ClémentBeaune (ici le 29 août 2017) veut "un rôle de soldat et de combat" dans la campagne présidentielle de Macron. POLITIQUE - L’ aile gauche de
Un soldat russe patrouille dans ce qui reste du théâtre de Marioupol Ukraine, le 12 avril 2022 Les ressortissants des régions à majorité musulmane et des régions les plus pauvres du pays ce sont souvent les mêmes sont surreprésentés au sein de l'armée russe qui combat en 2008, la Russie a lancé la grande réforme de ses forces armées. Au-delà de la modernisation des matériels et de l'armement, il s'agissait d'optimiser les effectifs et de professionnaliser les effectifs ont été fixés à environ 1 million d'hommes. Dans les faits, les militaires professionnels, soldats comme officiers, dont le nombre total s'élève à plus de personnes, sont toujours appuyés par quelques conscrits. Environ hommes de 18 à 27 ans sont appelés sous les drapeaux à chacun des deux appels annuels, la durée du service militaire obligatoire étant actuellement de douze le contexte de la guerre lancée par le régime de Vladimir Poutine contre l'Ukraine le 24 février dernier, il est important de revenir sur la composition de l'armée russe, notamment du point de vue ethnique et social, car ces aspects échappent souvent à la considération des observateurs. Ils sont pourtant révélateurs de la structure même de la société russe d'aujourd' institution globalement respectéeAux côtés de la présidence et des différents services de sécurité, l'armée est traditionnellement l'une des institutions sociales les plus respectées en Russie. Aujourd'hui, une majorité de Russes font confiance à leurs forces armées, et estiment que celles-ci sont largement capables de protéger le pays en cas de conflit militaire. Cette opinion était partagée par 60% des sondés en janvier 2014, soit avant le début du conflit russo-ukrainien et l'engagement militaire de la Russie en Syrie; le ratio serait passé à 89% aujourd' l'image de l'Union soviétique, l'Armée rouge fut, elle aussi, mai 2021, 61% des Russes, selon les chiffres du Centre Levada, institut de sondage indépendant, approuvaient l'affirmation selon laquelle tout vrai homme» devrait faire son service militaire. 24% 42% parmi les 18-24 ans considéraient que celui-ci constituait un devoir qu'il faut rendre à l'État», même s'il peut contredire les projets individuels. Seulement 12% des sondés disaient alors que le service militaire était inutile et dangereux» et devait ainsi être évité à tout prix». Ces chiffres ne constituent cependant qu'une façade qui cache des réalités sociales armée historiquement multinationaleLa formule officielle, qui veut que la Russie se soit constituée comme un État pluriethnique et multiconfessionnel», s'applique également aux affaires régiments culturellement non russes existaient au sein des armées impériales et, tout au long du XIXe siècle, faisaient partie de la garde personnelle du tsar. Pendant la Première Guerre mondiale, la Division indigène de cavalerie caucasienne, dite Division sauvage», était presque entièrement composée de volontaires issus des peuples musulmans de l'Empire l'image de l'Union soviétique, l'Armée rouge fut, elle aussi, multinationale. La Seconde Guerre mondiale concerna d'ailleurs l'ensemble des populations d'URSS. Étant donné que les forces armées reposaient sur la conscription, les autorités soviétiques prenaient le facteur ethnique» très au sérieux, qu'il s'agisse de la répartition des conscrits selon la région de stationnement, de la limitation par division du nombre de soldats représentant des nationalités considérées comme agressives» les peuples caucasiens notamment, ou encore du recours à des soldats comme traducteurs militaires comme les Tadjiks pendant l'invasion soviétique en Afghanistan.Dès 1979, le régime soviétique a même sollicité deux détachements des forces spéciales connus sous le nom de bataillons musulmans» en Afghanistan. Bien que ces pratiques soient à l'évidence moins appliquées dans la Russie d'aujourd'hui, la composante pluriethnique est toujours caractéristique de ses forces surreprésentation des minorités dans l'armée russeLa guerre actuelle en Ukraine permet d'en mesurer l'ampleur, en dépit de l'indisponibilité des données officielles semaine après le lancement de ce que Moscou appelle une opération militaire spéciale», les journalistes de l'antenne russe de Radio Free Europe/Radio Liberty ont par exemple analysé le contenu de plusieurs chaînes Telegram ayant publié des informations sur des soldats russes morts ou capturés en Ukraine. Les résultats de l'analyse ont révélé que 30% environ des patronymes s'apparentaient à ceux que portent des personnes issues des minorités non russes», dont une grande majorité de culture musulmane. Il y aurait donc, parmi les soldats, une surreprésentation des minorités, qui constituent près de 20% de la population générale de la ne peut ignorer la présence importante, voire la surreprésentation, des personnes d'origine ethnique ou culturelle non russe» dans les forces armées constat similaire est dressé par le chercheur indépendant Kamil Galeev, qui a pu accéder à une liste des soldats blessés envoyés dans un hôpital de la région russe de Rostov-sur-le-Don, située à la frontière avec l'Ukraine régions de Donetsk et de Louhansk. Or, ces données restent incomplètes et ne permettent pas d'affirmer avec certitude, comme le fait Galeev, que l'armée russe devient celle des minorités». Les pertes humaines de l'armée russe confirmées par les sources officielles à la date du 5 avril 2022 personnes, montrent en effet que les soldats et officiels morts en Ukraine provenaient de l'ensemble des régions de part, l'envoi des militaires d'origine non slave» pour faire la guerre en Ukraine pourrait relever d'un choix stratégique des autorités russes, compte tenu des liens familiaux existant entre de nombreux Russes ethniques et Ukrainiens. Nous savons aussi que l'État russe fixe annuellement des quotas pour éviter qu'il y ait trop de conscrits issus des régions du Nord-Caucase, par crainte de voir se multiplier des troubles ethniques au sein des régiments. Le terme russe zemliatchestvo» vient décrire ces communautés d'entraide, qui se forment entre les conscrits de la même région d'origine et constituent des hiérarchies informelles coexistant avec la discipline nul ne peut ignorer la présence importante, voire la surreprésentation, des personnes d'origine ethnique ou culturelle non russe» dans les forces armées régulières, sans parler des bataillons tchétchènes déployés en Syrie essentiellement de la police militaire puis en Ukraine essentiellement de la Garde nationale, qui affichent un dévouement sans limite envers leur chef, Ramzan facteurs viennent expliquer cette situation, révélatrice de l'état actuel de l'armée et de la société russe tout mobilité sociale et stagnation économiqueLe premier facteur est démographique. Pendant la période de 2018 à 2020, l'accroissement naturel a été constaté dans seulement dix-sept régions de Russie, sur quatre-vingt-cinq au total en tenant compte de la Crimée et de la ville de Sébastopol, annexées illégalement en 2014. Parmi ces dix-sept régions où le taux de natalité est supérieur au taux de mortalité, les territoires autonomes constitués sur une base ethnique non russe» sont majoritaires. Cette tendance est pérenne et se confirme sur une période plus longue, notamment depuis les années 1990 et les républiques musulmanes du Nord-Caucase Daghestan, Ingouchie, Kabardino-Balkarie, Karatchaïévo-Tcherkessie, Tchétchénie, trois républiques sibériennes en font partie la Iakoutie Sakha, la Bouriatie et la Touva. Il n'est donc pas surprenant que ces territoires fournissent un nombre élevé de conscrits, proportionnellement à celui de leurs de jeunes des grandes villes sont habitués au confort de la vie urbaine et de la société de consommation, et ne se sentent pas prêts à sacrifier leur vie pour la deuxième facteur permettant d'éclairer la présence importante des minorités ethniques dans l'armée russe tient au fait que le service militaire constitue un moyen privilégié de mobilité sociale pour ces jeunes hommes non slaves», qui peuvent faire l'objet de stigmatisation dans des régions majoritairement peuplées par des Russes ethniques. Une tendance similaire s'observe dans d'autres pays, par exemple aux États-Unis où les personnes noires sont surreprésentées dans les forces ailleurs, la possibilité de faire une carrière stable attire un certain nombre de citoyens étrangers âgés de 18 à 30 ans et maîtrisant le russe notamment des ressortissants des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale depuis 2010, ils ont l'opportunité de rejoindre les forces armées russes, en signant un contrat d'engagement de cinq ans, renouvelable en cas d'acquisition de la citoyenneté armée de pauvres?S'y ajoute un troisième facteur qu'il est difficile de sous-estimer les territoires autonomes mentionnés sont des régions périphériques et économiquement défavorisées, à l'instar de nombreuses régions ethniquement russes». Ces territoires se caractérisent souvent par des taux de chômage élevés et des niveaux de revenus bas, surtout en comparaison avec les grandes métropoles du pays. Ces inégalités économiques et sociales se traduisent par des attitudes divergentes à l'égard du service militaire effet, de nombreux jeunes issus des milieux relativement aisés ont une image plutôt négative du service militaire et de l'armée en général, en dépit des statistiques citées plus haut. Beaucoup de jeunes des grandes villes sont habitués au confort de la vie urbaine et de la société de consommation, et ne se sentent pas prêts à sacrifier leur vie pour la patrie. Ils ont ainsi recours à des manœuvres d'évitement de la conscription poursuivre des études universitaires pour obtenir une dispense temporaire; payer un médecin pour obtenir un faux certificat d'exemption et se faire réformer; ou, dans le pire des cas, implorer un service civil alternatif sous forme de travaux d'intérêt général dans un hôpital par exemple.La composition sociale de l'armée russe s'aligne sur la condition des classes populaires salaire moyen d'un militaire professionnel – roubles 380 euros environ selon les chiffres du ministère russe de la Défense, en dessous du salaire moyen officiel affiché à plus de roubles 600 euros– ne risque pas d'attirer grand monde parmi les classes moyennes éduquées, même si, en pratique, les revenus sont complétés par des garanties sociales de plus en plus importantes logement, pension militaire, prêts à des taux d'intérêt préférentiels, accès à des infrastructures culturelles et sportives.En revanche, le service militaire s'avère plus attractif aux yeux des personnes issues des milieux moins favorisés. Si certains n'ont simplement pas les moyens financiers d'éviter la conscription, d'autres voient l'entrée dans l'armée comme une possibilité de carrière stable et rémunérée, d'autant plus que le statut social des militaires s'est nettement amélioré depuis les années est notamment dû à la hausse des dépenses dans le domaine de la défense les chiffres officiels étant probablement sous-estimés, à une meilleure discipline entraînant la diminution des pratiques de bizutage dedovchtchina», ainsi qu'à la baisse de la durée du service militaire qui est passée de vingt-quatre à douze mois depuis 2008.Outre les stéréotypes de la masculinité décrivant l'armée comme une école de vie des vrais hommes», ces changements conduisent à ce que de nombreux jeunes hommes originaires de la Russie périphérique, celle des petites villes et des campagnes, souhaitent, de leur plein gré, rejoindre les rangs des soldats. Des situations inattendues peuvent surgir, par exemple lorsque de jeunes ressortissants du Nord-Caucase sont prêts à payer sic pour être admis parmi les conscrits pour ensuite envisager un avenir dans l'armée de est difficile, aujourd'hui, de mesurer les effets de ces facteurs ethniques et sociaux sur la conduite et les conséquences de la guerre en Ukraine, il faut les prendre en compte pour mieux comprendre l'état actuel de la société russe. Aussi, la présence importante des minorités n'est pas sans corrélation avec le rôle grandissant de l'islam en Russie, et la composition sociale de l'armée russe s'aligne sur la condition des classes populaires russes, touchées aujourd'hui par des sentiments d'impuissance et de désarroi et, demain sans doute, par une nouvelle paupérisation.Le26 novembre 1916, alors que la bataille de Verdun fait rage, Francis Simon, l'un des responsables d'une association qui rend hommage aux soldats morts pour la France, soumet l'idée de choisir au hasard un « poilu » décédé au combat et d'en faire le symbole de tous ceux qui ont perdu la vie dans les tranchées. A la fin de la Première Guerre mondiale, en septembre Vous aimez ce film, notez le !Personne n'a encore voté pour ce film ! Ce film illustre les difficultes rencontrees par les realisateurs japonais avec les autorites de la censure pendant la guerre. Titre original non renseignéAnnée de production 1939Réalisé par Fumio KameiDate de sortie non renseignéeDate de reprise non renseignéeDistributeur France non renseignéDistributeur international non renseignéDurée 60 minutes Selonles décomptes de Mémoire des hommes, sur l'ensemble des 352 soldats tués en Opex, plus de 80 % sont «morts pour la France».
Dans une forêt tapissée de neige tout au nord de la Suède, des centaines de soldats en tenue de camouflage blanc creusent des abris, patrouillent à ski et dressent des embuscades pour tester leurs aptitudes au combat dans l’environnement impitoyable de l’Arctique. Savoir se battre dans le Grand Nord est devenu une capacité recherchée tant en Suède qu’ailleurs à mesure que les tensions montent dans une région abritant des ressources naturelles que le retrait de la banquise rend plus accessibles. L’exercice annuel Winter Sun », qui se tient à 80 kilomètres sous le cercle polaire met aux prises 900 soldats avec chars et canons. Souvent, Français, Britanniques et Américains viennent aussi s’y faire la main. -Un véhicule blindé militaire suédois traverse la neige lors des exercices annuels du soleil d’hiver dans les forêts au nord de Boden le 19 mars 2021. Photo de Jonathan NACKSTRAND/AFP via Getty Images. Le mercure tombe à -30°C Sous ces latitudes où il arrive que le mercure tombe à -30°C, des détails comme changer régulièrement de chaussettes peuvent faire la différence entre la vie et la mort. La moindre erreur peut être fatale », explique le lieutenant-colonel Fredrik Andersson, observant sous sa casquette de camouflage ses troupes creuser dans le sol glacé, près de la petite ville de Boden. Ces abris de fortune serviront à se protéger de l’ ennemi » et du froid. Tout prend plus de temps en hiver », renchérit Oscar Sandström, un sous-officier de 25 ans. Au loin, des coups de feu crépitent. Les soldats appartiennent à un bataillon de Rangers spécialistes du combat par grand froid, rompus aux missions de reconnaissance et aux embuscades derrière les lignes ennemies, à ski ou en motoneige. Le sous-lieutenant Oscar Sandstrom, membre des bataillons de Rangers suédois, sort d’une tente camouflée dans une forêt au nord de Boden dans le nord de la Suède le 19 mars 2021. Photo de Jonathan NACKSTRAND/AFP via Getty Images. Dans leurs épaisses bottes d’hiver, des appelés mettent la dernière main aux abris dans lesquels ils disparaissent après avoir dissimulé leurs traces avec une pelle. Davantage d’unités de ce type vont voir le jour dans le cadre d’une remilitarisation plus globale du nord du pays. La Suède a annoncé fin 2020 une augmentation de 40% de son budget de la Défense sur cinq ans. Un contingent sur l’île de Gotland dans la Baltique La Suède a restauré la conscription en 2017 après des années de réaffirmation de la puissance militaire russe annexion de la Crimée, violations de l’espace aérien suédois… Pour la première fois depuis la fin de la Guerre froide, le royaume nordique a aussi redéployé un contingent sur l’île de Gotland dans la Baltique. Il y a un changement de la situation sécuritaire » en Europe, dit à l’AFP le ministre suédois de la Défense, Peter Hultqvist, évoquant l’agression russe en Géorgie en 2008, l’annexion de la Crimée en 2014 et le conflit en cours en Ukraine ». -Un soldat de l’un des bataillons de Rangers suédois revient d’une patrouille de ski dans une forêt au nord de la ville de Boden, le 19 mars 2021. Photo de Jonathan NACKSTRAND/AFP via Getty Images. Un nombre croissant de pays veulent étendre leur influence dans le Grand Nord, observe-t-il. Réunion du Conseil de l’Arctique Ressources naturelles accessibles » Les huit pays riverains de l’Arctique, dont les Etats-Unis et la Russie, se retrouvent mercredi à Reykjavik pour la réunion du Conseil de l’Arctique, centré sur la coopération. On voit que le changement climatique rend davantage de ressources naturelles accessibles dans cette zone et cela incite différentes puissances à accroître leur influence », ajoute-t-il. Dans l’Arctique, la Suède, qui n’est pas membre de l’Otan, s’entraîne aussi, sur terre et dans les cieux, avec ses voisins nordiques, la Norvège, le Danemark et la Finlande. -Des soldats de l’un des bataillons de Rangers suédois, se préparent sous un camouflage, à partir en patrouille, le 19 mars 2021. Photo de Jonathan NACKSTRAND/AFP via Getty Images. Pour les analystes, cette coopération avec des armées étrangères envoie un message sans équivoque à d’éventuels ennemis, susceptibles de tomber sur des troupes autres que suédoises. C’est un signal clair à l’adresse d’un agresseur potentiel qui ne peut pas vraiment prévoir quel serait le contexte opérationnel », décrypte Niklas Granholm, directeur adjoint de la recherche à l’Agence suédoise de recherche pour la défense. S’il accentue l’intérêt stratégique de la région, le changement climatique pourrait aussi affecter les modes d’opération des troupes confrontées à des conditions météo plus difficilement prévisibles. Les hivers ne sont plus ce qu’ils étaient et les conditions opérationnelles et tactiques peuvent donc varier », souligne l’expert. Les lacs ou les tourbières ne gèlent par exemple plus toujours suffisamment pour supporter le passage de véhicules militaires. -Des soldats suédois sont assis dans leur véhicule lors des exercices annuels du soleil d’hiver dans les forêts au nord de Boden le 19 mars 2021. Photo de Jonathan NACKSTRAND/AFP via Getty Images. Dans les forêts environnantes de Boden, le lieutenant-colonel Morgan Gustafsson, chef du centre suédois de combat subarctique, observe ses troupes manœuvrer. Chez les Rangers depuis 1986, l’officier dont la barbe grise se confond avec la tenue de camouflage a vécu aux premières loges les changements de la doctrine de défense suédoise. Mais pour lui, le combat dans ces contrées immenses repose plus que tout sur la maîtrise des fondamentaux On commence avec les choses les plus essentielles –comment changer vos chaussettes, rester sec, quoi manger, quoi boire– et puis, on passe aux armes, aux skis, aux raquettes de montagne et aux motoneiges ». Soutenez Epoch Times à partir de 1€Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide de l’État et n’appartenant à aucun groupe politique ou financier. Depuis le jour de notre création, nous faisons face à des attaques systématiques pour faire taire la vérité, notamment de la part du Parti communiste chinois. C'est pourquoi nous comptons sur votre générosité pour défendre un journalisme indépendant, honnête et en bonne santé. Ensemble, nous pouvons continuer à faire connaître la vérité.