Unjeune Britannique a publiĂ© sur YouTube la vidĂ©o de son coming-out dans laquelle sa mĂšre se confie Ă©galement. La vidĂ©o a Ă©tĂ© publiĂ©e il y a prĂšs dâun an sur YouTube, mais elle fait depuis quelques jours un tabac sur les sites anglo-saxons. Un jeune Britannique a filmĂ© son coming-out Ă sa mĂšre et celle-ci a une rĂ©action Ă
MĂ©mĂ©, câest le titre quâa donnĂ© Philippe Torreton au beau livre quâil a consacrĂ© Ă sa grand-mĂšre, publiĂ© chez LâIconoclaste en 2014. Sans souci de sa dimension dĂ©suĂšte et moquĂ©e du terme Jâaime bien son premier degrĂ©, glisse-t-il. Le mot a un peu disparu, mais je suis tellement heureux dâavoir croisĂ© la vie de cette femme que je nâai pas cette pudeur. Elle a beaucoup comptĂ© pour moi, pour nous tous, en raison du contraste entre son silence, cette vie de peu, et lâabondance dâamour qui rĂ©gnait autour dâelle.»Cette grand-mĂšre maternelle nâa pas eu une vie facile un mariage avec un homme qui sâest perdu dans lâalcool et nâa pas pris sa part dans les rudes tĂąches Ă la ferme, un divorce dans un monde oĂč il Ă©tait une exception, la nĂ©cessitĂ© de travailler Ă lâusine pour Ă©lever ses trois filles, un remariage avec un veuf, pĂšre de cinq enfants quâelle a Ă©levĂ©s comme les siens. Pour moi, elle a Ă©tĂ© un exemple dâendurance et dâengagement dans le travail», souligne le sĂ©jour Ă la campagne pour se refaire une santĂ©Ăcrire ce livre a fait resurgir le souvenir enfoui dâun long sĂ©jour chez elle, Ă lâĂąge de 4 ans, aprĂšs une septicĂ©mie qui avait fait craindre pour la vie du petit garçon. Quand je suis enfin sorti de lâhĂŽpital, ma grand-mĂšre a proposĂ© Ă ma mĂšre de me prendre chez elle Ă la campagne pour me refaire une santĂ© et me remplumer, prĂ©cise Philippe Torreton. Quelque chose sâest scellĂ© entre nous au cours de ces semaines.» Chez elle, câest Ă Triqueville, dans lâEure, oĂč la famille du jeune Philippe vient tous les week-ends et toutes les vacances depuis le Petit-Quevilly, Ă 50 km de mĂ©mĂ© de Philippe Torreton rappelle Ă ceux qui les ont connues bien dâautres grands-mĂšres de milieu paysan. PlutĂŽt ronde, elle avait les avant-bras musclĂ©s et des mains abĂźmĂ©es par le travail de la terre, se souvient-il. Elle Ă©tait toujours habillĂ©e dâune blouse de nylon achetĂ©e sur le marchĂ©, quâelle portait avec un pull Ă col roulĂ©, lâhiver, et sur un linge de corps en coton blanc, lâĂ©tĂ©. Elle avait des yeux bleus, des pommettes saillantes et une bouche de timide.»Taiseuse, elle a de rares mots qui lui ressemblent Fallait pas », Quâest-ce quâon peut y faire de toute façon ? » Contre toute attente, le comĂ©dien, dont le mĂ©tier semble dire le contraire, assure avoir pris de sa grand-mĂšre une certaine rĂ©serve Jâai hĂ©ritĂ© de son silence et de sa timiditĂ© qui me semblent, pour le mĂ©tier dâacteur, un terreau beaucoup plus fertile que lâexubĂ©rance. On me parle souvent dâune dimension concrĂšte de mon jeu, qui peut venir dâelle et de mes parents. » Sa venue Ă la ComĂ©die-Française authentifiait mon travail »Philippe Torreton conserve un souvenir Ă©mu de la fois oĂč elle a quittĂ© sa Normandie pour venir, vĂȘtue dâune belle robe, le voir jouer Ă la ComĂ©die-Française Câest comme si elle venait inspecter mon champ pour savoir si les arbres Ă©taient en bonne santĂ©, si jâavais une mare au fond et si je pouvais bien faire un potager. Sa venue Ă la ComĂ©die-Française authentifiait mon travail. »Philippe Torreton a aimĂ© chez sa grand-mĂšre une vie de bon sens » Ătre le plus autosuffisant possible. Avec elle, tout Ă©tait rĂ©cupĂ©rable et rĂ©cupĂ©rĂ©. Il nây avait Ă©videmment aucun gaspillage. Elle avait cette fameuse phrase âNe jette pas, ça peut servir.â Effectivement, un jour ou lâautre, ça sert, Ă condition de savoir oĂč on lâa mis. »Le comĂ©dien cuisine, Ă©lĂšve des poules au fond de son jardin et a un petit atelier. Je rĂ©cupĂšre le bois des encombrants mis dans la rue, je retape des meubles, des chaises. Comme beaucoup, jâai une conscience Ă©cologique que je nâai pas apprise en lisant les journaux, mais qui me vient de ma grand-mĂšre.»-Lâobjet. La corde lieuse » Câest la ficelle en corde de chanvre qui servait Ă lier les bottes de foin avant les grosses round balls actuelles. La corde lieuse Ă©tait vendue en gros rouleaux mis dans des machines qui comprimaient le foin et faisaient automatiquement des nĆuds avec. Une fois le foin donnĂ© aux bĂȘtes, ma grand-mĂšre gardait la corde lieuse Ă©videmment. Elle lâaccrochait Ă une cheville fixĂ©e sur une poutre. Au bout dâun moment, ce gros paquet de ficelle avait lâair dâune chevelure que jâaimais caresser. Des bouts traĂźnaient partout et servaient Ă tout attacher, le morceau de parechoc qui tombe ou la porte de jardin dont le loquet ne ferme plus trĂšs bien. Ma grand-mĂšre les conservait jusquâĂ ce quâils soient usĂ©s⊠jusquâĂ la corde. »Imaginezlâimpasse vĂ©cu par une fille dans cette situation â ou, pire encore, si elle (qui craint toujours de perdre lâamour de sa mĂšre) obtempĂšre et
RĂȘverde sa mĂšre traduit une inhibition, une difficultĂ© Ă dĂ©velopper votre identitĂ©. Vous ĂȘtes en train de vivre un combat pour renaĂźtre Ă vous-mĂȘme. => D'aprĂ©s les psychanalystes, un homme qui rĂȘve de sa mĂšre est en proie Ă un trouble sexuel. Le rĂȘve mĂȘme peut faire disparaĂźtre le trouble.
Alorsqu'il vient tout juste de se séparer de Shakira, la mÚre de ses enfants, aprÚs douze ans de vie commune, Gerard Piqué a retrouvé