PREMIEREANNEE - Bande-annonce (Québec) - sortie en salle le 14 septembre 2018. from EyeSteelFilm Distribution PRO . 3 years ago. Un film de Thomas Lilti (Médecin de Campagne, Hippocrate) Avec Vincent Lacoste (Les Beaux Gosses, Plaire, aimer et courir vite) et William Lebghil (Voyez comme on danse, Le Sens de la fête) Antoine entame sa première année de
Bande-annonce de Plaire, aimer et courir vite. En salles le 9 mai 2018.
AlorsPlaire, aimer et courir vite a les défauts de cette stylisation, à savoir qu’il perd souvent en âme à force de citations et « romanticisation ». Au point qu’on perd le sentiment de la réalité du petit monde clos de Christophe Honoré , tant il développe son propre univers, avec une cohérence complète de la bande-originale aux clins d’oeil cinématographiques et PetitsMatinsFC Le Réveil Culturel Tewfik Hakem s'entretient avec Christophe Honoré, réalisateur du film Plaire, aimer et courir vite__, un film personnel et intime retraçant une période de la jeunesse du cinéaste, les années 90 marquées par le sida, et met en scène l’histoire d’amour entre un homme malade et un jeune homme convaincu que l’amour peut sauver de tout... Les années 90 sont une période particulière, difficile à mettre en scène, je ne crois pas qu’on puisse faire un film en se disant que ces années étaient un âge d’or, c’est une période dont on a voulu s’éloigner au plus vite certainement à cause de ce traumatisme du sida. Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Le Journal des Idées par Jacques Munier Enchères la fabrique du luxe. Nouvelle vente chez Artcurial aujourd’hui la culture urbaine, avec de nombreux lots de la marque de skate et produits dérivés américaine Supreme. Allez dire à un type que vous voulez mettre en vente son ballon de basket Supreme dans six mois alors qu’il peut le vendre le lendemain pour un prix similaire » explique Fabien Naudan, le vice-président d’Artcurial qui a mis, dans le plus grand secret, près de deux ans à traquer, négocier et obtenir chacun des 145 lots qui constituent la vente du 16 mai. Un événement assez unique dans l’univers des enchères où il est question de trois décennies de culture urbaine dans ce qu’elle a de plus anecdotique et aussi de plus symbolique » résume Caroline Rousseau dans Le Monde. l’acronyme de Cash Rules Everything Around Me l'argent règne en maître autour de moi illustre l’inflation monétaire et symbolique du luxe orchestré par les ventes aux enchères. La même maison avait organisé le mois dernier la vente des objets et mobilier du Ritz le lot de 12 flûtes de champagne siglées était monté à 3900 euros, soit 325 euros la pièce, sans parler des cintres – le lot de 65 estimé à 100 euros est parti à 3100, soit près de 50 euros le cintre. Ni du bureau et chaise copie Louis XV ayant accueilli le postérieur de Coco Chanel vendus à 182 000 euros… Les Enjeux Internationaux par Xavier Martinet Avec 4 attentats le week-end dernier en Indonésie, l’Etat islamique vient de rappeler sa présence en Asie du Sud-Est. Le plus grand pays musulman du monde aspire à un rôle régional majeur dans l’Asie des archipels, Pivot Maritime Global » Jakarta en a-t-elle les moyens ? Archipel asiatique quand les Dragons se mordent la queue, entre autoritarisme et jihadisme ? Xavier Martinet s'entretient avec Delphine Alles, professeur de science politique à l’université Paris Est-Créteil et chercheuse à l’IRASEC Institut de Recherche sur l’Asie du Sud-Est Contemporaine, spécialiste de l’Indonésie. Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. 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Il faut dire que les bides de Wolfe, par exemple son Moi Charlotte Simmons », livre dévasté par la critique, se vendit fort mal, pour un Tom Wolfe, ce qui veut dire qu’il se vendit à 300 000 exemplaires lors de sa parution. Ces polémiques ne semblèrent pas affecter Tom Wolfe, lequel doutait de beaucoup de choses mais pas de son génie. mars Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Rencontre avec Tom Wolfe dans"La Grande Librairie"sur France 5 le 29 septembre 2016 à l'occasion de la sortie de son livre Où est votre stylo ? chez Robert Laffont Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Tom Wolfe dans l'émission "Tout le monde en parle" du 18 mars 2006 sur France 2 Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Bernard Pivot reçoit Tom Wolfe pour "Le bûcher des vanités" dans "Apostrophes" le 9 septembre 1988 sur Antenne 2 Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Bandes annonces des films tirés des livres de Tom Wolfe Le bûcher des vanités The bonfire of the vanities, Brian De Palma, 1991, et L'Étoffe des héros The Right Stuff, Philip Kaufman, 1983 Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Bande annonce de Genius Michael Grandage, 2016 dont le scénario, basé sur la biographie Max Perkins Editor of Genius de A. Scott Berg; présente la relation entre l'auteur Thomas Wolfe et son éditeur Max Perkins Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. PetitsMatinsFC Cannes2018 : PLAIRE AIMER ET COURIR VITE, les chansons retranscrivent l’état intérieur des amoureux[ Benoit Basirico] Christophe Honoré revient en compétition après ses CHANSONS D’AMOUR et les retrouve ici dans un mélo flamboyant, son film le plus tenu. Mais cette fois, ces chansons d’amour ne sont pas conçues sur mesure mais Abonnez-vous Navigation principale Cinéma News Le cahier critique Sorties Cinéma Horaires et salles Prochainement Box-Office Photos Videos Dossiers Séries News Photos Vidéos Dossiers Toutes les séries TV News Photos Vidéos Dossiers Audiences Télé DVD / VOD News Photos Vidéos Bandes-Annonces People News Toutes les stars Photos Vidéos Dossiers Rechercher Accueil + Plaire aimer et courir vite Cannes 2018 Vincent Lacoste amoureux dans la bande-annonce de Plaire, aimer et courir vite Christophe Honoré signe une romance contre la montre. Everybody knows, Plaire, aimer et courir vite, Death Wish les films au cinéma cette semaine Ce qu’il faut voir cette semaine. Cannes 2018 Christophe Honoré à perdre haleine [Critique] Dans Plaire, aimer et courir vite, Christophe Honoré revisite ses années 90 et signe un beau film d’apprentissage en forme d’autoportrait. Plaire, aimer et courir vite la montée des marches des stars Ce jeudi 10 mai, l'équipe du film de Christophe Honoré montait les marches... Christophe Honoré répond aux César Son film, Plaire, aimer et courir vite, n’a reçu qu'une nomination pour le grand raout annuel de la profession. Christophe Honoré s’en est indirectement ému. Vidéo à la une Premiere en continu Cinéma Santé mentale Jonah Hill ne fera pas la promotion de son prochain film Séries She-Hulk met un terme aux rumeurs sur la virginité de Captain America Cinéma Sidney, le nouveau documentaire Apple qui rend hommage à Sidney Poitier Cinéma Black Adam Dwayne Johnson veut "étendre l’univers" et imagine un crossover avec Marvel Séries Mercredi premier teaser pour la série Famille Addams de Tim Burton Cinéma Quentin Tarantino donne son avis sur La Dernière Croisade Cinéma Wise Guys Robert de Niro va jouer deux mafieux dans le nouveau Barry Levinson Séries She Hulk la nouvelle série Marvel est anecdotique au possible [critique] Séries Le Daredevil de She-Hulk sera-t-il le même que celui de la série Netflix ? 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Plaire aimer et courir vite Bande-annonce VF Allocine; S.O.S. Fantômes Bande-annonce VO des 30 ans Allocine; Euronews, vos 10 minutes d’info du 1er décembre | L’édition du matin Euronews
Après la soirée d’ouverture de la nouvelle fête bruxelloise du cinéma, place à la compétition internationale. Le réalisateur français Christophe Honoré et son acteur Pierre Deladoncamps étaient présents hier soir pour la projection de “Plaire, aimer et courir vite”. Dans les années 1990, le SIDA frappe la France et particulièrement le milieu homosexuel. Beaucoup de personnes gays meurent dans l’ombre et l’indifférence des politiques, qui ne font rien pour accélérer les recherches sur la maladie. Le but est alors de survivre quelques mois, quelques années, de tenir jusqu’à l’arrivée d’un traitement miracle qui les empêchera de se faire condamner. C’est le cas de Jacques, un écrivain parisien à la fin de la trentaine joué par Pierre Deladonchamps, qui partage sa vie entre ses aventures régulières, ses rencontres et son jeune fils, Louis. Jacques a le charme snob d’un homme de théâtre, il étale sa culture littéraire à ses amants et se voit mourir à petit feu dans leurs yeux. Alors qu’il est en déplacement professionnel à Rennes, il fait la rencontre d’un jeune étudiant breton. Arthur magnifiquement interprété par Vincent Lacoste a 22 ans et l’insolence de la jeunesse. Moniteur de camp pour enfants, hétérosexuel le jour, il est un chasseur d’hommes dans les parcs à la nuit tombée. Jacques est irradié par la fougue et l’irrévérence de ce jeune breton mais ne peut se permettre de tomber amoureux. Après la mort d’un ancien amant, il sait que lui non plus n’a plus beaucoup de temps. Commence alors une course contre la montre, contre l’amour. “Plaire, aimer et courir vite” est une histoire en accéléré, un succédané de romance pressée, un avant-goût de ce que cela aurait pu être. Déjà sorti en France en mai dernier, le film sera présent dans les salles obscures belges à partir du 27 juin. A travers son 12e long métrage, Christophe Honoré a souhaité peindre une époque maudite pour la communauté homosexuelle, une époque qu’il a vécue de l’intérieur. Le réalisateur est à la fois Arthur et Jacques, il est le jeune étudiant breton monté à Paris pour faire du cinéma mais aussi le fantasme de l’homme de lettres et de références. Des références et du parisianisme, c’est d’ailleurs ce que l’on pourrait reprocher à “Plaire, aimer et courir vite”, qui outre la belle histoire d’amour nous offre aussi un hommage presque trop appuyé à un cinéma de “chambre de bonne” comme le nomme Honoré où les personnages monologuent comme au théâtre après avoir fait l’amour dans un parc. Si l’émotion est bien présente, que l’on s’attache malgré tout aux personnages, on retiendra cette impression de trop peu, de microcosme hors du réel. Peut-être manque t-il à l’esthétique du film une once de la violence de l’époque qui permettrait une remise en contexte. “Plaire, aimer et courir vite” de Christophe Honoré est en compétition internationale au BRIFF 2018.
Leréalisateur de la première claque cannoise, Plaire, aimer et courir vite, Christophe Honoré, se confie sur le tournage de son histoire d'amour au masculin et son rapport à

Tomber amoureux, être cinéaste, avoir été étudiant, débuter sa vie pendant les années SIDA qui sidèrent par leur violence, sont les défis relevés par le cinéaste Christophe Honoré dans son dernier film. Cette comédie profonde et vitale, filmée comme une cavale légère évite de se faire rattraper par une trop forte mélancolie. Honoré ignore la tristesse et choisit la joie !

RegardezRosalinde "A quoi ça sert d'aimer ?" par François - ROSALINDE la série sur Dailymotion
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Plaire aimer et courir vite a été sélectionné en compétition au Festival de Cannes. Retrouvez notre gros plan sur la sélection en cliquant ici. Des premières images de Plaire, aimer et courir vite ont dévoilées. Découvrez-les dans notre galerie. La sortie de Plaire, aimer et courir vite est prévue pendant le festival, le 10 mai. Source. Et pour ne rien manquer de nos news,
Plaire, aimer et courir vite News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office Récompenses Films similaires note moyenne 3,6 2401 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné Votre avis sur Plaire, aimer et courir vite ? 209 critiques spectateurs 5 31 critiques 4 58 critiques 3 47 critiques 2 34 critiques 1 25 critiques 0 14 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus récentes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés Thème prisé par Christophe Honoré, "Plaire, aimer et courir vite" n'est pas un film d'amour, mais un film sur l'amour. Il traite de la rencontre fortuite entre deux hommes au détour d'une séance de cinéma, mais ils sont sur une trajectoire bien différente, entre Arthur, jeune, fougueux, en train de se découvrir et croyant à l'amour, limite cœur d'artichaut et un peu idéaliste, et Jacques, sur la pente descendante, en train de se voir mourir et ne pensant pas mériter ce dernier plaisir charnel. Porté par des acteurs épatants, Vincent Lacoste en tête, toujours plus mature et à l'aise, le film est celui de deux personnes qui se cherchent et se fuient en même temps, au fil de la fragilité de Jacques. "Plaire, aimer et courir vite" est donc un film de destins croisés, et jamais Christophe Honoré n'aura capté avec autant de netteté, la fugacité des sentiments amoureux. Ce film est une imposture...Je n'avais pas lu le synopsis et me réjouissait d'après la bande annonce de voir ENFIN une comédie romantique basée sur un trio d'homos sympathique...hors, ce n'est absolument pas le thème du film. Je me suis retrouvé devant un cauchemar des années sida, où les homosexuels sont une fois de plus stigmatisés dans la contagions de la maladie en cumulant les scènes de drogues et de rencontres dans lendemain...un film sordide, inutile après 120 battements...Franchement, avions nous vraiment besoin d'en rajouter une couche ? Les comédiens n'en restent pas moins excellents mais quel gâchis. 1993. Jacques Pierre Deladonchamps, un écrivain célèbre. Le Sida ne l'empêche pas de plaire, d'aimer - en revanche on ne le voit guère courir. Autour de lui gravitent plusieurs hommes. Mathieu Denis Podalydès, son voisin journaliste, auquel le relie une vieille amitié. Marco Thomas Gonzalez, dont il a été très amoureux et dont il l'est encore, qui se meurt à petit feu. Et aujourd'hui Arthur Vincent Lacoste, un Breton d'une vingtaine d'années, qu'il rencontre à l'occasion d'un spectacle en le temps est compté à ceux qui s'aiment. Jacques a le Sida et refuse la déchéance de la sommes entrés dans les années Sida au milieu des années 80. Pas sûr que nous en soyons déjà sortis. Le cinéma s'en est nourri. Jusqu'à plus soif. On ne compte plus les films qui en traitent. Souvent d'ailleurs avec une grande délicatesse. Mais au point parfois de donner l'impression d'une recette éculée, passeport pour les grands festivals et le succès critique. Tel est le cas du dernier film de Christophe Honoré en projection aujourd'hui à dans les films qui les précèdent, depuis le fondateur "Les Nuits fauves", il y est question de sexe homo et de mort, le tout filmé avec un soin jaloux de la reconstitution ah ! ces affiches prétentieuses de la Leçon de piano ou de l'Orlando de Huppert au Théâtre de l'Odéon ! ah ! ces Supercinq et ces Twingo qui repassent en boucle en arrière-plan histoire de créer l'illusion de l'époque ! ."Philadelphia" filmait le Sida mélodramatique ; "Jeanne et le Garçon formidable" avait le Sida musical ; "Mon frère" le Sida morbide ; "Les Témoins" le Sida collectif, "120 bpm" le Sida politique. Christophe Honoré a le Sida faussement badin à l'image de son héros, Pierre Deladonchamps, dont je n'ai pas aimé l'interprétation entre-deux-chaises mi-grave, mi-léger, vivant l'amour à la fois comme un lutinage et comme une film, inutilement long, a deux focales. Non qu'il s'agisse de la richesse d'un scénario particulièrement subtil, mais au contraire de l'impossibilité du réalisateur d'arrêter son parti entre les deux options qui s'offraient à lui. Filmer l'histoire du point de vue de Jacques ou de celui d'Arthur. Dans le premier cas, c'est celui, tragique, d'un homme qui va mourir. Dans le second, c'est celui plus optimiste d'un roman de formation. Pierre Deladonchamps n'est pas assez sérieux pour nous faire croire à la gravité du premier - si ce n'est, j'en conviens, dans la scène finale qui arracherait des sanglots aux pierres. Vincent Lacoste - dont la silhouette dégingandée et la diction paresseuse restent irrémédiablement associées aux pitreries de ses premiers films - n'est pas assez romanesque pour nous faire croire au second. Reste Denis Podalydès, comme d'habitude parfait, incarnation vivante de la fidélité amicale quelles que soient les vicissitudes de la vie. Je pensais voir un film rafraîchissant comme le laissait présager la bande annonce, je suis ressorti de la projection déprimé. Chronique romanesque au temps des années sida. Beaucoup de sexe, mais aussi de la tendresse et de la compassion entre homme. Le film est parfois un peu lent, mais Vincent Lacoste est convaincant dans son rôle de jeune gay qui se cherche. Un film sur le désir gay. une nouvelle version sur l'homosexualité. ou comment endormir le public. pas de scénario, mais des plans qui se suivent, des le générique on sait que se sera snob, prétentieux, sans intérêt, les "dialogues" d'un grotesque presque exagérés, des situations limites ridicules mais on fume et on fume, faut il 2 h 12 pour raconter ce qui pourrait se faire un 90 minutes, mais le monteur devait sans doute être en vacance. pas de sensibilité ,c'est rien - si une torture Plaire, aimer, et courir vite est un bon film qui mérite bien son à 120 battements par minute, ce n’est pas un film militant sur le Sida et les actions d’Act Up mais un film qui relate la chronique romanesque d’un homme qui cherche le dernier amour parce qu’il est touché par la 2 acteurs Pierre Deladonchamps et Vincent Lacoste sont excellents dans leur genre, le premier est un intellectuel écrivain père d’un fils de 10 ans raffiné et pétri de références littéraires, le second est un jouisseur de la vie prêt à tout pour vivre un grand ne faut pas oublier non plus Dénis Poladylès, le voisin homo film, bien qu’un peu long, est bien construit. Il reconstitue avec perfection les années 90 terribles pour la communauté références cinématographiques, littéraires et musicales sont nombreuses, certains plans sont merveilleux notamment la rencontre d’Arthur et Jacques dans un cinéma à Rennes projetant La leçon de beau film à voir Ne connaissant pas le cinéma de Christophe Honoré, je suis arrivé sans à priori dans la salle de cinéma de laquelle je suis ressorti totalement subjugué par ce que je venais de voir. Je pourrai parler pendant longtemps de ce film mais le plus important c’est qu’il m’a touché d’une manière que je ne saurai décrire. Il y a de ces films qui vous transcende sans que vous arriviez à l’exprimer et Plaire, aimer et courir vite » m’a fais cet effet. J’ai été charmé par cette manière assez unique qu’a Honoré d’allier dans ce film un côté très littéraire et romanesque à un aspect beaucoup plus réaliste. Ce long-métrage est rempli de paradoxe, c’est un film parfois très froid mais qui dégage une sorte de poésie, c’est une œuvre devant laquelle on rit beaucoup mais qui est également parfois très dure, c’est un métrage que l’on peut voir comme cynique mais auquel on ne peut pas retirer une vrai tendresse et c’est surtout un film aux dialogues en apparence très pompeux mais qui finissent par sonner très juste. Je me suis beaucoup identifié aux différents personnages, que ce soit à cet écrivain cynique touché par le SIDA qu’à ce jeune étudiant insouciant et romantique. Que ce soit par leurs destins, leurs aspirations, leurs visions de la vie et de l’amour ou simplement par le regard empli de douceur que porte le cinéaste français sur eux, je suis tombé amoureux de ces personnages. Cela est surement du également à l’interprétation magistrale de Pierre Deladonchamps et surtout de Vincent Lacoste, les deux acteurs livrant des prestations formidables, dans deux registres très différents, mais qui méritent toutes deux d’être récompensées. Plonger dans Plaire, aimer et courir vite », c’est se confronter à l’univers très personnel de Christophe Honoré, c’est se laisser porter dans les années 90 à une époque où la libération homosexuelle s’accompagnait de l’apparition du sida qui ravageait la communauté gay, c’est se passionner pour le destin magnifique d’un couple atypique, c’est se laisser bercer par une œuvre musicale où tout semble avoir été fais pour se marier à la fabuleuse bande originale du film. Je comprends tout à fait que le film divise, que certains s’ennuient et n’adhèrent pas au propos du long-métrage mais j’ai pour ma part surement vécu ma plus belle expérience de cinéma de cette année 2018 avec Plaire, aimer et courir vite ». J'ai été un peu déçu par le film. J'aime pourtant beaucoup de films de Christophe bande annonce était très sympa et donnait envie mais elle résume vraiment l'ensemble du film connaît des longueurs pas forcément nécessaires et on a du mal à s'attacher aux trouvé Denis Podalydès particulièrement bon dans son rôle, Vincent Lacoste joue bien mais on ne le sent pas 100% à l'aise dans le rôle d'un gay. En revanche énorme déception pour l'interprétation de Pierre Deladonchamps trop théâtral ce que je n'avais pas ressenti dans d'autres films.Enfin encore un film sur les gays et le SIDA, cela devient un peu répétitif. Peut-être que le cinéma peut nous faire respirer mieux, nous rendre la vie plus douce et nous consoler ! En tous cas, avec ce film merveilleux, je me sens plus apte à l'affronter la vie. Comme c'est doux, tendre, drôle, en un mot vivant ! Émouvant, touchant , plus drôle que triste , les 2 héros sont tellement attachants qu’on a beaucoup de mal à quitter la salle ... courez y vite "Plaire, aimer et courir vite" est une belle histoire d'amour, premier éveil sentimental pour l'un, dernier plaisir charnel pour l'autre, qui touche par la sincérité déconcertante de ses acteurs. Christophe Honoré, après s'être concentré sur la Comtesse de Ségur et Ovide, revient sur une chronique on ne peut plus réaliste se déroulant au début des années 90 entre un jeune homme curieux et nonchalant et un homme plus âgé, écrivain renommé en perte d'espoir à cause de la maladie. Leur rencontre créée une véritable perfusion d'énergie inespérée pour ce dernier, qui, même si éphémère, ramène une douceur et un soutient indispensable à l'oubli de la fatalité du présent. Pierre Deladonchamps, magnifique acteur, sublime ce personnage si complexe et sans pathos avec une extrême légèreté et un plaisir de vivre. Denis Podalydès est aussi très touchant en meilleur ami vieillissant désenchanté par l'amour. Moi qui suis pas du tout fan de Vincent Lacoste en règle générale, je pense qu'il signe ici son vrai premier rôle car il est impossible de faire le mariole dans une histoire si profonde, même s'il est difficile de croire en son personnage au début du film. Il est passionné et nonchalant, ce qui le rend vif, attendrissant et même beau, ce qui est quand même pas gagné selon moi... En tout cas, il contribue très bien à la légèreté et à l'humour bien présent du film. Outre cette histoire sans pudeur, certaines scènes ou surtout certains dialogues m'ont ennuyé ; il y a selon moi de belles longueurs mais aussi du texte ultra-pompeux, garni en références culturelles et réflexions philosophiques qui font perdre en instantanéité car on voit soudainement un acteur qui récite son texte Lacoste surtout. Personne ne parle comme ça dans la vie. C'est dommage car ça donne la drôle d'impression que ça s'écoute parler, que ça se délecte de son propre côté bobo parisien intello et ça m'a sorti plus d'une fois d'autres très belles scènes. Après réflexion, le regard porté sur l'homosexualité m'a aussi gêné, on y retrouve beaucoup de clichés ; il y a d'abord le côté très assuré, fier, tactile et libertin des personnages mais aussi le passage à l'acte sexuel qui est super rapide, un peu comme "120 battements par minute", comme si les homosexuels devaient se jauger sexuellement avant d'engager quelque chose de sérieux. On retrouve aussi le recours à la prostitution, les repères glauques,... Pas vraiment de surprises en fait. Hormis ces quelques détails, la renaissance vivifiante du personnage de Deladonchamps vaut le coup le d'oeil, l'histoire d'amour quant à elle, on l'a déjà vu il y a un an dans "120 battements par minutes"... Comme toujours chez Honoré, les intentions sont bonnes mais le résultat laisse à désirer...Une histoire utile et forte mais une mise en scène molle, un montage lâche, beaucoup de longueurs et de scènes inutiles, et des dialogues trop littéraires. En suivant les deux personnages en parallèle, on s'ennuie, difficile de s'identifier à l'un ou à l' Podalydes et Lacoste sont très bons et apportent une légèreté a le rôle ingrat du condamné, il fait ce qu'il peut mais son manque de charisme nuit à la crédibilité du film. Les dialogues écrits de façon très littéraires désarçonnent au départ, mais on comprend vite qu'ils servent à désamorcer une représentation réaliste des années sida. À la place, Honoré donne à voir une histoire d'amour aussi tragique que belle, rythmée par une merveilleuse bande sonore. Certainement le meilleur film du réalisateur à ce jour. Ce film porté aux nues m'a d'emblée déçu, irrité, ennuyé. Il est vrai que j'attendais peu de choses d'Honoré, cinéaste surfait et chichiteux. 2h 12 d'états d'âme souvent intello sur fond de sida des années 90. Tous les clichés sont convoqués ad nauseam compulsion sexuelle, superficialité, sensiblerie, drague, cynisme, mélancolie sirupeuse sur fond de musique baroque... et toujours cette interminable logorrhée. Bla bla bla, avec citations à l'appui. Quel ennui ! Nulle émotion. Nul érotisme. Nulle construction cinématographique. Nul véritable enjeu. Avec une image tristounette et grise. Les deux acteurs sont corrects, sans plus, sans charisme ni véritable présence ils jouent aux homos vaguement enamourés et surtout adolescentriques obsédés, aussi irritants l'un que l'autre, l'un par sa mollesse larmoyante, l'autre par ses pitreries dénuées de charme. Mais comment peut-on tomber amoureux de Lacoste ?! Des scènes interminables, lourdes, répétitives, démonstratives la baignoire et sa pietà grotesque !. Et surtout, surtout, nulle émotion. C'est un comble, non ? Franchement, un "dernier amour" ampoulé et bavard. Je suis resté de glace, pas une minute empathique. Et j'ai regardé plusieurs fois ma montre vers la fin. Bref, n'est pas CAMPILLO qui veut. Loin de là. Un remake verbeux et prétentieux. Plaire, aimer, courir... et s'ennuyer à mort. Oui, courir loin de ce nanar débilitant. J'ajoute que ce film pourrait devenir – hélas – un parfait plaidoyer contre l'irresponsabilité homoparentale pauvre petit Louis, épargné par nulle exhibition et éternel sacrifié.... PS — L'auteur de ces lignes est un gay heureux et fier de l'être mais navré d'être trop souvent renvoyé sur l'écran à de tels ectoplasmes autocentrés, si mal incarnés et si caricaturaux. Il existe fort heureusement des CHEFS-D'OEUVRE récents le fameux "120 battement" à propos du sida et le trop méconnu "Seule, la terre" à propos du grand Amour qui a l'avantage, lui, et c'est rare, de finir par un happy end arc-en-ciel. 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1105/2018 - CANNES 2018 : Christophe Honoré s’offre un film d’une grande amplitude, très riche, mêlant le drame et la distance, l’amour romantique et la passion Festival de Cannes 2022 Christophe Honoré filme un touchant mélodrame mettant en scène l’amour entre un trentenaire atteint du sida et un jeune étudiant dans les années 1990. Une réussite. Sélection officielle – en compétition Voici un an, 120 battements par minute, de Robin Campillo, faisant sensation à Cannes, avant de se mettre en ordre de marche pour une très belle carrière et une pluie de récompenses aux Césars. Film-jalon dans l’histoire de la représentation du sida, embrassant tout à la fois la dimension intime et collective, sentimentale et sociétale, son envergure pouvait a priori décourager les tentatives de s’aventurer aussi vite à sa suite. C’est ce qu’a pourtant fait Christophe Honoré qui a l’élégance de remporter haut la main son pari avec ce nouveau film, Plaire, aimer et courir vite, qui se dévoile dans la compétition cannoise en même temps qu’il sort en salles. Foulant de prime abord le même territoire – des hommes qui s’aiment à l’ombre encore fatale du sida dans le Paris des années 1990 –, il se cantonne, quant à lui, à la sphère intimiste, dans une mise en scène délicate, enlevée et élégiaque qui en fait un beau et touchant mélodrame. Renouant avec la veine urbaine et impressionniste de Dans Paris 2006 et des Chansons d’amour 2007, l’histoire réunit Jacques Pierre Deladonchamps, un écrivain trentenaire et parisien atteint du sida, père d’un garçonnet, et Arthur Vincent Lacoste, jeune étudiant rennais étourdi d’aventures charnelles, qui rêve de larguer les amarres et de monter dans la capitale. Lire le portrait Article réservé à nos abonnés Pierre Deladonchamps, plus si inconnu Le premier, de plus en plus emporté par la maladie qui progresse, se partage entre deux sentiments contradictoires, cueillir l’amour qui s’offre comme un nouveau printemps et le maintenir à distance dans la conscience plus claire d’un désengagement nécessaire à l’égard de la vie et de ses semblables. Le second, tout au feu, à l’insouciance et à la maladresse de sa jeunesse, veut au contraire brûler les étapes et jouir d’une existence dont on ne voit pas pourquoi elle devrait servir à autre chose que cela. Lire les portraits dans M » Les beaux rôles et la joyeuse clique de Vincent Lacoste Les deux faces de l’héroïsme romantique L’idée de leur rencontre, qui réunit un départ et un adieu dans l’ordre de l’expérience sensible, déjà séduisante sur le papier, s’enrichit de la grâce et aussi bien de l’embarras que les acteurs apportent à leur incarnation. Deladonchamps, repiqué par un désir qu’il craint de satisfaire, tout en retenue, comme nimbé de brume, apprêté silencieusement au grand départ. Lacoste, joueur et fringant, mais engoncé dans son inexpérience, hésitant à poser ses attitudes. Tels les deux faces de l’héroïsme romantique, les voici, ces personnages, l’un à la recherche entêtée de l’absolu dans une société qui s’offre à lui, l’autre dans la sourde mélancolie d’un monde qui décline. L’un cinéaste en devenir, l’autre déjà écrivain, comme une synthèse projetée de l’artiste Honoré. Autour de ce couple désuni aussitôt que formé, autour de cet amour si beau d’être impossible, Honoré dispose avec inspiration l’atmosphère de ce passé proche, le plus compliqué à convoquer, que sont les années 1990. S’il est douteux qu’on puisse en convaincre un jeune homme ou une jeune fille qui aurait 20 ans aujourd’hui, cette proximité » ramènera par ailleurs sans doute beaucoup de spectateurs à leur jeunesse, en un temps et à une époque où l’auteur de ce film avait lui-même 20 ans. Longs-métrages, livres, affiches bercent le film de leurs apparitions qui sont autant pour nous de réminiscences, et plus encore ces musiques qui sont, gageons-le, à l’auteur ce que la célèbre madeleine est au narrateur de la Recherche du temps perdu, ou mieux encore la sonate de Vinteuil, cristallisation ineffable d’un amour destiné à mourir, à Charles Swann. Trip-hop, cold wave et house music Ici, la sonate prend des airs, notamment, de Massive Attack One Love, de The Sundays Can’t Be Sure, de Cocteau Twins I Wear Your Ring, de Prefab Sprout Cars and Girls, de Siglo XX Dreams of Pleasure, de Jérôme Pijon Cache-cache Party, de M/A/R/R/S Pump Up the Volume, soit un ensemble à dominante indie-rock britannique des années 1990, rehaussé dans la profondeur historique par du Anne Sylvestre Les gens qui doutent, du Astrud Gilberto The Shadow of Your Smile et du Georg Friedrich Haendel Ariodante scherza infida. Cette carte musicale, à défaut d’être lue par un véritable spécialiste, trahit selon toute apparence un choix esthétiquement pointu et de bon goût, qui se laisse porter, entre trip-hop, cold wave et house music, sur les ondes de la mélancolie, fût-elle dansante. Autour de cette constellation, l’image vire au bleuté, les plans sont sous-exposés, la ligne sonore infra, les mots avalés et cinglants, l’humeur à la litote et à l’humour bravache. Vitesse, séduction, finesse de touche, dernières goulées d’air avant le noir. Le titre du film, bien enlevé, ne ment pas. Une pléiade de personnages secondaires, astéroïdes frôlant le couple, tiennent leur trajectoire et leur rang, à commencer – sans surprise – par Denis Podalydès en vieil amant devenu meilleur ami, vigie drôle et bienveillante sur la pente fatale où Jacques, ravivé par une nouvelle passion, s’efforce de ne pas sombrer. Jusqu’à ce que, rapporté à l’économie flambante du désir et à la mort qui l’accompagne comme son ombre, le renoncement apparaisse, peut-être, comme le plus grand geste d’amour. Film français de Christophe Honoré. Avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis Podalydès 2 h 12. Sortie en salle le 10 mai. Sur le Web Jacques Mandelbaum Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. OkL6.
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