L335/100 Journal officiel de lFR ’Union européenne 13.12.2008 (1) Modifiée en dernier lieu le 10 mars 2008 (JO C 98 du 18.4.2008, p. 1). (2) JO L 159 du 30.6.2000, p. 1. À cette fin, la technologie ou les équipements susceptibles de servir à la répression interne comprennent, notamment, la technologie ou les équipements pour lesquels il existe des preuves d’utilisation, par l Enseignements élémentaire et secondaire ACTIONS ÉDUCATIVES EUROPÉENNESPrésidence française de l’Union européenne 2008 des actions éducatives en direction des élèvesNOR MENE0800128C RLR 557-2 CIRCULAIRE N° 2008-019 DU 5-2-2008 MENDGESCO - DREICTexte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux inspectrices et inspecteurs chargés des circonscriptions du premier degré ; aux directrices et directeurs d’école ; aux principales et principaux ; aux proviseures et proviseurs La France assurera la Présidence du Conseil de l’Union européenne du 1er juillet au 31 décembre 2008. Dans ce cadre, le ministère de l’éducation nationale en lien avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche aura la responsabilité du Conseil Présidence 2008 de l’Union européenne sera l’occasion pour le ministère de l’éducation nationale de - faire progresser la construction de l’espace européen de l’éducation et de la formation professionnelle ; - faire découvrir les systèmes éducatifs des autres pays européens ; - faire mieux connaître dans l’ensemble du système d’éducation les enjeux et les réalisations de l’Union européenne dans ce champ ; - faire découvrir les cultures des États membres de l’Union européenne à travers des rencontres et des échanges ministère de l’éducation nationale organisera à Paris et en régions cinq conférences nationales autour des thèmes suivants l’orientation, l’apprentissage des sciences et les indicateurs de performance ces trois manifestations en partenariat avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, la scolarisation des élèves handicapés et la gouvernance des ministère de l’éducation nationale organisera aussi en régions en partenariat avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche trois réunions de niveau gouvernemental, notamment le Conseil informel des ministres consacré à la formation plan local, les établissements scolaires sont invités à mettre en place, selon des modalités qu’il revient aux équipes éducatives de proposer, des actions pédagogiques en direction des élèves autour de deux moments forts - la rentrée scolaire, du 2 au 5 septembre 2008, qui pourra prendre, dans chaque établissement, la forme d’une rentrée aux couleurs de l’Europe pavoisement des établissements, signalétique dans les langues vivantes européennes enseignées dans l’établissement, événementiel spécifique, information aux élèves et aux parents ; - une semaine de “l’Europe à l’école” qui se déroulera dans les écoles, les collèges et les lycées, du 20 au 24 octobre 2008. Il s’agira, en particulier à l’occasion de cette semaine, de faire vivre l’école, les enseignants et les élèves à l’heure de l’Europe des semaine de l’Europe à l’école doit être l’occasion pour les équipes enseignantes d’intégrer des thématiques européennes aux enseignements et d’ouvrir certaines activités pédagogiques ou éducatives à la dimension européenne à partir de choix faits par l’établissement. Les établissements scolaires pourront utilement s’inspirer des thèmes suivants S’agissant du premier degré cycles 2 et 3, dans le cadre de l’apprentissage de la langue et plus particulièrement de l’apprentissage de la lecture, lire intégralement un poème, un conte, un récit appartenant à la littérature de jeunesse traduit d’une des langues européennes. À cet égard la sélection des 250 œuvres de littérature de jeunesse publiée par la direction générale de l’enseignement scolaire offre un premier éventail de du collège, dans le cadre de la découverte des métiers comme préalable indispensable à la construction du projet d’orientation de l’élève, consacrer les 3 heures hebdomadaires de l’option “découverte professionnelle” offerte dans tous les collèges depuis la dernière rentrée à la découverte des métiers en Europe et à la mobilité professionnelle dans l’espace européen. S’agissant du lycée, dans le cadre de la préparation à l’enseignement supérieur et à la mobilité des étudiants, demander à des étudiants ayant bénéficié du dispositif Erasmus de venir témoigner devant les lycéens des classes de première et manière plus transversale - construire la progression des enseignements sur l’année de manière à ce que les occurrences européennes contenues dans les programmes soient étudiées cette semaine là ; - organiser, à partir de la ressource existante en établissement, pour chaque classe, un cours relevant d’une discipline non linguistique dans l’une des langues vivantes étrangères et européennes étudiées ; - demander à chaque élève de la classe, à partir d’une petite recherche personnelle, d’exposer devant le reste de la classe ce qu’est être un écolier dans l’un des 27 pays de l’UE ou dans l’un des pays candidats à l’entrée ; - dans le cadre de l’enseignement de français, travailler sur les mots migrateurs à partir d’un choix de mots dont l’étymologie permet de voyager en Europe ; - dans le cadre de l’enseignement de l’histoire-géographie, choisir de suivre un fleuve traversant plusieurs pays outre, des opérations récurrentes qui se déroulent traditionnellement chaque année comme la “Fête de la science”, “la Journée des Langues”, “Lire en fête”, la “Semaine du goût”, le “Goncourt des lycéens”, pourront à cette occasion être “habillées aux couleurs de l’Europe” Des “kiosques Europe” pourront être mis en place dans les centres de documentation et d’information CDI des collèges et des lycées ainsi que dans les bibliothèques et centres de documentation BCD des écoles primaires, afin de valoriser les projets européens existants ou envisagés dans l’établissement, en s’appuyant largement sur tous les supports électroniques les initiatives pourront être encouragées, dans le respect de la pluralité des opinions. Notre présidence devra être l’occasion de mettre en valeur l’ouverture européenne inscrite dans les projets de chaque académie, en particulier toutes les formes d’échanges d’élèves, de professeurs, de personnels administratifs, d’encadrement, d’inspection ou de direction, avec les pays de l’Union européenne. À cet effet, il conviendra de développer très largement l’information sur l’ensemble des programmes européens destinés à encourager la coopération européenne dans le domaine de l’éducation et de la formation tout au long de la vie Comenius, Léonardo, Erasmus, académies sont invitées à élargir leurs partenariats existants à d’autres pays de l’UE, particulièrement en direction des nouveaux entrants. Chaque établissement est encouragé à nouer des liens éducatifs avec un établissement d’un des 27 pays de l’UE, au besoin en s’appuyant sur le réseau des établissements français présents dans le pays, avec le soutien de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger AEFE. À cette occasion, des élèves étrangers, “Jeunes Ambassadeurs” pourront venir en France rencontrer des élèves français dans leurs de la communauté éducative pourra être mobilisée. Les recteurs sont invités à mettre en synergie l’ensemble des réseaux sous leur responsabilité DAREIC, DAAC, DAET, DAFCO, DRONISEP, chargés de communication ..., afin de mener à bien ces multiples opérations qui seront autant d’occasions de démontrer la réalité de l’Europe dans notre système ministre de l’éducation nationaleXavier DARCOShaut de page
Piècede 2 euros de 2008 Présidence Française Union Européenne R.F avec faute de frappe d’une valeur inestimable Posted on 25 juin 2019 / / par Publié: 25 juin 2019 (il y a 3 ans ) Categorie C - Monnaie Euros Piéce très rare. Pour vrai collectionneur. Voir les infos du contact
Annoncées le 24 janvier dernier par Nicolas Sarkozy, les priorités de la double présidence française du G8 et du G20 apparaissent particulièrement ambitieuses réforme du SMI, régulation du prix des matières premières, réforme de la gouvernance politique mondiale, avancées pour le développement, approfondissement du dialogue avec l’Afrique au G8... Si le Président s’en tient à des résultats purement formels, ses objectifs en termes d’image et d’éclairage médiatique sont d’ors et déjà atteints. Mais pour réellement porter ses fruits sur le fond, l’agenda de la présidence française doit être recentré, donner la priorité à la réforme du G20 et à la résolution des difficultés européennes. SYNTHESE Le Président de la République a annoncé lundi 24 janvier les priorités de la double présidence française du G8 et du G20, que notre pays assurera en 2011, avec en point d’orgue le sommet de Cannes en novembre. L’agenda français est d’une rare ambition. Il pose sur la table l’ensemble des enjeux de régulation face aux dérèglements actuels de la mondialisation. Il se fixe trois axes d’action 1. Protéger C’est l’idée d’une poursuite de la montée en puissance du FMI, non seulement comme pompier de la crise intervention pour aider les Etats en difficulté, mais aussi comme architecte de la régulation et comme policier pour surveiller et prévenir les déséquilibres. C’est aussi l’idée de règles pour protéger des dérives spéculatives de la finance internationale - élaboration d’un code de conduite, confiée au FMI, pour contrôler les mouvements de capitaux, dont la volatilité, accrue par les politiques monétaires très accommodantes de certains pays, notamment les Etats-Unis quantitative easing II, se traduit par des afflux de capitaux déstabilisants dans les pays émergents ; - régulation des marchés spéculatifs des matières premières, et notamment des produits alimentaires, qui menacent de dégénérer en émeutes de la faim ; - poursuite de la régulation bancaire. C’est enfin l’idée d’un socle de protection sociale universelle. 75 % de la population mondiale ne bénéficie pas d’un plancher de garanties sociales minimales lui permettant de faire face aux risques de la vie. L’objectif est de définir un paquet de garanties de base pour les pays les moins avancés, dont le financement serait assuré par la communauté internationale. La réflexion a été confiée à un groupe de travail présidé par Michelle Bachelet, l’ancienne présidente du Chili. 2. Coordonner À enjeux mondiaux, politiques mondiales la globalisation nécessite la coordination des politiques économiques. Il y a la coordination budgétaire. Elle a très bien fonctionné pendant la crise, et la relance mondiale coordonnée – première manifestation d’un keynésianisme mondial » – a permis d’éviter un scénario de spirale dépressive de type 1929. Mais elle s’essouffle aujourd’hui les Etats-Unis, qui continuent de soutenir leur économie via des injections massives de dépenses publiques, reprochent aux Etats européens leur cure sévère d’austérité qui risque de casser la fragile esquisse de reprise économique – mais ces Etats sont surendettés et une politique budgétaire accommodante au sein de la zone euro pourrait précipiter une crise systémique des dettes souveraines européennes. Il y a aussi la coordination monétaire. Le G7 assurait cette fonction par le passé, lorsque les grandes monnaies étaient le dollar, le yen et l’euro. Mais il est devenu trop étroit. Le yuan chinois est un nouvel acteur monétaire majeur, et le principal problème actuel il est massivement sous-évalué du fait d’un ancrage monétaire artificiel au dollar, offrant des gains de compétitivité indus aux exportations chinoises et provoquant d’importants déséquilibres des balances commerciales, avec notamment d’énormes surplus chinois gagés sur des déficits massifs américains. La réaction monétaire américaine est également non-coopérative avec le quantitative easing II, elle tente de susciter une dépréciation du dollar pour améliorer sa compétitivité externe, au risque de déstabiliser les économies émergentes inondées de capitaux spéculatifs en provenance des Etats-Unis. La volonté est de faire du G20 la nouvelle instance de régulation du système monétaire international, même si à l’inverse du G7, sa composition paraît un peu large certains pays membres Indonésie, Inde, Turquie, Arabie Saoudite, Afrique du Sud ne sont pas concernés directement. 3. Innover La présidence française s’intéresse aux financements innovants. L’idée est de trouver des ressources nouvelles pour financer les biens publics mondiaux, le développement, le climat. Une première mondiale symbolique a été réalisée avec la taxation des billets d’avion. La France pousse dans cette logique une taxation sur les transactions financières. La présidence française cherche aussi à développer le droit de tirage spécial DTS. Le DTS, panier monétaire composé du yen, de l’euro, du dollar et de la livre, est une monnaie de réserve internationale. La montée en puissance du DTS permettrait de limiter la suprématie du dollar dans la système monétaire international. Cela nécessite de réajuster sa composition pour y intégrer la nouvelle monnaie forte du système, le yuan qui n’est aujourd’hui pas librement convertible. L’agenda français est particulièrement ambitieux. Il se heurte à de nombreuses réticences sur chacun de ses points. Les résultats seront-ils au rendez-vous ? Tout dépend des objectifs. S’ils se limitent aux enjeux de politique domestique, avec la prochaine élection présidentielle en ligne de mire, alors les résultats devraient être probants. Ils seront formels faste médiatique du G20 de Cannes, scansion de l’année à travers une série d’évènements G20 G20 drogues, G20 produits alimentaires, G20 chefs d’entreprise…, excellent coup de communication avec les missions confiées aux grands leaders du G20 Cameron, Medvedev, Merkel/Calderon, qui rapporteront au président du G20 à Cannes, plaçant Nicolas Sarkozy en coordonateur des grands de ce monde. Si, à l’inverse, on s’intéresse aux objectifs de fond pour progresser dans la gestion des affaires du monde, alors le risque sera d’avoir privilégié la forme au détriment du fond. On l’a vu sur l’Union pour la Méditerranée lors de la présidence française de l’Union un énorme succès médiatique avec un sommet des chefs d’Etat méditerranéens spectaculaire au Grand Palais le 14 juillet 2008, un fiasco sur le fond avec une initiative mort-née qui n’a pas réussi, deux ans après, à simplement boucler la mise en place de son secrétariat administratif… Pour éviter la paralysie sur le fond, plusieurs correctifs seraient utiles - le recentrage sur deux ou trois vrais enjeux, sur lesquels la présidence pourrait concentrer son énergie politique le système monétaire international, les prix alimentaires, le socle de protection sociale universel ; - la priorité absolue donnée à la réforme du G20 le G20 est une institution faible faible capacité décisionnelle unanimité ; faible capacité de mise en œuvre pas d’instrument financier, pas d’instrument juridique, pas même de secrétariat administratif – même si les institutions financières internationales, singulièrement le FMI, jouent le rôle de bras armé du G20, il a pu fonctionner en temps de crise où la volonté collective l’emportait, il est menacé de paralysie en période post-crise où les intérêts nationaux divergents reprennent le dessus – au même titre que le G7 ces deux dernières décennies ; - une résolution des difficultés et irritants européens difficile pour une présidence européenne du G20 de prétendre imposer ses vues au monde si le désordre règne au sein de l’Europe. Trois points sont à traiter la crise de la dette européenne, la nécessité de travailler à des accords européens pour relayer les idées de la présidence, la sur-représentation européenne dans les instances internationales. NOTE Nicolas Sarkozy a présenté, dans une conférence de presse le 24 janvier, les priorités da la France, qui préside en 2011 le G8 et le G20. Le Président français espère, dans ce cadre mondial, rééditer sa performance à la présidence de l’Union européenne, en 2008, où son volontarisme avait, à plusieurs reprises, fait la différence. La séquence dans laquelle se déploie la présidence française est toutefois délicate. L’agenda de régulation de la France, très ambitieux, risque de se heurter à un obstacle dirimant les limites de la gouvernance du G20, et plus globalement de la gouvernance internationale. 1 - L'ANNEE 2011 UNE SEQUENCE DELICATE POUR LE G20 1. 1 - UN HERITAGE COMPLIQUE LA PERTE DE VITESSE DU G20 Pendant la crise financière, le G20 a montré son utilité. Sa légitimité est forte il réunit les chefs d’Etat des vingt principales économies de la planète, développées et émergentes, qui représentent 85 % de la population mondiale – là où son prédécesseur, le G7, s’était transformé en club occidental. Son efficacité a été incontestable. Fort de son caractère de club informel, il a pu se réunir et décider vite. Le G20 a joué un rôle crucial pour juguler la crise, éviter la faillite du système financier international et éviter qu’une spirale dépressive de type 1929 ne se mette en place. Il a notamment permis, au cours de l’année 2009 la coordination des plans de relance budgétaire, le renforcement du FMI comme pompier des Etats en difficulté mais aussi comme instrument de surveillance des déséquilibres financiers internationaux, une amélioration de la régulation bancaire et un début de contrôle des hedge funds, une lutte accrue contre les paradis fiscaux… Mais l’année 2010 a marqué un net essoufflement du G20. Au sommet de Toronto, et plus encore de Séoul en décembre dernier, les résultats tangibles ont été minces. La sortie de crise entraîne un affaiblissement de la dynamique collective, au profit d’un retour des intérêts nationaux des Etats. En 2011, la question de l’utilité du G20 en situation post-crise est posée. Le G20 ne va-t-il pas subir le même sort que le G7 il y a vingt ans, utile pendant les crises du dollar au milieu des années 80, mais largement inadapté pendant la phase plus stable qui a suivi ? 1. 2 - UN CONTEXTE INTERNATIONAL DIFFICILE DES DIVERGENCES CROISSANTES AU SEIN DU G20 Les politiques budgétaires, après les efforts de relance coordonnés pendant la crise, ont repris leur liberté nationale. Les fondamentaux divergent d’ailleurs fortement. Les Etats-Unis ont opté pour le maintien d’une politique de relance très dynamique, mais ils n’ont aucune difficulté à ce stade à se refinancer sur les marchés. Ils demandent aux Etats européens de ne pas renoncer au soutien conjoncturel, mais les Etats européens sont contraints à l’austérité par leur surendettement. Quant aux pays émergents, qui ont renoué avec une croissance forte, en particulier la Chine, ils ne peuvent guère maintenir une politique budgétaire expansionniste en raison des tensions inflationnistes fortes qui pèsent sur leurs économies. Le keynésianisme mondial », mis en place pendant la crise, s’estompe. La résorption des déséquilibres globaux » se heurte aussi à des intérêts divergents la Chine ne veut pas réévaluer le yuan qui dope ses exportations, quitte à provoquer des déséquilibres commerciaux abyssaux notamment avec les Etats-Unis ; les Américains veulent continuer à déprécier le dollar via leur politique monétaire de quantitative easing, quitte à projeter des flux de capitaux massifs déstabilisants dans les pays émergents ; l’Union européenne cherche un level playing field monétaire introuvable… Une signature des accords OMC de Doha d’ici le G20 de Cannes est peu probable. Les contentieux commerciaux demeurent persistants, notamment entre les Etats-Unis et la Chine. La politique commerciale chinoise, en matière industrielle, monétaire ou de droits de propriété intellectuelle, est un irritant majeur. Certains analystes, comme Ian Bremmer, président du Groupe Eurasia, en viennent même à craindre une paralysie du G8 et du G20 en un G zéro ». Il sera en tout cas délicat d’ouvrir le G20 de Cannes dans un climat apaisé. 2 - LA PRESIDENCE FRANÇAISE UN AGENDA DE REGULATION TRES AMBITIEUX Les priorités de la Présidence françaises du G8 et du G20, qui viennent d’être annoncées, étaient connues depuis quelques semaines réforme du système monétaire international, régulation du prix des matières premières, réforme de la gouvernance politique mondiale, avancées pour le développement, approfondissement du dialogue avec l’Afrique au G8. Elles frappent par leur ambition et leur exhaustivité. 2. 1 - LA DIFFICILE REFORME DU SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL SMI Le G20, sous l'impulsion de la France, a accepté à Seoul de réfléchir à un SMI plus stable et plus résistant » d’ici Cannes et a mandaté le FMI et un groupe de travail des ministres des finances pour y travailler. Nicolas Sarkozy vient d’annoncer qu’Angela Merkel et Felipe Calderon le président mexicain coprésideraient le groupe de travail sur la réforme du FMI. Le débat sera inauguré fin mars par un séminaire en Chine. La France compte explorer trois pistes 1. La coordination des politiques monétaires et de change. L’idée est que le G20 dans le cadre euro-dollar-yen-yuan prenne la suite du G7, qui assurait cette coordination entre le dollar, l’euro et le yen. La question centrale est évidemment celle du yuan, sous-évalué de manière volontariste par les autorités chinoises, à travers un ancrage monétaire peg artificiel au dollar. 2. La régulation des flux de capitaux internationaux. Une réflexion s’est engagée depuis Seoul sur les mesures de régulation possibles, notamment assurantielles, en cas de fortes spéculations entraînant des afflux et retraits massifs de capitaux. Le Brésil, par exemple, a mis en place une taxation des flux entrants de capitaux, pour limiter les investissements spéculatifs sur son territoire. Le G20 a confié au FMI l’élaboration d’un code de conduite visant à assurer le contrôle des flux de capitaux. Le renversement de doctrine est patent jusqu’à la crise, le FMI défendait la libéralisation totale des mouvements de capitaux internationaux. 3. Le renforcement des DTS. Pour rééquilibrer le SMI, dominé par la prévalence du dollar, Paris est particulièrement intéressée par un recours aux actifs de réserve internationale, comme les Droits de Tirages Spéciaux DTS, dont la valeur est déterminée chaque jour au FMI par un panier groupant les quatre grandes monnaies de réserve internationales dollar, euro, yen et livre. L’objectif serait de renforcer le rôle du DTS, en y intégrant notamment le yuan. La réforme du SMI est un enjeu crucial. L’instabilité des changes est un problème depuis la fin du système de Bretton Woods en 1971, mais la guerre des devises » qui a cours aujourd’hui en raison de l’impact de la crise économique le rend particulièrement aigu. Les efforts de compétitivité nationaux sont sans commune mesure avec les gains concurrentiels qu’un Etat peut obtenir en manipulant sa devise. La place du dollar dans le SMI, qui peut être jugée anachronique aujourd’hui dans un monde devenu multipolaire, alimente de fortes tensions internationales, l’accumulation de réserves de change des pays émergents correspondant aux déficits des paiements courants des Etats-Unis. Les 19 économistes invités à l’Elysée le 6 janvier dernier ont ainsi jugé utile un débat sur les monnaies de réserve. Pour Joseph Stiglitz, très critique de la politique de dévaluation compétitive » de la Fed, le SMI actuel est une anomalie ». Cela dit, les négociations sur cette question s’annoncent des plus difficiles pour Paris. L’Allemagne elle-même a fait part de son scepticisme sur les options avancées. Son Ministre des finances, M. Schaüble, insiste sur le fait qu’une évolution du SMI vers un système multipolaire ne peut fonctionner que si elle est progressive et accompagnée par les marchés. Le Président Obama n’a pas caché une certaine irritation, lors de la venue de Nicolas Sarkozy le 10 janvier dernier, face à la remise en cause de la suprématie du dollar les Etats-Unis souhaitent au contraire un front transatlantique pour faire bouger la Chine sur le yuan. L’hypothèse d’une inclusion du yuan au sein du panier de monnaies composant les DTS ne fait pas non plus l’unanimité, en premier lieu chez les Chinois. 2. 2 - LA LUTTE CONTRE LA VOLATILITE DES PRIX DES MATIERES PREMIERES La France vise toutes les matières premières, qu’elles soient énergétiques, agricoles ou autres métaux, terres rares. Les organisations internationales compétentes ont été sollicitées pour réfléchir à la régulation de ces marchés. Au-delà de la réflexion que le G20 a souhaité lancer à Seoul sur la volatilité des prix de l’énergie, notamment du pétrole, Paris souhaite obtenir des résultats sur la régulation des marchés de dérivés des matières premières et la lutte contre la volatilité des prix des matières premières agricoles. Nicolas Sarkozy a annoncé dans sa conférence de presse qu’il confiait au Premier ministre russe Dimitri Medvedev une mission sur la régulation des prix agricoles. La France organisera fin juin un G20 Agriculture dédié à cette priorité. Plusieurs pistes devraient y être explorées les politiques de stockages, la transparence des marchés, des outils assurantiels développés par les institutions financières internationales pour que les pays puissent se protéger de la volatilité des prix. Une telle réflexion est indispensable et urgente. La volatilité du prix des matières premières pèse sur la croissance mondiale et celle des prix agricoles contribue à l’insécurité alimentaire, dans laquelle vit aujourd’hui une personne sur six. La reprise mondiale peut aujourd’hui s’accompagner de nouvelles tensions sur les marchés des matières premières. Le cours du pétrole est en hausse. La sécheresse de l’été dernier en Russie et les inondations en Australie, quatrième exportateur mondial de blé, peuvent également faire craindre une nouvelle crise alimentaire, qui se traduirait déjà par une augmentation des prix des céréales et du sucre, malgré de bonnes récoltes en Asie et en Afrique. Ces options avancées pour diminuer la volatilité du prix des matières premières ne semblent pourtant pas non plus séduire les partenaires de la France. Certains se montrent d’emblée hostiles à l’objectif d’une plus grande régulation des marchés, comme le Brésil et les Etats-Unis, et ce même pour les matières premières agricoles. 2. 3 - LA CREATION D’UN SOCLE DE PROTECTION SOCIALE UNIVERSEL Lors du premier sommet conjoint de leur histoire, qui s’est tenu à Oslo en septembre dernier, le FMI et l’OIT ont confié à un groupe présidé par l’ancienne président du Chili Michelle Bachelet et qui comprend notamment Martin Hirsch une réflexion sur la création d’un socle de protection sociale universel social protection floor. L’idée est que 75 % de la population mondiale ne bénéficie pas d’un plancher de garanties sociales minimales lui permettant de faire face aux risques de la vie. L’objectif est de définir un paquet de garanties de base pour les pays les moins avancés, dont le financement serait assuré par la communauté internationale. 2. 4 - LA REFORME DE LA GOUVERNANCE MONDIALE La France souhaite ouvrir plusieurs dossiers 1. Le renforcement du G20 lui-même L’Elysée cherche à vendre » l’idée d’un secrétariat pour améliorer la préparation et le suivi de ses travaux, aujourd’hui assurés par l’administration nationale de la présidence tournante du G20. Certains membres, Etats-Unis en tête, sont réticents à une telle institutionnalisation, préférant conserver au G20 son caractère de club informel, privilégiant l’esprit initial des conversations au coin du feu » entre leaders politiques plutôt qu’une bureaucratisation multilatérale. Il est vrai que les relations personnelles que peuvent nouer les chefs d’Etat dans un tel cadre sont très importantes la création de liens de confiance est une des raisons du succès historique de l’Union européenne, et le G20 permet à cet égard des liens entre des chefs d’Etat qui se rencontraient peu le président français avait avant le G20 peu d’occasions de croiser son homologue indien, chinois ou brésilien. Toutefois, la taille du G20 et les membres de fait qui y siègent les chefs d’Etat, mais aussi les ministres des finances, les présidents des institutions internationales comme le FMI ou régionales comme l’Union européenne, soit au total plus de cinquante personnes rendent déjà difficiles ces relations au coin du feu ». L’Elysée cherche aussi à étendre les compétences du G20 au-delà des questions économiques et financières, avec en tête l’idée d’en faire le directoire de la globalisation ». Il y a d’ores et déjà ajouté le développement. Il a cherché un temps, après le fiasco du sommet de Copenhague, à y adjoindre la question climatique, le G20 devenant ainsi l’organe de gouvernance politique manquant à la négociation post-Kyoto. Les réticences sont très fortes, tant par les Etats hostiles à la régulation internationale Etats-Unis qu’au sein des administrations nationales les Trésors nationaux voyant d’un très mauvais œil l’intrusion de sujets non-financiers dans leur chasse gardée du G20. La légitimité du G20, si elle est très supérieure au G8, demeure partielle. S’est constitué un G 172 » tous les Etats non membres du G20 qui conteste l’érection du G20 en directoire du monde. Naturellement, la représentation exhaustive de tous les pays de la planète, comme à l’ONU, substitue la paralysie à l’illégitimité. Une solution serait de calquer le modèle des circonscriptions qui s’applique au sein du conseil d’administration du FMI les membres du G20 ne représenteraient pas qu’eux-mêmes mais une circonscription territoriale englobant plusieurs pays. Ainsi, le G20 pourrait conjuguer la légitimité d’une représentativité géographique exhaustive avec l’efficacité d’une réunion à un petit nombre. 2. L’articulation entre le G8 et le G20 L’émergence du G20, son extension à de nouveaux sujets le développement, posent la question du rôle du G8. Personne ne souhaite une substitution complète mais il faut naturellement éviter les redondances. La France souhaite focaliser le G8 sur trois axes les questions de sécurité, le partenariat avec l’Afrique, et les enjeux d’intérêt commun aux membres du G8 internet, croissance verte, chômage…. Les questions de sécurité restent les plus spécifiques au G8 Iran, Afghanistan, Pakistan, Proche Orient. La France a souhaité élargir l’agenda à la lutte contre le terrorisme en particulier contre les branches d’Al Qaïda dans le Sahel et la Somalie et contre les nouvelles routes transatlantiques de la cocaïne. Dans ce cadre, le Ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, pourrait tenir une réunion ministérielle sur la lutte contre le trafic transatlantique de drogue » début mai 2011 à Paris. Ces travaux pourraient déboucher sur un plan d’action du G8 contre les trafics de drogues, des initiatives pour renforcer les capacités de surveillance des pays concernés, notamment sahéliens, et un meilleur échange des renseignements. 3. Le renforcement de la gouvernance internationale L’objectif français de régulation est adossé à une volonté de renforcement global de la gouvernance internationale. La réforme du FMI, entérinée au G20 de Séoul, est une étape importante triplement de sa capacité d’intervention en tant que pompier des crises » avec un capital porté à 750 Md$ ; diversification de ses outils d’intervention pour prévenir la contagion de la crise financière avec la création de facilités financières inconditionnelles, de nature assurantielle lignes de crédit flexibles, lignes de crédit de précaution ; mandat donné conjointement au Forum de stabilité financière pour élaborer la régulation financière de demain ; extension de sa compétence sur la surveillance des marchés financiers. La France souhaite aller plus loin et poursuivre la montée en puissance du FMI. Les questions climatiques nécessitent également une gouvernance. Pour la négociation le sommet de Copenhague, où quelques chefs d’Etat se sont retrouvés seuls, la dernière nuit, à rédiger eux-mêmes le communiqué final, démontre la défaillance du dispositif actuel. Mais aussi pour l’application des accords climatiques le protocole de Kyoto est un accord juridiquement contraignant mais sans mécanisme de sanction en cas de non-respect de ses obligations, sans tribunal pour juger de ce respect contrairement à l’OMC avec l’Organe de règlement des différends – ORD. La France milite pour une Organisation mondiale de l’environnement OME, même si elle n’ignore pas le rejet d’Etats comme les Etats-Unis ou la Chine, réticents à toute perte de souveraineté au profit d’une institution multilatérale. Mais elle a aussi envisagé d’élargir la compétence du G20 aux questions climatiques. Enfin, le G20 pourrait tenter de donner un nouvel élan à la réforme intérimaire du Conseil de sécurité des Nations Unies CSNU. Les négociations commencées en 2005 se sont rapidement retrouvées dans l’impasse. Seul un consensus a minima a pu être dégagé la nécessité d’élargir le Conseil pour renforcer sa légitimité. Une telle réforme exige pourtant le vote d’au moins deux tiers des parties à l’ONU, dont les cinq membres permanents. Or les positions semblent à ce stade irréconciliables. Les Etats-Unis, échaudés par les votes contre les sanctions à l’Iran, se limitent toujours à n’envisager que deux nouveaux membres permanents au Conseil, et dépourvus de droit de véto. Le G4, l’Allemagne, le Brésil, l’Inde et le Japon, plaident, pour leur part, en faveur d’un Conseil à 25 membres dont six rejoindraient les membres permanents, sièges auxquels ils postulent. Un front mené par l’Italie, l’Argentine et le Pakistan, rejette cette proposition et refuse toute création de nouveaux sièges permanents. Les pays africains, qui disposent de 51 voix sur 192, souhaitent deux sièges permanents. Malgré l’ampleur des divisions, la Présidence française vise un accord sur une réforme intérimaire sur la base d’une ouverture du Conseil de sécurité au G4 et à un pays africain, tout en leur laissant la possibilité de devenir membres permanents après dix ou quinze ans. 2. 5 - Commerce international, climat, développement, régulation financière les autres priorités de l’agenda Les discussions sur les autres enjeux globaux devraient également être assez âpres 1. Commerce Les pays émergents rechignant à traiter du commerce, et la conclustion du cycle de Dohac à l’OMC paraissant improbable, les discussions sont mal engagées. 2. Climat les Etats-Unis sont non coopératifs pour une discussion sur le climat dans la perspective du Sommet en Afrique du Sud. 3. Régulation financière l’agenda français prolonge également les travaux lancés sous la présidence coréenne sur la régulation financière et la lutte contre la corruption. 4. Développement La France a obtenu l’intégration des questions de développement dans le G20. C’est une avancée stratégique car elle devrait inciter les pays émergents Chine notamment à augmenter leurs contributions et à adopter de meilleures pratiques, dans un contexte où leurs méthodes sont jugées dommageables pour les pays récipiendaires et déloyales pour les donneurs traditionnels. 5. Financements innovants La Présidence vise également à promouvoir au G20 les financements innovants, enjeu sur lequel la France, assurant le secrétariat permanent du groupe pilote sur ces financements, est particulièrement mobilisée. Ces financements sont jugés indispensables pour répondre à l’ampleur des besoins du développement, pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement OMD comme pour lutter efficacement contre le changement climatique, et ce d’autant plus dans le contexte budgétaire difficile. Un premier financement a vu le jour avec la taxe sur les billets d’avion, initiée par Jacques Chirac c’est un réel succès politique symbolique, mais peu d’Etats l’ont adoptée et son rendement demeure limité 300 millions de dollars alors que la communauté internationale recherche 100 milliards pour le développement et autant pour le climat. La France propose la création d’une taxe sur les transactions financières internationales, dont la faisabilité a été démontrée par plusieurs rapports de la Commission européenne et du FMI. Cet objectif risque d’être également dur à atteindre dans la mesure où la France n’a pas encore réussi à rallier ses partenaires européens sur la question. Seule la Belgique a signé la déclaration proposée par la France en faveur de la création d’une telle taxe lors du Sommet de New York sur les OMD en septembre dernier. L’Espagne, le Portugal, la Norvège et le Commissaire européen au développement la soutiennent. Le Royaume-Uni, sans être désintéressé, n’est pas encore mobilisé, de crainte, entre autres, d’hypothétiques conséquences d’une telle taxe sur la City. L’Allemagne reste également encore à convaincre. Si le ministre des finances, M. Schauble, est favorable à l’affectation de la taxe au développement, la chancelière y reste réticente. In fine, la position européenne n’est toujours pas claire sur l’affectation de la taxe et tend à conditionner sa création à une acceptation au niveau mondial, ce qui risque d’être difficile à obtenir. Convaincre les autres partenaires du G20 devrait être encore plus délicat. Certains ont en effet une opposition de principe à la création d’une telle taxe, souvent assimilée à la taxe Tobin, comme les Etats-Unis et le Canada. La Chine et l’Inde demeurent dans une position attentiste. Seul le Brésil, et dans une moindre mesure le Japon, sont intéressés et ont rejoint la déclaration en faveur de la création de la taxe lors du Sommet de New York sur les OMD. 3 - LES LIMITES DE L’APPROCHE FRANÇAISE Les sujets de régulation mis sur la table par la présidence française font parfaitement sens. Ils méritent d’être soutenus. Malgré tout, on peut s’interroger à plusieurs titres sur l’approche de l’Elysée. 3. 1 - UN AGENDA GARGANTUESQUE TROP DE PRIORITES TUE LES PRIORITES La mise sur la table simultanément, face à des pays réticents et aux intérêts conflictuels, de tous les problèmes clés de la mondialisation est courageux. Mais il y a risque d’enlisement, faute de priorisation pour avancer réellement, il faut faire porter son effort sur un nombre limité de sujets. Si tous les sujets sont importants, aucun ne l’est en pratique. La présidence ne peut dépenser son crédit politique qu’une fois. Il nous paraît préférable de concentrer l’énergie politique et administrative de la présidence sur ses deux ou trois vraies priorités la réforme du SMI, la régulation des matières premières, la création d’un socle de protection sociale universel. 3. 2 - LA REFORME DU G20, PREALABLE A TOUTE AVANCEE SUR LE FOND Le G20 s’est révélé décisif en 2008-2009. Les sommets de Washington 2008, Londres et Pittsburgh 2009 ont été des succès. Mais ce qui a fait son succès pendant la crise – une instance de décision informelle capable de se réunir et de décider vite – est le ferment de son échec dans la période post-crise. Instance informelle, le G20 est par construction une institution faible. Faible capacité de décision il faut l’unanimité de tous ses membres. Dès lors, après la phase de crise où l’action collective était la seule solution, les intérêts nationaux divergents reprennent le dessus et menacent de paralyser le G20. Et faible capacité de mise en œuvre le G20 n’a pas de dents », il n’a aucun instrument d’action – ni instrument financier pas de budget G20, ni instrument juridique le G20 ne produit pas de normes, ni même un secrétariat administratif pour assurer la préparation et le suivi des réunions. Malgré tout, les institutions financières internationales et les institutions multilatérales FMI notamment, mais aussi comité de Bâle, Forum de stabilité financière, Banque mondiale, OCDE, ONU… servent de facto de levier d’action au G20. Le FMI, notamment, apparaît de plus en plus comme son bras armé. Dans ces conditions, l’idée de calquer la gouvernance du G20 sur le conseil d’administration du FMI mêmes membres, même système de représentation mondiale par circonscription paraît particulièrement fructueuse. 3. 3 - LA QUESTION EUROPEENNE FACE A LA PRESIDENCE DU G20 L’Europe peut interférer de plusieurs manières dans la gestion du G20 par la France. D’abord, toute réforme de la gouvernance internationale se heurtera à la question de la sur-représentation de l’Europe dans les instances mondiales. C’est vrai au G20 quatre pays européens France, Allemagne, Royaume Uni, Italie ; plus le président de l’Union, le président de la Commission, la présidence tournante de l’Union, le président de la BCE…, vrai au FMI, vrai au Conseil de sécurité des Nations Unies. C’est à l’Union européenne de débloquer la situation. Certains sujets sont de vrais serpents de mer par exemple, la fusion des sièges des Etats européens au FMI au sein d’un siège unique de l’Union avait été évoquée dès 1997 par… Dominique Strauss-Kahn, alors ministre des finances. Ensuite, la présidence doit trouver des relais à ses propositions, qui sont loin d’être consensuelles. Ces relais seront avant tout européens. Le passage en force, à l’énergie du forceps volontariste, avait été possible lors de la présidence de l’Union européenne par la France en 2008 les relations de confiance et de proximité avec les autres pays européens sont telles que nos partenaires peuvent ne pas faire obstacle au volontarisme élyséen. Ce ne sera pas le cas au G20 les positions sont trop divergentes, les relations de confiance sont à construire. A cet égard, l’attention portée à la coordination européenne par l’Elysée semble à ce jour encore faible par rapport aux initiatives prises par Gordon Brown lors de la présidence anglaise du G20 en 2009. Enfin, il est impératif que la zone euro soit capable de rassurer sur la crise de la dette souveraine qu’elle traverse. Sans assainissement crédible en Europe, il n’y aura pas de progrès possible sur le SMI l’Europe ne peut pas prétendre donner des leçons de régulation au monde si elle est elle-même empêtrée dans une crise majeure où toutes ses règles de gestion le pacte de stabilité ont été bafouées. CONCLUSION Avec la présidence du G20, Nicolas Sarkozy a naturellement des objectifs politiques domestiques en tête, à quelques mois de l’élection présidentielle, et est engagé dans un partenariat de travail avec celui DSK qui pourrait être son candidat rival. Ces objectifs sont d’ores et déjà en grande partie atteints ils passent par le faste médiatique du G20 de Cannes, la scansion de l’année à travers une série d’événements G20 G20 drogues, G20 produits alimentaires, G20 chefs d’entreprise… et le coup de génie de communication d’avoir confié des missions aux grands leaders du G20 Cameron, Medvedev, Merkel/Calderon qui rapporteront à la Présidence durant l’année. Mais si les objectifs du président de la République ne sont pas uniquement de politique interne, s’il cherche à obtenir des résultats réels de fond, alors plusieurs correctifs nous sembleraient utiles le recentrage sur deux ou trois enjeux, la priorité absolue donnée à la réforme du G20, une résolution des difficultés et irritants européens.
Quatreséries de pièces ont été émises par l'ensemble des pays de l'Union européenne utilisant l'euro. C'est la première série de pièces commémoratives de 2 euros. Pour la France, l'Irlande, les Pays-Bas et la Slovénie, c'est aussi leur première pièce commémorative. En plus de ces 13 pièces, sept États frappent leur propre pièce commémorative dont Monaco et le Portugal
Un recours a été introduit devant le Tribunal de l’Union européenne pour obtenir l’annulation du règlement instaurant le passe sanitaire européen, selon le site de cette juridiction et un document du Conseil de l’UE. Les plaignants, qui sont seulement identifiés comme Abenante et autres », ont déposé ce recours le lundi 30 août contre le Conseil -institution représentant les Etats membres- et le Parlement européen, qui ont approuvé le règlement instaurant le Certificat Covid numérique de l’UE », entré en vigueur le 1er juillet. Ces certificats, mis en place pour faciliter les déplacements dans l’UE malgré la pandémie, attestent qu’une personne a été vaccinée contre la Covid-19, qu’elle a passé un test négatif ou qu’elle est immunisée après une infection. Ils doivent permettre d’éviter de faire des quarantaines dans les pays de destination. Un document du Conseil, adressé aux ambassadeurs des Vingt-Sept réunis mercredi, fait état de ce recours devant la justice européenne. Selon le site d’information Contexte qui a publié le contenu de ce document d’accès restreint, les plaignants estiment que l’exigence de test ou de vaccination pour la délivrance d’un certificat Covid de l’UE revient à imposer des traitements médicaux invasifs », et viole aussi la Charte des droits fondamentaux. Ils demandent l’annulation de la totalité du règlement, ou au moins la partie concernant les tests et la vaccination, et en attendant la décision de la justice européenne sur le fond, réclament une suspension immédiate des dispositions contestées.
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Cette nouvelle pièce va être mise en circulation à l’occasion de la présidence française de l’Union européenne à partir du 1er janvier 2022. Le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Clément Beaune, présente la nouvelle pièce de 2 euros le 9 décembre 2021. Publié 9 décembre 2021 à 20h31 Temps de lecture 2 min Une nouvelle pièce de 2 euros va être mise en circulation à l’occasion de la présidence française de l’Union européenne à partir du 1er janvier 2022, avec un chêne et un olivier gravés, a indiqué jeudi le secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune. Cette pièce de 2 euros est importante, d’abord parce que c’est la première fois depuis l’entrée en fonction dans les portefeuilles des Français et des Européens des pièces en euros », début 2002, qu’en France nous changeons le dessin de cette pièce », a déclaré Clément Beaune en ouverture de la conférence de presse d’Emmanuel Macron. Et cela consiste à marquer l’anniversaire de la monnaie unique 2022 seront aussi les 20 ans de l’Euro » et les Français comme les Européens y sont très attachés, même plus que jamais », a-t-il poursuivi en montrant la pièce. La force et la sagesse » Les Européens soutiennent la monnaie unique, en font un élément de stabilité, de protection, d’attractivité de nos économies qui nous a protégés aussi pendant la crise », a insisté le secrétaire d’État. Le symbole du chêne et de l’olivier, représentant la force et la sagesse », a été dessiné par le graveur général de la Monnaie de Paris, dans une continuité avec les pièces que nous avons, mais aussi une modernisation écologique », selon Clément Beaune. Lire aussi Essonne un chien d’attaque blesse quatre femmes, le voisin contraint de l’égorger Guerre en Ukraine Poutine accuse Washington de faire traîner le conflit Près de 5 centimes de moins en une semaine pour le gazole le prix des carburants chute encore Pièce2 euros commémorative rare France 2008 Présidence de l’Union Européenne Unsold See similar items $7.31 0 Bids or Best Offer , $1.46 Shipping , eBay Money Back Guarantee Seller: phoenix_1404 ️ (72) 100% , Location: Girmont Val d'Ajol, FR ,
La poursuite de l’expansion L’euro devient la nouvelle monnaie de millions d’Européens. Le 11 septembre 2001 devient synonyme de terrorisme international, après le détournement de deux avions de ligne, qui s'écrasent contre des immeubles à New York et Washington. Les pays commencent à coopérer plus étroitement pour lutter contre la criminalité. La page des divisions entre Europe de l’Ouest et Europe de l’Est est tournée lorsque 10 nouveaux pays adhèrent à l’UE en 2004, suivis de la Bulgarie et de la Roumanie en 2007. Une crise financière frappe l’économie mondiale en septembre 2008. Le traité de Lisbonne dote l’UE d’institutions modernes et de méthodes de travail plus efficaces. 26 février 2001 – Traité de Nice Les dirigeants de l’UE signent le traité de Nice. Ce traité vise à réformer les institutions afin que l’UE puisse fonctionner efficacement à 25 et se préparer au prochain grand élargissement. Il entre en vigueur le 1er février 2003. 11 septembre 2001 – Attaques terroristes aux États-Unis Deux avions de ligne sont détournés et percutent les tours jumelles du World Trade Center à New York, ainsi que le Pentagone à Washington. Près de 3 000 personnes perdent la vie. Les pays de l’UE se tiennent fermement aux côtés des États-Unis dans la lutte contre le terrorisme international. 1 janvier 2002 – Lancement des billets et pièces en euros dans 12 pays Les billets et les pièces en euros deviennent la monnaie légale dans 12 pays de l’UE la Grèce a rejoint la zone euro en 2001 et d’autres pays lui emboîtent le pas après 2002. L'impression des billets, la frappe des pièces et leur distribution représentent une opération logistique majeure. Les billets sont les mêmes dans tous les pays. Les pièces ont une face commune et une face arborant un emblème national. 31 mars 2003 – Opérations de maintien de la paix dans les Balkans Dans le cadre de sa politique étrangère et de sécurité, l’UE prend part à des opérations de maintien de la paix dans les Balkans, d’abord dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine aujourd’hui la Macédoine du Nord, puis en Bosnie-Herzégovine. Dans les deux cas, des forces placées sous la direction de l'UE remplacent les unités de l’OTAN. 1 mai 2004 – 10 nouveaux pays Chypre et Malte adhèrent à l’UE aux côtés de 8 pays d’Europe centrale et orientale — Tchéquie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie et Slovénie —, mettant fin à la division de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale. 29 mai-1 juin 2005 – Constitution de l’UE Les électeurs français et néerlandais rejettent le traité établissant une Constitution pour l’Europe, signé par les 25 États membres de l’UE en octobre 2004. 1 janvier 2007 – L’UE accueille la Bulgarie et la Roumanie Deux autres pays d'Europe orientale, la Bulgarie et la Roumanie, rejoignent l'UE, portant le nombre d'États membres à 27. 13 décembre 2007 – Traité de Lisbonne Les 27 pays de l'UE signent le traité de Lisbonne, qui modifie les traités précédents. Ce traité vise à rendre l’UE plus démocratique, efficace et transparente, afin qu'elle puisse relever les défis mondiaux tels que le changement climatique, la sécurité et le développement durable. Tous les pays de l’UE ratifient le traité, qui entre en vigueur le 1er décembre 2009. Septembre 2008 – Crise économique mondiale Une crise financière majeure touche l’ensemble de l’économie mondiale. Elle débute sur le marché des prêts hypothécaires aux États-Unis. Plusieurs banques européennes sont également en difficulté. La crise conduit à une coopération économique plus étroite entre les pays de l’UE. Informations complémentaires

France Dénomination: 2 euros: Année: 2008: Sujet: Présidence française au Conseil de l'Union Européenne, Coloré(e) Période: Union Européenne (Euro) (1999 - 2022) Type de pièces: Pièces pour collectionneurs: Composition: Bi-Métallique: centre - nickel recouvert de laiton nickelé, anneau - alliage cuivre-nickel: Type de tranche

1 L’Union européenne tente de poursuivre une politique méditerranéenne depuis plus de 30 ans [1]. Après la chute de l’URSS cet objectif semblait à sa portée, la guerre du Koweït et le rapprochement israélo-palestinien la rendant prioritaire. Cette politique, passé l’élan initial, est pourtant allée en s’affaiblissant, jusqu’à quasiment s’éteindre. Aujourd’hui, une Europe désemparée regarde sombrer ou brûler un environnement régional qu’elle peine à comprendre, encore plus à aider. Jamais le fossé n’a été plus profond entre les rives de la Méditerranée alors que se dresse un mur physique et mental qui a pour nom terrorisme islamique, réfugiés et conflits. 2Dès les années 1960 des accords de coopération sont signés d’abord bilatéralement puis par zones occidentale, orientale avec les cas spéciaux de la Yougoslavie, de la Turquie et d’Israël. Mais la guerre froide impose sa césure les pays méditerranéens se rattachent peu ou prou à chacun des deux blocs, le statut non-aligné » de certains dissimulant à peine leur inclination socialiste. L’OTAN et la vie flotte règnent sur le bassin tandis que la ve Eskadra soviétique s’attache à les challenger. Kadhafi, au pouvoir à partir de 1969, joue une partition indépendante, au fort potentiel de déstabilisation erga omnes, alors que le terrorisme palestinien mobilise l’attention de l’opinion internationale. 3À partir de 1991, la chute du mur de Berlin et la disparition de l’Union soviétique rebattent les cartes. Au tout début des années 1990 une première initiative est lancée à l’initiative de l’Espagne et de l’Italie la Conférence pour la sécurité et la coopération en Méditerranée CSCM, à l’imitation de la CSCE qui deviendra OSCE. Mal préparée, trop ambitieuse, elle se perd dans les complexités méditerranéennes. La question palestinienne plane déjà sur les débats. La France, brutalement douchée par son échec au Liban, tente de se relancer sur la Méditerranée occidentale en créant le Forum méditerranéen à Tanger, axé sur la culture, et un premier Processus 5+5. Informel et non contraignant, réservé aux deux rives de la Méditerranée de l’Ouest avec les institutions européennes et l’Union du Maghreb arabe, ce dernier échoue sur la mise sous embargo de la Libye et la guerre du Koweït. 4L’invasion du Koweït et la réponse occidentale 500 000 hommes déployés dans le Golfe créent un maelström anti-occidental dans les pays arabes. À sa périphérie, l’Europe voit, stupéfaite, des masses arabes crier leur haine devant des leaders dépassés, alors que défilent en boucle les missiles de Saddam sur les nouveaux médias mondialisés. L’électrochoc incite les pays européens à se mobiliser contre cette dérive des continents [2] ». En 1994, une communication de la Commission au Conseil fait un état particulièrement lucide de la situation et propose une politique ambitieuse [3]. 1995 l’année de tous les espoirs 5 Le succès fut au rendez-vous à Barcelone les 27 et 28 novembre 1995. La salutaire peur européenne, l’intérêt bien partagé des leaders méditerranéens, et les accords d’Oslo signés l’année précédente, convergent vers la signature d’un texte ambitieux, dessinant une communauté de destin entre l’Europe en formation et les pays riverains Mauritanie, Jordanie et Palestine incluses mais sans la Libye – une partie de ces pays étant engagés dans un processus d’adhésion Chypre, Malte, Turquie. 6Le texte prévoyait trois volets de coopération [4] 1 Le Partenariat politique et de sécurité » ambitionnait de créer un espace commun de paix et de sécurité », et proposait pour plate-forme le règlement pacifique des conflits, la réduction des armements, le renoncement au terrorisme et la lutte contre la prolifération. 2 Le volet économique et financier » annonçait une grande politique économique fondée sur des aides financières substantielles aux États du Sud et de l’Est en échange de réformes administratives, douanières et financières de type libéral, et la mise en œuvre, à l’horizon 2020, d’une zone méditerranéenne de libre-échange ». 3 Le dernier volet, attrape-tout », touchait aux domaines politique et social, mêlant évolution des droits de la femme, élections libres, progression démocratique et développement de la société civile. Cette dernière dimension fut le parent pauvre du projet. 7Ce Partenariat euro-méditerranéen PEM s’inscrivait dans le mouvement de la mondialisation libérale, recoupant les idées d’un Shimon Pérès qui, avec son concept de New Middle East, plaidait pour une intégration économique du Proche et Moyen-Orient marginalisant de facto les problèmes politiques l’UE endossa cette vision. L’assassinat d’Itzhak Rabin le 4 novembre 1995 mit un terme au processus de paix et tua dans l’œuf cette dynamique. 8Cette même année, l’OTAN lançait à l’initiative de l’Espagne et de l’Italie son dialogue méditerranéen ». Il s’agissait de ne pas laisser l’initiative à la seule UE. Mais ce partenariat n’incluait que certains États méditerranéens pays du Maghreb francophone, Égypte, Jordanie, Israël et se limitait à l’information, à la formation, et à des mesures de transparence association aux manœuvres. De Charybde en Scylla 9 En 1999, Paris tente de relancer le projet de Charte méditerranéenne annoncé dans la Déclaration de Barcelone [5]. Ce texte, symbolique, eût marqué l’indivisibilité de destin entre Europe et Méditerranée, délimitant un espace conjoint de sécurité et de stabilité il ne fut pas signé, la crise continuant au Proche-Orient. 10Le dixième anniversaire du Partenariat, en 2005, à Barcelone même, confirma sa paralysie. Le blocage traduisait une double réalité. Les pays du Sud, au-delà du contentieux avec Israël, étaient insatisfaits des résultats obtenus quelle que fût leur responsabilité en la matière et affichaient une incompréhension – réelle ou feinte – des objectifs européens, notamment depuis le lancement en 2003 de la Politique de voisinage. L’appropriation » du partenariat par le Sud avait échoué. Seul point positif le programme financier MEDA et les accords bilatéraux avaient représenté un soutien significatif à certains États, et les programmes de coopération noué des liens forts, sous-tendus par des centaines de micro-coopérations. Mais la paralysie était telle que la Commission intitulait sa communication sur le PEM dix ans après son lancement Passer aux actes. [6] » 11L’ambition du PEM avait été remarquable dans sa triple dimension mais elle n’avait pu surmonter les crises notamment l’affaire israélo-palestinienne pour imposer un cadre générique de coopération. Et le lancement en 2003 de la Politique de voisinage rendait illisible le projet de l’UE en matière de politique étrangère de proximité. Mais y en avait-il un ? L’outil égalisateur de la Politique de voisinage la fin d’une ambition régionale ? 12 Pour répondre à la diversité de ses périphéries, l’UE mit en place à partir de 2003 le cadre politico-juridique de la Politique de voisinage PEV. L’approche avait pour intérêt de normaliser la démarche de coopération de l’Union. Le référentiel reprenait la philosophie politique et économique de l’Europe et certains critères en matière de sécurité essentiellement contre le terrorisme et la prolifération. Les États partenaires devaient adhérer à ce corpus pour bénéficier de l’aide européenne. Mais cette dimension théorique se concrétisait dans des points très pratiques mise en conformité des législations, réforme des administrations, fiscalité, douanes, etc. 13La PEV s’articulait alors autour de trois concepts l’appropriation, la différenciation sélective spécificité de chaque pays et la conditionnalité ; l’aide est subordonnée à certains progrès ou comportements [7]. 14La principale qualité de la PEV fut d’égaliser pour tout État périphérique les conditions d’accès à la coopération européenne ; mais cette qualité fut vécue aussi comme son défaut principal. On lui reprocha de nier les spécificités nationales et régionales, et de considérer que l’Ukraine valait le Maroc, et la Moldavie la Tunisie. Cette politique fut perçue comme ignorant les processus historiques de coopération et les liens particuliers établis de longue date. Les optimistes voyaient dans la PEV l’approfondissement de Barcelone et la concrétisation des exigences de l’UE résultats politiques et économiques contre financements. Les pessimistes pressentaient au contraire la fin d’une démarche multilatérale assez unique le Partenariat, qui incluait l’idée d’un destin partagé, la notion de co-développement, et l’affirmation d’une spécificité méditerranéenne plongeant ses racines dans l’histoire. 15L’ambition du PEM s’est en définitive diluée dans les relations bilatérales peu dynamiques, et la PEV fut perçue par le Sud comme un moyen d’éliminer le Partenariat et sa dimension politique. Paradoxalement, c’est pour mieux reprendre en compte cette dernière spécificité que la France s’attacha à achever le Partenariat, pour lui substituer une nouvelle ambition l’Union pour la Méditerranée. L’Union pour la Méditerranée une bonne idée fracassée 16 Parvenu au pouvoir, Nicolas Sarkozy faisait de l’Union pour la Méditerranée un des principaux chevaux de bataille de sa politique extérieure. Candidat, il avait posé à Toulon le 7 février 2007 les bases d’une Union méditerranéenne [8]. Après un démarrage contrarié par des erreurs de communication, notamment vis-à-vis de l’Allemagne et de l’Union européenne, le nouveau projet a fixé le 13 juillet à Paris ses axes de travail et d’action ; puis, à la conférence des ministres des Affaires étrangères à Marseille les 3 et 4 novembre 2009, les prémices de sa structure [9]. 17Les discours du président français proposant une nouvelle initiative en Méditerranée Toulon, puis Tanger partaient d’une critique radicale du Partenariat euro-méditerranéen, et du caractère bureaucratique et euro-orienté du processus engagé en 1995. La proposition française était de lui substituer une initiative politique marquant l’égalité des partenaires des deux rives, et réalisant rapidement des projets concrets [10]. 18Porteuse d’une réelle attente, l’UPM fut victime de ses propres sous-entendus, et de sa construction idéologique. Dans l’esprit de ses concepteurs figurait l’idée – consciente ou non – d’une Méditerranée telle qu’imaginée par le Second Empire – rencontre de la latinité et de l’arabité –, maintenue jusque dans les années 1960 pour défendre la colonisation, et qui n’est d’ailleurs pas étrangère à Barcelone 95 [11]. Cette vision constituait en réalité pour la France une soupape de sécurité, l’espace continental étant verrouillé par l’Allemagne notamment – il s’y ajoutait en l’occurrence au début du xxie siècle une forte dose d’anti-européanisme. La première version du projet – contre tout réalisme – éliminait l’Allemagne et l’Union européenne, oubliant que le voisin d’outre-Rhin avait joué un rôle majeur dans l’appropriation du processus de Barcelone par l’Europe du Nord en 1995, et que l’UE payait… Qui plus est, il paraissait un peu trop clair que l’affaire avait été aussi montée pour sortir la Turquie d’une dynamique d’adhésion, et la confiner à un espace méditerranée limité. Ankara, qui avait compris la manœuvre, se déchaîna contre le projet. Il s’agissait enfin d’opposer la collectivité d’États souverains, réunis dans une organisation multilatérale classique, au supposé modèle bureaucratique intégrateur et directif de l’UE. 19 L’UPM, caisse de résonnance des blocages de la région 20L’avalanche des critiques et la découverte de la dure réalité des rapports de force firent reculer la présidence française, qui réintégra tout le monde dans le projet y compris la Ligue arabe, non initialement prévue. Mais une autre difficulté pointait immédiatement, le président français ayant imprudemment promis les mêmes responsabilités à plusieurs des principaux leaders maghrébins… La France se replia donc vers des appuis plus orientaux le président Moubarak assumera la première co-présidence, et Bachar Al-Assad sera invité aux festivités du 14 Juillet, le premier secrétariat général étant confié à un Jordanien. 21Les résultats de ce nouveau montage ne se firent pas attendre et le processus politique fut bloqué suite à la guerre de décembre 2008 contre le Hamas à Gaza. Comme redouté, l’UPM se transforma en caisse de résonance de toutes les récriminations politiques de la région. La nouvelle institution devait pourtant en principe prendre son essor sur six projets concrets » mobilisateurs la dépollution de la Méditerranée, les autoroutes maritimes et terrestres, la protection civile pour répondre aux catastrophes naturelles, une université euro-méditerranéenne, l’énergie solaire, et une initiative méditerranéenne de développement des affaires. » Mais la politique ne se marginalise pas si aisément. 22Ce qui était devenu le Partenariat euroméditerranéen/Union pour la Méditerranée lors de la conférence de lancement du 15 juillet 2008 à Paris avait affiché des ambitions. La question financière était primordiale. Or, pour la Commission européenne, il était hors de question d’utiliser les fonds de la Politique de voisinage et, très vite, l’appel aux fonds souverains du Golfe et notamment du Qatar devait se heurter aux réalités de la crise économique et financière mondiale. Dès son lancement, la nouvelle organisation trouvait donc ses limites budgétaires. 23L’UPM, qui devait être la grande organisation mobilisatrice du projet euro-méditerranéen, n’est plus aujourd’hui que la gestionnaire d’une vingtaine de projets – honorables mais limités. La montagne, du fait des erreurs majeures de ses concepteurs, a accouché d’une souris. Le choc des révolutions arabes la fin d’un modèle 24 Les révolutions et autres mouvements de transformation des rives sud et est de la Méditerranée prirent de court l’Union européenne, comme ses États membres. Le modèle de coopération qui sétait mis en place depuis 1995, renforcé par l’UPM, reposait sur des liens étroits avec les leaders autoritaires du monde arabe, qui garantissaient la stabilité du système. Avec leur sortie forcée, le modèle de stabilité autoritaire disparaissait d’un coup. L’Union européenne, fortement choquée par la crise économique et financière, se retrouvait spectatrice muette d’un tremblement de terre massif à sa porte. L’appel aux processus démocratiques et la conscience des difficultés économiques à venir étaient désormais les leitmotivs d’une époque incertaine [12]. Il fallut attendre le réexamen de la Politique européenne de voisinage » de novembre 2015, pour assister à une prise en compte officielle des bouleversements qui embrasaient tant l’Est européen Biélorussie, Géorgie, Ukraine, etc. que les pays arabes [13]. 25Le texte prend la mesure du changement Au cours des douze dernières années, nombre de pays entourant l’UE ont connu des changements radicaux. Certains de ces changements ont été positifs des acteurs locaux ont pris des mesures en vue d’engager des réformes pour instaurer l’état de droit et la justice sociale et renforcer l’obligation de rendre des comptes, l’attribution du prix Nobel de la paix au quatuor tunisien en étant l’illustration. Dans le même temps, les confits, l’essor des extrémismes et du terrorisme, les violations des droits de l’homme et d’autres défis posés au droit international, ainsi que les bouleversements économiques ont entraîné un afflux de réfugiés. Tout cela a laissé des traces à travers l’Afrique du Nord et le Proche-Orient, comme en témoignent le lendemain des printemps arabes et la montée en puissance de l’EEIL État islamique en Irak et au Levant/Daech. [14] » 26La communication souligne aussi l’interdépendance » entre l’UE et sa périphérie et prêche pour la mise en œuvre de partenariats plus efficaces ». Pour y parvenir, les instances communautaires préconisent les mêmes recettes bonne gouvernance, marchés ouverts, croissance et développement économique sans exclusive. Récent est l’accent mis sur la sécurité, qui s’impose désormais comme un sujet non seulement majeur mais pratique et opérationnel Intensification avec nos partenaires des travaux en matière de réforme du secteur de la sécurité, de prévention des conflits et d’élaboration de stratégies de lutte contre le terrorisme et la radicalisation, dans le respect absolu du droit international sur les droits de l’homme. [15] » 27Ces considérations se trouvaient déjà dans Barcelone 95. La nouvelle PEV propose d’agir concrètement sur la prévention des conflits, au moyen de procédures d’alerte précoce alliées à des mesures préventives également précoces, et au renforcement de la capacité des partenaires à cet égard [16] ». L’insistance sur la réforme du secteur de la sécurité RSS vise à faire évoluer le rôle des armées vers plus de professionnalisme. On insiste également sur le soutien à la lutte contre la prolifération NRBC, contre le radicalisme, et sur le soutien spécifique à la jeunesse ; sur la lutte contre la criminalité organisée ; sur la relance de la PSDC et la mise en place de partenariats ; sur la gestion de crises de toutes natures sanitaires, naturelles ou industrielles par le renforcement de la coopération des protections civiles ; enfin sur une coopération accrue concernant les migrations et les réfugiés, avec la mise en œuvre d’une approche intégrée » assurant le contrôle aux frontières et l’insertion des migrants réguliers. Plus intéressant, le texte souligne la nécessité de prendre en compte les zones périphériques qui influent sur la sécurité de l’espace euro-méditerranéen – notamment le Golfe, le Sahel ou la mer Noire [17]. Le texte met enfin en avant un rôle accru pour l’UPM dans le soutien apporté à la coopération entre voisins du Sud ». 28Le document souligne que l’UE a engagé 15 milliards d’euros sur la période 2014-2020 pour contribuer à la stabilisation de son voisinage somme considérable pour un temps de disette. La question demeure de l’impact réel de ces financements en faveur de la stabilité recherchée. La nouvelle politique méditerranéenne de l’UE une grande stratégie ? 29 En juin 2016, au terme d’un long cheminement et d’innombrables allers et retours, la nouvelle stratégie globale pour la politique étrangère et de sécurité de l’Union européenne » a vu le jour, sous le titre Vision partagée, action commune une Europe plus forte. [18] » Ce texte s’intéresse évidemment à la Méditerranée Une Méditerranée, un Moyen-Orient et une Afrique paisibles et prospères », reprenant globalement les considérations développées au profit de la politique de voisinage rénovée. 30L’UE prend acte du tourbillon » de crise sans doute ouvert pour des décennies. Il s’agit donc de développer des stratégies propres résolution des conflits et développement des droits de l’homme pour faire face à la menace terroriste, au défi démographique, aux migrations et au changement climatique, et de saisir les opportunités pour une prospérité partagée ». La résolution des conflits aura pour priorité la Syrie, la Libye et le conflit israélo-palestinien – sur la base de la solution à deux États, et des lignes d’armistice de 1967 [19]. 31Cette stratégie constate avec réalisme le déficit de dynamique des organisations régionales ad hoc. L’UE favorisera dès lors une coopération multilatérale fonctionnelle », censée faire le pont avec les autres organisations. Cette coopération pratique », conduite via l’Union pour la Méditerranée, s’occupera plus spécifiquement des trafics, de la sécurité des frontières, du contre-terrorisme, de la non-prolifération, de l’eau et de la sécurité alimentaire, de l’énergie et du climat, des infrastructures, et du management des désastres [20]. La Turquie campe également au cœur des préoccupations, à travers l’ancrage à la démocratie » du pays, et la poursuite du processus d’adhésion » que l’on sait pourtant problématique. 32 Une ouverture vers le Golfe et le Sahel 33L’ouverture vers le Golfe et la bande saharo-sahélienne est intéressante elle était déjà évoquée dans la PEV rénovée. Elle est en réalité une redécouverte du Partenariat stratégique avec la Méditerranée et le Moyen-Orient adopté par le Conseil européen le 14 juin 2004, texte remarquable dont les propositions avaient pourtant tout de suite été passées par pertes et profits [21]. L’UE suggère donc un dialogue avec l’Iran et le Conseil de coopération du Golfe CCG, et souligne les interconnections incontournables avec le Sahel d’une part, la Corne de l’Afrique de l’autre – la lutte contre le terrorisme et les droits de l’homme s’imposant ici comme des sujets centraux. 34Les pages sur la Méditerranée élargie ne se distinguent guère par leur novation ou leur dynamique écho de la difficulté à s’accorder lors de la rédaction… La stratégie globale reflète, par son caractère lénifiant, la crise majeure que connaît aujourd’hui l’UE. Le maître-mot de la version anglaise est join-up – traduit par concertation [22] ». Concertation entre États membres, concertation avec les partenaires si le dialogue est certes nécessaire, l’omniprésence de ce terme n’en dénonce pas moins quelque désarroi face aux modalités de l’action. La stratégie de l’UE doit, au final, être crédible » ce qui est bien le moins, et réactive » et non active. 35Faute d’une véritable dynamique interne et d’un accord sur les buts stratégiques et les moyens d’y parvenir, la stratégie se contente d’un catalogue. Comment imposer une vision vers l’extérieur quand la cohésion interne est absente [23] ? Et pourtant jamais la situation n’a été si mauvaise. Comme le souligne le texte le terrorisme, les masses de réfugiés, les conflits, font basculer la Méditerranée dans une situation nouvelle – au moins pour sa partie orientale et pour le Sahel. Et d’une certaine manière, le Maghreb francophone est pris en étau entre ces deux zones crisogènes et leur cortège de violence. Et ça ne devrait pas s’arranger… 36 Quel bilan pour ces vingt années de coopération contrariée ? On ne peut que regretter les occasions manquées. Quand Nicolas Sarkozy, dans un accès de lyrisme, s’écriait C’est ici que tout se gagnera ou c’est ici que tout se perdra », il n’avait pas tort. 37La coopération méditerranéenne s’est heurtée à deux logiques contradictoires de la part de l’Union européenne celle de l’assimilation limitée ou réduite aux acquêts PEV, et celle de la sécurité à tout prix associée au libéralisme dominant PEM-UPM. 38Deuxièmement le projet global s’est heurté au refus de la primauté du politique. Le conflit israélo-palestinien, mais aussi le conflit du Sahara occidental, le conflit de Chypre avaient beau être chassés par la porte, ils revenaient par la fenêtre. Chaque drame paralysant un peu plus la situation politique et les tentatives d’une coopération globale qui ne pouvait en rester qu’au stade technique. 39Troisièmement, le projet euro-méditerranéen s’est construit, côté UE, sur l’adhésion au modèle de stabilité autoritaire » décrit en son temps par Hubert Védrine. Autrement dit, c’est par le marchandage avec les régimes autoritaires que l’UE achetait sa sécurité. Ce choix implicite a eu pour effet d’aveugler les Européens sur les modèles répressifs en place – confortés par le blanc-seing américain antiterroriste dans l’après 11 Septembre. D’où le renforcement souterrain d’une opposition invisible surtout à qui ne voulait voir, qui profita aux plus structurés les mouvements islamiques essentiellement la mouvance des Frères musulmans, puis les djihadistes. 40L’UPM aurait pu être la grande relance qu’appelait la dynamique euro-méditerranéenne. Mais la multiplication des erreurs la tentative de marginalisation de l’Allemagne et de l’UE notamment et la bataille des egos dirigeants outre-Méditerranée tua l’initiative dans l’œuf. Côté OTAN, le Dialogue méditerranéen auquel il faut adjoindre l’Initiative de coopération d’Istanbul, qui ouvre le dialogue avec le Moyen-Orient et le Golfe reste limité par sa nature même sa dimension défense, et la présence d’Israël [24]. Seul semble surnager le processus 5+5, relancé en 2001 après 10 ans d’atonie. Ce dialogue, par son caractère informel, trouve grâce auprès de l’ensemble de ses participants et permet une réflexion utile sur le terrorisme, la sécurité maritime et d’autres sujets [25]. Mais une fois encore la dimension politique en est absente. 41La Méditerranée se retrouve une nouvelle fois sans vision [26]. Aujourd’hui si le constat de l’UE est lucide, comme semblent le montrer les textes, on voit mal émerger une véritable dynamique. L’UE donne l’impression de n’avoir pas pris la mesure de l’intensité de la situation, et de continuer avec les instruments du passé. 42 La Méditerranée une fois de plus sans vision 43À sa décharge, les réactions des pays du Sud et de l’Est méditerranéens hors zones de guerre ne peuvent rendre optimistes sur l’établissement d’un dialogue fructueux. Israël continue de se bunkériser ». L’Égypte se replie sur ses problèmes ; la Tunisie se perd dans des manœuvres politiciennes ; l’Algérie subit la crise des hydrocarbures avec un exécutif atone. Seul le Maroc s’accroche politiquement et économiquement par un compromis historique avec les islamistes. La région arabe frappe par un paradoxe permanent. On y assiste à un mouvement de transformation massif et de longue durée – y compris par la violence – de l’État et de la société, ouvert en 2011, où l’État islamique et Al-Qaïda jouent leur partition, et où des disparitions d’États semblent désormais possibles. Ce mouvement n’épargne et n’épargnera personne. De l’autre côté, les États qui tiennent » demeurent marqués par leur immobilisme, et les réformes structurelles restent à mi-gué. La région apparaît comme pétrifiée, incapable qu’elle est d’imaginer un nouveau modèle de développement qui lui permettrait de sortir de la quasi-stagnation où elle est plongée depuis les années 1980. 44Face à elle, l’Asie a explosé. Vingt ans après la Déclaration de Barcelone, la convergence économique n’est pas au rendez-vous autour de la Méditerranée. La vision euro-méditerranéenne reste une illusion faute de systèmes productifs dynamiques, de bureaucraties efficaces et d’élites porteuses, alors que le terrorisme et les réfugiés accélèrent le repli européen. La libéralisation économique entamée dans le cadre de l’ajustement structurel et du cadre de Barcelone – inégale selon les pays – n’a guère bénéficié aux populations. De même, les inégalités persistent, quand elles ne se creusent pas encore, entre secteurs protégés et secteurs traditionnels notamment les campagnes – ceci influant sur la détérioration du cadre politique, et favorisant l’islamisme. Pourtant, la mondialisation de ces économies est une réalité. Les entreprises chinoises ratissent certains marchés méditerranéens. Mais l’élément moins connu est la liaison désormais de plus en plus forte avec les économies du Golfe, dont les investissements, mais aussi l’aide, se substituent progressivement à la prééminence passée de l’UE… Jeter le bébé avec l’eau du bain ? 45 Penser que tout fut négatif dans ces 20 années de coopération – comme le proclamaient les inventeurs de l’UPM – serait une erreur majeure. La véritable force du PEM a résidé dans le formidable réseau de solidarité qui s’est mis en place autour de la Méditerranée. Des milliers de programmes sont actifs, qui structurent un espace de coopération touchant toutes les strates sociales et économiques, du grand projet d’infrastructure au micro-projet. Les succès modestes du PEM tiennent à ces petits programmes. Le Partenariat, quelles que soient les formes empruntées, est d’abord un ensemble de réseaux liant les hommes, les pays, les rives. Dans ce schéma, le programme MEDA a joué un rôle inappréciable 10 milliards engagés entre 1995 et 2006 sans compter les prêts. La PEV a pris le relais [27]. La pérennisation de ces moyens est aussi un enjeu de taille dans la bataille idéologique contre l’État islamique et ses épigones. 46La politique méditerranéenne de l’UE et des riverains reste à construire. Mais les reconfigurations géopolitiques en cours doivent être prises en compte. Hors les pays en guerre, les riverains ont un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre le djihadisme et, chacun avec ses moyens, dans la lutte contre l’immigration illégale. Ce qui veut dire que la frontière méditerranéenne s’est déplacée au Sahara. C’est pour cela que l’UE doit désormais engager une politique active et non réactive » en direction des zones conflictuelles périphériques. On ignore trop que la Jordanie a été blessée du confortable accord passé avec la Turquie sur la maîtrise des réfugiés, alors qu’Amman assume la plus grosse charge du problème, avec des moyens à sa mesure. Au Sahel, la France fait la guerre seule ; et ce n’est plus acceptable. 47Dans un texte cité plus haut [28], on relevait que la coopération euro-méditerranéenne avait échoué sur trois mythes le paradis perdu » d’une fausse unité néo-braudelienne, qui n’a jamais existé ; Al-Andalus » et l’image d’une coexistence pacifique et féconde des mondes et des religions, alors que le terme a des sens différents sur chaque rive ; et le New Middle East, ou la fiction de la paix par l’économie. 48Du sang, des larmes, des conflits, du terrorisme, émergera peut-être une véritable politique lucide. Elle demanderait à chacun de balayer devant sa porte, et d’aller vite les portes de l’Europe se referment à grande vitesse, et le repli sur soi, qui fait de l’autre un ennemi, est en marche. La crise européenne qui a commencé avec la Grèce et se poursuit avec le Brexit est peut-être l’occasion d’une remise à plat des objectifs, et une opportunité pour une action prioritaire et concrète en direction du Sud. Krisis, en grec, veut bien dire décision », n’est-ce pas ? Notes [1] 1972, lancement de la Politique méditerranéenne globale PMG à vocation exclusivement économique. [2] Selon les mots d’Henri Regnault. [3] Communication de la Commission au Conseil d’Essen, octobre 1994 Renforcement de la politique méditerranéenne de l’Union européenne établissement d’un partenariat euro-méditerranéen », 10-94 427, du 25 octobre 1994, Bulletin de l’Union européenne 2/95. [4] Voir texte intégral sur . [5] Voir Daguzan, La Charte pour la paix et la stabilité un socle concret pour la maison commune euro-méditerranéenne », STRADEMED, Euro-Méditerranée 1995-1999, premier bilan du Partenariat, FMES, Toulon, 2000, p. 111-122. [6] Communication de la Commission au Conseil et au Parlement européen sur la préparation de la conférence des ministres des Affaires étrangères de Tampere 27 et 28 novembre 2006. Le partenariat euro-méditerranéen passer aux actes, Bruxelles, le 25 octobre 2006 COM final. [7] Voir E. Lannon dir., The European Neighbourhood Policy’s Challenges/Les défis de la politique européenne de voisinage, Cahiers du Collège d’Europe, Bruxelles, European Inter university Press-Peter Lang, 2011. [8] [9] AFP, Reuters, L’Union pour la Méditerranée officiellement lancée », Le Monde, 13 juillet 2008, disponible sur . [10] Voir D. Schmid, La politique méditerranéenne de l’UE, au risque de l’UPM, VII Seminario internacional sobre Seguridad y Defensa en el Mediterraneo, Conflictos regionales y estrategias de seguridad, Eduard Soler i Lecha et Fadela Hilali dir., CIDOB, Barcelone, 2009, p. 37. [11] Voir Daguzan, La fin de la Méditerranée ? Conséquence des révolutions arabes », Dossier coordonné par Beaurepaire Recompositions géopolitiques en Méditerranée un défi pour les Mediterranean Studies », Cahiers de la Méditerranée, n° 89, 2014, p. 65. [12] The EU Response to the Arab Spring », Washington The Brookings Institution, Bruxelles, 12 juillet 2011, A 276/11, 5 p., disponible sur . [13] Communication conjointe au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social et au Comité des Régions, Bruxelles, le 18 novembre 2015, JOIN 2015 50 final, 25 p. [14] Ibid. p. 2 [15] Ibid. p. 3. [16] Ibid. p. 4. [17] Ibid. p. 22. [18] Shared Vision, Common Action A Stronger Europe – A Global Strategy for the European Union’s Foreign and Security Policy, juin 2016, 54 p., disponible sur . [19] Objectif désormais physiquement irréalisable mais symbolique. [20] Communication conjointe au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social et au Comité des Régions, Bruxelles, le 18 novembre 2015, JOIN 2015 50 final, p. 35. [21] Cette nécessité absolue de penser en terme d’interconnexions a été défendue avec acharnement, voir notamment, Daguzan, La fin de la Méditerranée ? Conséquence des révolutions arabes », op. cit. Sécurité et défense de l’UE, Textes fondamentaux 2004 », vol. 5, Cahiers de Chaillot n° 75, février 2005, disponible sur , p. 136. [22] Become More Joined-Up », p. 49. Synthèse en français, SN 10193/16, p. 5. [23] T. Schumacher, Back to the Future The “New” ENP towards the Southern Neighbourhood and the End of the Ambition », CEPOB, n° 1, 16, p. 3, disponible sur . [24] Voir notamment A. Benantar, Repenser les relations OTAN-Maghreb perspectives et limites d’un dispositif régional de sécurité limité au Maghreb ? » et Samaan, Le Dialogue méditerranéen à l’épreuve du Printemps arabe » in B. Saïdy dir., L’OTAN et le Maghreb, Paris, L’Harmattan/FRS, 2014. [25] Ce dialogue est organisé en rencontre de chefs d’États rares, et ministérielles régulières. Dans le domaine de la défense, les chefs d’état-major se rencontrent désormais et, côté intérieur, outre le terrorisme, les sujets concernent la criminalité organisée et l’immigration illégale. Les autres dimensions sont l’éducation, l’eau, l’environnement, le transport, les migrations, l’enseignement supérieur et la recherche. Voir Coustillière dir., Le 5+5 face au défi du réveil arabe, Paris, L’Harmattan, 2012. [26] Nathalie Tocci, une des principales plumes de la Stratégie globale de l’UE et Eduard Soler i lecha, justifient la difficulté de la tâche car elle aura à assumer une transition vers l’inconnu » et que l’UE n’a pas le pouvoir de déterminer l’ordre régional ». C’est le nœud du problème qui est dramatiquement exposé par ces auteurs, le constat de l’impuissance. Implications of the EU Global Strategy for the Middle East and North Africa », MENARA Futures Notes, n° 1, juillet 2016, p. 4, disponible sur . [27] Voir E. Lannon dir., The European Neighbourhood Policy’s Challenges/Les défis de la politique européenne de voisinage, op. cit. [28] Daguzan, La fin de la Méditerranée ? Conséquence des révolutions arabes », op. cit.
Piècede 2 Euros France "Présidence de l'Union Européenne 2008". Emises depuis 2004 pour commémorer un événement historique ou actuel important, ces pièces de monnaies ont les mêmes caractéristiques techniques que les autres pièces de 2 Euros et portent le revers commun des monnaies de 2 Euros mais un avers différent de la face
Une véritable pièce grecque de 2 euros est proposée jusqu'à fois sa valeur sur eBay car elle possède étrange "S" au milieu d'une de ces vous avez passé vos vacances en Grèce cet été et qu'il vous reste des pièces de 2 euros, vous allez certainement prendre quelques secondes pour les scruter. Car l'une d'elle peut potentiellement vous rapporter gros. Certaines très rares pièces grecques de 2 euros possèdent en effet sur leur face un petit "S" au milieu de l'étoile du bas. Cette pièce est tout à fait valable mais elle est extrêmement rare. Ce qu'ont compris certains petits malins qui la possèdent et qui espèrent en tirer un gros profit sur les sites de revente. Sur eBay, ladite pièce est ainsi proposée à 4500, voire euros. Apparemment les numismates amateurs ne semblent pas tout à fait d'accord sur sa véritable valeur...Pièce 2 euros © eBayEn tout cas, si cette pièce est effectivement rare, c'est que l'Etat grec qui l'a mise en circulation en 2002 a utilisé des versions frappées par l'atelier monétaire finlandais. "Le S dans l’étoile inférieure représente Suomi, c’est-à-dire la Finlande, explique en effet Peter Feuser, expert des pièces au quotidien allemand Bild. À cette époque, les Grecs ne pouvaient pas utiliser leurs propres pièces de monnaie, alors les Finlandais les ont aidés." D'ailleurs, la Finlande n'est pas le seul pays à avoir frappé cette année-là des pièces pour la Grèce. Certaines possèdent en effet un "E" dans l'étoile fournies par l'Espagne et d'autres un "F" frappées par la Monnaie de Paris. Mais ce sont celles de 2 euros frappées d'un "S" qui sont les plus rares et qui feraient leur tant est qu'il y ait réellement des acheteurs. Ce dont doute l'expert allemand des pièces de monnaie. "C’est un non-sens, assure Peter Feuser. Sur Internet, dix millions d’idiots pensent qu’ils sont riches."Si effectivement certaines pièces en euros ont effectivement de la valeur, il s'agit pour la plupart de tirages limités commémoratifs. La pièce la plus recherchée est une de 2 euros à l'effigie de Grace Kelly et tirée à seulement exemplaires en 2007 par la principauté monégasque. Extrêmement rare, cette pièce se vend sur les sites spécialisés aux alentours de 2000 euros. 2 euros © Arthur Maury

Descriptiondu produit. 2 € France 2008 sous blister commémorant la "Présidence française du Conseil de l'Union Européenne". Cette pièce a été dessinée par le célèbre designer Philippe Starck. La partie interne de la pièce est constitué par l'inscription: 2008 PRÉSIDENCE FRANÇAISE UNION EUROPÉENNE RF. La marque de la Monnaie de

Numista › Pièces › France › France Caractéristiques Emetteur France Période Cinquième République 1958-présent Type Pièce circulante commémorative Date 2008 Valeur 2 euros 2 EUR = 75 UAH Devise Euro 2002-présent Composition Bimétallique centre en nickel recouvert de laiton de nickel et anneau en cupronickel Poids 8,5 g Diamètre 25,75 mm Epaisseur 2,2 mm Forme Ronde Technique Frappe à la presse Orientation Frappe médaille ↑↑ Numéro N 3561 Numista type number Références KM 1459, Tracy L. Schmidt editor; 2019. Standard Catalog of World Coins / 2001-Date 14th edition. Krause Publications, Stevens Point, Wisconsin, USA. Et 5 autres volumes. Schön 951, Gerhard Schön; 2018. Weltmünzkatalog / 20. Jahrhundert 1901-2000 46. Auflage. Battenberg Gietl Verlag, Regenstauf, Germany. Et 2 autres volumes. Gad 10 Francesco Pastrone; 2019. Monnaies francaises, 1789-2019 24th edition. Éditions Victor Gadoury, Monaco. Pièce commémorative Présidence française de l'Union européenne au 2e semestre 2008. Avers Les inscriptions "2008 PRÉSIDENCE FRANÇAISE UNION EUROPÉENNE RF" et les marques de l'atelier monétaire au centre de la pièce, entourées des douze étoiles de l'Union européenne. Écriture Latin Inscription 2008 PRÉSIDENCE FRANÇAISE UNION EUROPÉENNE RF Dessinateur Philippe Starck Philippe Starck, né le 18 janvier 1949 à Paris, est un créateur et décorateur d'intérieur français. Connu aussi bien pour ses décorations intérieures que pour ses productions en série de bien de consommation courante et son design industriel, Philippe Starck connaît depuis les années 1980 un succès international. Revers Une carte du continent européen est représentée sur une toile dynamique composée des douze étoiles de l'Union européenne. Écriture Latin Inscription 2 EURO LL Graveur Luc Luycx Luc Luycx, né le 11 avril 1958 à Alost, dans la province belge de Flandre-Occidentale, est un dessinateur belge de médailles et de monnaies. Tranche Gravure sur cannelures fines l'inscription " 2 ** " répétée six fois est orientée alternativement de bas en haut et de haut en bas. Inscription 2 ** 2 ** 2 ** 2 ** 2 ** 2 ** © Cyrillius Atelier monétaire Monnaie de Paris, Pessac, France 1973-présent Commentaires Voir aussi Carte Gestion de ma collection Veuillez vous connecter ou inscrivez-vous pour gérer votre collection. Date Tirage AB B TB TTB SUP SPL FDC Fréquence 2008 20 064 000 75 75 75 75 75 75 120 98% 2008 10 000 828 1,3% BE 2008 10 936 732 1,6% BU - Tirage prévisionel 20 000 Ex. Les valeurs dans le tableau ci-dessus sont exprimées en UAH. Elles sont basées sur les évaluations des membres de Numista et sur des ventes réalisées sur Internet. Elles servent seulement d'indication ; elles ne sont pas destinées à définir un prix pour acheter, vendre ou échanger. Numista n'achète et ne vend pas de pièces ou billets. 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Obtenir cette pièce Des membres du site désirent l'échanger elufreca, Caramba, llycke, matcra, Ramons78, akadotour, aporellos, RomanKogan, joosan, tiger, jsalvatm, aleksejpankov, nomek, Pjboob1312, EddievB, Paddy IE, Dimao, laxurit, islander 63, Stefan0205, GuillaumeFR, franche92, lilianc, jeffrey90, Rahkley, Issam911, Numistoss … Évaluation ×393Pays FranceLangues parlées Évaluation ×96Pays FranceLangues parlées Évaluation ×7Pays DanemarkLangues parlées Évaluation ×175Pays BelgiqueLangues parlées Évaluation ×213Pays ItalieLangues parlées Évaluation ×340Pays LettonieLangues parlées Évaluation ×23Pays EspagneLangues parlées Évaluation ×550Pays IsraëlLangues parlées Évaluation ×56Pays PortugalLangues parlées Évaluation ×165Pays SlovaquieLangues parlées Évaluation ×29Pays EspagneLangues parlées Évaluation ×14Pays Royaume-UniLangues parlées Évaluation ×51Pays FranceLangues parlées Évaluation ×26Pays AllemagneLangues parlées Évaluation ×84Pays Pays-BasLangues parlées Évaluation ×25Pays IrlandeLangues parlées Évaluation ×6Pays FranceLangues parlées Évaluation ×3Pays FranceLangues parlées Évaluation ×249Pays MalteLangues parlées Évaluation aucunePays AllemagneLangues parlées Évaluation aucunePays FranceLangues parlées Évaluation ×184Pays FranceLangues parlées Évaluation ×62Pays FranceLangues parlées Évaluation aucunePays FranceLangues parlées Évaluation ×5Pays FranceLangues parlées Évaluation aucunePays FranceLangues parlées Évaluation ×13Pays Nouvelle-CalédonieLangues parlées » Voir le détail des pièces disponibles à l'échange Indice de rareté Numista 4 Conseils d'utilisation Cet indice, entre 0 et 100, est calculé en fonction des collections des membres de Numista. 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Lorsde la conférence de presse du Président de la République, consacrée à la PFUE le 9 décembre 2021 à l’Élysée, le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, a souhaité rappeler le caractère européen de cette nouvelle pièce de 2 euros, qui célèbre l'anniversaire de la monnaie unique : « 2022 marque les 20 ans de l'Euro. Les Français comme janvier 09, 2019 par Une pièce grecque de deux euros de 2002 est proposée sur Ebay Allemagne pour un montant de 80,000 euros !!!! Qu’est-ce qui est censé la rendre si précieuse? Selon le vendeur, c’est la lettre S, frappée dans l’une des douze étoiles. C’est une erreur de frappe, affirme le vendeur, qui en fait selon lui une pièce de collection…sic Voici le texte de l’annonce traduit Offrez vous une pièce grecque de 2 euros de l’année 2002. Dans l’étoile il y a un S, le 2 n’est pas centré et sur la tête il y a un point. Si vous êtes intéressé, veuillez nous contacter. Sans garantie de retour. Sous réserve de modifications et d’erreurs. Curieusement, cette pièce de 2 euros avec la même particularité est également proposée par d’autres vendeurs pour 54 000 euros, 4 500 euros… 22 euros et même 16 euros pour le plus raisonnable !!! Une belle arnaque ! Cette pièce de 2002 est connue. La lettre S correspond à l’institut d’émission de Finlande qui l’a frappée pour le compte de la Grèce, Suomi en finlandais signifie Finlande, d’où le S. Ça n’est donc en rien une erreur de frappe. On trouve également d’autres pièces grecques 1, 2, 5, 10 et 50 centimes, au même millésime, frappée avec la lettre F, par la Monnaie de Paris. L’Espagne a frappé la pièce de 20 centimes avec la lettre E. En effet, la monnaie nationale grecque craignait de ne pas pouvoir frapper assez de pièces lors du passage à l’euro en 2002. Elle a donc fait appel aux services des instituts finlandais et français. C’est la pièce frappée avec la lettre S qui est la plus rare. On la trouve toutefois relativement facilement. Depuis le début de cette surchauffe en 2019 on voit pour cette pièces, à peu prêt tous les prix possibles. Cotation et tirage de la 2 euros grec 2002 Lettre S – 70 000 000 ex – Neuf 8 à 14 € en qualité UNC cotes des catalogues Prix moyen vue sur ebay, environ 20€ avant le coup de chauffe » Prix moyen vu chez des marchands 35 € Dans l’annonce, le vendeur va même jusqu’à préciser sans garantie de retour ». Heureusement, nous sommes sûrs que personne ne s’engagera dans cette transaction compte tenu du montant. 80 000 euros, c’est le prix d’un joli petit appartement en province. Et c’est une escroquerie! Un de nos lecteurs nous a alerté sur 2 autres ventes Une à 100 000 euros ! voir l’annonce en cours > et une deuxième à 90 000 euros ! voir l’annonce en cours > En 2020 la folie continue ! Petit florilège des ventes actuelles On commence avec une pièce à 250 euros… Un prix plutôt raisonnable comparé aux autres. puis une pièce à 3 000 euros… Et on continue avec une pièce à…. 45 000 euros !! Une toute dernière vente en ce mois de mars 2020 Une vraie rareté La 2€ Grace Kelly de Monaco reste elle, une vraie pièce rare, populaire auprès des collectionneurs notamment américains. Quoique frappée à 20 001 exemplaires, sa côte est d’environ 2 000 euros. On ne dira jamais assez de faire attention aux bonnes affaires » sur les plate-formes de vente en ligne. Sources NUMISMAG© NrcoQo.
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