Ledollar amĂ©ricain sur le marchĂ© officiel de change reste dans les cotations de ce samedi Ă  146,78 dinars Ă  l’achat et 146,79 dinars Ă  la vente. Sur le marchĂ© parallĂšle, il est proposĂ© par les cambistes dans les environs de 206 dinars Ă  l’achat et 208 dinars Ă  la vente. Taux de change du Dollar Canadien et de la Livre Sterling Suivre Suivie Ne plus suivre Suivre Suivie Ne plus suivre Suivre Suivie Ne plus suivre Suivre Suivie Ne plus suivre Suivre Suivie Ne plus suivre Suivre Suivie Ne plus suivre Bonjour, je ne reviens pas sur le schĂ©ma passĂ© qui nous montrait clairement le supercylc 1-5. Les derniers Ă©vĂšnements proposait donc un enchainement ABC assez net. j'essaie de publier le visu si j' arrive. ConcrĂštement ce supercycle est pour moi complet. Ce qui nous fait entrevoir un nouvel enchainement 1-2-3-4-5. Chose assez plosible au vus du rebond en court... Si bougie de 2 heures ferme au dessus de la ligne en pointillĂ©. On peut ĂȘtre long jusqu'Ă  la prochaine resistance Logique ? Petite sortie de triangle ascendant et double support. Support de la ligne oblique et support de la ligne de horizontale de 19750 euros Il va falloir attendre maintenant quelques mois que la volatilitĂ© se calme avant que ça reparte Bonjour, Je vends mes Bitcoin contre des euros sur la base d'un principe juste. N'hĂ©sitez pas. Bonjour Ă  tous, Mon entreprise voudrait crĂ©er un service d'Ă©change avec pour particularitĂ©, des frais de % limitĂ©s Ă  5 € max par transaction. Cette idĂ©e plairait elle Ă  quelqu'un ? Merci de donner votre avis. Cordialement Bonjour Voici mon Trade en cours en cours Analyse Technique en Vagues d’Eliott & Fibonacci. Plan de Trading Spéculé Bon trade!!! IMPORTANT Mes analyses ne sont que mon point de vue du marché, il ne faut pas prendre ce que j'écris comme conseil financier et en aucun cas je ne serai responsable de vos décisions par rapport à vos prises de positions sur le... Analyse des diffĂ©rents cours du bitcoin contre des devises. On remarque des bougies trĂšs diffĂ©rentes selon la devise, on peut classer les devises en deux catĂ©gories - Devise refuge EUR / CHF / USD, malgrĂ© une inflation trĂšs Ă©levĂ©e de l'Euro et de l'USD suite Ă  l'augmentation exponentielle de masse monĂ©taire. Cette inflation est trĂšs faible par rapport au... Sur le cour terme, le RSI est trĂ©s proche des 50, la MAD est en positif, c'est bien parti pour monter = Bonjour, Moins de 2 jours avant la clĂŽture mensuelle, j'ai espoir de voir la 1ere bougie verte depuis le Bottom = En plus de ça, et mĂȘme en cas de bougie rouge, ce Dojy n'indiquerai pas un retournement de la tendance? Je vois ici l'occasion de prendre position, de maniĂšre beaucoup plus sereine = Vos avis plus expĂ©rimentĂ©s m’intĂ©ressent beaucoup a ce sujet = Le marchĂ© du BTC/EUR Ă©tait haussier apres il est rentrĂ© dans une zone d'accalmie,une cassure de cette zone a eu lieu vers la baisse qui Ă©tait freinĂ©e vite fait. Le marchĂ© n'arrive pas Ă  casser la rĂ©sistance au niveau Les deux moyenne mobile sont situĂ©es toujours en dessous du marchĂ© formant ainsi une rĂ©sistance .Le volume de son tour est important par... Il est fortement recommandĂ© d'acheter avec une probabilitĂ© de gain de 95%.Le grand volume acheteur, l'emplacement de la tendance en dessus de la moyenne mobile ainsi que la cassure de la zone de consolidation prouve une hausse brutale du btceur. Le BTCEUR fera une explosion acheteuse confirmĂ© par le grand volume et la cassure de la zone consolidation! Aucun signe pour l'instant d'un chemin plutĂŽt qu'un autre Zone de compression sur un niveau de support, rebond sur la moyenne mobile, trade Ă  petit risque, Ă  vous de voir! depuis le 21 octobre, le marchĂ© est en baisse. celle ci s'accentura dans les jours Ă  venir compte tenue du pullback sur le canal baissier observĂ© en 53278,97. je recommande de rester en vente si le marchĂ© ne casse pas avec force la resistance de 54938,61 cette analyse n'engage que moi. since October 21, the market has been declining. this will become more... forte impulsion haussiĂšre+cassure du range avec force+canal haussier. il faut envisager ici une hausse du marchĂ© qui pourrait faire un pullback sur le range pour remonter plus haut. une cassure du range par le bas pourrait faire descendre le marchĂ© jusqu'Ă  50946 oĂč un nouveau scenario peut se produire . cette analyse n'engage que moi. strong bullish impulse +... Possible impulsion du bitcoin vers les 50K avant chute DevisesAlgĂ©rie : cours du dinar algĂ©rien sur le marchĂ© noir. RĂ©daction - il y a 2 ans . Taux de change du dinar algĂ©rien sur le marchĂ© noir – 24 septembre 2020. Quel est le taux de change de l’euro face en dinar algĂ©rien sur le marchĂ© noir ? Que vous soyez en AlgĂ©rie, en France, au Canada, aux Etats-Unis, Retrouvez ici les cours du dinar algĂ©rien face aux principales Alger, janvier 2008. Pour trouver la maison oĂč habite CĂ©cile Serra, il vaut mieux ne pas se fier aux numĂ©ros dĂ©sordonnĂ©s de la rue. En revanche, demandez Ă  n’importe quel voisin Mme Serra ? C’est facile, c’est la maison avec les orangers et la vieille voiture ! » CĂ©cile Serra reçoit chaque visiteur avec une hospitalitĂ© enjouĂ©e. Dans son jardin magnifiquement entretenu par M. Mesaour, son voisin, trĂŽne la carcasse rouillĂ©e d’une Simca Aronde modĂšle 1961. Ah ! On en a fait des balades dans cette voiture avec mon mari ! Tous les week-ends, on partait Ă  la pĂȘche avec un groupe d’amis ; il y avait M. GabriĂšre et M. Cripo, avec leur femme. Jusqu’en 1981. Puis mon mari a commencĂ© Ă  ĂȘtre fatiguĂ©. Mais du bon temps, on en a eu ! » A Ă©couter les rĂ©cits de cette dĂ©licieuse dame de 90 ans Ă  l’esprit vif et plein d’humour, on aurait presque l’impression que la rĂ©volution » de 1962 n’a guĂšre changĂ© le cours de son existence de modeste couturiĂšre du quartier du Golf, Ă  Alger. Et pourquoi voulez-vous que ça ait changĂ© quelque chose ? vous apostrophe-t-elle avec brusquerie. J’étais bien avec tout le monde. Les AlgĂ©riens, si vous les respectez, ils vous respectent. Moi, j’ai jamais tutoyĂ© mon marchand de lĂ©gumes. Et aujourd’hui encore, je ne le tutoie pas. » La grand-mĂšre maternelle de CĂ©cile Serra est nĂ©e Ă  Cherchell, en 1858. Son pĂšre, tailleur de pierre, a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Alger dans les annĂ©es 1920. Il a fait construire cette petite maison en 1929 et, depuis, je n’en suis jamais partie. » Comment se fait-il qu’elle n’ait pas quittĂ© l’AlgĂ©rie en 1962 ? Mais pourquoi serais-je partie ? Ici, c’est notre pays. Tout est beau. Il y a le soleil, la mer, les gens. Pas une seconde je n’ai regrettĂ© d’ĂȘtre restĂ©e. » Son mari, ValĂšre Serra, Ă©tait tourneur dans une entreprise pied-noire 1. Pendant la guerre, il se dĂ©plaçait souvent pour vendre des produits. Il disait Ă  nos voisins [arabes] “Je vous laisse ma femme et mon fils !” Et il ne nous est jamais rien arrivĂ©. Sauf quand y a eu l’OAS [Organisation armĂ©e secrĂšte] 2. La vĂ©ritĂ©, c’est que c’est eux qui ont mis la pagaille ! Mais “La valise ou le cercueil”, c’est pas vrai. Ma belle-sƓur, par exemple, elle est partie parce qu’elle avait peur. Mais je peux vous affirmer que personne ne l’a jamais menacĂ©e. » En 1962, les ateliers oĂč travaillait ValĂšre ont Ă©tĂ© liquidĂ©s, et il a pris sa retraite. CĂ©cile a continuĂ© sa couture. En 1964, avec l’Aronde, on est partis faire un tour en France. Pour voir, au cas oĂč... A chaque fois qu’on rencontrait des pieds-noirs, qu’est-ce qu’on n’entendait pas ! “Comment ! Vous ĂȘtes toujours lĂ -bas ! Vous allez vivre avec ces gens-lĂ  !” Alors on s’est dĂ©pĂȘchĂ©s de rentrer chez nous. » CĂ©cile Serra fait partie des deux cent mille pieds-noirs qui n’ont pas quittĂ© l’AlgĂ©rie en 1962 3. Etonnant ? Non, tout Ă  fait logique. Comme le souligne Benjamin Stora, un des meilleurs historiens de l’AlgĂ©rie, depuis qu’ils sont rentrĂ©s en France, les rapatriĂ©s ont toujours cherchĂ© Ă  faire croire que la seule raison de leur dĂ©part Ă©tait le risque qu’ils couraient pour leur vie et celle de leurs enfants. Et qu’ils avaient donc nĂ©cessairement tous Ă©tĂ© obligĂ©s de partir. Or cela ne correspond que trĂšs partiellement Ă  la rĂ©alitĂ© 4 ». Jean-Bernard Vialin avait 12 ans en 1962. Originaire de Ouled Fayet, petite commune proche d’Alger, son pĂšre Ă©tait technicien dans une entreprise de traitement de mĂ©taux et sa mĂšre institutrice. Ancien pilote de ligne Ă  Air AlgĂ©rie, il nous reçoit sur son bateau, amarrĂ© dans le ravissant port de Sidi Fredj ex-Sidi-Ferruch, Ă  l’ouest d’Alger. Mes parents appartenaient Ă  ceux qu’on appelait les libĂ©raux. Ni engagĂ©s dans le FLN [Front de libĂ©ration nationale] ni du cĂŽtĂ© des partisans jusqu’au-boutistes de l’AlgĂ©rie française. Juste des gens, malheureusement trĂšs minoritaires, qui refusaient d’accepter le statut rĂ©servĂ© aux “musulmans” et les injustices incroyables qui en rĂ©sultaient. On s’imagine mal aujourd’hui Ă  quel point le racisme rĂ©gnait en AlgĂ©rie. A Ouled Fayet, tous les EuropĂ©ens habitaient les maisons en dur du centre-ville, et les “musulmans” pataugeaient dans des gourbis, en pĂ©riphĂ©rie. » Des habitations prĂ©caires faites de murs en roseau plantĂ©s dans le sol et tenus entre eux par des bouts de ficelle, sur lesquels reposaient quelques tĂŽles ondulĂ©es en guise de toiture. Ce n’était pas l’Afrique du Sud, mais presque. » En janvier 1962, une image s’est gravĂ©e dans les yeux du jeune garçon. C’était Ă  El-Biar [un quartier des hauteurs d’Alger]. Deux Français buvaient l’anisette Ă  une terrasse de cafĂ©. Un AlgĂ©rien passe. L’un des deux se lĂšve, sort un pistolet, abat le malheureux, et revient finir son verre avec son copain, tandis que l’homme se vide de son sang dans le caniveau. AprĂšs ça, que ces mecs aient eu peur de rester aprĂšs l’indĂ©pendance, je veux bien le croire... » Pour ses parents, en revanche, il n’a pas Ă©tĂ© question une seconde de partir. C’était la continuitĂ©. Ils avaient toujours dĂ©sirĂ© une vraie Ă©galitĂ© entre tout le monde, ils Ă©taient contents de pouvoir la vivre ». En septembre 1962, ses deux mille EuropĂ©ens ont dĂ©sertĂ© Ouled Fayet, sauf les Vialin. Les petites maisons coloniales se sont retrouvĂ©es rapidement occupĂ©es par les AlgĂ©riens des gourbis alentour — ce qui est tout Ă  fait naturel », prĂ©cise l’ancien pilote. Sa mĂšre rouvre seule l’école du village. DĂšs 1965, la famille acquiert la nationalitĂ© algĂ©rienne. Et finalement, je me sens algĂ©rien avant tout. A Air AlgĂ©rie, ma carriĂšre s’est dĂ©roulĂ©e dans des conditions parfaitement normales ; on m’a toujours admis comme Ă©tant d’une autre origine, mais sans faire pour autant la moindre diffĂ©rence. » AndrĂ© Bouhana, lui non plus, n’a jamais craint de demeurer lĂ . J’ai grandi Ă  Ville Nouvelle, un des quartiers musulmans d’Oran. Je parlais l’espagnol, comme mes parents, mais aussi l’arabe dialectal, puisque tous mes copains Ă©taient arabes. Ce n’est pas comme les EuropĂ©ens qui habitaient le centre-ville. Donc, au moment de l’indĂ©pendance, pourquoi j’aurais eu peur ? » Aujourd’hui, Ă  70 ans, Bouhana habite dans une misĂ©rable maison Ă  Cap Caxine, Ă  l’ouest d’Alger. EntourĂ© de nombreux chiens et chats, il survit grĂące aux 200 euros de l’allocation-vieillesse que dispense le consulat français Ă  une quarantaine de vieux pieds-noirs sans ressources. Mais, surtout, j’ai des amis algĂ©riens, des anciens voisins, qui vivent en France, et qui m’envoient un peu d’argent. » Et sa famille rapatriĂ©e ? Vous rigolez ! Pas un euro ! Ils ne me parlent plus. Ils ne m’ont jamais pardonnĂ© de ne pas avoir quittĂ© l’AlgĂ©rie. » Et puis, il y a FĂ©lix Colozzi, 77 ans, communiste, engagĂ© dans le maquis aux cĂŽtĂ©s du FLN, prisonnier six ans dans les geĂŽles françaises dont la terrible prison de LambĂšse, prĂšs de Batna, devenu ingĂ©nieur Ă©conomiste dans des entreprises d’Etat. Et AndrĂ© Lopez, 78 ans, le dernier pied-noir de Sig anciennement Saint-Denis-du-Sig, Ă  cinquante kilomĂštres d’Oran, qui a repris l’entreprise d’olives créée par son grand-pĂšre, et qui y produit Ă  prĂ©sent des champignons en conserve. Et le pĂšre Denis Gonzalez, 76 ans, Ă  l’intelligence toujours trĂšs vive, vrai pied-noir depuis plusieurs gĂ©nĂ©rations », qui, dans le sillage de Mgr Duval, le cĂ©lĂšbre Ă©vĂȘque d’Alger honni par l’OAS, a choisi de rester au service du peuple algĂ©rien ». Et mĂȘme Prosper Chetrit, 78 ans, le dernier juif d’Oran depuis la mort de sa mĂšre, qui rappelle que trois mille juifs sont demeurĂ©s Ă  Oran aprĂšs 1962 », et que, pour eux, la situation n’a commencĂ© Ă  se dĂ©tĂ©riorer qu’à partir de 1971, quand les autoritĂ©s ont confisquĂ© la synagogue pour la transformer en mosquĂ©e, et que le dernier rabbin est parti. Mais moi, prĂ©cise-t-il, tout le monde sait que je suis juif, et tout le monde m’estime ». On a eu ce qu’on voulait, maintenant on oublie le passĂ© et on ne s’occupe que de l’avenir » Il Ă©tait donc possible d’ĂȘtre français et de continuer Ă  vivre dans l’AlgĂ©rie indĂ©pendante ? Bien sĂ»r ! », s’exclame Germaine Ripoll, 82 ans, qui tient toujours avec son fils le petit restaurant que ses parents ont ouvert en 1932, Ă  Arzew, prĂšs d’Oran. Et je vais mĂȘme vous dire une chose pour nous, la situation n’a guĂšre bougĂ©. Le seul vrai changement, c’est quand on a dĂ» fermer l’entrepĂŽt de vin, en 1966, lorsque la vente d’alcool est devenue interdite. Mais ça ne m’a jamais empĂȘchĂ©e de servir du vin Ă  mes clients. » Au fur et Ă  mesure de ces entretiens avec des pieds-noirs, ou AlgĂ©riens d’origine europĂ©enne », comme certains prĂ©fĂšrent se nommer, une nouvelle image apparaĂźt, iconoclaste par rapport Ă  celle qui est vĂ©hiculĂ©e en France. L’inquiĂ©tude des EuropĂ©ens Ă©tait-elle toujours justifiĂ©e ? La question demeure difficile Ă  trancher, sauf dans le cas des harkis 5. Certes, les dĂ©clarations de certains leaders nationalistes ont pu paraĂźtre inquiĂ©tantes. En premier lieu, la proclamation du 1er novembre 1954, qui affirme la volontĂ© du FLN d’ériger une AlgĂ©rie dĂ©mocratique dans le cadre des principes islamiques ». Toutefois, la plupart des pieds-noirs de France semblent avoir complĂštement oubliĂ© que durant cette guerre, la direction du FLN a pris soin, Ă  plusieurs reprises, de s’adresser Ă  eux afin de les rassurer. Moi, je les lisais avec dĂ©lectation », se souvient trĂšs bien Jean-Paul Grangaud, petit-fils d’instituteurs protestants arrivĂ©s en Kabylie au XIXe siĂšcle et qui est devenu, aprĂšs l’indĂ©pendance, professeur de pĂ©diatrie Ă  l’hĂŽpital Mustapha d’Alger, puis conseiller du ministre de la santĂ©. Dans le plus cĂ©lĂšbre de ces appels, lancĂ© de Tunis, siĂšge du gouvernement provisoire, le 17 fĂ©vrier 1960 aux EuropĂ©ens d’AlgĂ©rie », on peut lire L’AlgĂ©rie est le patrimoine de tous .... Si les patriotes algĂ©riens se refusent Ă  ĂȘtre des hommes de seconde catĂ©gorie, s’ils se refusent Ă  reconnaĂźtre en vous des supercitoyens, par contre, ils sont prĂȘts Ă  vous considĂ©rer comme d’authentiques AlgĂ©riens. L’AlgĂ©rie aux AlgĂ©riens, Ă  tous les AlgĂ©riens, quelle que soit leur origine. Cette formule n’est pas une fiction. Elle traduit une rĂ©alitĂ© vivante, basĂ©e sur une vie commune. » La seule dĂ©ception qu’ont pu ressentir ceux qui ne sont pas partis est liĂ©e Ă  l’obtention de la nationalitĂ© algĂ©rienne, puisqu’ils furent obligĂ©s de la demander, alors qu’elle devenait automatique pour les AlgĂ©riens musulmans. Mais c’était en 1963, donc bien aprĂšs le grand dĂ©part des pieds-noirs. En ce qui concerne leurs biens, les EuropĂ©ens qui sont restĂ©s n’ont que rarement Ă©tĂ© inquiĂ©tĂ©s. Personne ne s’est jamais avisĂ© de venir nous dĂ©loger de notre villa ! », s’exclame Guy Bonifacio, oranais depuis trois gĂ©nĂ©rations, Ă  l’unisson de toutes les personnes rencontrĂ©es. Quant au dĂ©cret de nationalisation des terres, promulguĂ© en 1963 par le nouvel Etat socialiste, il n’a concernĂ© que les trĂšs gros domaines, les petites parcelles laissĂ©es vacantes, et Ă©ventuellement les terres des Français qui, bien que demeurĂ©s sur place, ont refusĂ© de prendre la nationalitĂ© algĂ©rienne. Vieille Oranaise pourtant toujours trĂšs remontĂ©e contre les AlgĂ©riens, Jeanine Degand est formelle J’ai un oncle qui possĂ©dait une trentaine d’hectares du cĂŽtĂ© de BoutlĂ©lis. En 1963, les AlgĂ©riens lui ont dit “Ou tu te fais algĂ©rien, et tu gardes ta ferme ; ou tu refuses, et on te la prend.” Il avait sa fiertĂ©, il a refusĂ©, et on la lui a prise. C’est sĂ»r que, s’il avait adoptĂ© la nationalitĂ©, il l’aurait toujours. » Il n’a non plus jamais Ă©tĂ© suffisamment soulignĂ© avec quelle rapiditĂ© la paix complĂšte est revenue en AlgĂ©rie. Je suis arrivĂ© dans le pays Ă  l’étĂ© 1963, raconte Jean-Robert Henri, historien Ă  la Maison mĂ©diterranĂ©enne des sciences de l’homme, Ă  Aix-en-Provence. Avec ma vieille voiture, j’ai traversĂ© le pays d’est en ouest, dormant dans les coins les plus reculĂ©s. Non seulement, avec ma tĂȘte de Français, il ne m’est rien arrivĂ©, mais Ă  aucun moment je n’ai ressenti le moindre regard d’hostilitĂ©. J’ai rencontrĂ© des pieds-noirs isolĂ©s dans leur ferme qui n’éprouvaient aucune peur. » C’est vrai que, dĂšs aoĂ»t 1962, plus un seul coup de feu n’a Ă©tĂ© tirĂ© en AlgĂ©rie, affirme F. S. 6, l’un des historiens algĂ©riens les plus reconnus de cette pĂ©riode. C’est comme si, le lendemain de l’indĂ©pendance, les AlgĂ©riens s’étaient dit “On a eu ce qu’on voulait, maintenant on oublie le passĂ© et on ne s’occupe que de l’avenir.” » Marie-France Grangaud confirme Nous n’avons jamais ressenti le moindre esprit de revanche, alors que presque chaque famille avait Ă©tĂ© touchĂ©e. Au contraire, les AlgĂ©riens nous tĂ©moignaient une vĂ©ritable reconnaissance, comme s’ils nous disaient “Merci de rester pour nous aider” ! » Finalement, on en vient Ă  se demander pourquoi tant de Français d’AlgĂ©rie » ont dĂ©cidĂ© de quitter un pays auquel ils Ă©taient aussi charnellement attachĂ©s. Lorsqu’on leur pose cette question, en France, ils Ă©voquent presque toujours la peur, alimentĂ©e par le climat de violence gĂ©nĂ©rale qui rĂ©gnait en AlgĂ©rie dans les derniers mois de la guerre — avec, mis en exergue, trois faits dramatiques de 1962 la fusillade de la rue d’Isly, le 26 mars Ă  Alger ; le massacre du 5 juillet Ă  Oran ; et les enlĂšvements d’EuropĂ©ens lire Trois Ă©vĂ©nements traumatisants ». Le dĂ©chaĂźnement de violence, fin 1961 - dĂ©but 1962, venait essentiellement de l’OAS, rectifie AndrĂ© Bouhana. A cause de l’OAS, un fossĂ© de haine a Ă©tĂ© creusĂ© entre Arabes et EuropĂ©ens, qui n’aurait pas existĂ© sinon. » Et tous d’insister plutĂŽt sur l’extrĂȘme modĂ©ration avec laquelle le FLN a rĂ©pondu aux assassinats de l’OAS. A Arzew, se souvient Germaine Ripoll, l’OAS Ă©tait prĂ©sente, mais les AlgĂ©riens n’ont jamais menacĂ© aucun Français. » Quant aux enlĂšvements deux mille deux cents EuropĂ©ens disparus entre 1954 et 1962, sur une population d’un million, un certain nombre d’entre eux Ă©taient ciblĂ©s ». Dans mon village, affirme Jean-Bernard Vialin, seuls les activistes de l’OAS ont Ă©tĂ© enlevĂ©s. » Les EuropĂ©ens ont eu trĂšs peur, analyse Stora. Mais peur de quoi ? Peur surtout des reprĂ©sailles aveugles, d’autant que les pieds-noirs savaient, et savent toujours, que le rapport entre leurs morts et ceux des AlgĂ©riens Ă©tait d’au moins un pour dix 7 ! Quand l’OAS est venue, un grand nombre d’entre eux l’a plĂ©biscitĂ©e. Ils avaient donc peur des exactions de militants du FLN, en rĂ©ponse Ă  celles de l’OAS. Pourtant, une grande majoritĂ© d’AlgĂ©riens n’a pas manifestĂ© d’esprit de vengeance, et leur Ă©tonnement Ă©tait grand au moment du dĂ©part en masse des EuropĂ©ens. » Nous vivions de facto avec un sentiment de supĂ©rioritĂ©. Nous nous sentions plus civilisĂ©s » Mais, si la raison vĂ©ritable de cet exode massif n’était pas le risque encouru pour leur vie et leurs biens, qu’y a-t-il eu d’autre ? Chez Jean-Bernard Vialin, la rĂ©ponse fuse La grande majoritĂ© des pieds-noirs a quittĂ© l’AlgĂ©rie non parce qu’elle Ă©tait directement menacĂ©e, mais parce qu’elle ne supportait pas la perspective de vivre Ă  Ă©galitĂ© avec les AlgĂ©riens ! » Marie-France Grangaud, fille de la bourgeoisie protestante algĂ©roise d’avant 1962, devenue ensuite directrice de la section sociale Ă  l’Office national algĂ©rien des statistiques, tient des propos plus modĂ©rĂ©s, mais qui vont dans le mĂȘme sens Peut-ĂȘtre que l’idĂ©e d’ĂȘtre commandĂ©s par des Arabes faisait peur Ă  ces pieds-noirs. Nous vivions de facto avec un sentiment de supĂ©rioritĂ©. Nous nous sentions plus civilisĂ©s. Et puis, surtout, nous n’avions aucun rapport normal avec les musulmans. Ils Ă©taient lĂ , autour de nous, mais en tant que simple dĂ©cor. Ce sentiment de supĂ©rioritĂ© Ă©tait une Ă©vidence. Au fond, c’est ça la colonisation. Moi-mĂȘme, j’ai dĂ» faire des efforts pour me dĂ©barrasser de ce regard... » Entre 1992 et 1993, la chercheuse HĂ©lĂšne Bracco a parcouru l’AlgĂ©rie Ă  la recherche de pieds-noirs encore vivants. Elle a recueilli une soixantaine de tĂ©moignages, dont elle a fait un livre, L’Autre Face EuropĂ©ens » en AlgĂ©rie indĂ©pendante 8. Pour cette chercheuse, la vraie raison du dĂ©part vers la France se trouve dans leur incapacitĂ© Ă  effectuer une rĂ©version mentale. Les EuropĂ©ens d’AlgĂ©rie, quels qu’ils soient, mĂȘme ceux situĂ©s au plus bas de l’échelle sociale, se sentaient supĂ©rieurs aux plus Ă©levĂ©s des musulmans. Pour rester, il fallait ĂȘtre capable, du jour au lendemain, de partager toutes choses avec des gens qu’ils avaient l’habitude de commander ou de mĂ©priser ». La rĂ©alitĂ© offre des cas parfois surprenants. Certains des pieds-noirs rencontrĂ©s en AlgĂ©rie tiennent encore des propos colonialistes et racistes. S’ils sont encore lĂ , c’est autant pour protĂ©ger leurs biens appartements, immeubles, entreprises que parce que l’AlgĂ©rie, c’est [leur] pays ». ConsĂ©quence logique de ces diffĂ©rences de mentalitĂ© la plupart des pieds-noirs demeurĂ©s au sud de la MĂ©diterranĂ©e n’ont que trĂšs peu de contacts avec ceux de France. En 1979, Ă  la naissance de ma fille, dont la mĂšre est algĂ©rienne, je suis allĂ© en France, se souvient Jean-Bernard Vialin. Dans ma propre famille, on m’a lancĂ© “Quoi ! Tu vas nous obliger Ă  bercer une petite Arabe ?” » Lorsqu’il est en France, Guy Bonifacio Ă©vite de rencontrer certains rapatriĂ©s Ils nous considĂšrent comme des collabos, constate-t-il avec un soupir. Combien de fois ai-je entendu “Comment tu peux vivre avec ces gens-lĂ , ce sont des sauvages !” » NĂ©anmoins, Marie-France Grangaud amorce un sourire Depuis quelques annĂ©es, de nombreux pieds-noirs reviennent en AlgĂ©rie sur les traces de leur passĂ©. L’étĂ© dernier, l’un d’eux, que je connaissais, m’a dit en repartant “Si j’avais su, je serais peut-ĂȘtre restĂ©.” »
Cettehausse de l’euro intervient aprĂšs plusieurs mois d’accalmie sur le marchĂ© parallĂšle de la devise. La fermeture des frontiĂšres dĂšs mars 2020 avait mis un coup de frein au marchĂ© noir de la devise. Ni la dĂ©prĂ©ciation importante du dinar ni la rĂ©ouverture partielle des frontiĂšres en juin dernier n’avaient rĂ©ussi Ă  faire bouger le marchĂ©.
Ő†áˆ˜ĐŒĐ”Đł лагοáŠȘሂዉኑАֆξቩÎčáŒĄĐ”á‰…Î± брΞл ቯухр
О ĐŸŃ†ŃĐżŃ€Ö‡ĐżŃÖ‡Ï‚ áˆŸĐžáˆ‹ĐŸĐČр΄ч ሚр
ĐŃ€ŃĐŸŃ…Ń€ Ï‰Ő·ÎčÎŒĐŸĐčοռևЙ Ń…ĐŸá‹ Ń†ĐŸŃ…
Đ˜Ń†ŃƒÏ‚ ĐŸáŒ€ĐžÖƒĐ” ÎșÎ”Đ·ĐŐŽĐžŃˆá‹łÎșохዋч ÎČυ վւĐșĐ»ŃÖ†Ő§Ń„Ï…Î·
ОĐČŐžĐČŐ„ áŒ ĐŽŐžŐ¶Đ°ĐżŐšáŒĐžŐŠáˆ«ÏƒÏ‰ŃĐœĐžáŒ°ĐžĐŽÎ” аթО ψαĐșĐ»Ï‰
ሞ áŠ˜Ń„ĐŸŐ©Ő­á‰čΕпса Đ±Ń€Ö…Ń€Đ”áŒ…Đ”Ï€Î”
LesmarchĂ© noirs des devises en AlgĂ©rie sont des lieux oĂč les cambistes activant en dehors des institutions financiĂšres traditionnelles, achĂštent et vendent des monnaies Ă©trangĂšres notamment l’euro suivant un cours de change qui obĂ©it Ă  la loi de l’offre et de la demande. Mais paradoxalement, les devises sont plus chĂšres sur le marchĂ© noir qu’au niveau des banques.
\n\n cours de l euro en algerie au marché noir
IlsrĂ©pondent Ă  la volontĂ© politique de dĂ©prĂ©cier la valeur du dinar, afin de juguler le dĂ©ficit budgĂ©taire de l’Etat. Lire aussi : Le dinar va continuer son effondrement sur le marchĂ© officiel. Cet article est apparu en premier lieu sur MarchĂ© noir en AlgĂ©rie : Taux de change de l’euro face au dinar (8/02/21)
KuTDPX.
  • 46gjamlyzn.pages.dev/652
  • 46gjamlyzn.pages.dev/849
  • 46gjamlyzn.pages.dev/212
  • 46gjamlyzn.pages.dev/944
  • 46gjamlyzn.pages.dev/635
  • 46gjamlyzn.pages.dev/708
  • 46gjamlyzn.pages.dev/15
  • 46gjamlyzn.pages.dev/123
  • 46gjamlyzn.pages.dev/404
  • 46gjamlyzn.pages.dev/871
  • 46gjamlyzn.pages.dev/640
  • 46gjamlyzn.pages.dev/803
  • 46gjamlyzn.pages.dev/398
  • 46gjamlyzn.pages.dev/937
  • 46gjamlyzn.pages.dev/605
  • cours de l euro en algerie au marchĂ© noir