LeDiscours d'un roi Bande-annonce VO. 2 450 672 vues. 20 déc. 2010. Le Discours d'un roi. Sortie : 2 février 2011 | 1h 58min. De Tom Hooper. Avec Colin Firth , Helena Bonham Carter , Derek
NommĂ© aux Oscar, rĂ©compensĂ© aux CĂ©sars, ayant rĂ©cemment enchaĂźnĂ© les partitions majeures Le discours d’un roi, Harry Potter, The Tree of Life
, Alexandre Desplat fait trĂšs logiquement partie des nominĂ©s aux World Soundtrack Awards dont la cĂ©rĂ©monie se tient le samedi 22 octobre. Il est Ă©galement en course pour le prix France Musique Sacem de la musique de film qui sera remis mardi 25 octobre. Le compositeur est en ce moment Ă  l’affiche de deux films, Les marches du pouvoir de George Clooney et Carnage de Roman Polanski. En avril dernier, il nous recevait pour un entretien exclusif Ă  Londres oĂč il composait la musique des Reliques de la mort, 2e partie et dirigeait le London Symphony Orchestra dans les mythique studios d’Abbey Road, reproduit ici dans son intĂ©gralitĂ©. Harry Potter Connaissiez-vous bien les livres, les films et la musique de l’univers de Harry Potter ? Je connaissais dĂ©jĂ  bien tout ça. L’une de mes filles Ă©tait fan de Harry Potter et je suis fan de John Williams depuis toujours. DĂšs qu’un disque de lui sort, je cours l’acheter. Je connais donc les trois premiers par cƓur. Est-ce que ça change quelque chose d’ĂȘtre le quatriĂšme compositeur Ă  travailler sur la mĂȘme saga et surtout de prendre le relais aprĂšs John Williams ? Je peux vous dire qu’avant de commencer, vous ĂȘtes sacrĂ©ment terrorisĂ©. C’est le maĂźtre absolu de la musique de film de la fin du XXe siĂšcle, il n’y a pas Ă  discuter. Il a dĂ©vorĂ© et assimilĂ© Debussy, Ravel, Chostakovitch et Prokofiev, mais aussi toute l’histoire du jazz, ce qui est phĂ©nomĂ©nal. Il n’y en pas d’autres qui ont cette science-lĂ . MĂȘme si je respecte Nicholas Hooper et Patrick Doyle, c’est bien lui qui a inventĂ© le thĂšme principal de la saga. Et je suis trĂšs excitĂ© de jouer avec ce thĂšme que j’aime beaucoup. Ce thĂšme reste pourtant assez discret dans les derniers films. Beaucoup de fans m’ont d’ailleurs reprochĂ© de ne pas assez l’utiliser, mais ce n’est pas de mon fait. C’est le choix du metteur en scĂšne. Ils oublient que ce n’est pas le compositeur qui dĂ©cide, qu’il est au service d’un film et d’un metteur en scĂšne. Ce dernier voulait que les films soient dans un monde plus rĂ©el et en particulier pour la premiĂšre partie des Reliques de la mort. À chaque fois que j’essayais d’utiliser ce thĂšme, on me disait non, maintenant, on est dans le monde rĂ©el, les enfants ne sont plus Ă  l’école et il ne doit plus y avoir ce thĂšme du monde magique.» J’avais fait plein d’arrangements diffĂ©rents, pris plein de directions, mais ça n’a pas Ă©tĂ© possible. Pour le dernier film, je peux le citer de temps en temps parce qu’on est de retour Ă  Poudlard. Mais il porte encore en lui quelque chose d’enfantin qui n’est pas trĂšs prĂ©sent dans ce dernier film qui est aussi trĂšs sombre et trĂšs violent. Vous avez conçu a musique des deux derniers films simultanĂ©ment ? Pas du tout. On m’a engagĂ© pour l’avant dernier et je ne savais pas que j’allais faire le dernier. C’est Ă  la fin des sĂ©ances en octobre 2010, qu’on m’a demandĂ© si je voulais faire le suivant. Et cela vous a conduit Ă  traiter le dernier comme une suite dans sa forme musicale ? Un peu, car j’ai conservĂ© quelques repĂšres, certains motifs. Un trait de cordes qu’on entendait dans Obliviate», le thĂšme des Horcruxes, un passage de la musique chez Lovegood qu’on entendra de nouveau chez Olivander, le fabricant de baguettes
 Mais c’est encore un monde diffĂ©rent. On n’est plus dans le monde rĂ©el ou dans la forĂȘt, on est revenu Ă  l’école, il y a des batailles
 Il y aura une continuitĂ© texturale dans la musique, des obsessions qui sont les miennes, mĂ©lodiques ou harmoniques, mais il y aura trĂšs peu de ponts entre les deux films. Avez-vous la possibilitĂ© de beaucoup avancer le travail de composition avant les sessions d’enregistrement ? Non, j’ai encore plus d’une bobine Ă  terminer, ce qui est beaucoup. DĂšs que je rentre du studio, je me mets au travail. Je suis obligĂ© de faire ainsi car, avec le montage numĂ©rique, on peut monter et dĂ©monter le film en permanence, quasiment jusqu’à quinze jours de la sortie. Cela m’oblige Ă  changer des choses. Quand il s’agit juste d’enlever deux secondes ou une mesure, passe encore, mais quand les modifications touchent Ă  la structure de la scĂšne, ça devient plus compliquĂ©. Ça se passe trĂšs souvent ainsi sur les grosses productions. Le compositeur est obligĂ© de s’adapter. J’ai reçu par exemple hier les bobines 1, 2, 3 et 4 enfin terminĂ©es. J’avais commencĂ© Ă  travailler sur la 6, mais j’ai dĂ» m’interrompre car il y a eu des changements. Avez-vous la possibilitĂ© d’effectuer vous-mĂȘme l’orchestration ? Pendant longtemps, j’ai orchestrĂ© moi-mĂȘme, et il m’arrive encore de le faire, mais avec ce genre de dĂ©lai, ce n’est juste pas possible. On ne peut pas diriger dans la journĂ©e, composer le soir et le matin, et Ă©crire tout cela sur papier. Du coup, nous avons une Ă©quipe Ă  Los Angeles qui, avec le dĂ©calage horaire, travaille Ă  l’envers et prĂ©pare les partitions pendant qu’il fait nuit Ă  Londres. Cela dit, ce que je compose ici est dĂ©jĂ  trĂšs abouti. Dans ce que j’envoie Ă  Los Angeles, aucune note n’est pas dĂ©jĂ  prĂ©orchestrĂ©e. Si les trompettes doivent jouer avec une sourdine, c’est dĂ©jĂ  prĂ©vu. Évidement, avec Conrad Pope, mon orchestrateur, on met ensuite cela en forme plus en dĂ©tails, on se parle au tĂ©lĂ©phone, je lui explique ce que je veux, je regarde les partitions
 Jusqu’à l’enregistrement, oĂč nous rĂ©glons encore de petites choses, des nuances, etc. Est-ce que ces dĂ©lais extrĂȘmement courts ont influĂ© sur votre façon de composer ? Non, malheureusement rires. Mais c’est un peu un piĂšge. Il y a beaucoup d’écoles Ă  Hollywood oĂč l’on fait de la musique trĂšs efficace avec quatre accords, mais au kilomĂštre, dans laquelle il est facile de couper n’importe oĂč. Cela mĂšne Ă  un appauvrissement musical, qui est attirant pour les metteurs en scĂšne et les producteurs. Car ils savent qu’ils peuvent continuer Ă  couper, la musique fera quand mĂȘme du bruit. En revanche, pour couper dans du John Williams, c’est beaucoup plus compliquĂ©. Parce que c’est de la vraie musique, avec des changements de tonalitĂ© complexes. Ceci vous oblige Ă  donner les partitions Ă  l’orchestre au jour le jour ? Oui, la musique est mise sur les pupitres Ă  la seconde oĂč il faut la jouer. Je lĂšve les bras pour diriger, et on y va. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt d’avoir le meilleur orchestre du monde pour l’interprĂ©ter
 Oui, mais c’est la mĂȘme chose Ă  Paris, Ă  New York ou Ă  Los Angeles. Quand on est musicien professionnel, on apprend Ă  lire instantanĂ©ment la musique. Vous avez dĂ©jĂ  eu affaire Ă  des orchestres bons et moins bons ? Je ne penserais pas les choses comme ça. Je dirais juste que le London Symphony Orchestra est le meilleur orchestre du monde. Encore plus fort que le Royal Concertgebouw d’Amsterdam, par exemple ? Je n’ai pas enregistrĂ© avec le Concertgebouw. Mon mĂ©tier, c’est d’enregistrer de la musique, ce n’est pas de jouer en concert. Je ne peux pas comparer avec les orchestres de Chicago, de Cleveland, du New York Philharmonic ou de l’Orchestre de Paris. Je parle juste des orchestres qui enregistrent en studio. En France, il n’y en a pas. Ni l’Orchestre de Paris ni l’Orchestre National de France ne le font. A New York , c’était trĂšs bien mais ce n’était pas un orchestre constituĂ©, tout comme Ă  Los Angeles. Il nous reste l’Angleterre. J’y ai enregistrĂ© avec le Royal Philharmonic, jamais avec le Philharmonia, puis avec le LSO, qui est vraiment excellent. C’est le seul exemple d’orchestre constituĂ© qui joue Ă  la fois du Boulez, du Chostakovitch, du Prokofiev et du John Williams. Avez-vous une idĂ©e du temps de musique que vous enregistrez chaque jour ? Je n’ai pas vĂ©rifiĂ© le minutage. Hier par exemple, nous avons perdu beaucoup de temps avec des changements. J’aime bien enregistrer beaucoup, aller trĂšs vite. Les musiciens s’ennuient quand on reste trop longtemps sur un passage, ils aiment que ça avance. Sans cela ils perdent de l’énergie, ils se dĂ©concentrent. J’aime que l’on fasse deux, trois prises dans l’énergie et qu’ensuite, on passe Ă  autre chose. C’est comme si j’imposais au London Symphony Orchestra de travailler sur une symphonie de Beethoven ou de Mozart toute une journĂ©e, ça n’a pas de sens. Ils la connaissent mieux que moi, ils l’ont jouĂ©e des centaines de fois avec les plus grands chefs du monde. Il faut juste que je leur dise quelques mots trĂšs simples et trĂšs prĂ©cis sur des moments cruciaux de la partition et puis je les laisse jouer. Il faut leur donner de l’enthousiasme et c’est tout. C’est fabuleux de travailler avec eux. The Tree of Life Votre annĂ©e est aussi marquĂ©e par la collaboration avec Terrence Malick pour The Tree of Life. Quand avez-vous commencĂ© Ă  travailler avec lui ? J’ai rencontrĂ© Terrence Malick en 2007, quand je faisais la musique de La boussole d’or. Il est venu me voir Ă  Abbey Road et on a discutĂ©. Notre collaboration s’est Ă©tendue sur plusieurs annĂ©es. On s’est parlĂ© pendant presque trois ans non stop. Je suis allĂ© Ă  Austin, on s’est vu Ă  Los Angeles, j’ai enregistrĂ© des choses Ă  Paris et Ă  Londres
 J’ai construit avec lui des rĂȘveries musicales qu’il a utilisĂ©es dans le film. Depuis le dĂ©but, il y avait ce cahier des charges» prĂ©cisant qu’il y aurait aussi des pans dĂ©jĂ  existants de musique du Berlioz, peut-ĂȘtre du Ligeti – mais ce je ne sais pas ce qui avait Ă©tĂ© gardĂ©. Je savais que ma partition serait un Ă©lĂ©ment parmi tant d’autres de ce puzzle de musique. On a parlĂ© de choses, diverses et nombreuses, pour trouver des fils, liĂ©s aux thĂšmes du film, mais aussi au cinĂ©ma de Terrence Malick en gĂ©nĂ©ral, Ă  son amour de la nature, de la poĂ©sie, de la philosophie, Ă  sa spiritualitĂ©. Terrence est un mystique total. On a beaucoup Ă©voquĂ© ça, de prĂšs ou de loin, parfois en l’effleurant pour ne pas tomber dans un discours trop thĂ©ologique. C’était incroyable de travailler avec lui, extrĂȘmement enrichissant. On a l’impression que ces conversations Ă©taient trĂšs loin des considĂ©rations sur la partition, mais portĂ©es Ă  un trĂšs haut degrĂ© de gĂ©nĂ©ralitĂ©. Oui, Ă  un haut degrĂ© d’abstraction. On n’a jamais parlĂ© de ce personnage qui fait ci, qui va aller lĂ , attention Ă  ce moment-lĂ  il est tendu
 Ce n’ont jamais Ă©tĂ© des conversations sur les actions physiques des personnages, ni mĂȘme sur leur vĂ©cu psychologique. C’était plutĂŽt la confrontation, Ă©voquĂ©e avec la musique, d’un personnage avec des Ă©lĂ©ments comme le bien ou le mal, la vĂ©ritĂ©, le savoir, l’amour, la transmission de l’amour
 Ce sont des choses un petit peu plus philosophiques que cinĂ©matographiquement techniques. D’ailleurs je n’ai jamais vu le film. J’ai vu des images, mais il n’y a rien que j’aie travaillĂ© sur des images. Vous deviez ĂȘtre un compositeur parmi d’autres ? Exactement. Sauf que les autres Ă©taient morts ou trĂšs vieux rires. En tout cas pour les Français, c’est sĂ»r, puisqu’il n’y avait que Berlioz. Je savais tout de mĂȘme un peu comment le film Ă©tait construit. A Austin, par exemple, j’ai vu des extraits, qu’il s’agisse de la partie sur l’histoire naturelle – l’apparition du systĂšme solaire, de la vie sur la Terre – ou de l’apparition de l’amour d’un pĂšre ou d’une mĂšre pour un nouveau nĂ©, ou de la pitiĂ© d’un dinosaure qui hĂ©site Ă  tuer un bĂ©bĂ© dinosaure
 L’histoire de l’humanitĂ© et l’histoire de l’univers y sont mis en abyme. Vous imaginez bien que je suis un tout petit Ă©lĂ©ment dans tout cela rires. Comment avez-vous alors procĂ©dĂ© ? J’ai d’abord fait des tonnes de maquettes, dans tous les sens. Ça allait d’hymnes comme ceux plus anciens du rĂ©pertoire ecclĂ©siastique – qui soient du rite catholique ou protestant, lesquels puisaient dans un archaĂŻsme qui les avait prĂ©cĂ©dĂ©s –, Ă  la recherche d’une grande simplicitĂ©. Et quand il y avait la recherche d’une tension, il fallait qu’elle soit toujours dans l’abstraction, et jamais quelque chose qui appuie de maniĂšre romantique ce que peut ĂȘtre l’idĂ©e du drame ou du danger. Un Ă©lĂ©ment trĂšs important pour Terrence Malick Ă©tait qu’il voulait que la musique cascade comme une riviĂšre tout au long du film. D’ailleurs, il a utilisĂ© Smetana [compositeur de La Moldau, du nom de la riviĂšre qui passe Ă  Prague avant de se jeter dans l’Elbe]. Il voulait que je me rĂ©fĂšre, non pas Ă  la musique, mais Ă  cette sensation-lĂ . Tout est comme ça, dans un bruissement, comme les bulles qui sont Ă  la surface d’une riviĂšre et qui en suivent le mouvement. Ce que vous dĂ©crivez semble trĂšs proche des images de Malick. Évidemment. Que ce soit le reflet du soleil dans l’Ɠil d’un enfant, le vent qui fait bouger un arbre au lointain, des oiseaux migrateurs qui passent en formation entre les immeubles Ă  Dallas, surpris par hasard par son chef opĂ©rateur
 C’est aussi cette poĂ©sie de la fugacitĂ© prĂ©sente chez Malick, que j’ai essayĂ© de capturer. Vous a-t-il dit pourquoi il avait fait si peu de films ? Non il ne m’a pas dit, je n’ai pas posĂ© la question. Il dit qu’il est trĂšs lent. Il aime prendre son temps pour Ă©crire. Et puis il a d’autres choses qui l’intĂ©ressent que de tourner des films. Il y a des cinĂ©astes qui ont besoin d’avoir une camĂ©ra et une Ă©quipe autour d’eux. Terrence n’est pas comme ça. Il a besoin de passer quinze ans en Europe, d’étudier la littĂ©rature et la philosophie allemande, française et anglaise. Il a aussi besoin de partir photographier des oiseaux parce qu’il est ornithologue, d’aller dans un observatoire regarder les Ă©toiles parce qu’il est aussi astronome. C’est un savant au sens le plus pur et le plus large du terme, comme l’étaient les savants du Moyen Age comme l’étaient les moines ou Pic de la Mirandole ou les alchimistes les plus cĂ©lĂšbres du Moyen Age
 C’est un cerveau hors du commun, un humaniste au sens le plus complet. La musique pour l’image On a parfois Ă©voquĂ© chez Malick un trait commun Ă  tous ses films qu’un critique qualifiait de narration dĂ©centrĂ©e» lorsqu’une voix off pouvait parfois dĂ©construire» ce qu’on pouvait lire Ă  l’écran, ou quand le rĂ©cit n’avançait pas nĂ©cessairement qu’à travers l’action des comĂ©diens
 Est-ce qu’on ne touche pas lĂ  Ă  la mission de la musique de film justement, de ne jamais ĂȘtre une paraphrase, de toujours apporter une sorte d’éclairage, qui n’est pas ce que propose l’image ? Évidemment. Alors c’est peut-ĂȘtre plus complexe dans le cinĂ©ma de Terrence parce qu’effectivement il dĂ©structure complĂštement la narration. Dans les sections du film que j’avais pu voir rien n’était chronologique, ce n’était pas le propos. Le dĂ©roulement chronologique de l’histoire, ce n’est plus ce qui l’intĂ©resse aujourd’hui. Dans La balade sauvage peut-ĂȘtre encore, parce que cette histoire rĂ©clamait un dĂ©but et une fin, mais pas The Tree of Life. Je ne trouve pas non plus que la Ligne rouge ait un dĂ©but et une fin d’ailleurs. Des gens vivent, des gens meurent, ils retournent Ă  l’état originel de poussiĂšre et une fleur apparaĂźt, puis une feuille
 C’est aussi cette multiplicitĂ© de ce que la Terre et la vie offrent de complexitĂ© qui Ă©tait inspirante. Pour certains morceaux que j’ai Ă©crits – certains font 9 ou 10 minutes –, je disais Ă  Terrence que j’avais pensĂ© Ă  l’idĂ©e d’un arbre se dĂ©ployant, que j’essayais de trouver cette relation Ă  la notion d’arborescence, donc d’avoir des branches, des feuilles
 Cette idĂ©e d’arborescence revient aussi beaucoup dans le travail d’un compositeur que j’admire, l’un des plus grands français et qui est un ami Pascal Dusapin. Il travaille beaucoup sur cette idĂ©e, alors que dans mon cas, c’est juste un concept qui m’a parfois aidĂ© Ă  construire certaines piĂšces. Avez-vous la possibilitĂ© d’expĂ©rimenter autant Ă  chaque film ? Le cinĂ©ma est multiple, et je ne fais pas que des films avec Terrence Malick. J’écris de la musique de cinĂ©ma parce que j’aime le cinĂ©ma et parce que j’aime les cinĂ©mas. Il y en a que j’aime plus que d’autres, d’autres que je ne vais pas voir ou que je n’ai pas envie de voir et pour lesquels je n’ai pas envie de travailler
 Lesquels par exemple ? Ça se voit sur ma filmographie rires. J’accepte par exemple de faire Harry Potter parce que c’est quelque chose de mythique. C’est au-delĂ  du cinĂ©ma. Tout comme Twilight. Est-ce que Twilight Chapitre 2 – Tentation , dont j’ai Ă©crit la musique, est le plus grand film du cinĂ©ma ? Je ne crois pas. Mais Twilight connaĂźt un effet planĂ©taire tellement incroyable, gĂ©nĂ©rationnel, que ça dĂ©passe ça. Pour ce film, je travaillais avec un metteur en scĂšne avec qui j’ai dĂ©jĂ  travaillĂ© [Chris Weitz], qui est francophile, qui aime beaucoup la musique et avec qui j’ai une collaboration fraternelle. C’est fabuleux, ce n’est que du plaisir. Maintenant, enregistrer un gros film d’action amĂ©ricain Ă  Los Angeles avec un metteur en scĂšne que je ne connais pas et des producteurs qui attendent certainement autre chose que ce que j’ai Ă©crit pour Le discours d’un roi ou The Ghost Writer je ne suis pas sĂ»r qu’il faut que j’y aille. Et donc je n’y vais pas. Effectivement ce qui m’inspire, m’excite et m’intĂ©resse, c’est d’essayer de trouver dans chaque film l’objet qui n’est pas encore lĂ . Et la musique peut ĂȘtre cet objet-lĂ . L’objet qui fait apparaĂźtre ce que le metteur en scĂšne n’a pas encore fait apparaĂźtre. L’invisible, c’est ça qui est intĂ©ressant. Cela fait penser Ă  Philippe Sarde, qui est incroyable pour cela. Il peut rĂ©ellement transcender un film
 Et vous savez pourquoi ? Parce qu’il est un vrai passionnĂ© de cinĂ©ma. C’est un truc que beaucoup de compositeurs n’arrivent pas Ă  comprendre, de jeunes compositeurs avec qui j’ai Ă©tĂ© amenĂ© Ă  discuter, en enseignant au Royal College of Music Ă  Londres ou ailleurs
 Ils ont appris la musique, aiment bien le cinĂ©ma et se disent C’est sympa, c’est un bon boulot, on gagne bien sa vie et ça va ĂȘtre super.» Mais ça ne se passe pas comme ça. Philippe Sarde est un compositeur qui s’est passionnĂ© jour et nuit pour le cinĂ©ma. Il a cette passion incroyable mais aussi cet instinct. Parce que Ă©crire de la musique qui tient le choc demande beaucoup de technique mais aussi beaucoup d’instinct. Il faut rĂ©agir trĂšs vite, Ă  une image ou Ă  un scĂ©nario et il faut que ce rĂ©vĂ©lateur» que vous Ă©voquiez arrive trĂšs vite. Qu’on ait trĂšs vite conscience de ce que le film appelle, non pas de ce dont il a besoin, mais de ce dont il pourrait bĂ©nĂ©ficier avec la musique. Qu’est-ce que la musique va pouvoir apporter de plus ? Qu’est-ce qui va pouvoir rendre ce film encore plus beau ou plus sombre ou plus formidable encore ? J’imagine que dans cette perspective, l’absence d’unitĂ© de style que vous pourriez revendiquer est liĂ©e Ă  cette nĂ©cessitĂ© d’intervenir de maniĂšre trĂšs spĂ©cifique pour chaque film
 C’est comme si j’avais dĂ©cidĂ© de ne plus voir que des comĂ©dies et de ne plus Ă©crire que des comĂ©dies. On dirait alors Desplat est nul, il ne fait que des comĂ©dies». Pareil pour les thrillers. Je ne veux pas faire que des thrillers et si trouve que le script de Julie et Julia est formidable et que je suis persuadĂ© que Meryl Streep va l’ĂȘtre aussi, eh bien je fais Julie et Julia
 Car je sais que je vais pouvoir tenter des choses nouvelles, comme faire venir Ă  New York une accordĂ©oniste gĂ©niale qui va jouer avec un orchestre symphonique. Il faut me laisser la joie d’écrire de la musique et de l’enregistrer, j’ai quand mĂȘme cette libertĂ©-lĂ . Et ceux qui pourraient dire que je suis versatile ont raison. Mais s’ils Ă©coutent la musique, ils constateront que c’est la mĂȘme. Les obsessions cachĂ©es Quand on Ă©coute vos BO des deux films de Stephen Frears The Queen et Tamara Drewe, on a l’impression qu’elles sont Ă©tablies sur les mĂȘmes registres de malice et d’ironie. Dans un autre genre, votre Ă©criture pour les films de Jacques Audiard, comme pour De battre mon cƓur s’est arrĂȘtĂ©, semble guidĂ©e par la notion de lumiĂšre. C’est effectivement ce que j’ai voulu faire. Pour De battre mon cƓur s’est arrĂȘtĂ© c’est la premiĂšre chose que j’ai dite Ă  Jacques Je dois crĂ©er avec la musique une petite lumiĂšre», comme si au fond de ce tunnel de noirceur, il y avait une lueur d’espoir pour ce type qui vit avec des gens horribles, des marchands de biens dĂ©gueulasses
 Dans un ProphĂšte c’est la mĂȘme chose. Je voulais crĂ©er un espace extĂ©rieur Ă  ce garçon, ce petit bonhomme qui paraĂźt Ă©crabouillĂ© par tout le monde. On a l’impression qu’il ne va pas pouvoir s’épanouir, et cet Ă©panouissement, la musique peut l’évoquer. Dans certaines scĂšnes en prison, je pousse littĂ©ralement les murs avec la musique. Tout doucement, je redonne un vrai espace. Car la musique aussi a cette force-lĂ  d’écarter le cadre, de donner de la profondeur de champ, de la hauteur. Tout dĂ©pend aussi de l’orchestre, de son volume, de la maniĂšre dont on l’enregistre. Êtes-vous ĂȘtes trĂšs au fait de ces questions-lĂ  ? Supervisez-vous les Ă©tapes, comme le mixage, qui font suite Ă  l’enregistrement ? Oui bien sĂ»r. Hier aprĂšs-midi pendant un break je suis montĂ© au troisiĂšme Ă©tage au studio de mixage pour Ă©couter et Ă©voquer des choses avec l’ingĂ©nieur du son. Il y a plein de possibilitĂ©s auxquelles on pense, comme rĂ©enregistrer des cordes pour obtenir des effets
 Et ce qui est bien avec des films comme Harry Potter c’est qu’on a les moyens de faire tout cela, techniquement et financiĂšrement. Pour Ă©crire la musique de Harry Potter ou La fille du puisatier, mon intĂ©gritĂ© elle est la mĂȘme. Il s’agit d’écrire avec autant de soin et autant d’amour pour l’un et pour l’autre. De plus, mes premiers auditeurs ce sont les musiciens, et je ne vais pas certainement arriver devant eux avec une partition minable. J’ai beaucoup de respect pour eux et pour cet orchestre absolument fabuleux. Ça ne veut pas dire que la musique doit ĂȘtre complexe. Elle doit ĂȘtre d’une simplicitĂ© suffisamment belle pour qu’elle soit respectable et respectĂ©e. Et je me nourris de tous ces films-lĂ , qu’ils soient petits ou grands. Par exemple, je n’aurais pas Ă©crit la musique de The Ghost writer si je n’avais pas fait des gros films hollywoodiens auparavant, des grosses machines comme L’étrange histoire de Benjamin Button ou Twilight. Parce que j’ai appris beaucoup de choses. À propos de l’orchestre, du rapport Ă  l’image, de l’énergie dans l’écriture. L’école de l’humilitĂ© Vous avez Ă©tudiĂ© la flĂ»te traversiĂšre avant de vous consacrer Ă  la composition. Est-ce que cela a eu une influence votre maniĂšre de composer ? Cela donne certainement une singularitĂ©. J’écris forcĂ©ment diffĂ©remment du fait d’avoir Ă©tudiĂ© un instrument mĂ©lodique aigu que si j’étais bassiste Ă©lectrique. Ça façonne une approche diffĂ©rente. Je pense d’ailleurs que, rythmiquement, j’ai encore des progrĂšs Ă  faire. Certes, j’ai aussi jouĂ© de la trompette, ou du tuba pour rigoler. Mais pour moi, l’instrument virtuose, c’était la flĂ»te. Je pense au Discours d’un roi il y a quelque chose d’un peu vache dans le rĂŽle du compositeur de BO. À la fin du film, quand George VI prend la parole, au moment oĂč la musique sort un peu du bois pour exister au premier plan, on vous dit merci on va mettre Beethoven Ă  votre place avec un extrait du 2e mouvement de la septiĂšme symphonie, ça ira trĂšs bien»  Non, on ne me dit pas merci, on me dit Alexandre, et si tu remplaçais Beethoven ?» On vous l’a proposĂ© ? Oui, et qu’est-ce que j’ai bien sĂ»r rĂ©pondu ? C’est trĂšs gentil de m’offrir ça, mais non merci.» D’abord je vais Ă©crire la musique du film et quand je serai Ă  cette scĂšne-lĂ , on verra. La scĂšne n’a pas bougĂ©, elle Ă©tait calĂ©e. Impossible pour moi de remplacer ce mouvement de la septiĂšme, qui est un chef-d’Ɠuvre absolu. C’était trop tard, il aurait fallu qu’on me propose le film sans cette musique Ă  ce moment-lĂ . Et d’ailleurs bien m’en a pris, parce que dans la scĂšne suivante, il y a une autre musique de Beethoven, un extrait du concerto pour piano L’Empereur». Mais ils ne voulaient pas la garder, ça devait juste ĂȘtre une musique provisoire. Je l’ai remplacĂ©e par une proposition pour laquelle j’ai suivi Ă  la lettre le tempo de la version avec concerto. Je pense que la piĂšce est super, en plus on l’a enregistrĂ©e avec les micros formidables, ça sonnait de maniĂšre incroyable. Mais quand j’ai vu le film, on avait remis le concerto pour piano Ă  la place. Donc heureusement que je n’ai pas passĂ© dix jours Ă  essayer de remplacer la septiĂšme de Beethoven. Est-ce que ce n’est pas une plaie les musiques provisoires que les rĂ©alisateurs placent en attendant d’avoir une musique originale ? Si, c’en est une. Heureusement, il reste des gens comme Roman Polanski il monte le film sans musique et il s’en fiche. Il attend que vous crĂ©iez quelque chose. Il y a peu de metteurs en scĂšne aujourd’hui qui ont ce dĂ©sir de crĂ©ation. Ils pensent qu’avec ce qu’ils ont dans leur tiroir, ils peuvent finaliser la musique. Ils ne comprennent pas que c’est parfois Ă  double tranchant et qu’ils peuvent se tromper complĂštement. Combien ai-je fait de films oĂč l’on utilisait provisoirement des musiques que j’avais composĂ©es. Le metteur en scĂšne trouvait ça gĂ©nial, et moi je pensais que ça ne marchait pas du tout, que ce n’était pas le bon rythme
 Je peux faire quelque chose de beaucoup mieux pour votre film», pensais-je. Mais il n’y a que le compositeur qui peut avoir cet instinct-lĂ . Autrefois, quand on utilisait peu de musiques temporaires, on laissait plus le compositeur venir avec son imaginaire. Il y a autre chose un appauvrissement de la culture musicale en gĂ©nĂ©ral. Il y a de moins en moins de metteurs en scĂšne qui Ă©coutent de la musique instrumentale, parce que le monde entier Ă©coute de moins en moins de musique instrumentale. Quand vos partitions cohabitent avec des musiques prĂ©existantes que choisit Audiard, ça fonctionne vraiment bien
 Oui mais je ne les remplace pas. Audiard attend que ma musique apporte Ă  son film une sensibilitĂ©. Il a cette intelligence-lĂ , de se dire que c’est la musique qui a ce rĂŽle-lĂ  et que c’est un acte qui revient au compositeur. Roman c’est pareil, il pense que c’est la musique qui va jouer ce rĂŽle que lui n’a pas encore jouĂ©. Et quand vous ĂȘtes dessaisi de l’orchestration, ça n’engendre pas de frustration ? Si, ça me manque beaucoup de ne pas pouvoir le faire. Les grandes Ă©tapes Vous avez une carriĂšre qui a suivi une progression trĂšs rĂ©guliĂšre mais trĂšs lente. Votre filmographie affiche de moins en mois de projets tĂ©lĂ©, de plus en plus de projets amĂ©ricains. Y a-t-il eu un dĂ©clic ? Il y en a eu trois, je pense. Ce fut d’abord Regarde les hommes tomber. Audiard est convaincu qu’il m’a donnĂ© mon premier film , alors que ça faisait dĂ©jĂ  dix ans que je travaillais rires. Mon premier c’était en 85, sans compter les musiques de scĂšne, les centaines de sketches pour Canal+, les pubs, les courts-mĂ©trages
 A partir du milieu des annĂ©es 90 il y a autre moment important, c’est la musique de La dĂ©fense Loujine, qui est la premiĂšre qui m’a fait entendre en AmĂ©rique. Le troisiĂšme dĂ©clic, c’est La jeune fille Ă  la perle, qu’on m’a proposĂ© Ă  la derniĂšre minute alors que je devais partir en vacances et que j’ai acceptĂ© quand j’ai vu les images. C’est ça qui a ouvert la brĂšche. La musique a Ă©tĂ© nommĂ©e aux Golden Globes, aux Bafta et aprĂšs
 Pouf ! Enfin non, pas pouf. Ça ne se passe pas comme ça. Si tous les compositeurs qui font des films qui ont fait pouf Ă©taient devenus hollywoodiens, ça se saurait. Il faut encore montrer patte blanche pendant longtemps. Y a-t-il des agents qui travaillent pour vous qui vont Ă  la chasse aux projets avant que les films ne soient tournĂ©s ? Ça se fait en AmĂ©rique. J’ai un agent formidable qui fait ça. Il y a des personnes qui m’ont montrĂ© les chemins les plus mystĂ©rieux d’Hollywood, les dangers, les piĂšges
 Dans mon cas, Hollywood, c’était un rĂȘve d’adolescent, ce n’est pas tombĂ© du ciel. J’ai un rapport particulier Ă  l’AmĂ©rique. Mes parents ont Ă©tudiĂ© lĂ -bas, se sont mariĂ© lĂ -bas. J’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans un fantasme trĂšs fort de la Californie. Chez moi, tout l’électromĂ©nager Ă©tait amĂ©ricain parce que mes parents Ă©taient revenus avec, mais aussi avec les disques, la musique
 Le passage du statut de compositeur europĂ©en Ă  celui de compositeur amĂ©ricain, c’est beaucoup de rĂšgles Ă  apprendre, ce n’est pas gagnĂ© du tout. Mais c’est la mĂȘme chose pour les rĂ©alisateurs, d’ailleurs. On voit beaucoup de metteurs en scĂšne français qui font un film hollywoodien mais qui n’en font pas un deuxiĂšme. Est-ce que, aprĂšs cette annĂ©e riche en Ă©vĂ©nements hollywoodiens, vous vous sentez un peu Ă©tabli lĂ -bas ? J’avais rencontrĂ© Georges Delerue en 90 ou 91 et qui m’avait dit le jour oĂč vous pensez que vous ĂȘtes arrivĂ© Ă  Hollywood, vous ĂȘtes cuit.» Donc je n’ai jamais pensĂ© ça. Il n’y a rien qui est tombĂ© du ciel pour moi, je travaille vraiment trĂšs dur depuis vingt-cinq ans. On se demande comment je fais, si j’ai une Ă©quipe
 Non je travaille tout seul, 16 ou 18 heures par jour. C’est comme ça que la musique se fait. Et non parce que je sors Ă  un dĂźner ou que je rencontre un metteur en scĂšne par hasard Ă  une c’est le fantasme et ce n’est pas exact. J’adorerais, ce serait tellement plus simple rires ! Re-crĂ©ation Comment trouvez-vous le temps, au milieu de tous ces projets, de travailler pour le Traffic Quintet ? C’est pour moi le moyen de me dĂ©gager de l’image, c’est aussi simple que ça. Mais aussi de retrouver ma compagne Dominique Lemonnier avec qui je vis depuis longtemps et qui m’a beaucoup appris car elle est violoniste. Si les parties de cordes sont aussi importantes dans mon orchestration, c’est grĂące Ă  elle. C’est de notre amour d’homme et femme et aussi de notre amour pour les instruments Ă  cordes qu’est nĂ©e l’idĂ©e du Traffic Quintet. Ça me permet de revenir Ă  l’essence mĂȘme de la musique et Ă  celle de mon mĂ©tier, puisque je retranscris pour le quintette les Ɠuvres des maĂźtres que j’aime ou que j’ai aimĂ©s. On choisit toujours des piĂšces que l’on aime et dont on sait qu’on va pouvoir tirer quelque chose de diffĂ©rent, que ce soit avec Virgin Suicides ou Peur sur la ville, et pour lesquelles la sonoritĂ© du Traffic Quintet apporte vraiment un Ă©clairage dĂ©calĂ© mais en mĂȘme temps vraiment liĂ© Ă  l’original. Cet ensemble, ce sont cinq musiciens fabuleux, ils sont gĂ©niaux et adorent ce projet. Une des donnes principales c’est effectivement de soustraire la musique Ă  l’image, de la rendre autonome
 C’est rendre Ă  cette musique sa libertĂ©. Comme l’architecture, la musique de film est un art appliquĂ©. Je reprends volontiers la dĂ©finition de l’architecte Tadao Ando qui Ă©voque un mĂ©lange Ă©quilibrĂ© de fonction et de fiction». C’est trĂšs important pour moi d’essayer de contrebalancer ça. Et quand un metteur en scĂšne me fait quitter la fiction pour aller dans la fonction, je suis trĂšs malheureux. Ça arrive parfois. Et il faut arrĂȘter de penser aussi que j’écris la musique que je veux. Je pense que Michel Legrand dans les annĂ©es 60 Ă©crivait la musique qu’il voulait. Maurice Jarre aussi, parce que c’était une autre Ă©poque. Parce que lorsque Hitchcock venait l’écouter jouer deux ou trois thĂšmes au piano, lui disait juste trĂšs bien, je vous verrai Ă  la sĂ©ance.» C’est une autre conception, oĂč le compositeur Ă©tait un auteur qui arrivait avec son bagage et on lui faisait confiance. Je rencontre pas mal de rĂ©alisateurs aujourd’hui qui sont un peu frileux Ă  ce niveau-lĂ , qui ont du mal Ă  considĂ©rer que les compositeurs sont, avec le scĂ©nariste, le troisiĂšme auteur d’un film.

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Ce vendredi 25 septembre s’ouvre la nouvelle saison symphonique de l’ONBA, sous la baguette de Paul Daniel avec au programme la Symphonie n°7 et la Symphonie n°3 dite hĂ©roĂŻque » de Beethoven. Un hommage au gĂ©nie de ce compositeur pour cĂ©lĂ©brer son 250e anniversaire. À cette occasion, nous vous proposons de faire un petit tour d’horizon des reprises musicales actuelles de cet artiste qui ne cesse de fasciner encore aujourd’hui, devenant malgrĂ© lui une icĂŽne de la pop culture. BEETHOVEN, À LA CROISÉE DE TOUTES LES INSPIRATIONS MUSICALES Du portrait pop rĂ©alisĂ© par Andy Warhol Ă  l’utilisation de ses Ɠuvres dans la musique et de son image dans les spots publicitaires et le cinĂ©ma, Beethoven est un puits d’inspiration infini pour tous les artistes depuis des annĂ©es. C’est l’un des compositeurs les plus connus et interprĂ©tĂ©s dans le monde. Amateur ou non, vous avez dĂ©jĂ  sans doute Ă©coutĂ© des Ɠuvres de Beethoven sans le savoir tant les reprises dans les musiques actuelles sont multiples. Commençons par ses symphonies. La Symphonie n°7 par exemple, mentionnĂ©e plus haut, a servi d’inspiration Ă  Johnny Halliday pour son PoĂšme sur la 7e et Ă  Deep Purple pour leur titre Exposition/We Can Work It Out. La CinquiĂšme a Ă©tĂ© samplĂ©e par Walter Murphy and the Big Apple Band, puis de nouveau remixĂ©e par Soulwax dans A fifth of Beethoven. Il existe mĂȘme une version reggae de cette symphonie avec Reggaethoven de Rastalex. Les diffĂ©rents mouvements de la NeuviĂšme qui sera interprĂ©tĂ©e cette saison par l’Orchestre du PESMD et du Conservatoire de Bordeaux, accompagnĂ© par la Jeune AcadĂ©mie Vocale d’Aquitaine, sous la baguette de Mark Minskowski Ă  l’Auditorium figurent dans de nombreux titres Will be there/Michael Jackson, Difficult to cure/Rainbow, Beethoven's 9th/Deep Purple, Quel que soit le coin de terre/Dave... Sans oublier que l’ Ode Ă  la joie » tirĂ©e du finale de l'Ɠuvre est l’hymne de l’Union EuropĂ©enne. Parmi ses Ɠuvres les plus exploitĂ©es, on peut citer aussi la Lettre Ă  Elise reprise, par exemple, par le rappeur Nas dans son titre I can ou par Giorgio Moroder et Brian Evans pour Lonely Lovers Symphony. Les sonates pour piano raisonnent dans des musiques rap, françaises, pop et rock. Gainsbourg emprunte le thĂšme du 1er mouvement de la Sonate n°23 Appassionata dans Ma lou Marilou et les notes du 4e mouvement de la Sonate pour piano n°1 pour PoupĂ©e de cire, poupĂ©e de son. La chanteuse Lady Gaga a utilisĂ© la Sonate pour piano n°8 pour l’ouverture de son clip Marry the Night. The Chemical Brothers rĂ©cupĂšrent quelques notes de la Sonate pour piano n°26 pour leur titre The Salmon Dance. Enfin, les premiĂšres notes cĂ©lĂšbres de la Sonate Au Clair de Lune se font entendre dans Exogenesis Symphony/Muse et de façon plus dissimulĂ©e dans Because/Beatles. BEETHOVEN, STAR DU GRAND ECRAN Au-delĂ  des biopics ou autres films sur Beethoven, une des plus cĂ©lĂšbres utilisations du compositeur dans le 7e art reste celle faite par Stanley Kubrick avec Orange MĂ©canique 1971. Dans ce film, la musique de Beethoven est liĂ©e au personnage principal Alex Delarge Ă  travers le culte qu’il voue au compositeur. La BO a marquĂ© les esprits avec les adaptations d’airs classiques au vocodeur, dont la Symphonie n°9, rĂ©alisĂ©es par la compositrice Wendy Carlos. De façon rĂ©currente, les Ɠuvres de Beethoven se sont imposĂ©es dans les BO de films, reprises dans leur version classique. Dans Le Cercle des poĂštes disparus 1989, on entend le 2nd mouvement du Concerto pour piano n°5. La Symphonie n°7 a souvent Ă©tĂ© empruntĂ©e pour des scĂšnes de discours Le Discours d’un roi, 2001 ou pour souligner le chaos ambiant PrĂ©diction, 2009, X-men apocalypse, 2016. Pour les films plus dramatiques ou thrillers, c’est la Sonate Au Clair de Lune qui s’impose comme dans Entretien avec un vampire 1994 ou dans Misery 1990. Dans Elephant 2003, en plus de la sonate, la Lettre Ă  Elise est jouĂ©e sans relĂąche par le jeune Alex. Certaines des Ɠuvres de Beethoven ont Ă©tĂ© remixĂ©es pour ĂȘtre intĂ©grĂ©es plus facilement Ă  l’atmosphĂšre du film comme dans Saturday Night Fever 1977. On peut y entendre la version disco de la Symphonie n°5. Dans Django Unchained 2012, la Lettre Ă  Elise est jouĂ©e Ă  la harpe comme pour mieux appuyer l’ambiance western du film. BEETHOVEN, CRÉATEUR D’AMBIANCE DANS LES JEUX VIDÉO Les gamers aussi ont droit Ă  leur sample de Beethoven pendant leur partie. Beaucoup de concepteurs ont puisĂ© dans ses Ɠuvres pour l’univers sonore de leurs jeux. Les gamers de Final Fantasy peuvent ainsi entendre quelques notes de la Lettre Ă  Elise dans le IIIe opus du jeu et la Sonate n°8 dans le VIIIe opus. Dans les jeux Civilization, diffĂ©rentes piĂšces du compositeur sont associĂ©es aux Ă©poques, bĂątiments, pays et personnages du jeu. Enfin, la Sonate Au clair de Lune s’est rapidement imposĂ©e comme rĂ©fĂ©rence pour les BO des jeux vidĂ©o d’horreur Resident Evil, Phantom Dust ,The Adventures of Dr. Franken ou encore Echo Night. AprĂšs cette premiĂšre initiation pop culturelle Ă  la musique de Beethoven, venez dĂ©couvrir d'autres piĂšces Ă  l'occasion de nos concerts dĂ©diĂ©s cette saison.

Labande originale n’est pas en reste, et la judicieuse utilisation de la musique de Beethoven dans tous les moments clefs du film se rĂ©vĂšle particuliĂšrement efficace. On pense notamment ici Ă  la scĂšne finale ou la 7e

Retour aux articles Difficile de ne pas puiser dans la richesse infinie de la musique classique pour exprimer davantage ses propres intentions, projets ou mĂȘme Ă©motions. Le cinĂ©ma ne fait pas exception et plusieurs compositeurs du passĂ© se sont retrouvĂ©s projetĂ©s dans des rĂ©alisations modernes. Beethoven n’a pas Ă©chappĂ© Ă  ce destin et ses crĂ©ations ont Ă©tĂ© rĂ©utilisĂ©es dans plusieurs films. Orange mĂ©canique de Stanley Kubrick en est l’un des exemples les plus parlant dans lequel la NeuviĂšme Symphonie devient le fil conducteur de ce chef-d’Ɠuvre et le miroir du personnage principal, Alex. Comme dans cet exemple, rarement, la musique du composteur viennois a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans le simple but d’accompagnement. Elle a plutĂŽt Ă©tĂ© utilisĂ©e pour mettre en valeur et enrichir le propos d’une scĂšne. D’autres exemples sublimes Le Cercle des poĂštes disparus de Peter Weir 9. Symphonie, Concerto pour piano no 5 Le Discours d’un Roi de Tom Hooper 7. Symphonie, Concerto pour piano no 5 Big Fish de Tim Burton 6. Symphonie Soleil Vert, Richard Fleischer premier mouvement de la 6. Symphonie, Pastorale » Elephant de Gus Van Sant Sonate op. 27 no 2 au Clair de Lune » et la Bagatelle en la mineur, WoO 59, La Lettre Ă  Élise » Le pianiste de Roman Polanski Sonate op. 27 no 2 au Clair de Lune » Une femme mariĂ©e de Jean-Luc Godard Quatuor IrrĂ©versible de Gaspar NoĂ© 7. Symphonie The Barber de Joel et Ethan Coen Sonate op. 13, PathĂ©tique », Sonate op. 27 no 2 Sonate au Clair de Lune », Sonate op. 57, Appassionata », Sonate op. 79, Trio avec piano no. 7 op. 97 Fantasia, le chef-d’Ɠuvre Ă©ternel de Walt Disney 6. Symphonie Federica, responsable Musicologie, site Riponne Voir la sĂ©lection Autres articles En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour nous permettre d'amĂ©liorer votre expĂ©rience utilisateur. En savoir plus. Attention! Ce mouvement de la 7Ăšme Symphonie de Beethoven est un vĂ©ritable tube planĂ©taire ! Il a Ă©tĂ© repris dans de nombreux films comme Lola de Jacques Demy ou, plus rĂ©cemment, Le discours d’un Roi de Tom Hooper. Un motif rythmique trĂšs caractĂ©ristique scande le dĂ©but du mouvement, imposant la tonalitĂ© funĂšbre de toute la piĂšce. Puis une envoĂ»tante mĂ©lodie
Accompagner un film de musique classique, est-ce un privilĂšge rĂ©servĂ© aux cinĂ©astes auteurs ? Une rĂ©fĂ©rence Ă  la culture commune ? Ou tout simplement un geste cinĂ©matographique naturel, qui puise dans les chefs d’Ɠuvre du 4e art pour sublimer une sĂ©quence ?Les adieux Ă  l’élitisme Dans l’antre du roi de la montagne » Ça ne vous dit rien ? Si le titre s’oublie facilement, la mĂ©lodie reste un des airs les plus connus du cinĂ©ma. Un enfant, une ombre, un sifflement M le Maudit 1931, Fritz Lang, c’est avant tout ces quelques notes d’Edvard Grieg. Le cinĂ©ma d’auteur va de pair avec la musique classique, et par consĂ©quent un public restreint. Visconti s’offre Schumann et Verdi dans Ludwig et Le GuĂ©pard, Sept ans de rĂ©flexion flirte avec Rachmaninov, Woody Allen se fait Bach
 Mais grĂące Ă  certains films, plusieurs titres se sont ancrĂ©s dans la mĂ©moire collective. Remercions Stanley Kubrick comment ne pas lier Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss et le Beau Danube Bleu de Johann Strauss Ă  2001, l’OdyssĂ©e de l’espace 1968; La pie voleuse de Rossini et la NeuviĂšme Symphonie de Beethoven Ă  Orange MĂ©canique 1971 et la Sarabande de la Suite n°11 en rĂ© mineur d’Haendel Ă  Barry Lyndon 1975 ? Le plus naturel est d’utiliser de la musique classique parce qu’on fait un film sur le sujet. C’est le cas d’Amadeus de Milos Forman 1984, qui retrace la vie romancĂ©e de Mozart et la composition du Requiem, ou du français Tous les matins du monde 1991, oĂč Alain Corneau filme l’histoire du grand maĂźtre de la viole de gambe M. de Sainte-Colombe au XVIIe siĂšcle, sur fond de Lully. Les deux films ont respectivement remportĂ© l’Oscar et le CĂ©sar du meilleur film. Plus rĂ©cemment, Le concert 2009 de Radu Mihaileanu narre l’aventure d’un faux orchestre du Bolchoi qui joue dans la scĂšne finale le Concerto pour violon en rĂ© majeur de TchaĂŻkovski, avec MĂ©lanie Laurent en soliste. Le film a attirĂ© 1,8 million de spectateurs, et les internautes des vidĂ©os postĂ©es sur Youtube se pĂąment devant une si belle musique. Que demande le peuple ? Le succĂšs populaire ou les rĂ©compenses acadĂ©miques suggĂšrent que les films comportant de la musique classique sont de moins en moins fermĂ©s au grand public. La preuve avec les 17 millions de spectateurs de La Grande vadrouille rĂ©alisĂ© par GĂ©rard Oury 1966, qui se sont rĂ©galĂ©s devant la scĂšne oĂč Louis de FunĂšs dirige son orchestre sur La marche hongroise » de La damnation de Faust de Berlioz. Le genre n’est pas non plus rĂ©dhibitoire dans le film de science-fiction Le CinquiĂšme ElĂ©ment 1997, Luc Besson mĂ©tamorphose MaĂŻwenn en diva cantatrice, le temps d’un rĂ©cital futuriste de Lucia di Lammermor, opĂ©ra de Donizetti. Et la franchise Ă  succĂšs des X-men comporte une scĂšne d’ouverture mĂ©morable dans son deuxiĂšme volet 2003, oĂč Diablo attaque par tĂ©lĂ©portation la Maison-Blanche Ă  mesure que le Dies Irae » du Requiem rĂ©sonne entre les murs du bĂątiment de la diva, Lucia di Lammermor Donizetti, dans Le CinquiĂšme Ă©lĂ©ment La musique classique est
Dramatique, quand Tom Hanks livre une tirade bouleversante sur fond de Maria Callas qui chante La Mamma Morta dans Philadelphia 1993.Comique, dans Intouchables 2011, 19 millions de spectateurs, avec un Omar Sy qui associe Vivaldi Ă  la musique des Assedic ou reste ahuri devant un arbre qui chante en allemand Ă  l’opĂ©ra Der FreischĂŒtz, de Carl Maria von Weber.MĂ©lancolique dans Kramer contre Kramer 1979, entre Purcell et dans Black Swan 2011, dont la trame se tisse autour du Lac des cygnes de TchaĂŻkovski. Le thĂšme de la mort du cygne est Ă©galement repris dans Des hommes et des dieux, lors du dernier repas des Ă©vidence, parfois. Des films trĂšs diffĂ©rents ont la musique pour seul point commun. Platoon d’Oliver Stone, Elephant Man de David Lynch et Le fabuleux destin d’AmĂ©lie Poulain de Jeunet utilisent tous les trois l’Adagio pour cordes de Barber. Quant Ă  La chevauchĂ©e des Walkyries de Wagner,elle passe de Huit et demi Fellini, 1963 Ă  Mon nom est personne Valerii, 1973 Apocalypse Now cĂ©lĂšbre scĂšne de l'attaque des hĂ©licoptĂšres, Coppola, 1979 Ă  American Pie 3, Ghost Rider et The Watchmen. Comme 2011, deux films sont sublimĂ©s par des morceaux de classique The Tree of life de Terrence Malick, Palme d’or Ă  Cannes, mĂȘlant La Moldau de Smetana ou un Lacrimosa » de Mozart adaptĂ© par Alexandre Desplat. Et Le discours d’un roi de Tom Hooper, Oscar du meilleur film au discours final inoubliable, sur la SeptiĂšme Symphonie de Beethoven. Un film d’auteur contre un film tout public, mais deux Ɠuvres indissociables de leur trĂšs classique partition. Le plus jeune public n’est pas en reste, puisque tous les enfants Ă©levĂ©s Ă  la sauce Disney connaissent leurs premiers Ă©mois musicaux devant Fantasia, dont chaque sĂ©quence a Ă©tĂ© imaginĂ©e selon Bach, Dukas, Beethoven ou Schubert. Sans compter un Dies Irae » dans le Bossu de Notre-Dame et une musique inspirĂ©e de TchaĂŻkovski dans La Belle au bois-dormant. A ne pas manquer le clin d’Ɠil Ă  Wagner dĂ©cidĂ©ment ! dans La ferme se rebelle 2004, quand le mĂ©chant envoĂ»te les vaches en sifflant un yodle inspirĂ© de la ChevauchĂ©e des Walkyries, rebaptisĂ©e chevauchĂ©e des vaches qui rient » Aucun doute le cinĂ©ma n’a jamais tournĂ© le dos Ă  la musique classique. Les rĂ©alisateurs ou compositeurs prĂ©fĂšrent parfois aller chercher chez les maĂźtres une composition plus intense, selon eux, qu'une crĂ©ation originale. Quand ce n'est pas la narration qui l'impose naturellement. En s’appuyant sur des orchestres symphoniques, des opĂ©ras et des ballets, les grandes Ɠuvres populaires – comĂ©die, drame, film d’aventure ou de science-fiction – rĂ©concilient tous les publics avec la musique classique. MĂ©lomanes et cinĂ©philes ont trouvĂ© leur terrain d’ PĂ©rezVoir aussi Musique classique et cinĂ©ma 9 extraits cultesLe meilleur de la musique classique au cinĂ©ma par VodkasterDevinettes musicales sur YoutubeSondage Parmi les Ă©lĂ©ments suivants, lesquels vous donnent envie d'Ă©couter de la musique classique ?
LerĂ©alisateur au milieu de deux acteurs prodigieux. A dĂ©faut d’ĂȘtre un grand metteur en scĂšne Tom Hooper , sait donc diriger les acteurs, pour les mener dans la retenue et les regards entendus, dans un univers cinĂ©matographique confortable : les dĂ©cors sont agrĂ©ables, la musique classique et Ă©lĂ©gante (Beethoven et Mozart en rappel), et les seconds rĂŽles tiennent leur Opus 76, Symphonique et musiques de films, 17 janvier 2023, . Opus 76, Symphonique et musiques de films 2023-01-17 203000 203000 – 2023-01-17 214500 214500 OPUS 76 fait son cinĂ©ma L’orchestre symphonique OPUS 76 a Ă©tĂ© créé Ă  Rouen en 2010. PlacĂ© sous la direction de son chef fondateur Tristan Benveniste, l’ensemble se compose d’une cinquantaine de musiciens. Au-delĂ  des formes classiques du rĂ©pertoire symphonique, rĂ©guliĂšrement abordĂ©es, l’orchestre ne s’interdit aucun projet. Ainsi, l’orchestre a rĂ©cemment accompagnĂ© Dick Annegarn, a commandĂ© plusieurs Ɠuvres de musique contemporaine, ou se produit dans des formes Ă  gĂ©omĂ©trie variable. Reconnu comme un ensemble majeur du territoire rouennais, OPUS 76 propose rĂ©guliĂšrement des concerts en Normandie, et a Ă©galement Ă©tĂ© invitĂ© Ă  se produire Ă  la Philharmonie de Berlin en fĂ©vrier 2020 ! Le cinĂ©ma est Ă  l’honneur pour ce nouveau programme de l’orchestre, qui invite le public Ă  dĂ©couvrir quelques grandes pages de la musique de films. Compositions originales, comme celles de l’amĂ©ricain John Williams, compositeur phare Ă  Hollywood ces derniĂšres dĂ©cennies. On lui doit notamment la musique de la saga Star Wars, celle de Jurassik Park ou Indiana Jones. Autre virtuose au cinĂ©ma, Michel Legrand, incontournable compositeur de la nouvelle vague et des comĂ©dies musicales Ă  la française, dont les airs des Demoiselles de Rochefort fera fredonner les spectateurs. Mais la musique au cinĂ©ma, c’est aussi des grandes pages classiques sur lesquelles tant de rĂ©alisateurs ont misĂ© pour sublimer leurs films. Ainsi, le gĂ©nie de Beethoven et l’émotion du mouvement lent de sa 7e symphonie n’a pas Ă©chappĂ© Ă  Tom Hooper le Discours d’un Roi, Gaspar NoĂ©, Jacques Demy ou encore Jean-Luc Godard, pour n’en citer que quelques-uns. Au programme Ă©galement la Marche hongroise de la Damnation de Faust de Berlioz, servie avec tout le talent de chef d’orchestre de Louis de Funes dans une scĂšne culte de La Grande Vadrouille ! Laissez-vous embarquer sur grand Ă©cran, OPUS 76 s’occupe de la bande son ! OPUS 76 fait son cinĂ©ma L’orchestre symphonique OPUS 76 a Ă©tĂ© créé Ă  Rouen en 2010. PlacĂ© sous la direction de son chef fondateur Tristan Benveniste, l’ensemble se compose d’une cinquantaine de musiciens. Au-delĂ  des formes classiques du rĂ©pertoire
 OPUS 76 fait son cinĂ©ma L’orchestre symphonique OPUS 76 a Ă©tĂ© créé Ă  Rouen en 2010. PlacĂ© sous la direction de son chef fondateur Tristan Benveniste, l’ensemble se compose d’une cinquantaine de musiciens. Au-delĂ  des formes classiques du rĂ©pertoire symphonique, rĂ©guliĂšrement abordĂ©es, l’orchestre ne s’interdit aucun projet. Ainsi, l’orchestre a rĂ©cemment accompagnĂ© Dick Annegarn, a commandĂ© plusieurs Ɠuvres de musique contemporaine, ou se produit dans des formes Ă  gĂ©omĂ©trie variable. Reconnu comme un ensemble majeur du territoire rouennais, OPUS 76 propose rĂ©guliĂšrement des concerts en Normandie, et a Ă©galement Ă©tĂ© invitĂ© Ă  se produire Ă  la Philharmonie de Berlin en fĂ©vrier 2020 ! Le cinĂ©ma est Ă  l’honneur pour ce nouveau programme de l’orchestre, qui invite le public Ă  dĂ©couvrir quelques grandes pages de la musique de films. Compositions originales, comme celles de l’amĂ©ricain John Williams, compositeur phare Ă  Hollywood ces derniĂšres dĂ©cennies. On lui doit notamment la musique de la saga Star Wars, celle de Jurassik Park ou Indiana Jones. Autre virtuose au cinĂ©ma, Michel Legrand, incontournable compositeur de la nouvelle vague et des comĂ©dies musicales Ă  la française, dont les airs des Demoiselles de Rochefort fera fredonner les spectateurs. Mais la musique au cinĂ©ma, c’est aussi des grandes pages classiques sur lesquelles tant de rĂ©alisateurs ont misĂ© pour sublimer leurs films. Ainsi, le gĂ©nie de Beethoven et l’émotion du mouvement lent de sa 7e symphonie n’a pas Ă©chappĂ© Ă  Tom Hooper le Discours d’un Roi, Gaspar NoĂ©, Jacques Demy ou encore Jean-Luc Godard, pour n’en citer que quelques-uns. Au programme Ă©galement la Marche hongroise de la Damnation de Faust de Berlioz, servie avec tout le talent de chef d’orchestre de Louis de Funes dans une scĂšne culte de La Grande Vadrouille ! Laissez-vous embarquer sur grand Ă©cran, OPUS 76 s’occupe de la bande son ! derniĂšre mise Ă  jour 2022-08-10 par
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1936 Suite Ă  l’abdication de son frĂšre Edouard VIII, le pĂšre de l’actuelle reine Elisabeth II devient le roi George VI. HandicapĂ© jusqu’alors par un bĂ©gaiement qui lui interdit de s’exprimer en public, George VI parvient Ă  s’imposer comme roi et Ă  prononcer le discours qui engage les Britanniques dans la lutte contre le nazisme le 3 septembre 1939
DĂ©bats Éric Zemmour Dans sa chronique, Michel Guerrin, rĂ©dacteur en chef au Monde », analyse la vision culturelle Ă©bauchĂ©e par le polĂ©miste d’extrĂȘme droite dans la vidĂ©o annonçant sa candidature Ă  la prĂ©sidentielle. PubliĂ© le 03 dĂ©cembre 2021 Ă  03h21 - Mis Ă  jour le 03 dĂ©cembre 2021 Ă  09h53 Temps de Lecture 4 min. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Chronique. Alors que les milieux de la crĂ©ation dĂ©plorent depuis des dĂ©cennies l’absence quasi totale du mot culture dans la bouche des candidats Ă  la prĂ©sidentielle, voilĂ  que le sujet est omniprĂ©sent chez un concurrent dĂ©clarĂ©, qui plus est sous la forme artistique d’un clip. Et pourtant – on ne prend pas trop de risques Ă  l’écrire –, ils auraient prĂ©fĂ©rĂ© que cette longue jurisprudence du rien se prolonge plutĂŽt que d’avoir Ă  dĂ©couvrir, mardi 30 novembre, sur le coup de midi, dix minutes venues d’outre-tombe. ArrĂȘtons-nous sur la vision culturelle Ă©bauchĂ©e par Eric Zemmour, dont les propos et les images sont si Ă©loignĂ©s du sentiment d’amour que YouTube les diffuse avec un avertissement – cette vidĂ©o peut ĂȘtre inappropriĂ©e pour certains utilisateurs » – et a interdit son accĂšs aux mineurs. Dix-neuf crĂ©ateurs sont citĂ©s, ce qui est Ă©norme, dont le profil est pourtant loin du film gore Hugo, Chateaubriand, Pascal, Descartes, La Fontaine, MoliĂšre, Racine, Voltaire, Rousseau, Gabin, Delon, Bardot, Belmondo, Hallyday, Aznavour, Brassens, Barbara, Sautet, Verneuil. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Eric Zemmour candidat Ă  la prĂ©sidentielle dans un clip qui fait hurler les ayants droit des images Ajoutons Beethoven, qui a signĂ© la partition du clip musical. Son deuxiĂšme mouvement de la 7e Symphonie est rĂ©pĂ©titif, un peu martial, presque dansant, Ă©mouvant sĂ»rement, crescendo. Ce tube de la musique classique est utilisĂ© dans des dizaines de films, dont on retiendra, non sans corrĂ©lation avec la rhĂ©torique zemmourienne, Le Discours d’un roi, dans lequel George VI Colin Firth surmonte son bĂ©gaiement pour signifier Ă  la radio l’entrĂ©e en guerre du Royaume-Uni en 1939. L’orchestration des crĂ©ateurs dans le clip exacerbe un phĂ©nomĂšne vĂ©rifiĂ© maintes fois dans des campagnes Ă©lectorales, tous candidats confondus la culture n’est jamais un sujet de propositions, elle est instrumentalisĂ©e. Elle n’est pas citĂ©e pour ce qu’elle dit mais au service d’un projet qui la dĂ©passe. Elle sert un candidat sans que ce dernier la serve. Oui Ă  la culture, non Ă  la crĂ©ation Ce phĂ©nomĂšne tourne Ă  plein rĂ©gime dans le clip, sauf que le casting rompt avec les usages. Le plus souvent, les candidats sollicitent des artistes pour leur notoriĂ©tĂ©, qui, par conviction, jouent le jeu, quitte Ă  confier par la suite qu’on ne les y reprendrait plus. Ils montent sur l’estrade d’un meeting comme sur une scĂšne de théùtre ou couchent leur nom en bas d’une tribune de soutien. L’exercice est pourtant incertain, quand il n’est pas contre-productif, les Ă©lecteurs associant de plus en plus le monde culturel au camp des Ă©lites et des nantis. En 2016, Hillary Clinton avait en soutien une impressionnante cohorte d’artistes du cinĂ©ma et de la musique, alors que Donald Trump en avait zĂ©ro ou presque, et on a vu le rĂ©sultat. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Musiqueclassique PARIS 13 75013 Le 18/03/2022 Ă  18:30. QUINTETTE AVEC PIANO ET MÉLODIES DE CÉSAR FRANCK La BnF et Radio France fĂȘtent la prĂ©sidence française du Conseil de l'Union europĂ©enne par une sĂ©rie de concerts, en partenariat avec France Musique. Ce concert donne Ă  entendre le Quintette avec piano et mĂ©lodies de CĂ©sar Franck. Dans le cadre de la
Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Journaliste au service Forum PubliĂ© le 30/11/2021 Ă  2127 Temps de lecture 3 min Une scĂ©nographie gaullienne » qui ne serait pas sans rappeler l’Appel du 18 juin pour certains. Une rĂ©fĂ©rence explicite Ă  une scĂšne culte du film Le Discours d’un roi pour d’autres – celle oĂč, sur la mĂȘme symphonie numĂ©ro 7 de Beethoven, le roi d’Angleterre George VI, interprĂ©tĂ© par Colin Firth, dĂ©clare la guerre Ă  l’Allemagne nazie. A travers son allocution, Eric Zemmour a mis les commentateurs sur des pistes diverses. Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de L’accĂšs illimitĂ© Ă  tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info Aussi en Belgique
LeDiscours d'un roi, film de Tom Hooper (2010) Avis général : , malgré quelques images d'archives et un discours final vaguement rendu pompeux par une utilisation peu subtile de la musique (mais bon, on ne refuse pas le deuxiÚme mouvement de la septiÚme de Beethoven). Surtout, et c'est bien là l'essentiel, histoires de famille et de la nation brittanique se mélangent
Les symphonies de Beethoven font partie des Ɠuvres les plus jouĂ©es chaque annĂ©e dans le monde entier. Le final de la NeuviĂšme Symphonie est mĂȘme devenu l’hymne europĂ©en. Mais chaque symphonie a sa petite histoire. Les connaissez-vous ? “Pom pom pom pom”, c’est ainsi qu’on a surnommĂ© en France le 1er mouvement de la CinquiĂšme Symphonie de Beethoven. Mais comment l’appelle-t-on outre-Rhin ? Les Allemands et les Autrichiens – les Anglais aussi, d’ailleurs – disent “Ta ta ta taaa”. Ce qui traduit peut-ĂȘtre plus l’énergie de cette musique que notre “pom pom pom pom” un peu pompeux
 A lire aussi Beethoven Ă©tait sourd quand il a composĂ© sa NeuviĂšme Symphonie. Les premiers signe de surditĂ© interviennent entre 1796 et 1798. Lorsque Beethoven compose sa DeuxiĂšme Symphonie en 1802, il a dĂ©jĂ  perdu 60% de son ouĂŻe ! La Symphonie n°9 et son cĂ©lĂ©brissime Ode Ă  la joie” est créée en 1824 Ă  Vienne. Beethoven tient la baguette
 mĂȘme si les musiciens suivent en fait les gestes du Kapellmeister. Car le compositeur est alors complĂštement sourd. Il n’entend mĂȘme pas les applaudissements du public, et l’une des chanteuses doit le faire se retourner pour voir la foule en dĂ©lire. Cette symphonie sera considĂ©rĂ©e par la gĂ©nĂ©ration romantique comme le sommet de la musique symphonique. Et le chiffre neuf pĂšsera comme une malĂ©diction il faudra attendre Chostakovich pour qu’un compositeur parvienne Ă  achever une dixiĂšme symphonie ! A lire aussi Beethoven a-t-il voulu dĂ©truire sa Symphonie “HĂ©roĂŻque” dans un accĂšs de colĂšre? Beethoven compose sa TroisiĂšme Symphonie en hommage Ă  Bonaparte. Le gĂ©nĂ©ral corse est pour lui le champion des idĂ©es libertaires de la RĂ©volution française. Lorsque NapolĂ©on se fait couronner empereur, Beethoven est profondĂ©ment déçu. La lĂ©gende veut qu’il ait voulu, dans un accĂšs de fureur, brĂ»ler sa partition. En rĂ©alitĂ© il modifie le deuxiĂšme mouvement et raye la dĂ©dicace, la remplaçant non sans une pointe d’humour par la mention “symphonie hĂ©roĂŻque, composĂ©e pour cĂ©lĂ©brer le souvenir d’un grand homme”. A lire Ă©galement Il y a une marche funĂšbre dans une symphonie de Beethoven Et mĂȘme dans deux ! Le deuxiĂšme mouvement de la Symphonie n°3 “HĂ©roĂŻque” Ă©tait censĂ© ĂȘtre une marche triomphale qui resservira pour le final de la CinquiĂšme Symphonie. Beethoven y substitue une “marche funĂšbre” aprĂšs le couronnement de NapolĂ©on. Le deuxiĂšme mouvement de la Symphonie n°7 n’a lui pas de sous-titre particulier, mais le rythme de marche y est tout aussi prĂ©sent et le caractĂšre tout aussi triste, quoique plus grandiose. Lors de sa crĂ©ation en 1813, il a remportĂ© un tel succĂšs que l’orchestre a dĂ» le bisser. Il a notamment servi dans le film Le Discours d’un roi de Tom Hooper, sorti en 2011. A lire Ă©galement Beethoven a dĂ©crit un orage dans l’une de ses symphonies Chacun des mouvements de la Symphonie n°6, la fameuse “Pastorale”, porte un sous-titre Ă©vocateur. Le quatriĂšme est “Orage, tempĂȘte”. Beethoven n’est certes pas le premier Ă  s’inspirer du dĂ©chaĂźnement des Ă©lĂ©ments naturels Rameau et Haydn avaient par exemple chacun suggĂ©rĂ© un tremblement de terre, le premier dans Les Indes galantes et le second dans Les Sept derniĂšres paroles du Christ. Cependant Beethoven ne veut surtout pas qu’on rĂ©duise sa musique Ă  une simple description, et prend la prĂ©caution de prĂ©ciser dans le programme lors de la crĂ©ation “plutĂŽt expression du sentiment que peinture”, crĂ©ant ainsi une polĂ©mique chez les musicologues encore aujourd’hui ! Sixtine de Gournay DĂ©couvrez plus de secrets de grandes Ɠuvres La Symphonie fantastique de Berlioz, une rĂ©volution en 1830 Verdi saurez-vous reconnaĂźtre quel opĂ©ra se cache derriĂšre ces personnages ? Les oeuvres inachevĂ©es des compositeurs
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PrĂ©cĂ©dent10 111213 14 Suivant Concert de l'ensemble vocal Talea - Oeuvres de C. Monteverdi et O. Gjeilo. Chorale - Chant, Musique, Concert Plobannalec-Lesconil 29740 Le 26/08/2021 InstallĂ© Ă  ErguĂ©-GabĂ©ric prĂšs de Quimper, l’ensemble TALEA rassemble une vingtaine de TALEENS et TALEENNES, chanteurs provenant du Sud-FinistĂšre, sous la direction de Pierre-Emmanuel CLAIR.

Beethoven composa la Symphonie n°7 dans les annĂ©es 1811-1812. C’est une Ɠuvre oĂč le rythme, plus que la mĂ©lodie, joue le premier rĂŽle
 Deux siĂšcles plus tard, J. Hoarsley, pianiste de grand talent, revisite cette Ɠuvre. Tradition ou trahison ? Je regarde cette vidĂ©o une fois, peut-ĂȘtre deux. Quels sentiments, quelles Ă©motions m’habitent en regardant cette vidĂ©o ? De la musique Quelle beautĂ© et quelle invention que la musique ! Des notes qui se suivent et s’accompagnent; un rythme donnĂ© ; une Ă©motion suscitĂ©e
 Quelle place la musique a-t-elle dans ma vie ? A quel genre de musique suis-je le plus sensible ? Une oeuvre grandiose Parmi toutes les compositions et crĂ©ations, certaines traversent le temps. Leur mĂ©lodie, leur rythme parlent Ă  des gens de toutes gĂ©nĂ©rations, Ă  travers les siĂšcles. Qu’est-ce qui fait que, pour moi, une oeuvre peut traverser le temps et parler Ă  toute personne? Une oeuvre revisitĂ©e Dans cette vidĂ©o, le pianiste Joachim Hoarsley revisite le 2Ăšme Mouvement de la Symphonie n°7 de Beethoven ; il met en exergue le rythme de l’oeuvre en l’associant Ă  des rythmes de musique cubaine. Comment est-ce que je considĂšre cette reprise ? Est-ce pour moi de l’ordre du gĂ©nie ou de la trahison ? Ce pianiste, en outre, n’utilise pas que les touches de son piano, mais aussi le bois, les cordes
 tout ce qui constitue l’instrument quel effet cela me fait-il ? Enfin, si maintenant je cesse de comparer l’oeuvre de Beethoven et cette reprise et si j’écoute et regarde sans jugement la maniĂšre dont le pianiste utilise tout son instrument, qu’est-ce que cela provoque en moi ? De tout ce qui m’habite Ă  la fin de ce temps de priĂšre, je parle au Seigneur
 A la fin de ce temps de priĂšre, je note une ou deux choses qui me sont venues. Je peux les partager sur l’espace de la priĂšre continue. IHWa.
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