Publié le 14/11/2001 à 0000 Nous étions les Poulidor de l'urologie. Nous sommes devenus Merckx!» dit le docteur Marc Tenaillon. Arrivé 2e en septembre 1999 dans le classement du Figaro magazine », le service d'urologie de la clinique Escudié d'Albi est premier au palmarès de l'hebdomadaire Le Point » du 2 novembre 2001 sur cinquante établissements. Il obtient la meilleure note avec 18,47 sur 20. Elle s'explique d'abord par le fait qu'Escudié dispose de trois urologues à plein temps, Marc Tenaillon, 56 ans, Pierre Paycha, 53 ans et Olivier Brault, 42 ans. Spécialisés en urologie, ces chirurgiens n'opèrent ni bras cassé, ni anévrisme ou vésicule biliaire, se consacrant uniquement à leur domaine tout ce qui touche à l'appareil urinaire ou génital. C'est un choix difficile, car on peut avoir envie d'autre chose. Mais on ne fait bien que ce que l'on fait souvent », dit Olivier Brault. Une ligne de conduite conforme aux prescriptions de l'Association française d'urologie Afu, qui dénonce qu'un nombre important d'actes d'urologie soient encore réalisés par des chirurgiens généralistes non spécialisés, ce qui est nuisible aux malades », rappelle Le Point ». FIERES COMME TOUT » Y compris les médecins, ce service de 30 lits compte une trentaine de salariés. Les infirmières et aides-soignantes du bloc sont elles aussi spécialisées en urologie. Même les secrétaires ont des formations spécifiques et se rendront à cet effet à Paris la semaine prochaine, pour mieux savoir répondre aux patients inquiets. Sans ces filles qui ont un geste d'amitié ou un sourire envers le malade, l'agent de service qui remonte une couverture, les médecins ne sont rien, dit Olivier Brault. Les filles sont fières comme tout de cette distinction. C'est important d'être la 1e équipe en France. Nous y sommes parvenus alors que les chambres ne sont pas le nec plus ultra. Ce qui importe aux gens, c'est l'accueil, la propreté et les soins. Nous n'avons pas d'équipement extraordinaire, de lithotripteur ou de grands néons. Rien que nos mains et le personnel. C'est un beau résultat. Le personnel a besoin de ce baume au coeur compte tenu du problème des négociations », la fusion avec Claude-Bernard étant désormais en suspens. Les malades nous demandent toujours où on sera la prochaine fois!» L'équipe attend de le savoir avant de recruter un 4e urologue. Inutile de le faire venir si des installations insuffisantes ne permettent pas de lui affecter des créneaux opératoires. Ce renfort devient nécessaire. Pour travailler bien, il ne faut pas trop de malades », estime Olivier Brault. Un renfort réduirait les délais, actuellement de 15 jours à 3 semaines. Pour certaines interventions, cela peut être long. Long au moins dans la tête. C'est important. Un cancer de la prostate ne va pas se développer en trois semaines. Mais pour la victime, l'enlever, c'est guérir!» Alain-Marc DELBOUYS. De toute la région Avec 238 actes, Escudié est une des cliniques qui a le plus d'activité urologique. L'enquête porte uniquement sur la prostate, pain quotidien » de l'urologie. Elle prend en compte la durée moyenne du séjour 5,8 jours pour les interventions simples et 10,5 pour les opérations lourdes. Le fait qu'elle soit courte est un signe de qualité. Cela signifie qu'il y a peu de complications. Autre critère, la notoriété, c'est-à-dire le nombre de patients qui viennent d'un autre département. Ils sont 29 % pour les interventions lourdes à se déplacer à Escudié, depuis Figeac, Lavenalet, etc. L'urologie résout bien d'autres défaillances, de la vessie qui ne pisse pas bien » à l'incontinence urinaire, des descentes d'organes aux érections faiblardes, en passant par les testicules qui ne descendent pas. Homme ou femme, on peut avoir besoin de l'urologie de un à cent ans!»
Larédaction vous conseille. Notre dossier palmarès des hôpitaux La méthodologie de notre palmarès 2021 Les 500 établissements les plus touchés par le Covid-19 Le défi du vaccin anti-CovidAvant de choisir sa spécialité, un étudiant de médecine se pose un large panel de questions, dont figure la rémunération future une fois diplômé. C’est une préoccupation totalement légitime d’ailleurs car après de longues années d’études et de sacrifices il est tout à fait normal de vouloir mener une vie décente tout en exerçant un métier qui nous passionne. Dans cet article, Jean Pierre Giolitto nous parle du salaire d’un urologue, et des différentes perspectives d’évolution. Pour quel salaire moyen travaille un urologue en France ? Comme pour toutes les autres spécialités médicales, la rémunération d’un urologue varie en fonction de son lieu d’exercice et de son niveau d’expérience. Selon des études diverses, un urologue qui officie dans une institution public gagnerait environ 3 800 euros brut par mois s’il est débutant et 4 750 euros brut par mois après quelques années d’exercice. Dans une clinique privée, ou s’il travaille dans son propre cabinet ce montant peut doubler ! Bien entendu, un urologue libéral assume davantage de charge ! Location de cabinet, achat du matériel, entretien, salaires et charges sociales des assistants, impôts, etc. Donc avant de faire son choix, un urologue doit prendre tous ces facteurs en considération. Comment améliorer sa rémunération quand on est urologue ? En tant que médecin urologue, pour avoir une meilleure rémunération il vous faut monter en compétence ! Suivre des formations ou des webinaires, assister à des colloques professionnels, rencontrer d’autres urologues plus expérimentés, etc. Toutes ces démarches peuvent vous aider à acquérir de nouvelles qualifications et donc prétendre à un meilleur revenu. Pour gagner en notoriété vous pouvez même consacrer une partie de votre temps à la recherche médicale dans l’urologie, comme c’est le cas de Jean-Pierre Giolitto. Ce dernier est d’ailleurs considéré parmi les urologues-chercheurs de France.
LeDr Hupertan est un chirurgien urologue sexologue et andrologue à Paris. Ce membre de l’Association Française d’Urologie s’est spécialisé dans la santé masculine. Actuellement, il exerce dans son cabinet à Paris dans le domaine de la sexologie après avoir été interne puis chirurgien des hôpitaux de Paris. Le sexologue Dr Hupertan. Palmarès 2014 des hôpitaux 7 spécialités à la loupe Huit cents établissements ont été passés au crible par la société My Medical Pass, à partir d’informations obtenues auprès du ministère de la Santé et de la Haute Autorité de santé HAS. Ceux ne présentant pas une bonne prévention des infections nosocomiales ont été écartés. Dans les tableaux, la troisième colonne présente le volume d’activité. Plus il est élevé et plus le service est performant, surtout pour des interventions complexes. La quatrième précise l’indicateur Ipaqss indicateur pour l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, noté de 1 à 5 du plus faible au meilleur. Critère principal pris en compte dans ce palmarès le nombre d’interventions. "D’une enquête à l’autre, les mêmes bons établissements se retrouvent dans le peloton de tête", constate le Dr Stéphane Bach, médecin de santé publique qui a assuré le suivi méthodologique pour la société My Medical Pass, en charge de notre palmarès. "Ils attirent et gardent les bons chirurgiens. Les hôpitaux et cliniques implantés dans un bassin de population important sont donc favorisés." Si la performance médicale dépend de la qualité du geste du chirurgien, la réussite et la sécurité de l’intervention sont aussi liées à l’organisation des soins plus l’activité d’un service est régulière et élevée, mieux les équipes sont entraînées, meilleurs sont les résultats. Ensuite, c’est un cercle vertueux. Une grosse activité permet d’avoir une équipe étoffée, avec un personnel dédié en matière de prise en charge de la douleur ou d’accompagnement psychologique. Elle favorise les techniques innovantes grâce à des partenariats avec l’industrie pharmaceutique. Il ne faut pas pour autant délaisser les établissements plus petits ou proches de chez soi? Toutes les interventions ne nécessitent pas un plateau technique de pointe justifiant de faire des kilomètres. Bonne nouvelle ce palmarès met à l’honneur des hôpitaux et des cliniques de tailles très différentes sur l’ensemble du l'article 5 questions à se poser avant de se faire opérerDeuxième critère la place de la chirurgie ambulatoire. Limiter la durée de séjour à l’hôpital à moins de douze heures et rentrer chez soi apporte de la sécurité au patient en plus d’un réel confort. Elle réduit le nombre d’infections nosocomiales et de phlébites, tout en assurant une surveillance postopératoire identique à une hospitalisation classique. Un bon taux d’hospitalisations ambulatoires témoigne aussi d’une organisation adaptée de l’hôpital. Elle est courante pour la chirurgie de la cataracte et des varices. Seul impératif ne pas rester seul chezsoi la nuit suivant l’intervention. Le ministère de la Santé a fixé l’objectif d’une intervention ambulatoire sur deux d’ici à 2016, contre moins de quatre actes sur dix aujourd’hui. Troisième critère l’indice de qualité. Il mesure la qualité des comptes-rendus d’examens, des prescriptions, du dossier anesthésique, de la prise en charge de la douleur… Ablation de la vessie et de la prostate le palmarès des 50 meilleurs hôpitaux Pour ces opérations, la précision du geste détermine les éventuelles séquelles, notamment les troubles urinaires et ceux de l’érection. Tousles urologues en Île-de-France et aux environs. Guide des meilleurs urologues en Île-de-France. Alentoor : votre site Internet de proximité ! L’Hôpital Européen-Marseille est classé parmi les 100 meilleurs hôpitaux mondiaux dans le classement World’s Best Hospitals 2019 publié par Newsweek. Ce classement réalisé par la société Statista Inc, une société mondiale de marché et de données sur les consommateurs et Geo Blue, fournisseur de solutions d’assurance aux voyageurs, répertorie les meilleurs hôpitaux de 11 pays USA, Canada, Allemagne, France, Royaume-Uni, Suisse, Corée du Sud, Japon, Singapour, Australie et Israël. L’hôpital Européen Marseille est également classé 6ème meilleur hôpital de France et meilleur hôpital Marseillais. Le classement à retrouver ici La méthodologie du classement Le classement World’s Best Hospitals 2019, qui en est à sa 1ère édition, a été mené sur une sélection d’hôpitaux ayant une capacité d’accueil de 100 lits minimum, répartis dans 11 pays USA, Canada, Allemagne, France, Royaume-Uni, Suisse, Corée du Sud, Japon, Singapour, Australie et Israël. Ces pays ont été principalement sélectionnés en fonction du niveau de vie, de l’espérance de vie, de la taille de la population, du nombre d’habitants, du nombre d’hôpitaux dont disposent ces pays et de la disponibilité des données nécessaires pour l’étude. L’étude ne prend pas en compte les groupes d’hôpitaux. Trois sources de données ont été prises en comte pour élaborer le classement Résultats de sondages en ligne auprès des acteurs hospitaliers 55% de la note. Résultats de sondages auprès des patients 15% de la note. Indicateurs de performance des hôpitaux qualité des soins, hygiène… 30% de la note Découvreztoute le Palmarès des Hôpitaux et Cliniques 2020, et ses déclinaisons par ville et par spécialité, sur Le Point