Source bonheur nest réel que lorsquil est partagé. Source: noemii2ee.skyrock.com 2 février 2010. Source: citation-celebre.leparisien.fr Ce sentiment est présent chez tout le monde. Source: bonheur.info Happiness only real when shared. Source: citation-inspiration.com Le bonheur nest réel que lorsquil est partagé.
Ces mots Le bonheur n’est rĂ©el que lorsqu’il est partagĂ© » ont Ă©tĂ© Ă©crit par McCandless Christoper , ils ont Ă©tĂ© les derniers mots qu’il a Ă©crit avant de mourir. McCandless Christoper Ă©tait un aventurier amĂ©ricain, rendu cĂ©lĂšbre dans le rĂ©cit biographique Voyage au bout de la solitude Into the Wild de Jon Krakauer quia ensuite Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma par Sean Penn sous le titre Into the Wild en 2007. McCandless Christoper a Ă©tĂ© retrouvĂ© mort dans un autobus abandonnĂ© 1992 alors qu’il Ă©tait parti Ă  l’aventure seul en Alaska oĂč il y a passĂ© prĂšs de quatre mois, les derniers de sa vie 112 jours de survie dans une nature sauvage, se nourrissant essentiellement, outre de petits animaux qu’il chassait Ă  la carabine, de racines de pomme de terre sauvage. Du coup, J’ai cette phrase et cette pensĂ©e depuis longtemps dans la tĂȘte et j’ai pu lire de nombreux points de vue divergents. Mais je ne suis toujours pas satisfait avec les interprĂ©tations que j’ai pu lire. Certains pensent que nous ne pouvons ignorer le sens parce qu’il Ă©tait mourant, et lui seul, et ses pensĂ©es avait tournĂ© naturellement vers l’intĂ©rieur. Je ne suis pas d’accord. Il n’est pas logique de simplement ignorer les implications qui viennent de cette idĂ©e que le bonheur n’est rĂ©el que lorsqu’il est partagĂ©.
Le bonheur n’est rĂ©el que lorsqu’il est partagĂ© », lui dit toujours sa mĂšre. Bien qu’elle ne puisse pas comprendre ce que cela signifie, Jini acquiesce et promet Ă  sa mĂšre qu’elle se souviendra toujours de ses paroles. Jini ne va pas Ă  l’école comme la plupart des enfants de son quartier.
"Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©".De Christopher Mc Candless 22 ans euuhhh, non, il faut toujours appeler les gens par leur vrai nom donc Christopher Supertramp, celui de la carte d’identitĂ© n’est pas forcĂ©ment le vrai. La phrase est extraite du roman Voyage au bout de la solitude, de Jon Krakauer , vous pouvez aussi regardez Into the wild » en DVD l’adaptation impressionnante du roman. Putain d’amerloque!, c’est bien la premiĂšre fois quand lisant un bouquin poche 10 18, 7,40€, j’ai eu la vue brouillĂ©e par les larmes Ă  la derniĂšre page, comme je suis maso, j’ai couru Ă  mon ordi pour commander le DVD ; Sean Penn adapte, mais ne trahit pas. PrĂ©sentation de l'Ă©diteur Il avait renoncĂ© au rĂȘve amĂ©ricain. Pour vivre une aventure extrĂȘme. En 1992, le cadavre d'un jeune homme est dĂ©couvert dans un bus abandonnĂ© en Alaska, au pied du mont Mckinley, loin de tout lieu habitĂ©. Fils de bonne famille, Chris McCandless aurait dĂ» en toute logique devenir un AmĂ©ricain bien tranquille Ă  l'avenir sans surprise. Mais, dĂšs l'obtention de son diplĂŽme universitaire, il dĂ©cide de partir Ă  l'aventure. AprĂšs avoir fait don de ses Ă©conomies Ă  une Ɠuvre humanitaire, il entame son pĂ©riple sous un nom d'emprunt avec sa vieille voiture, qu'il abandonnera un peu plus tard. Il sillonne le sud des Etats-Unis, subsistant grĂące Ă  de menus travaux, avant de rĂ©aliser son grand projet s'installer au cƓur de l'Alaska, seul, en communion avec la nature. Mais on ne s'improvise pas trappeur, ni homme des bois... AffamĂ©, il s'empoisonne accidentellement en mangeant des racines de pomme de terre sauvage. Entre-temps, il comprend que la solitude n'est pas l'idĂ©al de l'homme. Peu de temps, avant de mourir, Christopher McCandless Ă©crira au stylo sur une page d'un livre Happiness only Real when sare » Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ© ». _________________ Carpe diem quam minimum credula postero Cueille le jour prĂ©sent, en te fiant le moins possible au lendemain ».Je ne suis qu’un agnostique qui ne se rĂ©signera jamais Ă  renoncer Ă  Dieu.
Lebonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©., Ici et lĂ  bas. 1,097 likes. MĂȘme si nous sommes seuls. Si nous sommes tous seuls, nous sommes
Veuillez lire chaque question attentivement. Choisissez ensuite, pour chaque question, LA rĂ©ponse qui dĂ©crit le MIEUX ce que vous avez ressenti ces 7 derniers jours, y compris aujourd'hui. Assurez-vous d'avoir lu toutes les affirmations avant de faire votre n'y a pas de bonnes ou de mauvaises rĂ©ponses, rĂ©pondez le plus sincĂšrement possible. rĂ©ponse obligatoireQuestion 1Je suisUn HommeUne FemmerĂ©ponse obligatoireQuestion 2Donnez votre ĂągerĂ©ponse obligatoireQuestion 3Je suis de bonne humeurJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 4Je peux dire qu'il y a de la joie dans ma vieJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 5Je m'ennuieJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 6je me sens proche des autresJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 7J'ai tendance Ă  me dire que, dans ma vie, je m'en sors trĂšs bienJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 8Je suis fiĂšre de moiJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 9Lorsque je fais quelque chose, le temps passe viteJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 10Je me dis que mon existence a un impact positif sur le monde qui m'entoureJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 11Lorsque je fais quelque chose, je le fais avec enthousiasmeJamaisRarementParfoisSouvent ToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 12J'ai l'impression de ne pas avoir accompli beaucoup de chose dans ma vieJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 13Je rencontre des situations qui me permettent de mettre en valeur mes capacitĂ©sJamais RarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 14Quand je note ma vie, je me met une note en dessous de la moyenneJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 15Je pense que ma vie est nulleJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 16Je sors avec mes amiesJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 17Il m'arrive de vouloir rester seuleJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 18Je me sens rabaissĂ©e par mon entourage et/ou mes frĂ©quentationsJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 19Lorsque je suis avec les autres, il m'arrive de me disputerJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 20Savoir que je peux compter sur mes amis me rassureJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 21J'ai besoin que quelqu'un me fĂ©licite quand je fais quelque chose de bienJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 22Partout oĂč je vais j'ai besoin que quelqu'un soit avec moiJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 23Je n'aime pas ĂȘtre seule chez moiJamaisRarementParfoisSouventToujoursQuestion 24Je ne me sens pas bien quand je suis seuleJamaisRarementParfoisSouventToujoursAutre rĂ©ponserĂ©ponse obligatoireQuestion 25J'ai besoin de communiquer avec les autresJamaisRarementParfoisSouventToujoursrĂ©ponse obligatoireQuestion 26Il m'arrive d'avoir envie de partir loin toute seuleJamaisRarementParfoisSouventToujoursVous aussi, crĂ©ez votre questionnaire en ligne !C'est facile et gratuit. C'est parti ! Lebonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©. Accueil. Sujets. Citation du jour. Meilleures citations. Le bonheur n’est rĂ©el que lorsqu’il est partagĂ©. bonheur
samedi 20 août 2022 Notre premier trajet en train Publié par Pitiot Anaïs à 2242 Aucun commentaire Enregistrer un commentaire
Lebonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©. 0cĂ©ane's est une femme particuliĂšrement secrĂšte et rĂ©servĂ©e, qui paraĂźt trĂšs mystĂ©rieuse. Introvertie, parfois inquiĂšte ou angoissĂ©e, elle se pose beaucoup de questions. Souvent, elle se tourne vers des intĂ©rĂȘts philosophiques, mĂ©taphysiques ou spirituels. Il est vrai que, plus que toute autre, 0cĂ©ane's 1 Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ© ». Happiness only real when shared ». 2 Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ© ». Happiness only real when shared ». Salam AĂŻe-Kyou, J't'aime bien, j'aime bien tes sujets... Mais tu ne sais pas faire de sondages, dĂ©solĂ©e de te le dire! C'est quoi ces rĂ©ponses? Sinon je suis d'accord, "la bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©" ^^ 3 Salam AĂŻe-Kyou, J't'aime bien, j'aime bien tes sujets... Mais tu ne sais pas faire de sondages, dĂ©solĂ©e de te le dire! C'est quoi ces rĂ©ponses? Sinon je suis d'accord, "la bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©" ^^ loooooooool Oui je pense pareillement ^^ Et les petits moments de solitude qu'on apprĂ©cie de temps en temps, ben c'est du faux bonheur pour moi, pas du rĂ©el 4 Salam AĂŻe-Kyou, J't'aime bien, j'aime bien tes sujets... Mais tu ne sais pas faire de sondages, dĂ©solĂ©e de te le dire! C'est quoi ces rĂ©ponses? Sinon je suis d'accord, "la bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©" ^^ Tu aurais mis quoi comme autres propositions ? Je peux toujours Ă©diter looool 5 loooooooool Oui je pense pareillement ^^ Et les petits moments de solitude qu'on apprĂ©cie de temps en temps, ben c'est du faux bonheur pour moi, pas du rĂ©el Oui je suis d'accord, mais j'ai dit que j'aimais pas trop ton sondage dans la mesure oĂč le partage n'est pas nĂ©cessairement avec la famille. On peut ressentir Ă©normĂ©ment de bonheur Ă  partager avec des amis, ou mĂȘme des inconnus, des gens que tu croises dans la rue avec lesquels tu Ă©changes quelques mots, quelques rires, etc... En ce qui me concerne les petits moments de bonheur dans la solitude sont toujours accompagnĂ©s d'une pointe de nostalgie, d'un "Si seulement untel ou untelle pouvait ĂȘtre lĂ  pour voir/vivre ça avec moi"... 6 Oui je suis d'accord, mais j'ai dit que j'aimais pas trop ton sondage dans la mesure oĂč le partage n'est pas nĂ©cessairement avec la famille. On peut ressentir Ă©normĂ©ment de bonheur Ă  partager avec des amis, ou mĂȘme des inconnus, des gens que tu croises dans la rue avec lesquels tu Ă©changes quelques mots, quelques rires, etc... Oui voilĂ  ^^ J'ai mis ça dans le reste, dont les amis lool ^^ En ce qui me concerne les petits moments de bonheur dans la solitude sont toujours accompagnĂ©s d'une pointe de nostalgie, d'un "Si seulement untel ou untelle pouvait ĂȘtre lĂ  pour voir/vivre ça avec moi"... Oui c'est vrai !!! Moi je pense aux moments de solitude, du style "j'ai passĂ© toute ma journĂ©e auprĂšs des gens, mes collĂšgues, ma femme, mes enfants" et puis un petit moment de rĂ©pit seul dans le jardin ou un autre endroit dĂ©sert qui fait du bien ! AncienMembre 7 Donnons nous la main et chantons en coeur 8 Oui voilĂ  ^^ J'ai mis ça dans le reste, dont les amis lool ^^ Oui c'est vrai !!! Moi je pense aux moments de solitude, du style "j'ai passĂ© toute ma journĂ©e auprĂšs des gens, mes collĂšgues, ma femme, mes enfants" et puis un petit moment de rĂ©pit seul dans le jardin ou un autre endroit dĂ©sert qui fait du bien ! Oui j'ai vu mais la façon dont c'Ă©tait rĂ©digĂ© j'Ă©tais pas trop d'accord, pour moi certains moments avec "le reste" valent ceux passĂ©s avec la famille voire plus, ça dĂ©pend... J'aurais pas fait de hiĂ©rarchie en fait, j'aurais mis tout le monde pareil, l'important c'est le partage... Mais je comprends ton idĂ©e ^^ Ah ouiiii on est d'accord ça c'est du repos, la paix quoi 9 Donnons nous la main et chantons en coeur 10 Oui j'ai vu mais la façon dont c'Ă©tait rĂ©digĂ© j'Ă©tais pas trop d'accord, pour moi certains moments avec "le reste" valent ceux passĂ©s avec la famille voire plus, ça dĂ©pend... J'aurais pas fait de hiĂ©rarchie en fait, j'aurais mis tout le monde pareil, l'important c'est le partage... Mais je comprends ton idĂ©e ^^ Ah ouiiii on est d'accord ça c'est du repos, la paix quoi Oui c'est vrai, tu as raison, certains des autres moments les valent ! Oui voilĂ  je voulais montrer l'importance de la famille en fait ^^ 11 Oui c'est vrai, tu as raison, certains des autres moments les valent ! Oui voilĂ  je voulais montrer l'importance de la famille en fait ^^ Oui je comprends ton idĂ©e
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 J’ai dĂ©cidĂ© que je vais vivre cette vie pendant un certain temps encore. La libertĂ© et la beautĂ© simple de celui-ci sont tout simplement trop belles pour ĂȘtre laissĂ©es de cĂŽtĂ©. Christopher McCandless - March 4, 2022 0Le tramping est trop facile avec tout cet argent. Mes journĂ©es Ă©taient plus excitantes quand j’étais sans le sou et que je devais chercher mon prochain repas
 J’ai dĂ©cidĂ© que je vais vivre cette vie pendant un certain temps encore. La libertĂ© et la beautĂ© simple de celui-ci sont tout simplement trop belles pour ĂȘtre laissĂ©es de cĂŽtĂ©. Christopher McCandless - March 5, 2022 0Tant de gens vivent dans des circonstances malheureuses et pourtant ne prendront pas l’initiative de changer leur situation parce qu’ils sont conditionnĂ©s Ă  une vie de sĂ©curitĂ©, de conformitĂ© et de conservation, tout cela peut sembler donner la tranquillitĂ© d’esprit, mais en rĂ©alitĂ©, rien est plus prĂ©judiciable Ă  l’esprit aventureux. Christopher McCandless - March 6, 2022 0La joie de vivre vient de nos rencontres avec de nouvelles expĂ©riences, et donc il n’y a pas de plus grande joie que d’avoir un horizon sans cesse changeant, pour que chaque jour ait un soleil nouveau et diffĂ©rent. Christopher McCandless - March 3, 2022 0La circonstance n’a aucune valeur. C’est la façon dont on se rapporte Ă  une situation qui a de la valeur. Toute vĂ©ritable signification rĂ©side dans la relation personnelle Ă  un phĂ©nomĂšne
 ce qu’il signifie pour vous. Christopher McCandless - March 6, 2022 0J’ai besoin de votre aide. Je suis blessĂ©, proche de la mort et trop faible pour sortir d’ici. Je suis tout seul. Ce n’est pas une blague. Au nom de Dieu, veuillez rester pour me sauver. Je suis allĂ© cueillir des baies tout prĂšs et je reviendrai ce soir. Merci, Chris McCandless. Christopher McCandless - March 4, 2022 Plus de citations sur ce sujet 0Les camĂ©ras de surveillance pourraient rĂ©duire la criminalitĂ© – mĂȘme si les preuves ici sont mitigĂ©es – mais aucune Ă©tude ne montre qu’elles entraĂźnent un plus grand bonheur pour toutes les personnes impliquĂ©es. Evgueni Morozov - March 5, 2022 0C’est bien d’ĂȘtre heureux et de nous dire Ă  quel point votre vie est cool et Ă  quel point vous ĂȘtes gĂ©nial sur les rĂ©seaux sociaux. C’est formidable parce que cela inspire les autres Ă  ĂȘtre heureux aussi. Mais souvent, les gens essaient d’ĂȘtre heureux de la mauvaise maniĂšre – avec de l’argent ou avec diffĂ©rentes choses qui ne sont pas le vrai bonheur. Jaden Smith - March 5, 2022 0Pour moi, la forme physique ne consiste pas seulement Ă  aller au gymnase; il s’agit aussi d’un bonheur intĂ©rieur et d’un bien-ĂȘtre global. admin - March 5, 2022 0Celui qui Ă©vite les plaintes invite au bonheur. Abu bakr - March 5, 2022 0La recherche du bonheur est l’une des principales sources de malheur. Eric Hoffer - March 5, 2022 0Le bonheur ne dĂ©pend pas de combien vous devez profiter, mais de combien vous apprĂ©ciez ce que vous avez. Thomas Wilson - March 5, 2022 Autres SujectsApprĂ©cie la vie3468Leçon de vie2340mariage2227Tout ce que je veux c'est toi1908ApprĂ©ciation1728LĂącher prise1478medical1375Conseils relationnels1205positif1116Vie incroyable1060 À PROPOS DE NOUSCitations Sages fournit des citations inspirantes depuis 2021 Ă  notre communautĂ© française. © Citation Sages - 2022 Lebonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©. Tags : homme · heureux · Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©. Il y a tant de gens qui ne sont pas heureux et qui, pourtant, ne prendront pas l'initiative de changer leur situation parce qu'ils sont conditionnĂ©s Ă  vivre dans la sĂ©curitĂ©, le conformisme et conservatisme, toutes choses qui semblent apporter la paix de
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Lebonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©! vendredi 19 aoĂ»t 2022. Premier jour avec les cousins chez Papi et Mamie . PubliĂ© par Pitiot AnaĂŻs Ă  12:26 Aucun commentaire: Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager sur Pinterest. GaĂ©tane - photos diverses . PubliĂ© par Pitiot AnaĂŻs Ă  03:28 Aucun commentaire: Envoyer par e Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©. BASIPHINE ✧ Parchemin envoyĂ© Jeu 21 FĂ©v - 1930 ✧ Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©.Basiphine Serasile Montrose Le retour Ă  la maison n'avait Ă©tĂ© possible qu'au bout d'un bon mois, quand les mĂ©dicomages s'Ă©taient assurĂ© que le coeur n'est plus entrain de lĂącher. Il lui avai fallu une bonne semaine avant qu'on ne l'autorise Ă  se lever, une autre pour qu'il puisse le faire sans assistance. Le temps de retrouver ses esprits, sa force, mais tout paraissait si diffĂ©rent Ă  Basile. Tellement diffĂ©rent. C'est toujours assez compliquĂ© de passer Ă  la prochaine Ă©tape, toujours compliquĂ© de mettre un pas devant l'autre, il avait l'impression de vivre les derniers jours d'un condamnĂ©. Heureusement que sa sƓur aĂźnĂ© l'avait soutenu, jours aprĂšs jours, forte, ce roc indĂ©fectible dont il avait dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin. Une touche d’optimiste dans son ocĂ©an de doute qui ne le quittait plus dĂ©sormais. Seraphine, il savait qu'elle avait ses doute, ses peurs et qu'elle Ă©tait plus fragile qu'elle ne voulait bien le lui laisser le croire. Il avait pourtant besoin d'elle, il aurait pu compter sur sa mĂšre si elle n'Ă©tait pas aussi froide. Il ne comptait pas sur son pĂšre, plus encore maintenant il voyait de la dĂ©ception dans son regard, celle d'un fils qui ne mĂ©ritait mĂȘme pas son attention parce qu'il Ă©tait vouĂ© Ă  mourir. Basile n'avait pas prĂ©vu de mourir, pas encore tout du moins. Il avait encore des choses Ă  vivre, il s’était jurĂ© de prendre ses mĂ©dicaments, et de suivre les recommandations des mĂ©dicomagie. Son cas moins grave que celui de sa jumelle ou de son frĂšre aĂźnĂ©, il avait Ă©tĂ© pris Ă  temps. Les maladies du cƓur Ă©taient encore un mystĂšre Ă  l’époque. C'Ă©tait bon de retrouver sa chambre, celle qu'il avait Ă  l'hopital n'Ă©tait pas si mal, mais elle n'Ă©tait pas aussi familiĂšre qu'ici. l'atmosphĂšre de la demeure des Montrose lui donnait l'impression de vivre avec accord avec son histoire et ses dĂ©mons aussi. Ici avoir le cƓur fragile n'Ă©tait pas maladie mais une chose avec laquelle on devait apprendre Ă  vivre, Ă  survivre. Il dormait pas mal, l'hĂ©ritier des Montrose, mais il venait passer l'aprĂšs midi a jouer aux Ă©checs avec le dernier de la fratrie qui s'Ă©tait inquiĂ©tĂ© pour lui, et qui devenait le centre de l'attention de leur pĂšre, maintenant que Basile Ă©tait... 'dĂ©fectueux.'Le dernier l'avait abandonnĂ© pour retourner Ă  ses Ă©tudes, laissant Basile seule dans la grande batisse qui perdait chaque jour un peu plus de sa superbe. Il erre dans les couloirs, l'estomac vide pour se perdre jusqu'Ă  la cuisine. Il laisse l'elfe de maison lui prĂ©parer un sandwich, il s'asseoit Ă  table les gestes sont encore un peu laborieux, car la fatigue Ă©tait encore prĂ©sente. Il dĂ©guste un petit sandwich, attendant que la maison se remplisse un peu de nouveau. Basile parle en cc9966 Basile Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 65Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Lun 25 FĂ©v - 1547 ✧ Travailler sans penser Ă  lui, sans s’imaginer ĂȘtre Ă  ses cĂŽtĂ©s pour veiller sur lui, le distraire, le faire sourire, le regarder dormir, le regarder vivre. Travailler et faire cesser ces voix dans ma tĂȘte qui n’ont de cesse de me torturer. Travailler encore et toujours pour ne pas qu’il s’inquiĂšte des revenus qu’il ne rapportait plus au domaine familial afin qu’il ne s’effondre pas. Alors sans en parler Ă  qui que ce soit j’enchainais les contrats entre particuliers pour des photographie de naissance, de famille, de fĂȘtes en tout genre. J’en avais toujours fait mais pas Ă  ce rythme soutenu. Cette solution arrangeait tout le monde, Basile avait un peu plus de libertĂ© et mon esprit Ă©tait assez occupĂ© pour Ă©loigner les idĂ©es noires, la culpabilitĂ© et d’autres joyeusetĂ©s qui me venaient en tĂȘte lorsque j’étais inactive. C’était pourtant toujours avec le sourire que je rentrais chez moi pour les retrouver, Basile, Coraline et LĂ©on, ma fratrie. Les Ă©preuves nous rapprochaient toujours et celle-ci semblait s’arranger favorablement, Basile reprenait du poil de la bĂȘte de jour en jour mĂȘme s’il revenait de loin. Quand j’ouvrais ma sacoche pour ranger mon appareil, le coin d’une photo attira mon attention. Je la caressais du bout des doigts, pensive, une photo de nous quatre datant de quelques mois et le cƓur serrĂ© je ne pouvais m’empĂȘcher de me demander qui serait le prochain. Je secouais la tĂȘte et replaçais le clichĂ© Ă  sa place. Je confiais aux journalistes leurs clichĂ©s avant de quitter les locaux du cri de la grenouille non sans avoir au prĂ©alable vĂ©rifier une commande un peu particuliĂšre dans une enveloppe que je cachetais de mes initiales. Je me rendais ensuite de façon trĂšs discrĂšte dans un petit village moldu ou m’attendait un cracmol, sa femme moldu et leur nouveau-nĂ©. Je ne posais pas malgrĂ© son invitation et repartais avec un panier rempli de fruits et lĂ©gumes frais. J’échangeais les clichĂ©s commandĂ©s contre de la nourriture saine avant de rentrer chez moi, transaction somme toute Ă©quitable Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre trĂšs lĂ©gale. AprĂšs un transplanage loin de tous regards curieux j’arrivais chez moi le sourire aux lĂšvres, heureuse de ramener ce qu’il fallait Ă  mon frĂšre pour se requinquer ! J’entrais sans cĂ©rĂ©monie, personne n’étais sensĂ© m’attendre, et me dirigeais directement dans les cuisines. Regardes Jazz, de quoi faire de bons petits plats mijotĂ©s comme il aime et une sou
 Je dĂ©chargeais le panier de victuailles et relevais la tĂȘte pour voir l’air rĂ©joui de l’elfe de maison mais c’est sur un Basile la bouche pleine que je tombais nez Ă  nez. Tu n’es pas avec LĂ©on ? Pas de bonjour, j’étais venue lui faire un bisou avant de partir ce matin mais si j’en croyais mon propre planning il devait ĂȘtre actuellement occupĂ© avec notre frĂšre.. du moins c’est ce que j’avais prĂ©vu. Avoue tu l’as pĂ©trifiĂ© parce qu’il a trichĂ© aux Ă©checs ! Ce ne serait pas la premiĂšre fois que notre petit frĂšre servait de porte manteau pour le punir de ces mauvaises maniĂšres mĂȘme si ça n’était pas du goĂ»t de nos tendres parents. Comment je savais qu’il jouait aux Ă©checs avec LĂ©on ? Faites vous partie de la police magique ? J’étais simplement fort bien renseignĂ© surtout lorsqu’il s’agissait de savoir oĂč Ă©tait ma famille et ce qu’il faisait et Basile avait le droit Ă  une surveillance accrue depuis noĂ«l. Je me rapprochais de lui et dĂ©posais sur son front un baiser avant de lui piquer un bout de sandwich et de m’asseoir Ă  ses cĂŽtĂ©s. Tu prends l’apĂ©ritif sans moi ? Demandais-je un sourire amusĂ© aux lĂšvres alors que j’engloutissais le sandwich. Jazz, lui s’occupait de vider mon panier, surpris de la quantitĂ© ramenĂ©. SĂ©raphine Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 36Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Lun 25 FĂ©v - 2340 ✧ Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©.Basiphine Serasile Montrose Il apprĂ©ciait le calme de la cuisine, c'Ă©tait plaisant d'avoir du calme dans cette maison. Cette dĂ©cision qu'il avait pris, il savait que cela remuer dans les chaumiĂšres, et que ça risquait de crĂ©er des tensions, il n'Ă©tait pas encore dĂ©cider de la façon dont il allait l'annoncer. Mais il devait un juste retour d'ascenseur Ă  son pĂšre, il devait le lui dire d'une façon qui ne l'Ă©pargnerait pas. Il voulait que celui ci soit le dernier au courant, il voulait d'abord mettre au courant les membres de sa fraterie qui demeuraient les personnes les plus importantes pour lui. SĂ©raphine, Coraline et LĂ©on c'Ă©tait au final tout ce qu'il lui restait. Ils avaient bien une mĂšre, mais ils savaient tous qu'elle se rangeait toujours du cĂŽtĂ© de leur pĂšre, hĂ©las. Basile aurait aimĂ© avoir plus de soutient de sa part, vraiment. Il voulait absolument l'approbation de SĂ©raphine, c'Ă©tait un peu elle qui l'Ă©levait depuis quelques annĂ©es, et qui le jugeait avec une bienveillance qu'elle cachait parfois sous un peu de moquerie et de taquinerie. Alors qu'il est seul avec un elfe qui saffĂšre aux prĂ©paratifs du dĂźner. Mais soudain, il voit une tornade rousse faire son entrĂ©e. A en juger par ces mots, elle ne l'avait pas vu entrain de manger, 'Regardes Jazz, de quoi faire de bons petits plats mijotĂ©s comme il aime et une sou
 ' Elle avait quelques courses, et elle parlait sans doute de lui. Elle Ă©tait la raison qui faisait que depuis son retour il n'avait que des plats qu'il aimait au menu. Elle s'occupait plus de lui que leur propre mĂšre, ça faisait plaisir Ă  Basile. Il la regarde, et sourit, tout en ayant la bouche pleine, d'une façon une peu bĂ©ate, mais avec sa soeur, il n'avait pas besoin d'ĂȘtre un bourreau des coeurs, elle connaissait le pire de ce qu'il pouvait ĂȘtre, au naturel. 'Tu n’es pas avec LĂ©on ?' Il avait le droit de modifier l'emploi du temps qu'elle avait fait pour lui, il avait peut ĂȘtre manquĂ© de mourir, mais il allait mieux. Les mĂ©dicmages lui avaient dit qu'ils ne pouvaient rien faire de plus, qu'il devrait prendre des potions Ă  vie et que cela pourrait frapper de nouveau ou non, que ce n'Ă©tait pas mĂ©dical, que c'Ă©tait simplement magique. 'Avoue tu l’as pĂ©trifiĂ© parce qu’il a trichĂ© aux Ă©checs !' On ne pouvait rien cacher Ă  SĂ©raphine, elle savait tout ce qui pouvait se passer dans cette maison. 'J'aurais jamais dĂ» lui apprendre Ă  tricher, c'Ă©tait une mauvaise idĂ©e.' LĂąche alors Basile, 'Mais je crois qu'il est partie conter fleurette sur Paris.' Il avait de qui tenir le petit un Basile en puissance, la rousseur en plus, et le sangs gĂȘne de SĂ©raphine en plus. Il l'aimait tellement SĂ©raphine, il y avait de la douceur dans chacun de ses gestes, de l'attention. Il l'aimait tellement. il ne peut s'empĂȘcher de sourire quand elle l'embrasse sur le front pour finalement lui voler un bout de son sandwich. Il la regarde, interdit. Faussement. 'Tu prends l’apĂ©ritif sans moi ?' Il prend un air choquĂ©. 'Tu uses de tes charmes sur moi, soeur indigne.' Bien sur que non, elle n'Ă©tait pas une soeur indigne, elle savait trĂšs bien qu'il ne le pensait pas, que c'Ă©tait simplement pour la taquiner. Il rompt ce qu'il reste de son sandwich en deux pour le partager avec elle, Basile n'Ă©tait pas un barbare. Il n'Ă©tait pas le meilleur des frĂšres, ni mĂȘme le plus facile Ă  vivre. 'J'vais faim.' dit-il en engloutissant ce qu'il lui restait dans les mains, c'Ă©tait une bonne maladie d'avoir faim. Il allait mieux, vraiment mieux. Il avait un nouveau but dans la vie, c'Ă©tait peut ĂȘtre ce dont il avait toujours eu besoin. Les repas de famille en prĂ©sence de leur pĂšre avait tendance Ă  lui couper l’appĂ©tit, et s'il arrivait Ă  annoncer ce qu'il voulait ce soir, il n'Ă©tait pas certain d'ĂȘtre en mesure de manger beaucoup. Il devait d'abord l'annoncer Ă  SĂ©ra. 'Ça veut dire que je vais parfaitement bien, et que tu devrais cesser d'embĂȘter Jazz avec tes requĂȘtes culinaires. Bien que cela soit adorable et que ça fasse de toi la plus gĂ©niale des soeurs.' Il lui rend un sourire sincĂšre. 'Mais je vais bien.' Je ne suis pas CĂŽme, je ne suis pas BĂ©nĂ©dicte. Basile Ă©tait un battant, il l'avait toujours Ă©tĂ©. Basile parle en cc9966 Basile Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 65Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Mer 27 FĂ©v - 1105 ✧ C’est Ă©trange cette inquiĂ©tude permanente qui vous tors l’estomac et vous tient Ă©veillĂ©, j’avais toujours eu un grand sens des responsabilitĂ©s lorsqu’il s’agissait de mes frĂšre et sƓur mais ça c’était accru avec la crise cardiaque de Basile. Nous Ă©tions tous conscient que notre nom Ă©tait notre Ă©pĂ©e de DamoclĂšs et qu’un jour, n’importe quand nous pouvions simplement tomber, inerte, mort au pied d’un de nos proches et nous devions vivre avec. Les cauchemars n’avaient jamais cessĂ© depuis la mort de CĂŽme et ils Ă©taient d’autant plus tangibles et tenaces depuis que la scĂšne avait failli se reproduire avec Basile. Comme une photo imprimĂ©e sur l’intĂ©rieur de mes paupiĂšres qui me hantais en tout temps. Mais il allait mieux, mĂȘme le halo de lumiĂšre magique qui le caractĂ©risait reprenait de sa vivacitĂ©, c’était un signe qui ne pouvait pas me tromper. Et puis il avait besoin de se dĂ©tendre, de sourire, de rire voilĂ  pourquoi j’encourageais le petit dernier Ă  passer un peu de temps avec lui ! LĂ©on Ă©tait toujours une bonne source d’amusement avec ou sans son accord d’ailleurs. Il Ă©tait de notre devoir d’aĂźnĂ© de l’ennuyĂ© un peu tout de mĂȘme. Et puis en Ă©tant tout Ă  fait sincĂšre savoir LĂ©on avec Basile me rassurait sur plusieurs points. La santĂ© de Basile bien sĂ»r mais aussi le fait que notre pĂšre n’ennuyait ni l’un ni l’autre Ă  ces moment-lĂ . L’élĂšve a dĂ©passĂ© le maĂźtre ? Parce que question triche aux jeux Basile se dĂ©fendait plutĂŽt pas mal ! C’est agaçant n’est-ce pas d’enseigner quelque chose Ă  son petit frĂšre et qu’il vous surpasse rapidement
 Au fond c’était l’histoire de n’importe quelle fratrie. Les aĂźnĂ©s enseignaient aux plus jeunes qui rapidement savaient mieux faire
. C’est ce que nous souhaitions mĂȘme s’il Ă©tait parfois difficile de l’admettre. Toujours cette PĂ©nĂ©lope ? Oui mĂȘme Ă  BeauxbĂątons j’avais mes informateurs et si LĂ©on ne me racontait pas tout peut ĂȘtre avait-il Ă©tĂ© plus bavard Ă  ce sujet avec son frĂšre, parler d’homme Ă  homme devait ĂȘtre plus simple. Convenablement installĂ©e j’attrapais la carafe d’eau et nous servais tous les deux en l’écoutant amusĂ©e. Bien entendu, tout le temps. C’est le plus grand pouvoir des femmes ! User de ses charmes.. enfin ça marchait peut ĂȘtre sur mes frĂšres mais concernant les autres hommes c’était une toute autre histoire. Si j’étais rĂ©ellement douĂ©e pour l’exercice je ne serais toujours pas vierge et cĂ©libataire Ă  trente ans bientĂŽt trente et un n’est-ce pas ? Je le remerciais d’un sourire en prenant la moitiĂ© du sandwich qu’il me tendait. c’est une bonne maladie parait-il. D’avoir faim. Autant dire que j’avais alors une santĂ© de fer !puisque je passais le plus clair de ma journĂ©e Ă  grignoter. Devant nous le petit elfe se dandinait, il pouvait entendre Ă  dĂ©faut de rĂ©ellement Ă©couter ce que nous disions. Jazz est content de faire plaisir au maĂźtre et Ă  la maĂźtresse. Ah tu vois ! Merci Jazz. Nous avions bon nombre de personnel sur le domaine et quelques elfes de maison, mais Jazz m’était le plus attachĂ©, il avait passĂ© toute mon enfance Ă  me surveiller et me protĂ©ger et aujourd’hui encore je savais qu’il ferait n’importe quoi pour moi. Il avait toujours Ă©tĂ© plus maternel que ma propre mĂšre et je l’avais toujours traitĂ© avec une sincĂšre affection. Mais j’accepte le compliment, c’est vrai, je suis gĂ©niale. Je passais ma main dans mes cheveux les faisant virevolter autour de moi avant de rire de bon cƓur. Je n’avais pas rĂ©ellement cette impression mais il Ă©tait plaisant de l’entendre de la bouche de mon frĂšre. Tu vas beaucoup mieux et tu ne peux pas savoir Ă  quel point ça me rĂ©jouit. Mieux valait parler positivement et garder mes craintes au fond de mon esprit. Tu pourrais sortir un peu, tout en restant prudent bien sĂ»r. Il avait sans doute besoin de voir des amis, autre chose que nos murs ou nos tĂȘtes d’ailleurs. Il faudrait trouver un moyen rapide de nous prĂ©venir en cas de problĂšme
 comme un bijou
 un bracelet
 Un bijou enchantĂ© pour prĂ©venir le porteur que l’autre a un problĂšme
 Pour que je puisse rĂ©agir rapidement. Je ne prĂ©fĂ©rais pas imaginer le pire mais s’il n’avait pas Ă©tĂ© rapidement pris en charge au bal de noĂ«l nous n’aurions sans doute pas cette conversation actuellement. Je grignotais le morceau de sandwich tout en rĂ©flĂ©chissant Ă  un sort pareil, l’enchantement d’un objet que nous portions sur nous en toute circonstance. SĂ©raphine Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 36Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Dim 3 Mar - 1734 ✧ Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©.Basiphine Serasile Montrose La famille Ă©tait ce qu'il y avait de plus important, et de plus constant dans une vie. Basile avait beaucoup d'amis, mais peu qui se prĂ©occupaient vraiment de lui. La rançon de la gloire disait-on, ĂȘtre populaire n'avait jamais fait qu'accentuer la solitude de ce qu'il Ă©tait. Avec BĂ©nĂ©dicte, il n'avait jamais eu besoin d'autre amis, il avait bien sĂ»r finit par en trouver quelques uns, notamment Elise qui ne l'avait jamais laissĂ© tombĂ©, et qui avait toujours le don de le faire sourire, quelque soit la situation. Le cas de Marianne ne pouvait certainement pas ĂȘtre casĂ© dans les amitiĂ©s, c'Ă©tait plus complexe que cela, plus ambiguĂ«. Puis, il y avait la famille. Coraline, SĂ©raphine, et ce cher petit LĂ©on, qui n'avait plus rien de bien petit puisqu'il faisait maintenant la taille de son grand frĂšre les cheveux roux en plus, et comme se plairait Ă  ajouter Basile 'une mine d'ahuri.' Mais bon, il l'aimait ce sale gosse, beaucoup, ça restait son petit frĂšre. Alors, quand SĂ©raphine dit, ' L’élĂšve a dĂ©passĂ© le maĂźtre ?' Il esquisse une moue boudeuse. ' C’est agaçant n’est-ce pas d’enseigner quelque chose Ă  son petit frĂšre et qu’il vous surpasse rapidement
 ' Il la fixe et ajoute sarcastiquement 'Si tu parles de te taille, il faut en faire le deuil grande soeur, mĂȘme LĂ©on te dĂ©passe dĂ©sormais.' Il est incisif, mais il le fait exprĂšs, de se moquer de la taille de la sorciĂšre. Il l'avait dĂ©passĂ© depuis qu'il avait quinze ans. ' Toujours cette PĂ©nĂ©lope ? ' On ne pouvait rien lui cacher, ou presque. Il hoche nĂ©gativement la tĂȘte, 'AngĂ©lique, je crois.', LĂ©on empruntait le mĂȘme chemin que Basile celui de bourreau des coeurs, mais ça ne le dĂ©rangeait pas. Il sourit en la regardant, les histoires de coeur de Basile Ă©taient toujours assez compliquĂ©es, il espĂ©rait que son petit frĂšre s'attire moins de soucis que lui, et qu'il ne comette pas les mĂȘmes erreur. Il adorait SĂ©raphine, vraiment. Elle Ă©tait un brin de lumiĂšre dans un monde rempli d'obscuritĂ©. On ne la voyait rarement entrain de broyer du noir, mĂȘme si Basile se disait qu'elle ne le faisait sans doute juste pas devant eux. Pourtant, il aimerait lui dire qu'elle n'avait pas besoin de se cacher pour ressentir du doute, de la culpabilitĂ©, ou de la colĂšre. ' Bien entendu, tout le temps. C’est le plus grand pouvoir des femmes ! ' Ah oui, les femmes savaient user de leurs charmes, et elles savaient aussi les jeter aprĂšs leur avoir donner de faux espoirs. Comme Marianne aussi tient. 'Vous ĂȘtes des dĂ©mones.' Lance-t-il faussement mauvais pour se moquer d'elle. Puis, il laisser Ă©chapper un sourire, et ce qui aurait pu ĂȘtre un rire quand elle rajoute Ă  propos de la faim, ' C’est une bonne maladie parait-il.' Oui, il avait faim. Pendant des jours Ă  l'hopital, il n'avait pas eu faim, il n'avait mangĂ© que parce qu'on l'y avait forcĂ© alors oui, avoir faim Ă©tait le signe d'une bonne santĂ©, il le savait. ' Jazz est content de faire plaisir au maĂźtre et Ă  la maĂźtresse.' Comme si cet elfe allait dire le contraire. ' Ah tu vois ! Merci Jazz. ' Il roule des yeux en les levant au ciel. Mais bien sĂ»r, comme si cet elfe avait le droit de penser par lui mĂȘme et de contredire une des maitresses de maison. 'Comme s'il allait dire le contraire.' Il se moque un peu et demande Ă  Jazz, 'Jazz, ne suis-je pas le plus sage de cette maisonnĂ©e ? Ce qui Ă©tait loin d'ĂȘtre le cas, il Ă©tait mĂȘme de loin le moins sage de toute cette bande d'enfants. ' Bien sur MaĂźtre Basile.' Il jette un regard Ă  sa soeur pour lui prouver qu'il avait raison.' Mais j’accepte le compliment, c’est vrai, je suis gĂ©niale.' Il ne la contredirait pas, elle l'Ă©tait. Fantastique, aimante, adorable et un brin trop bavarde aussi. ' Tu vas beaucoup mieux et tu ne peux pas savoir Ă  quel point ça me rĂ©jouit. ' Tout le monde Ă©tait soulagĂ©, lui le premier. De toute façon, ce n'Ă©tait qu'un jeu de hasard, Basile avait comme perdu une partie de poker contre la vie, et il devrait prendre quelques potions le restant de ses jours sans jamais ĂȘtre certain de voir cela se reproduire ou non. Il n'allait pas vivre dans une prison de verre, non. ' Tu pourrais sortir un peu, tout en restant prudent bien sĂ»r. ' Comme s'il avait attendu sa permission pour le faire. C'Ă©tait aussi Ă  cela que servait LĂ©on a faire diversion quand SĂ©raphine le croyait sagement dans sa chambre alors qu'il avait pris le large pour prendre un peu l'air. Si on l'Ă©coutait, il ne devait plus rien faire de sa vie, et atendre son heure. ' Il faudrait trouver un moyen rapide de nous prĂ©venir en cas de problĂšme
 comme un bijou
 un bracelet
' Elle Ă©tait sĂ©rieuse ? Vraiment ? Basile avec un bijou ?' Pour que je puisse rĂ©agir rapidement. ' Elle ne pouvait toujours ĂȘtre celle qui le sauverait, elle ne pourrait rien empĂȘcher. Ce n'Ă©tait pas sa faute, ce n'Ă©tait pas de son ressort, ce n'Ă©tait ni plus ni moins que le destin. Basile n'allait pas attaquer de front, ni lui annoncer de but en blanc cette dĂ©cision hautement irrationnelle et pourtant stimulante qu'il avait prise. 'J'ai la tĂȘte de quelqu'un qui va porter un bijou peut ĂȘtre ? Lance-t-il en s'essayant a un peu d'humour pour ne pas tout de suite lui dire que l'idĂ©e ne lui convenait pas. Il prĂ©fĂ©rait jouer la carte du garçon en quĂȘte de virilitĂ©, en sachant trĂšs bien que cela jouait sur la corde sensible de la sƓur. Elle pourrait se moquer de lui, et ça lui ferait plaisir Ă  elle. Plus sĂ©rieusement aprĂšs avoir pris un bouchĂ©e, il ajoute, 'On s'est tous accordĂ© sur le fait que la seule certitude c'est que c'est du fait du hasard.', MĂȘme les mĂ©dicomages en Ă©taient venus Ă  cette conclusion. Il pouvait mourir demain dans son canapĂ©, ou dans vingt ans aprĂšs avoir continuer Ă  vivre comme il l'entendait. 'Mais si une sorte de systĂšme de secours peut te rassurer, on devrait trouver ça. Mais pas un bracelet par Merlin, je ne suis pas un de ces dandy anglais au goĂ»t vestimentaire douteux.' Il n'aimait pas beaucoup les anglais Basile, certainement pas depuis qu'un Ă©lĂšve de Poudlard l'avait coiffĂ© au poteau lors du tournois des trois sorciers pendant sa derniĂšre annĂ©e Ă  BeauxbĂąton. 'Mais, j'ai pas l'intention de vivre dans une cage en cristal et de regarder le monde de l'autre cĂŽtĂ© de la vitre.' Il voulait faire parti du monde, Basile avait toujours Ă©tĂ© un ambitieux. Toujours, il l'avait juste oubliĂ© alors qu'il Ă©tait dans l'ombre d'un pĂšre dont il n'avait fait que chercher l'approbation toute sa vie sans succĂšs. Il inspire quand il ajoute, 'Comme je n'ai pas l'intention de rester l'ombre de pĂšre au SĂ©nat.' Il aspirait Ă  plus, Ă  la libertĂ©. Il lĂšve les yeux vers elle, la laisant dĂ©jĂ  encaissĂ© cela avant d'ajouter quoi que ce soit, prĂȘt Ă  affronter une tempĂȘte. Basile parle en basile Basile Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 65Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Mar 5 Mar - 1127 ✧ Je ne peux m’empĂȘcher de poser sur lui un regard protecteur. C’est idiot, il est grand, adulte et je sais qu’il peut parfaitement s’en sortir seul mais je resterai jusqu’à mon dernier souffle de vie sa grande sƓur. C’est ainsi que cela doit se passer, il n’a pas le droit de partir avant moi et de rejoindre BĂ©nĂ©dicte, CĂŽme et nos cousines. Ce n’est pas la logique des choses mais dans notre famille rien n’est logique. Notre vie est rĂ©git par la perte constante de nos proches, frĂšre, sƓur, cousines. Chaque annĂ©e ou presque voit son lot de dĂ©part sans que rien ni personne ne puisse changer quoi que ce soit. Une famille maudite. Alors c’est vrai, je tente de ne jamais montrer mes Ă©motions nĂ©gatives en leurs prĂ©sences. Je suis SĂ©raphine, la grande sƓur, rigolote sur laquelle on peut compter par la fille qui broie du noir, je joue le jeu. J’enfile, comme ma mĂšre me l’a enseignĂ©, mon masque en quittant ma chambre pour ne le laissĂ© tomber qu’une fois la porte close. Je jouais ce jeu face Ă  tous, c’était sans doute ce qu’on attendait de moi, c’est du moins ainsi que je l’avais toujours vu. Mais depuis l’hĂŽtel dieu, je montrais davantage les crocs. Mon pĂšre avait Ă©tĂ© le premiĂšre Ă  en faire les frais puis ma mĂšre en leur interdisant la chambre de Basile si c’était pour le regarder avec pitiĂ© et dĂ©ception ou ouvrir la bouche pour une fois n’est pas coutume le rabaissĂ©, il n’avait pas besoin de jamais, il n’en avait jamais eu besoin. Et il y avait eu la petite Marianne, petit chaton qui dĂ©couvrait la vie de façon cruel mais que je ne pouvais Ă©pargner pour mon frĂšre. Il Ă©tait temps que je prenne partie de façon plus visible, plus marquante. Je secouais nĂ©gativement la tĂȘte en souriant. Oh, ça j’en ai fait le deuil depuis longtemps. La taille importe peu, je peux toujours vous embrasser sur le front et vous serrez dans mes bras, c’est l’essentiel. MĂȘme si pour cela il fallait que je sois sur la pointe des pieds ou les obligĂ© Ă  lĂ©gĂšrement courbĂ© l’échine, je parvenais toujours Ă  mes fins. Non je parlais bien sĂ»r de tout ce que Basile avait pu enseigner Ă  LĂ©on et que notre petit frĂšre avait dĂ©tournĂ©, amĂ©liorer Ă  son avantage. Il apprenait vite le petit dernier un peu comme moi et les diverses informations que j’engrangeais sur tous les sujets possible et inimaginable. AngĂ©lique ou juste Ange ? Aurais tu donnĂ© tous tes bons tuyaux Ă  notre petit frĂšre ? Demandais-je avec une pointe de malice tout en mordant dans mon bout de sandwich comme si de rien n’était. Oui, vous ne rĂȘvez pas je parlais bien d’une fille de joie Ă  mon frĂšre. Je n’étais pas dupe et ne l’avais jamais Ă©tĂ©. LĂ©on Ă©tait en Ăąge d’apprendre les choses de la vie, les garçons le faisais toujours trĂšs tĂŽt parait-il. Et si je ne connaissais pas personnellement toutes les filles de l’empire des sens j’avais enregistrĂ© de façon assez facile leurs prĂ©noms ou surnom. Je lui tire la langue pour lui confirmer que oui, j’étais bel et bien une dĂ©mone, il avait raison, il fallait sans doute renoncer Ă  ses ailes d’ange pour veiller de façon fĂ©roce sur ses proches. Je lĂšve ensuite les yeux au ciel lors de son petit manĂšge avec Jazz, le pauvre elfe ne pouvait guĂšre parler en mal de lui c’était vrai mais je tenais nĂ©anmoins Ă  prendre sa dĂ©fense. Au sens strict du terme Jazz a raison puisque nous ne sommes que tous les deux dans cette maison Ă  l’heure actuelle et que notre pĂšre s’est plaint de moi pas plus tard que ce matin. Lorsque mon nom rĂ©sonnait dans cette maison c’était essentiellement pour des fiançailles avortĂ©es, une fois encore, mais mon pĂšre m’avait prĂ©venu, le prochain serait le bon, il ne me laisserait plus l’occasion de faire fuir le prĂ©tendant quel qu’il soit. Ce matin en revanche il n’avait pas apprĂ©ciĂ© mon commentaire sur le fait que Basile ne soit pas encore prĂȘt et lĂ  je me cite Ă  subir vos humeurs au sĂ©nat », autant dire qu’il Ă©tait parti contrariĂ©. Mais Basile n’avait pas besoin des dĂ©tails, il Ă©tait simplement le plus sage de la maisonnĂ©e actuellement. Je m’attendais complĂ©tement Ă  la rĂ©action de mon frĂšre quant au bijoux et j’ajoutais Ă  son agacement en rĂ©pondant amusĂ©e Ă  ces fausses questions. Il me tendait des perches que je ne pouvais que saisir. Oui, une bonne tĂȘte pour un collier, mĂšre porte peu ses perles peut ĂȘtre pouvons-nous les enchantĂ©s, je suis certaine que tu serais magnifique avec et tu ferais fureur dans le quartier du marais. Le summum de chic Ă  la française, mon frĂšre avec un collier de perles ! Oui, je savais qu’il utilisait notre jeune frĂšre comme alibi, j’avais fait toutes les bĂȘtises avant lui et je le comprenais parfaitement mĂȘme si cela devait m’inquiĂ©ter et puis j’avais mes sources, mes indics qui Ă©taient mes yeux et mes oreilles partout ! Le hasard
 oui. N’importe quand, n’importe qui pouvait s’éteindre d’un claquement de doigt. Lui, Coraline, LĂ©on ou moi. J’avais toujours eu beaucoup de mal Ă  accusĂ© le hasard, il ne reprĂ©sentait rien ni personne et j’aurai adorĂ© avoir un nom Ă  dĂ©testĂ©, un visage sur lequel lancĂ© des sorts de rage et de douleur. Il y en avait un bien sĂ»r, Kama, mais la gĂ©nĂ©ration actuelle, l’amie de Basile n’était pas responsable des actes de ses ancĂȘtres mĂȘme si nous non plus, n’étions pas responsables des erreurs des nĂŽtres mais nous devions en payer le prix chaque jour. Une chevaliĂšre ? Avec tes initiales ? Blason de la famille ? le.. Mes paroles s’effritaient tout comme mon sourire en l’entendant parler. Sans doute ne s’en rendait il pas compte mais il me renvoyait mon passĂ© au visage. Il ne pouvait pas s’en souvenirs, il n’était qu’un bĂ©bĂ©, un enfant et je n’en parlais jamais. Mais aprĂšs la mort de CĂŽme, j’avais manquĂ© de peu de mourir piquĂ© par des abeilles dont je suis toujours trĂšs allergique et nos parents avait dĂ©cidĂ© de ne plus me laisser sortir de la maison, pour me protĂ©ger parait-il. J’avais vĂ©cu ces annĂ©es enfermĂ©es, les regardant grandir derriĂšre les fenĂȘtres. Cinq longues annĂ©es Ă  ressentir le poids des murs sur soi Ă  jalousĂ©s des enfants qui rient et qui joue, cinq ans c’est long pour un enfant et ça laisse des marques. Cinq ans avant que Beauxbatons n’ouvre les grilles de ma cage et que mon caractĂšre ne soit assez fort pour refuser une fois encore la fermeture des portes. Jusqu’à aujourd’hui ou ma libertĂ© de mouvement Ă©tait au fond tout ce que j’avais pour moi. Vivre de cette façon je ne le souhaitais Ă  personne, surtout pas Ă  mon frĂšre. Je devais me reprendre, rapidement, mon passĂ© Ă©tait mon passĂ©, derriĂšre moi. Je prenais une gorgĂ©e pour avoir une certaine contenance et intĂ©grer ses derniĂšres paroles afin d’y rĂ©pondre simplement en mettant de cĂŽtĂ© le nƓud dans mon estomac. Pourtant je ne pouvais arborĂ© mon sourire habituel. Tu n’as jamais mĂ©ritĂ© ça
 Tout comme LĂ©on ne mĂ©riterait pas plus de prendre sa suite. Le sĂ©nat t’a toujours donnĂ© mauvaise mine. Non pas qu’il ne soit pas douĂ© dans ce qu’il faisait mais ĂȘtre au contact de notre pĂšre de cette façon n’était bon pour aucun de nous. As-tu dĂ©jĂ  des idĂ©es pour une rĂ©orientation ? J’étais pleinement consciente que le changement ne pouvait ĂȘtre que bĂ©nĂ©fique pour Basile mĂȘme s’il serait symbole d’énormes vagues, d’ouragan mĂȘme chez nous. Il fallait penser Ă  tant de chose et en mĂȘme temps il devait penser Ă  lui avant tout. Mais j’étais heureuse qu’il m’en parle et qu’il s’imagine un avenir. SĂ©raphine Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 36Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Sam 23 Mar - 2353 ✧ Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©.Basiphine Serasile Montrose Passer du temps dans cette cuisine avec sa soeur avait quelque chose de rassurant. Basile se raccrochait au fait d'ĂȘtre encore en vie, il se raccrochait au fait de ne plus ĂȘtre dans un lit Ă  agoniser. Il avait mis du temps Ă  se remettre mais, ça y est, il se sentait fin prĂȘt Ă  affronter le monde de nouveau, et bien plus encore. Le coeur Ă©tait malade, mais de façon purement alĂ©atoire, il n'y avait donc aucune raison qu'il reste dans une prison de verre, Ă  l'Ă©cart du monde. Basile n'avait jamais Ă©tĂ© quelqu'un de trĂšs solitaire, il avait pendant longtemps Ă©tĂ© ce poisson sociable qui Ă©voulait au milieu des gens avec adresse, tacte, et qui se dĂ©lectait du regard des autres. Il avait presque oubliĂ© ce que c'Ă©tait de ressentir cela. Ca lui manquait. Cette Ă©poque dorĂ©e Ă  BeauxbĂątons oĂč rien ne lui avait semblĂ© impossible, jusqu'Ă  ce que son ego en prenne un coup quand ila avit faillit dans la troisiĂšme et derniĂšre TĂąches du tournois des Trois Sorcier, tout ces efforts pour perdre la face contre un anglais. Mais, pour l'instant tout ce qui comptait Ă©tait cet instant avec sa soeur, sa grande soeur. Une des personnes qui comptait le plus dans sa vie. Basile n'Ă©tait pas le genre Ă  admettre que quelqu'un comptait pour lui, sauf en ce qui concernait les gens de son sang. Dans un certain sens, la filaition rendait la chose plus facile qu'avec les autres personnes. 'Oh, ça j’en ai fait le deuil depuis longtemps. La taille importe peu, je peux toujours vous embrasser sur le front et vous serrez dans mes bras, c’est l’essentiel.' Il n'Ă©tait pas friand des Ă©lans d'affections, mĂȘme avec sa famille. Pourtant, il laissait SĂ©raphine le serrer dans ses bras, ou l'embrasser sur le front, parce qu'il tenait Ă  elle, et qu'elle Ă©tait lĂ  pour lui quand il en avait besoin. Il lui devait bien cela. SĂ©raphine avait toujours Ă©tĂ© pleine de ressource, pleine de vie, un vrai moulin Ă  parole dont il faut toujours se mĂ©fier, car elle est toujours Ă  l'affĂ»t d'une information. Ca faisait d'elle une bonne journaliste, mais Basile avait appris que lui cacher des choses ne dervait rien car d'une maniĂšre ou d'une autre, elle finirait par ĂȘtre au courant, elle avait ce talent. Alors, quand elle dit 'AngĂ©lique ou juste Ange ? Aurais tu donnĂ© tous tes bons tuyaux Ă  notre petit frĂšre ?' Il n'est qu'Ă  moitiĂ© surpris. Ange, une des filles de joie du Bordel. Basile n'Ă©tait pas pour ainsi dire un habituĂ©, mais ça lui arrivait quelque fois. A vrai dire, il ne s'en Ă©tait jamais cachĂ©, il faisait un bien piĂštre menteur aprĂšs tout. Il sourit ajoutant 'AngĂ©lique, il est un peu jeune pour rencontrer cette charmante Ange.' il ne se dĂ©gonfle pas, il ne rougit pas Basile. Il assume. Avant ce qu'il appelait l'accident, il aurait peut ĂȘtre cherchĂ© une excuse, mais il n'avait pas de temps Ă  perdre. Mais c'Ă©tait vrai, il Ă©tait encore un peu jeune pour aller au bordel leur frĂšre. LĂ©on avait beaucoup grandi, il lui restait encore beaucoup Ă  apprendre, les annĂ©es de BeauxbĂątons Ă©taient formatrice sur le plan magique, mais aussi sur le plan social, ça allait dĂ©finir sa façon Ă  lui d'aborder ses relations sociales. LĂ©on demeurait nĂ©amoins plus sage que Basile qui en avait fait voir des vertes et des pas mĂ»res aux siens. Sage n'avait jamais Ă©tĂ© un terme pour le qualifier, sauf peut ĂȘtre ces derniĂšres annĂ©es au 'service' de son pĂšre... 'Au sens strict du terme Jazz a raison puisque nous ne sommes que tous les deux dans cette maison Ă  l’heure actuelle et que notre pĂšre s’est plaint de moi pas plus tard que ce matin.' Il ricanne un peu jaune, lĂąchant un amĂšre 'Quand est-ce qu'il ne se plaint pas?' Il y avait vraiment de la colĂšre dans ces mots, plus qu'il ne voulait bien l'admettre. Il avait une rancoeur contre son pĂšre qu'il n'arrivait plus Ă  cacher. Jamais ce que faisait un de ces enfants n'Ă©tait assez pour lui, jamais. Pour lui, Basile n'Ă©tait qu'un bon Ă  rien. Si elle tenait Ă  le traquer comme une bĂȘte pour s'assurer qu'il allait bien, qu'il en soit ainsi. Basile avait envie de calmer sa soeur, d'apaiser ses craintes et de ne pas la laisser dans l'incertitude de son sort. Il allait lui annoncer ce qu'il comptait faire de sa vie, il avait besoin qu'elle ai un peu foi en lui. 'Oui, une bonne tĂȘte pour un collier, mĂšre porte peu ses perles peut ĂȘtre pouvons-nous les enchantĂ©s, je suis certaine que tu serais magnifique avec et tu ferais fureur dans le quartier du marais.' Il grimace Ă  l'idĂ©e de porter des perles, ça n'Ă©tait dĂ©finitivement pas son genre. Pas du tout. Mais, il avait besoin de quelque chose. Ils avaient tous besoin de quelque chose. Aucun d'entre eux n'Ă©taient Ă  l'abris du coup du sort, car c'Ă©tait littĂ©ralement ce qui s'abattait sur eux. Un sort. Une Ă©pĂ©e de DamoclĂšs Invisible qui pouvait tous les frapper, de façon purement alĂ©atoire. Il avait mis du temps a admettre que c'Ă©tait le cas. Que SĂ©raphine, que Coraline, que LĂ©on ou Lui mĂȘme pouvaient ĂȘtre frappĂ© Ă  chaque instant par le mĂȘme mal qui avait dĂ©jĂ  emportĂ© deux des leurs, sans crier gare, sans prĂ©venir, sans signe avant-coureur. C'Ă©tai fourbe, et sournois. 'Une chevaliĂšre ? Avec tes initiales ? Blason de la famille ? le..' Basile voit bien que quelque chose l'interromp dans sa phrase. Mais il a appris Ă  la laisser parler, parce qu'elle n'avait pas besoin qu'on vienne interrompre le court de ses pensĂ©es. Il n'avait pas envie du blason de la famille 'Un B et un M feront l'affaire, je ne tiens pas Ă  afficher quoi que ce soit, la modestie fera l'affaire pour cette fois.' Pour cette fois. Basile et Modestie, ce n'Ă©tait pas deux amis. Il avait besoin de tourner cette page Basile, il avait besoin de le faire maintenant. Il n'avait plus le temps de prendre son temps. Il n'avait plus de temps Ă  perdre, le temps Ă©tait trop prĂ©cieux pour ĂȘtre gaspillĂ© Ă  cĂŽtĂ© de gens qui n'en valaient pas la peine, comme son pĂšre. Bien sĂ»r, dans un sens, le sĂ©nat finirait par lui manquer. Il refusait d'admettre que Marianne allait sans doute lui manquer, enfin uniquement quand elle n'Ă©tait pas entrain de lui hurler dessus, ou de lui donner des faux espoirs. Une partie de lui savait trĂšs bien qu'elle lui manquerait, une petite partie qui Ă©tait bien cachĂ© derriĂšre le type fort qui ne voulait rien laisser transparaitre. 'Tu n’as jamais mĂ©ritĂ© ça
' Basile avait sans doute mĂ©ritĂ© cela un temps, ça avait un peu matĂ© son arrogance. Ca lui avait remis quelques idĂ©es en place. 'Le sĂ©nat t’a toujours donnĂ© mauvaise mine.' Il laisse Ă©chapper un petit rire. Il Ă©tait souvent grincheux, souvent grognon, souvent irritable. On pouvait trouver tous les synonymes possibles. Il n'Ă©tait que rarement de bonne humeur. 'As-tu dĂ©jĂ  des idĂ©es pour une rĂ©orientation ?' Oui, et c'Ă©tait un peu ce qu'il avait du mal Ă  lui annoncer. Il avait pris une dĂ©cision, il l'assumait, il ne reviendrait pas dessus, mais l'avis de sa soeur lui importait. Il savait trĂšs bien qu'elle ne serait pas forcĂ©ment de son avis. Il n'allait pas tourner autours du pot. 'En considĂ©rant le caractĂšre alĂ©toire du mal qui nous touche, j'ai dĂ©cidĂ© que je ne vivrais pas dans la peur, et que je n'attendrais pas dans une prison de verre le son des trompettes de JĂ©richo.' Une façon de dire qu'il n'attendrait pas sagement la mort, en se privant de vivre. Il attrape ce courage Ă  deux mains, il lĂšve les yeux vers sa soeur. Elle le connaissait mieux que personne, elle savait trĂšs bien qu'il Ă©tait passionnĂ© de quidditch, et que mĂȘme depuis qu'il Ă©tait au sĂ©nat, il ne perdait jamais une occasion de jouer, que ça soit avec LĂ©on ou des camarades. 'J'ai toujours Ă©tĂ© bon en quidditch.' Il disait vrai, ça pouvait faire comme quelqu'un qui se vantait, mais c'Ă©tait le cas. Il Ă©tait douĂ©, et il se vantait. C'Ă©tait ce qu'il Ă©tait. 'PĂšre et mĂšre ont pas voulu que je rejoigne une Ă©quipe aprĂšs l'AcadĂ©mie.' Rapelle-t-il comme s'il en avait besoin. Il n'avait pas eu d'autre choix que de rejoindre le sĂ©nat, qu'il avait cru. 'J'ai la chance de pouvoir rejoindre une Ă©quipe, et je ne laisserais pas passer cette chance. Les mĂ©dicomages ne se sont pas opposĂ© Ă  l'idĂ©e, j'ai juste besoin de prendre mes potions quotidiennes, et advienne que pourra.' Dans un sens, il avait besoin de son approbation Ă  elle. Parce qu'elle demeurait l'une des personnes les plus importante de sa vie. Et ce pour toujours, et Ă  parle en basile Basile Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 65Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Dim 14 Avr - 2342 ✧ Je sais qu’il n’est pas adepte des cĂąlins et autres dĂ©monstrations d’affections mais je ne parviens pas Ă  m’en empĂȘcher, ou plutĂŽt je ne retiens jamais un Ă©lan d’affection envers eux, envers lui. Pourtant Viviane sait Ă  quel point ce dĂ©tail ne vient pas de nos parents, incapable de nous montrer autre chose que du mĂ©contentement ou pire de la honte ou du dĂ©pit. Mais la dĂ©ception Ă©tait un regard que je connaissais depuis toute petite et je vivais, d’apparence, trĂšs bien avec. C’était mon petit truc Ă  moi, ce petit point particulier qui faisait de moi la personne que j’étais et que je suis toujours. Les apparences sont mes amies. C’est sans aucun doute ce que ma mĂšre m’a appris de plus prĂ©cieux, le maniement des masques, mais la leçon, durement enseignĂ©e est, je le concĂšde un peu trop pointue et j’ai bien du mal Ă  dire ou montrer quand cela ne va pas. Peu importe aprĂšs tout tant que les personne qu’on aime se sentent bien, c’est en tout cas mon point de vue. Mais Basile Ă©tait un garçon
 ou plutĂŽt un homme bien, il me laissait le cĂąliner sans, trop, protester. Jeune, jeune
 il sera bientĂŽt majeur, il quittera BeauxbĂątons et rentrera dans la vie active. C’était vrai, mĂȘme si ça n’allait pas arrivĂ© dans les semaines Ă  venir nous ne pouvions plus compter en annĂ©e le fait de faire du dernier de notre fratrie le bĂ©bĂ© de la famille. Il n’en Ă©tait plus un. Vous grandissez trop vite. Murmurais-je un brin nostalgique. Je n’avais Ă©tĂ© la petite sƓur que de CĂŽme et il n’était plus lĂ  pour parler de cette Ă©poque et ma mĂ©moire ne parvenait qu’à se rappeler douloureusement Ă  moi. Et malgrĂ© la poignĂ©e d’annĂ©es qui nous sĂ©parait Coraline, BĂ©nĂ©dicte, Basile et moi, j’avais parfois ce sentiment d’avoir une gĂ©nĂ©ration de plus qu’eux, la place d’aĂźnĂ©e peut ĂȘtre, ou la façon dont le destin me l’avait donné  mais j’avais parfois davantage l’impression d’ĂȘtre leur mĂšre plutĂŽt que leur grande sƓur et le sentiment Ă©tait d’autant plus fort avec LĂ©on. Alors perdre BĂ©nĂ©dicte fut un dĂ©chirement, mariĂ© Coraline une peur terrible mais voir Basile inanimĂ© au sol fut sans aucun doute le coup de grĂące. J’avais longtemps eu ce faible espoir de me dire que plus il avancerait dans l’ñge moins il serait sujet Ă  cette malĂ©diction... Ă  tort. Je mordais dans le dernier morceau de sandwich avant de grimacer. Jamais, je crois avoir dĂ©jĂ  entendu notre mĂšre dire qu’il grognait en dormant. Ce qui n’avait rien d’étonnant quand on connaissait notre pĂšre. De bonne composition j’avais longtemps mis ça sur le fait qu’il avait perdu son aĂźnĂ©, CĂŽme qui dans mes souvenirs Ă©tait l’hĂ©ritier parfait, l’enfant sage et obĂ©issant que ni Basile, ni moi ne serions jamais mĂȘme si mon petit frĂšre tentait toujours d’obtenir de lui un semblant de fiertĂ©. Mais il fallait se rendre Ă  l’évidence, notre pĂšre Ă©tait un homme aigri, dur et tout simplement incapable de faire montre d’une quelconque Ă©motion positive qui pourrait nous faire plaisir ou a dĂ©faut nous faire esquisser un fin sourire sauf peut ĂȘtre le fait, comme maintenant de se moquer gentiment de lui. Oui ça me donnait le sourire. Je m’occuperai de ça. Dis-je pour clore ce sujet “bijou” et “protection” ou tout du moins avertissement. Une façon de veiller sur lui, un peu... de loin et s’il porte cette fameuse chevaliĂšre. Je n’avais pas l’intention de le forcer Ă  quoi que ce soit, je tentais simplement de mettre en sourdine mes angoisses les plus profondes mais il n’avait pas a subir mes peurs. Je porte mon verre a mes lĂšvres tout en l’écoutant certaine qu’il avait dĂ©jĂ  bel et bien une idĂ©e en tĂȘte sinon il ne me l’aurait pas annoncĂ© de cette façon. Je l’écoute sans parler, chose rare pour moi... j’attends presque qu’il ait fini pour m’étouffer avec de l’eau... Je tousse, fort, tant et si bien que Jazz s’approche de moi pour me demander s’il peut faire quelque chose. Ça va. ÇA VA ais-je dit !! L’elfe recule, jamais je ne lui avais parlĂ© de la sorte ni mĂȘme lancĂ© ce regard qui en disait long Ă  la fois sur ma dĂ©tresse, ma peur et mon Ă©nervement. Je tentais de reprendre de l’air et posais violemment le verre sur la table. Je me relevais, essuyais l’eau qui couvrait mes lĂšvres d’un geste de la main. Je regardais Basile puis Jazz puis Basile de nouveau. Comment pouvait il? Mon poing se serrait dans ma main. Tu commences lundi c’est ça? Je me rapprochais d’une fenĂȘtre et observais la nature dehors mĂȘme si cela ne m’apaisait pas du tout. Tu as attendu le dernier moment pour me l’annoncer... pour nous mettre devant le fait accompli. Tu t’es dit, balance donc l’information comme ça, ça passera beaucoup mieux. Un point pour toi je ne l'ai pas vu venir celle lĂ . Quand dans sa petite tĂȘte cette idĂ©e lui avait paru ĂȘtre la meilleure? Un rire quitte mes lĂšvres, empli d’un mĂ©lange de joie et de tristesse que j’avais bien du mal Ă  contrĂŽler cette fois ci. C’est vrai, tu es douĂ© au quidditch, tu es douĂ© dans tout ce que tu entreprends quand tu y mets tout.... les mots m’arrachent la gorge. tout ton coeur. Mes yeux me piquent et je me rend compte que ma vue se brouille lĂ©gĂšrement mais je me sais capable de retenir mes larmes du moins j’y crois encore. Si les mĂ©dicomages t’ont donnĂ©s leur aval qui suis-je pour t’empĂȘcher de faire quoi que ce soit ! J’hausse les Ă©paules, renifle alors que ma main se met Ă  trembler, je la bloque avec la seconde. Je ne l’ai jamais empĂȘchĂ© de vivre sa vie du moins je n’en ai jamais eu l’intention. Ma voix tremble un peu mĂȘme si j’essai de me contrĂŽler mais j’ai peur, j’ai si peur que s’en est physiquement douloureux. Quelle Ă©quipe vas tu rejoindre? Que... J’avale ma salive mais je n’arrive toujours pas Ă  le regarder. ... j’obtienne l’exclusivitĂ© des photos. Parce qu’il est clair que je serai toujours pour lui un soutien mais que cette dĂ©cision me fait mal, m’inquiĂšte, m’horrifie. SĂ©raphine Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 36Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Dim 21 Avr - 2132 ✧ Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©.Basiphine Serasile Montrose Il avait tellement peur de faire du mal Ă  sa sƓur avec une annonce de la sorte - il savait qu'il lui en faisait en ce moment mĂȘme. Basile se sentait un peu coupable de vouloir vivre comme il l'entendait, mais, il n'allait pas rester au service de son pĂšre pour le restant de ses jours, c'Ă©tait tout bonnement hors de question. Il aimait tellement SĂ©raphine, elle savait toujours prendre soin de lui, toujours avoir les mots justes - parfois un peu trop juste. Elle ne mĂ©ritait pas ce qu'il Ă©tait entrain de lui faire - mais il ne mĂ©ritait pas non plus d'ĂȘtre mal dans son travail. Il la mettait devant le fait accompli, il le savait, il ne lui laissait d'autre choix que d'accepter sa dĂ©cision et de vivre avec. Basile avait passĂ© l'Ăąge de demander la permission. De toute maniĂšre, ne vaut-il pas mieux demander pardon que la permission ? C'Ă©tait peut ĂȘtre ça qui avait changĂ© dans sa vie, ce leitmotiv qui avait surgit au moment oĂč il avait rĂ©alisĂ© qu'il n'avait qu'une seule vie - le sienne, - et que personne ne pourrait lĂ  lui enlever Ă  part le destin, et lui mĂȘme. Il l'annonce, de but en blanc, tout en essayant d'agrĂ©menter la vĂ©ritĂ©, au moins un peu. Au moins. Il voit la surprise de SĂ©raphine, quand elle s'Ă©touffe avec son verre d'eau. Basile voudrait pouvoir y faire quelque chose, mais il a l'impression d'avoir causĂ© assez de trouble comme ça non ? Il ne fait rien, contrairement Ă  l'elfe qui s'approche d'elle comme pour l'aider, Ă  ses risques et pĂ©rils. 'Ça va. ÇA VA ais-je dit !!' Lui rĂ©plique-t-elle, assez agacĂ©e. SĂ©raphine n'Ă©tait pas du genre Ă  ĂȘtre maternĂ©e, ni du genre Ă  ce que l'on prenne soin d'elle... pourtant, comme tout le monde, elle avait aussi besoin que l'on s'occupe d'elle - qu'on prenne soin d' avait rarement vu sa soeur aussi.. Ă  cran. Aussi... enervĂ©e ... Basile, ça lui fendait un peu le coeur de la voir ainsi, qu'elle le regarde comme elle regardait l'elfe, en colĂšre. Ca se voyait dans ses yeux, c'Ă©tait comme si Basile l'avait trahi, ou quelque chose du genre. Il n'ose pas boigĂ©, Basile, peur de faire encore quelque chose de mal. Comme toujours, il faisait des conneries, comme toujours. 'Tu commences lundi c’est ça?' La voilĂ  qui lui tourne le dos, il la voit blessĂ©. Il ne rĂ©pond qu'on 'Ouais.' Il n'arrive rien Ă  rĂ©pondre d'autre, que pourrait-il rĂ©pondre d'autre ? Il la mettait devant le fait accompli, elle l'avait bien compris, 'Tu as attendu le dernier moment pour me l’annoncer... pour nous mettre devant le fait accompli. Tu t’es dit, balance donc l’information comme ça, ça passera beaucoup mieux. Un point pour toi je ne l'ai pas vu venir celle lĂ .' Une tonne de reproche, il l'avait mĂ©ritĂ©. Mais, sa soeur ne semblait pas comprendre ce qu'il avait traversĂ©. Elle avait vu mourrir, son frĂšre, et sa soeur, et Basile passer trĂšs prĂšs de la mort, mais elle n'avait pas Ă©tĂ© Ă  sa place. Il n'allait pas s'excuser d'ĂȘtre libre, et de faire ce qu'il voulait. 'C’est vrai, tu es douĂ© au quidditch, tu es douĂ© dans tout ce que tu entreprends quand tu y mets tout....' Ca sonnait presque comme un compliment, presque, elle l'achĂšve avec un mot qui est lourd de sens chez les Montrose, 'tout ton coeur.' Elle lui tourne encore le dos, face Ă  cette fenĂȘtre. Elle Ă©vitait son regard, tandis qu'il portit le verre d'eau Ă  ses lĂšvres, ravalant ses mots par la mĂȘme occasion, pour l'instant. 'Si les mĂ©dicomages t’ont donnĂ©s leur aval qui suis-je pour t’empĂȘcher de faire quoi que ce soit !' Appuyer sur la corde Ă©motionnelle... SĂ©raphine Ă©tait douĂ©e pour cela, jouer avec les sentiments de son frĂšre, le faire culpabiliser, se dĂ©varloriser, c'Ă©tait exactement ce qu'elle Ă©tait entrain de faire. Quelle Ă©quipe vas tu rejoindre? Que...' Comme si changer de sujet ainsi Ă©tait important. Basile l'entend renifler, comme si elle Ă©tait Ă  deux doigts de pleurer. il sait qu'il lui fait du mal, ' ... j’obtienne l’exclusivitĂ© des photos. ' Ca aussi, c’était une excuse. Il est toujours assis Basile, le verre dans sa main. Il le serre machinalement, il ne sait pas quoi lui dire. Il n'avait pas envie de la blesser, mais il en avait assez de toujours devoir mĂ©nager la chĂšvre et le chou dans cette vie. On marchait toujours sur des oeufs dans cette famille. Il pose buyamment le verre, le lĂąche, 'ArrĂȘte de...' Il pousse un soupire, Ă©nervĂ© lui aussi. Elle se fourvoyait, elle se cachait derriĂšre ses questions sans jamais oser poser les vrais. 'ArrĂȘte de faire comme si... comme si...' Il cherche ses mots, parce qu'il est Ă©nervĂ©. De faire comme si elle n'avait pas le droit de perdre pied, d'ĂȘtre furieuse et triste, elle avait le droit de lui hurler dessus si ça lui chantait. Basile voudrait qu'elle cesse d'ĂȘtre cette montagne de soit disant perfection. 'Comme si t'Ă©tait un pantin inanimĂ© qui ne fait que repĂšter les mĂȘmes mots tel un pĂ©roquet, incapable de dire ce qu'elle pense vraiment.' Il se fiche d'ĂȘtre un peu rude, mais on a qu'une vie, une seule, elle est prĂ©cieuse, trĂšs prĂ©cieuse. Il ne voulait pas gĂącher son temps Ă  se fourvoyer, il ne voulait pas que sa soeur gĂąche ce temps qui lui Ă©tait imparti. 'Hurle moi dessus, pleure, frappe moi, ignore mais mais n'agit pas comme ça, en te voilant la face.' Il se lĂšve, faisant grincer la chaise sur le sol, il s'approche d'elle, il se met Ă  cĂŽtĂ© d'elle, prĂšs de la fenĂȘtre pour qu'elle le regarde, 'On a qu'une vie SĂ©raphine, je n'entends pas gĂącher la mienne Ă  rester derriĂšre un bureau, ne gĂąche pas la tienne Ă  tenter d'ĂȘtre ça.' Il marque une pause, 'Pleurer, ça n'a jamais fait de mal Ă  personne, SĂ©ra, je prĂ©fĂšre te voir pleurer et ĂȘtre toi mĂȘme, que de te cacher derriĂšre des excuses stupides.' Il est Ă©nervĂ©, assez. Il Ă©tait rare qu'il soit Ă©nervĂ©, il n'avait pas rĂ©ellement souvenir de l'avoir Ă©tĂ© un jour envers SĂ©raphine. Il Ă©tait Ă©nervĂ©, Basile n'avait fait que suivre les avis et les recommandations de son pĂšre depuis BeauxbĂątons, et ... il en avait assez qu'on donne sans avis sur sa vie. Vraiment. 'C'est ma vie, mes dĂ©cisions, tu peux rien faire pour m'en empĂȘcher, certainement pas essayer de me culpabiliser en disant que je vous mets devant le fait accompli. C'est un fait, je regrette pas, j'ai dĂ©cidĂ© de ne plus jamais regretter quoi que ce soit, jamais. Je t'aime, t'es ma soeur, je veux juste que tu comprennes que c'est comme ça, que ça changera pas.'Basile parle en basile Basile Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 65Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Ven 26 Avr - 1050 ✧ C’est Ă©trange tout de mĂȘme le corps qui vous trahi, le cƓur sui s’emballe, la bouche qui s’assĂšche. AprĂšs tout il n’a fait qu’énoncer ce qu’il voulait faire de sa vie, non, ce qu’il allait faire de sa vie et je n’en Ă©tais que bien trop consciente c’est sans doute ce dĂ©tail, pas vraiment insignifiant qui me terrifiait. Il me laisse parler et je sais que ça n’est pas bon signe, si je parle beaucoup Basile lui ne s’est jamais privĂ© de commenter. Entre nous, malgrĂ© les apparences, il y avait peu de secret alors je redressais la tĂȘte dans sa direction lorsqu’il me demanda d’arrĂȘter. ArrĂȘter quoi ? Je fronce les sourcils, surprise et peinĂ©e, est-ce donc comme ça qu’il me voyait en rĂ©alitĂ© ? Un pantin inanimĂ© dĂ©nuĂ© de sentiments propre ? Ne venais-je pas tout simplement de lui prouver l’inverse ? Ou du moins mon corps ne le faisait-il pas assez pour moi ? Il me demande de hurler, de pleurer et de ne pas me voiler la face, n’est-ce pas ce que j’ai fiat ? Si je m’étais voilĂ  la face je le fĂ©liciterai d’un tel choix et le serrerai dans mes bras une fois encore. Mais je n’ai pas fait ça, non. Il se rapproche de moi et je ne peux qu’affronter son regard mĂȘme si le mien et Ă©teins. Je n’étais que ça ». Bien entendu je comprenais ses paroles mais elle n’éloignait en rien le danger, ni la peur, ni la douleur. Mais je tentais de lui rĂ©pondre, avalant ma salive avec difficultĂ© pour avoir une voix qui tenait plus ou moins bien la route. Je ne comprends pas ce que tu attends de moi Basile. Que je hurle ou te tape dessus ? A quoi bon je te connais assez pour savoir que ton choix est fait et tu le dis toi-mĂȘme qu’importe ce que je pourrais dire ou faire tu ne changeras pas d’avis, c’est ta vie. J’étais fatiguĂ©e, las et n’avait pas l’intention de me battre avec lui, pas pour une cause perdue. Tu veux que je pleure ? Je ne le ferai pas et tu le sais, parce que mes larmes ont dĂ©jĂ  trop coulĂ©es sur ton lit d’hĂŽpital. Lorsqu’on ignorait encore s’il allait nous revenir. Je pleurais rarement, jamais en public, mais pas pour un malheur potentiellement Ă  venir » sinon je passerai ma vie dans les larmes. Je posais une main tremblante sur la sienne. Tu as tout mon amour, mon plus grand soutien, je serai un roc pour toi face Ă  nos parents mais ne me demande pas d’approuver ton choix, j’en suis incapable pour le moment. Je comprenais parfaitement ses motivations, sa nouvelle orientation de vie mais tout cela n’était encore que pure folie dans mon esprit, comment faire autrement avec le souvenir si vif de son corps inanimĂ© au bal de noĂ«l. Etais-ce ça que tu voulais entendre ? Un aveu de faiblesse de ma part ? Parce que oui j’ai peur, je suis dĂ©solĂ©e si mes paroles ou mes gestes sont culpabilisants pour toi mais c’est vrai, j’ai peur qu’avec ce mĂ©tier je passe mes journĂ©es Ă  me ronger les sangs Ă  savoir dans quel Ă©tat je vais retrouver mon petit frĂšre. Je suis une incroyable Ă©goĂŻste qui se dit qu’elle ne va pas pouvoir retenir sa respiration assez longtemps pour oublier que sur un terrain entre l’équipe adverse et les cognards tout est dangereux et inquiĂ©tant. Mais prouve moi l’inverse, montre-moi ton talent de faire gagner ton Ă©quipe sans te retrouver Ă  l’hĂŽtel Dieu tous les quatre matins, oui prouves le moi et laisse-moi un peu de temps pour digĂ©rer tout ça. Je me fichais bien des recommandations des mĂ©dicomages, de l’avis de nos parents, je ne voulais tout simplement pas le perdre ça n’était Ă  mon sens pas une façon farfelue de rĂ©agir Ă  cette annonce. Ce que je lui cachais ? Ce que le pantin, perroquet, ça, ne lui disait pas et ne lui dirai sans doute jamais c’est que le temps et les Ă©preuves que subissaient notre famille avait fait germĂ© en moi, une fois, juste une fois l’idĂ©e que cette malĂ©diction devrait s’abattre sur moi pour que je n’ai plus Ă  m’inquiĂ©ter de rien. Serre moi fort, serre moi fort contre toi pour me faire oublier que tu n’es qu’un idiot inconscient que j’aime beaucoup trop, serre moi comme si ta vie en dĂ©pendait. Juste pour l’avoir quelques instants Ă  moi, rien qu’à moi et le savoir en sĂ©curitĂ©, en vie, dans mes bras. SĂ©raphine Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 36Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Mar 7 Mai - 2357 ✧ Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©.Basiphine Serasile Montrose Basile en avait assez de se fourvoyer. Assez de prĂ©tendre ĂȘtre quelqu'un. Basile en avait assez. Il voulait vivre sa vie, voler de ses propres ailes. Il voulait aussi que les siens cessent de croire qu'ils pourraient continuer Ă  mener la vie qui avait Ă©tĂ© la leur en Ă©tant dĂ©sargentĂ©s comme ils l'Ă©taient dĂ©sormais. Il fallait peut ĂȘtre qu'il mette un coup de pied dans la fourmilliĂšre pour que le monde change, pour que son monde change. Basile avait besoin de nouveaux horizons, besoin de prendre un nouveau dĂ©part, et de tout recommencer sur des bases saines. Il poussait peut ĂȘtre sa soeur dans ses retranchements - mais c'Ă©tait un mal fallait qu'elle ouvre les yeux. ' Je ne comprends pas ce que tu attends de moi Basile. Que je hurle ou te tape dessus ? A quoi bon je te connais assez pour savoir que ton choix est fait et tu le dis toi-mĂȘme qu’importe ce que je pourrais dire ou faire tu ne changeras pas d’avis, c’est ta vie. ' Elle serait plus humaine, si elle hurlait, si elle pleurait, plutĂŽt que de jouer ce rĂŽle qu'elle se donnait. Ce rĂŽle froid, Ă  l'image que les autres avaient dĂ©cidĂ©s. 'Tu veux que je pleure ? Je ne le ferai pas et tu le sais, parce que mes larmes ont dĂ©jĂ  trop coulĂ©es sur ton lit d’hĂŽpital.' Elle avait Ă©tĂ© plus rĂ©elle, plus vivante, et plus sincĂšre que jamais Ă  l’hĂŽpital, pas comme Ă  cet instant oĂč elle s'Ă©tait cachĂ© derriĂšre ce sourire de circonstance et la rĂ©partie en se cachant derriĂšre ses attitudes de journalistes. Basile prĂ©fĂ©rait une vraie sƓur qu'une marionnette qui se mentait sur ses rĂ©elles Ă©motions. La voilĂ  qui pose sa main sur la sienne, Basil Ă©tait plutĂŽt... stoĂŻque. 'Tu as tout mon amour, mon plus grand soutien, je serai un roc pour toi face Ă  nos parents mais ne me demande pas d’approuver ton choix, j’en suis incapable pour le moment.' Basile lui demandait simplement de lui faire confiance. Qu'elle lui fasse confiance, c'Ă©tait tout ce qu'elle lui demandait. 'Etais-ce ça que tu voulais entendre ? Un aveu de faiblesse de ma part ? Parce que oui j’ai peur, je suis dĂ©solĂ©e si mes paroles ou mes gestes sont culpabilisants pour toi mais c’est vrai, j’ai peur qu’avec ce mĂ©tier je passe mes journĂ©es Ă  me ronger les sangs Ă  savoir dans quel Ă©tat je vais retrouver mon petit frĂšre. Je suis une incroyable Ă©goĂŻste qui se dit qu’elle ne va pas pouvoir retenir sa respiration assez longtemps pour oublier que sur un terrain entre l’équipe adverse et les cognards tout est dangereux et inquiĂ©tant. Mais prouve moi l’inverse, montre-moi ton talent de faire gagner ton Ă©quipe sans te retrouver Ă  l’hĂŽtel Dieu tous les quatre matins, oui prouves le moi et laisse-moi un peu de temps pour digĂ©rer tout ça.' Basile lui demandait simplement de lui faire confiance. Qu'elle lui fasse confiance, c'Ă©tait tout ce qu'elle lui demandait. ' Serre moi fort, serre moi fort contre toi pour me faire oublier que tu n’es qu’un idiot inconscient que j’aime beaucoup trop, serre moi comme si ta vie en dĂ©pendait.' Basile Ă©tait peut ĂȘtre un idiot, mais il s'en fichait, il prĂ©fĂ©rait ĂȘtre une idiot libre qu'un idiot sans avenir. Il ne dit rien - ne rĂ©pond rien. Basile s'approche simplement d'elle et ouvre ses bras. Il la serre dans ses bras, rien que parce qu'elle le lui est plus grand qu'elle, il la domine, et cale sa tĂȘte contre la sienne. Silencieux. Il est encore en colĂšre de sa rĂ©action, de sa non-rĂ©action Ă  vrai dire. Il avait besoin qu'elle ait confiance en lui, pas qu'elle le considĂšre comme un gosse - en le traitant de la sorte. 'Tu sais pourquoi je fais ça n'est-ce pas ?' Dit-il tout en la serrant dans ses bras; comme elle l'avait demandĂ©. Non, ce n'Ă©tait pas uniquement pour une quĂȘte de libertĂ©, c'Ă©tait pour autre chose c'Ă©tait aussi pour sa famille. Les Montrose Ă©taient au bord d'un gouffre financier et la demeure qui Ă©tait la leur leur coĂ»tait beaucoup. Cette famille avait depuis trop longtemps brĂ»lĂ© la chandelle par les deux bouts. 'Pour notre famille, parce que je dois rĂ©parer des erreurs qui nous coĂ»te dĂ©sormais.', ne pas avoir un galion en poche Ă©tait une honte, un fardeau dans ce monde de paraĂźtre qu'Ă©tait le milieu des sangs purs français - des sangs purs en gĂ©nĂ©ral. 'Ca ne nous sauvera pas, je le sais, mais ça nous donnera le temps de trouver une solution, les dettes sont...' Incommensurable, mĂȘme en Ă©tant un riche et populaire joueur, Basile seul ne pourrait Ă©ponger toutes les dettes de sa famille. Il enserre sa soeur dans ses bras, la surplombant de sa taille. Il dĂ©colle sa tĂȘte un peu, et l'embrasse sur le sommet du crĂąne roux, et murmure, 'On trouvera une solution, on trouve toujours un moyen.' Son pĂšre lui avait Ă©voquĂ© plus d'une fois la solution de facilitiĂ© c'Ă©tait celui de trouver une riche hĂ©ritiĂšre Ă  Ă©pouser, mais la situation des Montose Ă©tait des plus dĂ©licate, qui en sachant la vĂ©ritĂ© voudrait se liĂ© Ă  une famille aussi dĂ©sargentĂ©e ?Basile parle en basile Basile Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 65Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Mar 4 Juin - 934 ✧ C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas lutter contre le poids de 30 annĂ©es d’éducation qui rĂ©sonnait dans ma tĂȘte. J’aurai aimĂ© ĂȘtre comme il semblait le penser mais je ne l’étais pas, il me plaçait sur un piĂ©destal duquel je ne pouvais que le dĂ©cevoir. Et c’est ce que je fais avec application aujourd’hui. Je ne savais pas quoi faire ou quoi dire qui attĂ©nuerait cette impression de dĂ©ception que je sentais chez lui. Comment savoir ce qu’il attendait exactement de moi ? Pourquoi voulait-il Ă  tout prix que je lui hurle dessus ? J’étais trop surprise et trop inquiĂšte pour le faire. Çà n’était pas un manque de confiance en lui, bien au contraire mais un cruel manque de confiance en moi. Je savais parfaitement qu’il s’agissait de ma peur, de mes dĂ©mons mais ils les rendaient bien trop rĂ©els avec ses choix et son cƓur qui avait donnĂ© des signes de faiblesse. Son corps inerte avait rejoint celui de CĂŽme dans mes cauchemars et nous n’y pouvions rien. Son silence est lourd, je n’ai jamais aimĂ© les silences gĂȘnant dans une conversation, j’étais ce genre de fille Ă  pouvoir parler longtemps, de tout et de rien sans donner l’impression une seule seconde d’avoir repris ma respiration. Mais rien ne quittait plus mes lĂšvres sauf un faible reniflement qui m’échappe. Je ferme les yeux et pose ma tĂȘte dans son cou tentant de calquer ma respiration sur la sienne pour me calmer. Entendre son cƓur battre me rappelait qu’il Ă©tait avec moi, l’espace d’une seconde, rien qu’avec moi. Ma main se serre Ă  sa chemise et je me mords la lĂšvre en entendant sa question. Je sais. Au fond toutes nos actions n’étaient-elles pas dictĂ©es par notre famille ? L’entendre de sa bouche est pĂ©nible et douloureux mais je n’affronte pas son regard parce que je sais qu’il a raison mĂȘme si j’aurai aimĂ© plus que tout qu’il en soit autrement. Je termine sa phrase dans un souffle. Colossales
 Le domaine, beau de l’extĂ©rieur Ă©tait en piteuse Ă©tat Ă  l’intĂ©rieur, si notre famille prĂ©servait les apparences il ne fallait pas ĂȘtre trĂšs fin pour dĂ©couvrir que tout entre ses murs partait Ă  volo, habitants compris. Au fil des annĂ©es, le personnel avait Ă©tĂ© divisĂ© par 4 et depuis que j’avais un salaire 80% de celui-ci servait Ă  payer des salaires maintenant obligatoires et combler des fissures qui Ă©taient en rĂ©alitĂ© de vrais fossĂ©s. Autant dire que jusqu’à aujourd’hui mes efforts se rĂ©sumaient Ă  soigner une plaie bĂ©ante avec un bisou magique. Je resserrais ma prise sur lui le serrant d’avantage encore. J’aurai aimĂ© ĂȘtre nĂ© homme pour pouvoir t’épargner cela pour que tu puisses vivre plus librement, c’est le rĂŽle des aĂźnĂ©s
 normalement. C’était le rĂŽle d’une grande sƓur, rĂŽle dont j’avais hĂ©ritĂ© sans qu’on me remette le mode d’emploi et avec toutes les Ă©preuves que Basile et Coraline avait subi je ne pouvais que constater mon Ă©chec cuisant. CĂŽme s’en serait sans aucun doute beaucoup mieux sorti que moi dans ce rĂŽle protecteur. J’aurai aimĂ© ĂȘtre plus forte, plus utile, mais une femme ne l’était pas, nous n’étions dĂšs notre naissance que dĂ©pense inutiles et soucis permanent, j’en Ă©tais une preuve flagrante. J’ouvrais les yeux de nouveaux et Ă©loignais ma tĂȘte pour pouvoir voir son visage sans toutefois perdre le contact entre nous. Coraline et moi ne sommes que de passage entre ces murs mais tu dois t’attacher aux ĂȘtres pas aux pierres, je ne veux pas que tu sois malheureux par obligation. Comme l’était sans doute nos parents. Le domaine regorgeait de souvenirs mais tous n’étaient pas heureux et s’il fallait choisir, mon choix Ă©tait vite fait. Je le choisissais lui, eux, ma fratrie avant le reste, avant mon nom ou notre chĂąteau. SĂ©raphine avant Montrose. Je n’étais de toute façon ici qu’en tant qu’invitĂ©e mĂȘme si mon mariage tardait. Mais il fallait ĂȘtre rĂ©aliste j’étais Ă  prĂ©sent presque trop ĂągĂ©e pour trouver un fou qui accepte une dote invisible et une femme ayant presque passĂ© l’ñge d’ĂȘtre une jeune et jolie Ă©pouse ainsi qu’une future mĂšre. Oui, une solution
 je te fais confiance et tu peux compter sur moi. Parce qu’il avait toujours eu un don certain pour se sortir de situation inextricable mĂȘme si celle-ci semblait vraiment ardue, le problĂšme ne remontait pas Ă  la gĂ©nĂ©ration de nos parents mais bien avant cela
 Mais nous savions l’un comme l’autre que l’idĂ©e la plus simple » serait le mariage de Basile avec un bon parti et dans deux, trois annĂ©es au mieux celui de LĂ©on. Seul l’argent amenĂ© par des dotes pouvait potentiellement remettre les comptes d’aplomb mais une fois encore cette solution semblait illusoire tant la pauvretĂ© de notre famille nuirait Ă  l’image des futures Ă©pouses. Et puis nous oublions sans doute un lĂ©ger dĂ©tail
 tout cela n’était pas entre nos mains et ne l’avait jamais Ă©tĂ©. Notre pĂšre dirigeait notre famille et il disposait de nous comme de pion sur un Ă©chiquier gĂ©ant. SĂ©raphine Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 36Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Lun 10 Juin - 1529 ✧ Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©.Basiphine Serasile Montrose Les dettes des Montrose Ă©taient immense, une sorte de tonneau des DanaĂŻdes. Ca faisait plusieurs gĂ©nĂ©rations que la descente aux enfers avait Ă©tĂ© amorcĂ©e, mais jusqu'ici, les meubles avaient pu ĂȘtre sauvĂ© via des mariages intĂ©ressants. Si leur pĂšre avait Ă©pousĂ© une Chastel, ce n'Ă©tait certainement pas par amour bien bien pour des raisons pĂ©cuniĂšres. Mais l'argent de la dot de Delilah Montrose n'avait pas suffit Ă  boucher les trous dans la comptabilitĂ©, ça n'avait Ă©tĂ© qu'un pansement sur une jambe de bois. Seraphine le savait, Coraline le savait, LĂ©on le savait, et Basile lui aussi le savait. Des filles ne servaient pas Ă  grand chose dans les dessein de leur pĂšre pour tenter de rassembler des fonds pour empĂȘcher le dyanstie qui Ă©tait la leur d'ĂȘtre publiquement pauvre, il ne restait que Basile et LĂ©on qui un jour peut ĂȘtre pourrait contracter une union qui serait profitable Ă  leur famille. Un jour. Basile n'en avait pas envie, c'Ă©tait tellement 'loin', dans un avenir peut ĂȘtre. Il n'avait pas envie de penser Ă  cela, il voulait juste penser Ă  demain, Ă  sa famille, et aux gens qu'il aimait. La prĂ©sence de sa soeur aĂźnĂ©e dans ses bras, c'est un soulagement, un havre de paix dont il profite comme un enfant profiterait des bras de sa soeur. Il s'en fiche, il n'Ă©tait peut ĂȘtre qu'un enfant aux yeux de SĂ©raphine, eh bien qu'il en soit ainsi. 'Je sais.' Elle le comprenait toujours en rĂ©alitĂ©, bien qu'il se soit un peu emportĂ©. Basile savait qu'elle comprendrait toujours ce qu'il voulait dire, parmis toutes les personnes dans ce monde elle serait toujours la seule Ă  le comprendre. C'Ă©tait ça, la famille. Ce bien prĂ©cieux Ă  qui on en veut parfois, souvent, mais qui au fond sera toujours la derniĂšre chose Ă  vos cĂŽtĂ©s. Il y avait bien sĂ»r Coraline, et il y avait LĂ©on, mais il y avait surtout Seraphine, ce roc dont chaque Montrose avait dĂ©espĂ©rement besoin, Basile le premier. 'Colossales
' C'Ă©tait le mot pour caractĂ©riser leurs dettes. Basile avait l'espoir d'Ă©ponger un peu, de jouer du mieux qu'il pouvait, de gagner les meilleurs contrats, de faire en sorte que rien ne repose sur les Ă©paules de LĂ©on que ce qu'il voulait faire de sa vie, et non ce que sa famille attendait qu'il fasse. C'Ă©tait le rĂŽle des ainĂ©s de faire en sorte que les plus jeunes n'aient rien Ă  porter sur leurs Ă©paules, c'Ă©tait ce que Seraphine avait voulu faire pour Basile, sauf qu'une femme ne pouvait en rien soulager un frĂšre dans les lignĂ©es comme les leurs. Le seul qui aurait pu, s'Ă©tait CĂŽme, et il n'Ă©tai plus de ce monde, il avait rejoint leurs ancĂȘtres. L'Ă©treinte de Seraphine se resserre comme pour s'assurer qu'il Ă©tait lĂ , mais Basile ne lutte pas, sachant trĂšs bien que c'Ă©tait sans doute ce dont elle avait besoin. Les mots de Seraphine rejoignent ses pensĂ©es, 'J’aurai aimĂ© ĂȘtre nĂ© homme pour pouvoir t’épargner cela pour que tu puisses vivre plus librement, c’est le rĂŽle des aĂźnĂ©s
 normalement.' Normalement, mais si elle avait l'impression de ne rien faire pour lui, elle se trompait; Elle se trompait sur toute la ligne, s'il avait fait ce choix de vie concernant le quidditch c'Ă©tait parce qu'elle Ă©tait lĂ ; Parce qu'elle avait Ă©tĂ© lĂ  Ă  chaque Ă©tape de sa maladie, de son hospitalisation et qu'elle lui avait donnĂ© sa force. Une force qu'elle ne cessait de lui donner Ă  chaque seconde, mĂȘme quand elle se dĂ©colle un peu de lui pour le regarder dans les yeux. Basile devait sans doute faire une tĂȘte de plus qu'elle, si ce n'Ă©tait plus, mais il resterait toujours le petit frĂšre, toujours. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne. 'Coraline et moi ne sommes que de passage entre ces murs mais tu dois t’attacher aux ĂȘtres pas aux pierres, je ne veux pas que tu sois malheureux par obligation.' Pourtant avec ces pierres, il y avait des pants entiers de sa vie qu'il ne voulait pas oublier. Parfois, il pouvait encore le rire de BĂ©nĂ©dicte lĂ©zarder sur les murs, il avait parfois l'espoir de la voir sortir de sa chambre les cheveux parfaitement nouĂ©s dans une nattes rousses qui lui donnait cet air de fille de bonne famille. Il y avait tant dans ces murs; 'Oui, une solution
 je te fais confiance et tu peux compter sur moi.' Comme s'il en avait jamais doutĂ©. Basile Ă©tait l'homme aĂźnĂ© de cette famille, maintenant. Il devaut ĂȘtre celui qui trouvait des solutions, il devait cesser d'ĂȘtre le jeune homme oisif qui se cachait derriĂšre leur pĂšre au SĂ©nat, partir de ce dernier Ă©tait sa solution pour dĂ©sormais voler de ses propres ailes. Basile ne serait jamais complĂštement adulte, parce qu'impulsif, irrĂ©flĂ©chi, et caractĂ©riel, il agirait toujours sous le coup de ses Ă©motions - toujours. 'Je n'ai jamais doutĂ© de pouvoir compter sur toi, tu est la meilleure aĂźnĂ© que l'on puisse espĂ©rer avoir Ă  ses cĂŽtĂ©s.' Basile n'Ă©tait pas du genre Ă  parler avec son coeur, c'Ă©tait rare, qu'elle en profite, 'Tu n'es peut ĂȘtre pas un homme, mais j'espĂšre que tu te rends compte que je suis l'homme que je suis grĂące Ă  toi.' Et uniquement grace Ă  toi, se retient-il de dire. Coraline Ă©tait partie plusieurs annĂ©es de la maison, BĂ©nĂ©dicte Ă©tait partie trop tĂŽt, et leur mĂšre n'Ă©tait pas un rĂ©el soutien. 'Je suis encore peut ĂȘtre un peu un enfant mais...' Ne peut-il s'empĂȘcher d'ironiser un peu. Mais tout ça c'Ă©tait grĂące Ă e elle, grĂące Ă  ses encouragements, grĂące Ă  sa force, grĂące Ă  son flot de paroles incessants, grĂące Ă  tout ce qu'elle Ă©tait. Elle n'Ă©tait pas un homme, mais elle Ă©tait sans nul doute possible plus importante que n'importe quel homme dans sa vie, peut ĂȘtre mĂȘme que n'importe quelle femme. Ses soeurs avaient toujours occupĂ© une grande place dans sa vie, sa jumelle la premiĂšre, mais le lien qui les unissait c'Ă©tait comme dĂ©truit Ă  sa mort, et Basile n'Ă©tait hantĂ© que par ses regrets. Il ne voulait jamais en avoir avec Seraphine, la vie trop prĂ©cieuse et courte ne vaut la peine d'ĂȘtre vĂ©cue avec des regrets. 'Je me m'amĂ©liore grĂące Ă  toi, pour que LĂ©on n'ait pas Ă  subir ce que j'ai subi, que je subi encore, et que je subirais Ă  cause de notre pĂšre.' Il l'aimait LĂ©on, plus qu'il ne voulait le dire. Ce petit imbĂ©cile, qui Ă©tait une version encore plus enfantine de Basile. 'C'est toi qui m'a apprise qu'il fallait tout donner pour les gens qu'on aime.' Dit-il en la regardant avec un sourire un peu triste. Avant qu'il ne soit trop tard, manque-t-il de rajouter. Il avale sa salive pour comme rĂ©primer un sanglot latent, et embrasse le front de sa soeur tendrement. Basile parle en basile Basile Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 65Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© Lun 22 Juil - 1529 ✧ Comme souvent les mots percutent mon esprit, Ă©treint mon cƓur mais termine par sonner faux Ă  mes oreilles, comme si je n’avais pas vraiment le droit de profiter de pareils compliments. Comment le pourrais-je alors que je n’avais rien pu faire ni pour CĂŽme, ni pour BĂ©nĂ©dicte, pas mĂȘme pour lui ou pour Coraline dont le mariage n’avait Ă©tĂ© qu’une Ă©norme souffrance
 J’aurai pu jouer la carte de l’humour comme souvent en lui disant qu’il n’avait pas vraiment de point de comparaison possible mais je n’en avais pas le cƓur, je tentais simplement d’accepter Ă  minima les mots qu’ils m’offraient. Alors un simple merci
 prononcĂ© dans un souffle parce que je le savais malgrĂ© tout sincĂšre et j’étais heureuse de pouvoir simplement faire partie de sa vie. Je l’écoute attentivement et je ne peux m’empĂȘcher d’ĂȘtre gonflĂ©e d’une certaine fiertĂ© en le regardant aujourd’hui. MalgrĂ© mes dĂ©fauts et mes Ă©checs, j’avais participĂ© activement Ă  son Ă©panouissement mĂȘme s’il y avait des hauts et des bas, mĂȘme si tout n’était pas rose et ne le serait jamais. Il y a une minute de silence, peut ĂȘtre deux alors que ses lĂšvres quittent mon front et je l’observe. Peut-ĂȘtre comme je ne l’avais jamais fait avant. Je suis fiĂšre de toi. De l’homme que tu es devenu mĂȘme si tu as raison, tu resteras Ă  jamais mon petit frĂšre. Plus vraiment un enfant mais jamais rĂ©ellement un adulte non plus pour mon petit cƓur fragile mĂȘme s’il deviendrait un jour Monsieur » Montrose et non plus simplement l’hĂ©ritier. Tu ne dois pas avoir Ă  subir mes peurs et continuer la voie que tu t’es tracĂ© mĂȘme si je change de couleur ou que je grogne rĂ©guliĂšrement. Nous le savions tous les deux, nous nous disputerions encore souvent Ă  cause du quidditch puis le temps aidant c’est Ă  ses coĂ©quipiers que je m’en prendrais puis Ă  ses adversaires, je le dĂ©fendrais toujours fĂ©rocement quel que soit la personne en face. MalgrĂ© tout
 J’arbore une petite moue un peu taquine. Je m’en veux de ne pas t’avoir enseignĂ© Ă  ĂȘtre un peu plus Ă©goĂŻste. Chose qui pouvait ĂȘtre risible alors qu’il n’y avait pas deux minutes nous nous disputions » pour une dĂ©cision qu’il avait prise mais celle-ci n’était pas totalement Ă©goĂŻste non plus puisqu’il espĂ©rait briller dans sa nouvelle carriĂšre pour pouvoir allĂ©ger nos dettes. Nous ne sommes que deux idiots incapable de dire les choses au moment opportun. Je parle trop, toi pas assez mais c’est notre façon de nous protĂ©ger. Faire fuir ceux qui pourraient partager notre vie, nos rires et nos peines. Seuls notre fratrie avait pu tenir la distance pourtant j’étais pleinement consciente que nous devions ouvrir nos cƓurs aux personnes extĂ©rieurs pour grandir encore davantage. Le pire dans tout cela c’est que LĂ©on a pris le pire de nos deux caractĂšres. finissais-je par dire en riant. Comme si les pires caractĂšres de notre famille avaient sautĂ© un enfant Ă  chaque fois. Pas CĂŽme mais moi, pas Coraline mais Basile, pas BĂ©nĂ©dicte mais LĂ©on
 Un trio terriblement diffĂ©rents et pourtant si proches. Bien sĂ»r cela ne signifiait pas que nos sƓurs et frĂšre n’avait pas de caractĂšre, bien au contraire mais, nous Ă©tions sans aucun doute le trio de tĂȘte concernant les reproches que pouvait nous faire notre pĂšre sans doute Ă©tions nous moins discrets. Un jour nous reparlerons de ce moment avec nostalgie, j’en suis certaine. J’expliquerai Ă  mes neveux et niĂšces comment leur papa a dĂ©cidĂ© de devenir un joueur de quidditch renommĂ©. Je leurs parleraient peut-ĂȘtre aussi de la façon dont il l’avait annoncĂ© Ă  notre pĂšre, certaine que ce repas allait ĂȘtre Ă©pique. Rien ni personne ne pourrait nous Ă©loignĂ©. Pas mĂȘme la mort que je tentais d’éloigner le plus loin possible de mon esprit. Ni un sport ou une carriĂšre, ni une Ă©pouse, un Ă©poux, des enfants. Bien entendu nous Ă©voluerions sans aucun doute plus loin l’un de l’autre, la vie nous ferait encore subir de nombreuses Ă©preuves qui pouvait Ă©loignĂ© physiquement mais il resterait mon frĂšre tout comme je resterai sa sƓur. Nos choix, nos vies Ă©taient Ă  jamais reliĂ©es. SĂ©raphine Montrose ✧dans les rues de Paname✧ Missives royales 36Date d'arrivĂ©e 15/11/2018 ✧ Parchemin envoyĂ© ✧ Le bonheur n'est rĂ©el que lorsqu'il est partagĂ©. BASIPHINE Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum prlg.
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