute est de nature Ă engager la responsabilitĂ© civile de la structure, au titre de lâarticle 1240 du code civil. Lequel dispose que "Tout fait quelconque de l'homme, qui cause Ă autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivĂ© Ă le rĂ©parer". En consĂ©quence, la structure pourrait ĂȘtre condamnĂ©e Ă verser des dommages et intĂ©rĂȘts Ă la personne handicapĂ©e ou sa famille. Et c'est par ce "bĂąton" qu'on pourra - si nĂ©cessaire - Ă©viter les ruptures de parcours, estime BĂ©nĂ©dicte Kail. L'impact pour les gestionnaires est donc "Ă Ă©valuer", analyse pour sa part l'Unapei. Ainsi, en lâespĂšce, la requĂȘte des parents demandant rĂ©paration - par l'association gestionnaire de l'Institut rĂ©gional des jeunes sourds ayant refusĂ© de rĂ©intĂ©grer l'enfant - du prĂ©judice moral rĂ©sultant de la dĂ©scolarisation de leur fille pendant 2 ans, doit donc trouver une rĂ©ponse positive en application de l'article 1240 du code civil. Une position partagĂ©e Dans la mĂȘme veine, la HALDE remplacĂ©e par le DĂ©fenseur des droits sâĂ©tait dĂ©jĂ positionnĂ©e en 2008 sur l'effet suspensif des recours intentĂ©s contre les dĂ©cisions d'orientation de la CDAPH DĂ©c. HALDE n° 2008-169, 7 juill. 2008. Elle a considĂ©rĂ© que, par application de lâarticle L. 241-9 du CASF, le recours formĂ© par les parents Ă lâencontre de la dĂ©cision de la commission dĂ©partementale de lâĂ©ducation spĂ©ciale ancienne CDAPH qui orientait leur enfant en classe dâintĂ©gration scolaire CLIS - alors qu'il Ă©tait scolarisĂ© dans une Ă©cole maternelle publique dans le cadre d'un projet d'intĂ©gration - "avait pour effet de rendre cette dĂ©cision inapplicable, dans lâattente de la dĂ©cision du TCI". En revanche, la dĂ©cision de la commission rendue prĂšs dâun mois plus tard et maintenant lâenfant en classe ordinaire avec une auxiliaire de vie scolaire AVS Ă©tait immĂ©diatement opposable Ă lâinspecteur dâacadĂ©mie. C'est donc Ă tort que ce dernier a refusĂ© dâaccueillir lâenfant en classe ordinaire. Par ailleurs, la HALDE soulignait que le refus de l'inspecteur d'acadĂ©mie de scolariser un enfant en raison de son handicap - droit pourtant accordĂ© par la loi C. Ă©ducation, art. L. 111-2 et L. 112-1 - constitue une discrimination au sens de l'article 432-7 du code pĂ©nal, punie de 5 ans de prison et 75 000 ⏠d'amende. Le revers de la mĂ©daille L'arrĂȘt du 19 janvier est donc une bonne nouvelle pour les enfants et adultes handicapĂ©s dĂ©jĂ pris en charge. En cas de dĂ©saccord portant sur une dĂ©cision d'orientation ultĂ©rieure en Ă©tablissement ou service, les intĂ©ressĂ©s doivent en effet ĂȘtre maintenus dans la structure dâaccueil, le temps que le juge statue sur leur recours. Il sâagit toutefois dâune solution Ă double tranchant. En effet, les places ne se libĂ©rant pas, les personnes qui bĂ©nĂ©ficient dâune dĂ©cision dâorientation de la CDAPH mais qui nâont pas trouvĂ© de place dans les Ă©tablissements ou services correspondant Ă leurs besoins sont destinĂ©s Ă rester sur liste dâattente, pour une durĂ©e plus longue que prĂ©vue⊠En effet, bien que des crĂ©dits soient rĂ©guliĂšrement allouĂ©s pour crĂ©er de nouvelles places en Ă©tablissements et services pour accueillir les personnes handicapĂ©es Circ. n° DGCS/SD5C/DSS/CNSA/2016/126, 22 avr. 2016, lâoffre existante ne permet pas, Ă lâheure actuelle, de proposer une solution dâaccueil Ă chacun. La situation Ă©tant d'autant plus dĂ©licate pour les enfants autistes⊠Comme le dĂ©plore DaniĂšle Langloys, l'offre en matiĂšre de prise en charge de ces derniers est "trĂšs maigre, voire inexistante dans certains dĂ©partements". L'impact de cette dĂ©cision pour l'Ătat est "Ă Ă©valuer", selon l'Unapei, puisqu'elle "pointe les difficultĂ©s dans le manque de solutions adaptĂ©es".
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LapauvretĂ© gagne du terrain, les plus dĂ©munis survivent avec presque rien, les « experts » ferment totalement les yeux sur cette rĂ©alitĂ© quâils se refusent dâadmettre
Lorsque la commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles constate que la scolarisation d'un enfant dans une classe de l'enseignement public ou d'un Ă©tablissement mentionnĂ© Ă l'article L. 442-1 du prĂ©sent code requiert une aide individuelle dont elle dĂ©termine la quotitĂ© horaire, cette aide peut notamment ĂȘtre apportĂ©e par un accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap recrutĂ© conformĂ©ment aux modalitĂ©s dĂ©finies Ă l'article L. cette scolarisation n'implique pas une aide individuelle mais que les besoins de l'Ă©lĂšve justifient qu'il bĂ©nĂ©ficie d'une aide mutualisĂ©e, la commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles en arrĂȘte le principe et en prĂ©cise les activitĂ©s principales. Cette aide mutualisĂ©e est apportĂ©e par un accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap recrutĂ© dans les conditions fixĂ©es Ă l'article L. 917-1 du prĂ©sent individuelle mentionnĂ©e au premier alinĂ©a du prĂ©sent article peut, aprĂšs accord entre l'autoritĂ© de l'Etat compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation et la famille de l'Ă©lĂšve, lorsque la continuitĂ© de l'aide est nĂ©cessaire Ă l'Ă©lĂšve en fonction de la nature particuliĂšre de son handicap, ĂȘtre assurĂ©e par une association ou un groupement d'associations ayant conclu une convention avec l' pĂŽles inclusifs d'accompagnement localisĂ©s sont créés dans chaque dĂ©partement. Ils ont pour objet la coordination des moyens d'accompagnement humain au sein des Ă©coles et Ă©tablissements scolaires de l'enseignement public et de l'enseignement privĂ© sous contrat. Ils constituent des pĂŽles ressources Ă destination de la communautĂ© Ă©ducative ; ils associent Ă cet effet des professionnels de santĂ© et les gestionnaires des Ă©tablissements et services mĂ©dico-sociaux mentionnĂ©s aux 2° et 3° du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles. Ces dispositifs visent Ă mieux prendre en compte les besoins Ă©ducatifs particuliers de l'Ă©lĂšve en situation de handicap en vue du dĂ©veloppement de son modalitĂ©s d'application du prĂ©sent article, notamment la dĂ©signation des personnes chargĂ©es de l'aide mentionnĂ©e aux deux premiers alinĂ©as et la nature de l'aide, sont dĂ©terminĂ©es par Ă l'article 63 de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019, ces dispositions entrent en vigueur Ă la rentrĂ©e scolaire 2019.Deplus, les AVS sous statut dâEmployĂ©s de Vie Scolaire, embauchĂ©s pour 6 mois, un an maximum constituent Ă prĂ©sent lâessentiel des personnels dâaccompagnement des Ă©lĂšves handicapĂ©s : câest la prĂ©caritĂ© dans lâemploi comme dans le service public dâĂ©ducation qui est institutionnalisĂ©e avec dans le meilleur des cas 60h de Passer au contenu Textes adaptĂ©s Tapuscrits adaptĂ©sLivres adaptĂ©sChoisir un livre adaptĂ©Carte interactive oĂč trouver des livres adaptĂ©s pour les enfants dyslexiques et les lecteurs en panne » ?Projet dys sur dys »Dossiers Aider les Ă©lĂšves en difficultĂ© avec le codeAider les Ă©lĂšves en difficultĂ© avec la numĂ©rationAider les Ă©lĂšves en difficultĂ© avec la comprĂ©hension / le langageAide humaine â Travailler avec AESH/AVSDomaines LittĂ©ratureProduction dâĂ©critsNumĂ©rationAutres ressources Livres et manuelsMatĂ©riel adaptĂ©Ressources numĂ©riquesPPRE / PAP / PPS / PAI Quid de lâaide humaine Moi, jâaime pas les demandes dâAVS » Câest un fait, dans les Ă©coles, il y a de plus en plus de demandes dâAVS » et moi, *mode schtroumpf grognon ON* jâaime pas les demandes dâAVS » parce quune demande dâAVS », en fait, ça nâexiste pas ! Plus sĂ©rieusement, lorsquâon parle de demande dâAVS », on nĂ©glige le fait que lâaide humaine est une rĂ©ponse, une compensation aux consĂ©quences dâun handicap qui doit ĂȘtre reconnu par la MDPH Maison DĂ©partementale des Personnes HandicapĂ©es. On ne demande donc pas AVS Auxiliaire de Vie Scolaire â qui dâailleurs est le plus souvent maintenant AESH Accompagnant des ĂlĂšves en Situation de Handicap â mais une reconnaissance de handicap. Certains diront que câest un dĂ©tail technique mais en fait non parler de demande dâAVS » peut parfois faire naĂźtre une confusion, masquer le vrai sujet et avoir des consĂ©quences nĂ©gatives pour lâenfant. Et ça, nous sommes tous dâaccord pour dire que câest quelque chose que nous ne voulons absolument pas. Ăviter le sujet du handicap, une fausse bonne idĂ©e Parfois, parce que le sujet du handicap peut ĂȘtre dĂ©licat Ă aborder, on parle de demande dâAVS », pour ne pas poser le sujet sur la table avec la famille, pour ne pas dire Votre enfant doit ĂȘtre reconnu comme Ă©tant en situation de handicap pour prĂ©tendre Ă une aide humaine . Mais parler de demande dâAVS » plutĂŽt que de parler de handicap, ce nâest pas toujours anodin non plus. Câest parfois refuser de voir la sĂ©vĂ©ritĂ© des difficultĂ©s de lâĂ©lĂšve. Du coup, lâaide humaine risque de devenir LA rĂ©ponse aux difficultĂ©s ce quâelle nâest surtout pas au dĂ©triment dâautres aides et soins. Mais lâaide humaine, câest un accompagnement complĂ©mentaire aux aides des professionnels enseignants, RASED, orthophonistes, psychomotriciens, psychologues⊠qui doivent absolument ĂȘtre mises en Ćuvre si lâon veut que lâenfant avance. Alors bien sĂ»r, je comprends la dĂ©marche dâĂ©vitement stratĂ©gique du mot handicap pour accĂ©der Ă lâaide humaine et faire en sorte que mĂȘme Ă©lĂšve dont la famille est rĂ©ticente puisse disposer dâune aide humaine, mais je suis farouchement contre. Tout comme on dit, pour convaincre certains parents dâaccepter lâorientation en SEGPA Mais il pourra revenir dans lâenseignement gĂ©nĂ©ral aprĂšs une 6e SEGPA » alors que lâexpĂ©rience nous montre que câest une petite minoritĂ© dâĂ©lĂšves, je crois donc quâil ne faut pas tordre la rĂ©alitĂ©. Ok, la rĂ©alitĂ© est complexe et elle complique la dĂ©marche mais prendre le temps dâexpliquer cette rĂ©alitĂ© aux familles est une part trĂšs importante du projet dâaide. Il faut donc prendre le temps dâaccompagner les familles. On nâenvisage pas une aide humaine comme on achĂšte un outil ! Dâailleurs, et jâen profite pour le poser lĂ replacer lâaide humaine dans son cadre de rĂ©fĂ©rence câest aussi mieux reconnaĂźtre la professionnalitĂ© des personnes qui en sont chargĂ©es et pour qui jâai beaucoup de respect. Accompagner les familles La rĂ©alitĂ© peut donc sâexpliquer, mĂȘme si câest parfois compliquĂ©, mĂȘme si parfois on pense quâil ne faut pas trop sâimmiscer dans la vie de la famille, mĂȘme si certaines familles ont beaucoup de mal Ă entendre/envisager le handicap de leur enfant. Bon, il faut quand mĂȘme se dire quâen entendant le mot handicap, la plupart des parents font une croix sur la vie idĂ©ale quâils avaient imaginĂ©e pour leur enfant. Le mot handicap, Ă la premiĂšre Ă©coute, barre complĂštement lâavenir, interdit toute rĂ©ussite. Cela peut ĂȘtre trĂšs violent. Dans ces moments, la famille a besoin dâĂȘtre accompagnĂ©e pour accepter la situation, aller de lâavant de maniĂšre constructive et ne pas abandonner lâambition de rĂ©ussite pour leur enfant. LâidĂ©e câest de ne pas laisser la famille subir la situation seule et dâĂ©clairer la mĂȘme rĂ©alitĂ© avec une lumiĂšre plus positive, rĂ©ussir Ă laisser la vie idĂ©ale mais imaginaire de cĂŽtĂ© sans tomber non plus dans le catastrophisme, bref construire avec la famille un projet de rĂ©ussite scolaire plein dâambitions ! Quelques Ă©lĂ©ments pour essayer dâĂ©clairer un peu la situation Le handicap et le droit Ă la compensation Ătre reconnu en situation de handicap, ce nâest pas forcĂ©ment grave ou dĂ©valorisant. Câest un fait. On ne dispose pas tout Ă fait des mĂȘmes chances que les autres, et comme câest injuste, lâĂtat propose une compensation. La loi n°2005-102 pour lâĂ©galitĂ© des droits et des chances, la participation et la citoyennetĂ© des personnes handicapĂ©es a dĂ©fini la notion de handicap Constitue un handicap, au sens de la prĂ©sente loi, toute limitation dâactivitĂ© ou restriction de participation Ă la vie en sociĂ©tĂ© subie dans son environnement par une personne en raison dâune altĂ©ration substantielle, durable ou dĂ©finitive dâune ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, dâun polyhandicap ou dâun trouble de santĂ© invalidant. » Et elle crĂ©e un droit Ă la compensation la personne handicapĂ©e a droit Ă la compensation des consĂ©quences de son handicap quels que soient lâorigine et la nature de sa dĂ©ficience, son Ăąge ou son mode de vie ». Ce droit Ă la compensation est individuel. Il doit prendre en compte le projet de vie de la personne en situation de handicap. En consĂ©quence, la Prestation de Compensation du Handicap, créée par la loi pour permettre ce droit Ă la compensation, peut ĂȘtre versĂ©e en espĂšces pour le paiement des aides humaines par exemple ou en nature pour le financement dâaides techniques, lâamĂ©nagement du logement⊠Comment ça se passe vraiment Ă la MDPH ? â version courte et ultra simplifiĂ©e â la MDPH reçoit les dossiers Ă lâinitiative des familles dont fait partie le GEVA-Sco, soigneusement rempli en Ă©quipe Ă©ducative đ Le dossier est Ă©tudiĂ© en EPE Ăquipe Pluridisciplinaire dâĂvaluation avant que la CDAPH Commissions des Droits et de lâAutonomie des Personnes HandicapĂ©es ne valide la reconnaissance de la situation de handicap, les compensations et formalise le PPS Projet PersonnalisĂ© de Scolarisation, volet scolaire du plan de compensation. Attention, le recrutement des personnes en charge de lâaide humaine AVS/AESH nâest pas du fait de la MDPH. Cette derniĂšre notifie, mais câest la DSDEN Direction des Services DĂ©partementaux de lâĂducation Nationale qui recrute et qui paie ! Câest donc lâĂducation nationale qui est responsable du manque dâAVS/AESH dans les Ă©coles pour les Ă©lĂšves qui ont reçus une notification MDPH bouuuuh ! Inutile dâenchainer les coups de tĂ©lĂ©phone Ă la MDPH pour demander quand la personne en charge de lâaide humaine prendra ses fonctions auprĂšs dâun Ă©lĂšve notifiĂ©, tournez-vous plutĂŽt vers votre du PIAL pĂŽle inclusif dâaccompagnement localisĂ© duquel dĂ©pend lâĂ©cole ou vers lâ AVS/AESH » dĂ©partemental. Quelques conseils si vous vous lancez, avec une famille, dans lâaventure du dossier de demande de reconnaissance de handicap â Bien remplir le GEVA-Sco. Câest un document super important, il doit ĂȘtre prĂ©cis et conforme Ă la rĂ©alitĂ©. Ne minimisez pas les difficultĂ©s, ce nâest pas un document qui sert Ă encourager lâenfant mais bien Ă dĂ©crire sa situation. Du coup, nâen rajoutez pas non plus, le document vient complĂ©ter les bilans des diffĂ©rents professionnels pour former un tout cohĂ©rent attention en particulier au sens de la cotation D dans la partie observation des activitĂ©s de lâĂ©lĂšve ». La situation nâa pas besoin dâĂȘtre caricaturĂ©e, les personnes de lâEPE sont sur le terrain, connaissent les enfants et les enseignants. La caricature desservirait le dossier. â Aider et adapter en amont. La volontĂ© quâun handicap soit reconnu et compensĂ© par une aide humaine doit venir en complĂ©ment des aides de lâĂ©cole. Je pense quâon doit vraiment avoir tout essayĂ© en amont pour adapter la classe/lâĂ©cole aux besoins de lâenfant. On doit lui avoir fait sa place. â Ne pas faire le choix Ă la place de la famille ou de la MDPH. Si la famille pense Ă une aide humaine et vous non ou lâinverse, notez les deux avis, câest la MDPH qui tranchera grĂące aux regards croisĂ©s des professionnels consultĂ©s. Ne pas confondre non plus les besoins de lâĂ©lĂšve avec ceux de la classe/de lâ Lâaide humaine ne vient pas soulager la classe mais aider lâĂ©lĂšve en situation de handicap Ă progresser. â Se renseigner avant de demander des moyens. Lâaide humaine peut-ĂȘtre individuelle ou mutualisĂ©e. Elle est individuelle si lâenfant a besoin Ă la fois dâune attention soutenue ET continue intensitĂ© constante + impossibilitĂ© de prĂ©voir/programmer les besoins + risque de danger sans aide = impossibilitĂ© dâaider plusieurs enfants Ă la fois pour lâaidant. Ce sont donc des situations exceptionnelles ! Sinon, lâaide humaine sera mutualisĂ©e, câest Ă dire organisĂ©e/rĂ©partie entre plusieurs enfants dans la classe et dans lâĂ©cole. Mais lâaide humaine nâest pas la seule rĂ©ponse pour accompagner Ă©lĂšve dans sa classe. Lâobtention dâun matĂ©riel pĂ©dagogique adaptĂ© peut ĂȘtre vraiment positif pour la progression de lâĂ©lĂšve et favoriser, en plus, son autonomie. Donc, avant de demander une aide humaine, il vaut mieux savoir ce quâelle est et surtout ce quâelle nâest pas ! Quelques fausses idĂ©es sur lâaide humaine Lâaide humaine est souvent envisagĂ©e pour palier Ă toutes les difficultĂ©s des enfants. Si elle peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique dans certains cas, il faut aussi savoir ce quâelle nâest pas. 1. AVS/AESH en classe câest plus dâaide pour lâĂ©lĂšve en difficultĂ© trĂšs souvent FAUX . La plupart du temps, lâĂ©lĂšve bĂ©nĂ©ficiant dâune aide humaine est moins aidĂ© par son enseignant quâauparavant. On voit mĂȘme parfois un recul des adaptations ou de la diffĂ©renciation alors que la personne en charge de lâaide humaine peut tout Ă fait faciliter et amĂ©liorer la mise en Ćuvre de lâaide de lâenseignant. â quelques pistes concrĂštes dans 5 idĂ©es pour bien travailler avec AVS/AESH 2. Lâaide humaine permet de mieux aider lâĂ©lĂšve FAUX si lâAVS/AESH est comme ou comme LA solution aux difficultĂ©s mais absolument VRAI si lâaccompagnement est rĂ©flĂ©chi, construit, Ă©valuĂ© et rĂ©gulĂ©. â quelques pistes concrĂštes dans 5 idĂ©es pour bien travailler avec AVS/AESH 3. Lâaide humaine contribue Ă dĂ©velopper lâautonomie trĂšs souvent FAUX . Câest malheureusement un effet pervers de lâaccompagnement en classe. LâĂ©lĂšve prend parfois lâhabitude dâavoir un appui et perd en autonomie. Mais ce nâest pas une fatalitĂ© ! Cela peut devenir VRAI si les interventions de la personne en charge de lâaide humaine sont cadrĂ©es en amont, notamment par lâenseignant de la classe. â quelques pistes concrĂštes dans 5 idĂ©es pour bien travailler avec AVS/AESH 4. Lâaide humaine soulage la classe et lâenseignant VRAI mais ce nâest pas son rĂŽle ! Lâaide humaine doit faire progresser lâĂ©lĂšve accompagnĂ©, câest une compensation Ă sa situation de handicap, point final. Pour soulager la classe et lâenseignant, il faudra plutĂŽt se tourner vers lâĂ©quipe dâĂ©cole/de circonscription, le RASED ou encore le pĂŽle ressource. 5. Je ne suis pas pour lâaider, il lui faut AVS FAUX Dâabord, mĂȘme si le chantier de la formation des aidants est lancĂ©e, la personne en charge de lâaide humaine reste bien moins formĂ©e quâun enseignant du point de vue de la didactique. En plus, le travail de la personne en charge de lâaide humaine nâest pas dâintervenir directement avec lâĂ©lĂšve pour remĂ©dier Ă ses difficultĂ©s mais dâaccompagner la scolarisation/progression de lâĂ©lĂšve. Cette progression est guidĂ©e/dĂ©finie par lâenseignant qui est le responsable pĂ©dagogique de lâAVS/AESH. MĂȘme si câest compliquĂ© parce que chaque cas est diffĂ©rent et quâil nâexiste pas de rĂ©ponse merveilleuse/universelle aux difficultĂ©s, que cela nous dĂ©sĂ©quilibre, interroge notre pratique, câest vĂ©ritablement le rĂŽle/travail de lâenseignant de la classe de chercher une rĂ©ponse adaptĂ©e aux besoins de lâĂ©lĂšve. Il faut au moins essayer avant de baisser les bras. Attention, ce nâest pas parce que câest de sa responsabilitĂ© que lâenseignant de la classe doit ĂȘtre seul. Lâaccompagnement des Ă©lĂšves en difficultĂ© est lâaffaire de tous au sein de lâĂ©cole, pas seulement de lâenseignant de la classe. Je le vois au quotidien dans les classes, Ă force dâessais, de bricolages, de tĂątonnements et avec lâaide et lâengagement de tous, certaines Ă©quipes Ă©paulĂ©es par les enseignants spĂ©cialisĂ©s qui interviennent Ă lâĂ©cole et/ou de lâĂ©quipe de circonscription font des merveilles. 6. ⊠ââ Pour aller plus loin ââ Visited 9 898 times, 80 visits today ABC aider2022-08-05T200047+0200 Partagez ! Articles similaires Ce site utilise Akismet pour rĂ©duire les indĂ©sirables. En savoir plus sur comment les donnĂ©es de vos commentaires sont utilisĂ©es. Page load link Aller en haut
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Bonjour, Pouvez vous me dire si vous avez rĂ©ussi Ă obtenir une AVS pour votre enfant qui a une dyslexie sĂ©vĂšre ? Si oui dans quelle dĂ©partement ĂȘtes vous? Merci pour vos rĂ©ponses. Quote Topic starter PostĂ© 03/11/2016 551 REFLO75 Membre de confiance Bonjour, voir les Ă©changes "assistance scolaire", mon fils est "poly troubles" multidys sĂ©vĂšre + TDA sans H + prĂ©coce Pour un AVS, nous avons attendu plus d'un an de scolaritĂ© trĂšs difficile en CP, voir les calendriers d'attribution d'AVS si urgence faire appel Ă une cellule spĂ©cialisĂ©e au niveau du rectorat mais on l'apprend tardivement quand les enfants cachent leurs difficultĂ©s et que les professionnels freinent votre volontĂ© de faire bouger les modalitĂ©s d'encadrement scolaire. Nos dĂ©marches sont restĂ©es sans suites dĂšs l'entrĂ©e en maternelle, l'annĂ©e de moyenne section aprĂšs de nombreuses dĂ©marches obtention d'un suivi en orthophonie et au CMP, mĂ©decine scolaire exsangue et professionnels de l'EN dans l'attitude du formĂ© avec l'idĂ©e de l'Ă©lĂšve type et pas dans l'adaptation face Ă une patate chaude on la passe au voisin cela Ă©vite de se brĂ»ler les mains ! S'appuyer sur les structures existantes "mission acadĂ©mique Ă la scolarisation des Ă©lĂšves en situation de handicap" la difficultĂ© est d'obtenir la qualification de handicap de votre enfant du fait du protocole nĂ©cessitant des justificatifs mĂ©dicaux dans un dĂ©lai restreint pour la famille c'est trĂšs compliquĂ© de trouver des RV auprĂšs notamment de centre rĂ©fĂ©rent des troubles de l'apprentissage dans des dĂ©lais raisonnables minimum 2 ans. On ne peut pas qualifier un enfant de DYS sans qu'il n'ai un retard scolaire en CE2 dans les pratiques actuelles pour la reconnaissance de handicap, donc la famille qui dĂ©piste son enfant avant les professionnels est considĂ©rĂ©e comme hors norme nous sommes une famille atypique par rapport au fonctionnement mental de 95% de la population ! On me qualifie de sentinelle et mon mari de lunaire, mais que font les autres parents attentistes du signal d'alarme censĂ© ĂȘtre envoyĂ© par des professionnels rencontrĂ©s PMI, mĂ©decin scolaire, professeur des Ă©coles, orthophonistes, pĂ©dopsy ... ?. Vous devez vous appuyer sur ce qui est pris en compte par le systĂšme notamment le rĂ©fĂ©rent scolaire puisque les procĂ©dures administratives sont ce quelles sont ! Notre expĂ©rience est de constater que le milieu mĂ©dical n'arrĂȘte pas de vous parler du dĂ©ni des parents et de la famille par rapport Ă la situation de leur enfant "diffĂ©rent". On culpabilise la mĂšre de son investissement pour protĂ©ger sa progĂ©niture pour moi c'est naturel, c'est primitif mais je prĂ©fĂšre ĂȘtre comme les indiens capables de regarder leur environnement et sentir arriver un tsunami n'ayant pas de technologie pour les avertir du danger, les sciences sont basĂ©es sur des expĂ©riences et l'accumulation de faits, la notion de mĂ©moire collective est importante donc la place de l'histoire de l'humanitĂ© est partie intĂ©grante de l'individu, le pressenti est souvent occultĂ© dans une civilisation dite "moderne". Moi je vous dis qu'il y a un dĂ©ni des professionnels de santĂ© et de l'Ă©ducation nationale quand ils ont en face d'eux un enfant qui ne rĂ©pond pas Ă la norme "Ă©lĂšve type". Ils sont dans il va Ă©voluer donc lui laisser le temps combien de temps faut-il attendre pour agir ?. Dans la nature, vous voyez un arbre plus sensible au vent que les autres vous le tutorez pour qu'il pousse droit si c'est ce qui importe Ă l'organisation du paysage mais est-ce primordial ? On le conduit mĂȘme si on sait qu'il est unique et peut-ĂȘtre qu'il arrivera Ă compenser sa primo fragilitĂ© par rapport aux autres. Je m'interroge sur le mot "Ă©ducation" dans notre sociĂ©tĂ© surtout avec des AVS pas toujours formĂ©s aux diffĂ©rences des enfants qu'ils auront Ă aider avec chacun un environnement familiale diffĂ©rent notamment adapter l'accompagnement Ă la dysphasie, dyspraxie, dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dysgraphie, troubles associĂ©s Ă des degrĂ©s trĂšs variables . J'ai rĂ©ussi Ă obtenir un AVS en temps mutualisĂ© toujours en dĂ©calĂ© par rapport Ă la rentrĂ©e de septembre car il y a souvent des problĂšmes de gestion purement financiĂšre des contrats de travail CDD avec difficultĂ©s de renouvellement mĂȘme si l'AESS est compĂ©tent et investi, ne pas oublier le facteur humain, congĂ©s maladies, absences justifiĂ©es rarement remplacĂ©es, ... en thĂšorie 9 h par semaine l'aprĂšs-midi dans un contexte particulier dĂ©jĂ un AVS dans l'Ă©cole et dĂ©part de l'Ă©lĂšve qui bĂ©nĂ©ficiait de la part de temps agent l'annĂ©e d'avant avec le rectorat de Paris 75, annĂ©e scolaire de CE1 en 2013-2014 dans un contexte ou j'Ă©tais une "guerriĂšre" et avait l'Ă©nergie pour travailler Ă temps plein, faire appel aux associations de parents d'Ă©lĂšve, aux Ă©lues locaux puisqu'il fallait gĂ©rer les contradictions entre l'agenda imposĂ©s par les modifications d'activitĂ©s de l'Ă©cole, crĂ©neaux piscines, ARE, RV CMP pĂ©dopsy & psychomotricitĂ©, paramĂ©dicaux orthophoniste + ergothĂ©rapeute, rĂ©diger des courriers d'indignation auprĂšs des diverses personnalitĂ©s censĂ©es coordonner et aider mon fils Ă entrer dans les apprentissages scolaires et surtout devenir un Ă©lĂšve pour lui construire sa place dans cette sociĂ©tĂ©. Je continue Ă regarder le fonctionnement des recrutements d'AVS pour d'autres enfants en difficultĂ©s scolaires dans l'ancienne Ă©cole de quartier ce n'est pas encore facile pour beaucoup de familles les entretiens d'embauche ayant lieu aprĂšs la rentrĂ©e donc en dĂ©calĂ© par rapport aux besoins. Mon fils n'est plus dans le circuit classique de l'Ă©cole publique et de ce fait en dehors du systĂšme avec pour consĂ©quence plus la possibilitĂ© de faire partie d'une association de parents d'Ă©lĂšve Ă moins de la crĂ©er, vous vous placez en dehors du fonctionnement classique de l'Ă©cole reconnue par l'EN donc l'Ă©tat et les institutionnels, c'est une exclusion forcĂ©e pour tenter de protĂ©ger votre famille. Je m'Ă©tais promise de toujours tenter d'ĂȘtre dans le moule "sociĂ©tale" mais il y a un moment ou les valeurs fondamentales de l'Ă©ducation pour tous ne sont plus en adĂ©quation avec ce que votre enfant subit au quotidien au sein d'une Ă©cole dite ouverte Ă tous donc publique. Vous avez un rĂ©flexe de survie. Vous cherchez ce qui pourrait lui apporter du plaisir Ă aller Ă l'Ă©cole. La classe de 30 Ă©lĂšves dont plus d'un quart est dĂ©jĂ en difficultĂ©s scolaires n'est plus vivable au quotidien. Les parents pour diverses raisons font confiances au systĂšme qui n'apporte plus les clefs pour atteindre les objectifs d'obtenir un niveau acquisition des apprentissages pour toute une classe d'Ăąge. Je constate que les parents qui se donnent les moyens de compenser les lacunes de leur enfant par rapport aux acquisitions sont nombreux en constatant l'augmentation du nombre de cours particuliers et stages en tout genre. N'est-ce pas un problĂšme de responsabilitĂ© collective de rĂ©pondre Ă la question comment aider les enfants Ă grandir dans une sociĂ©tĂ© de plus en plus clivante sans outils de compensation pour tous ? Comment ne pas avoir aussi le droit de penser que chacun est diffĂ©rent du fait de son unicitĂ© et que les parents ne doivent pas systĂ©matiquement ĂȘtre obligĂ©s de devoir Ă©tiqueter leur enfant d'"handicapĂ©" pour obtenir une adaptation des ĂȘtres humains figĂ©s dans une fonction. Le plus difficile pour les parents d'un enfant "diffĂ©rent" est de comprendre ce qu'ils sont en droit de demander et auprĂšs de qui et dans quels dĂ©lais ? Alors Ă vous d'obtenir le mieux pour votre enfant dans un fonctionnement qui n'est pas toujours le mĂȘme d'un territoire Ă l'autre dotations dĂ©partementales en primaire, rĂ©gionales au collĂšge.... Ne lĂąchez rien mais attention mĂ©nagez vous aussi pour maintenir votre santĂ© car il faut tenir sur la durĂ©e l'Ă©cole est obligatoire actuellement jusqu'Ă 16 ans donc depuis la maternelle il faut se projeter sur 13 annĂ©es de dĂ©marches avec des calendriers de renouvellement annuel pour l'EN avec ou sans GEVASCO, biannuel pour la MDPH donc suivi mĂ©dical et/ou paramĂ©dical en consĂ©quence du constat de l'Ă©volution en bien ou en pire de votre enfant. Profitez au maximum des moments de joie et tentez de trouver des exutoires comme le sports ou des activitĂ©s plaisirs en famille pour avoir les ressources notamment physiques et morales nĂ©cessaires au soutien de vos choix de vie pour aider votre enfant Ă s'Ă©panouir et se rĂ©vĂ©ler. REFLO75 RĂ©pondreQuote elauvity Membre Ă©minent bonjour moi ma fille est en 3eme et nous avons demandĂ© un avs en ce2 jusque en 5eme et nous l'avons toujour eu et nous somme dans le 06 RĂ©pondreQuote sylvie-cyrille Membre estimable bonjour ma fille est en 2nde ES et elle a une AVS depuis le 6eme. nous sommes en Bretagne 29 RĂ©pondreQuote
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