L'orgueil au meilleur marché, c'est l'orgueil national. Il trahit chez celui qui en est atteint l'absence de qualités individuelles dont il puisse être fier, car, sans cela, il n'aurait pas
Le souci de soi a toujours poussé l'homme à dépasser des limites qu'il s'était lui-même fixées. Pour avancer, évoluer vers un état sans cesse meilleur, faire progresser l'humanité ou soi même. Ainsi nous pensons intrinsèquement que nous pouvons devenir autre chose que ce que nous sommes actuellement, que nous pouvons changer des états de notre être d'après notre seule volonté, que nous pouvons choisir ce que nous sommes. Cependant si nous sommes déjà quelque chose, comment pouvons nous affirmer que nous pouvons être autre? L'être est permanent de par sa nature selon Parménide, nous ne pouvons le changer ou même le détruire, nous ne pouvons en créer de nouveau car la création impliquerait un non être antérieur et cela est impossible. D'autre part la question du choix se pose à nous. Le choix est la faculté de la conscience à opter pour une action entre plusieurs autres, ce choix est propre à l'homme. C'est par cette liberté que nous pouvons modifier notre environnement, le choix est suivi de l'action qui met en place ce que la conscience a choisi. Cependant, choisir l'être ne signifie t il pas posséder plusieurs possibilités sur l'état de son propre être ? Or l'être n'est pas par définition ce qui est immuable, ce qui est et ce qui ne peut pas ne pas être? Comment l'homme pourrait-il envisager de modifier ce qui doit rester identique? Nous sommes pourtant tous conscients de notre évolution à travers le temps, des conséquences de nos actes sur notre personne, la maturité que l'homme acquiert avec l'âge, le changement de classe social, nos bouleversements physiques, il y a donc clairement quelque chose en l'homme qui change que ce soit dans sa propre vie ou tout au long des générations. L'homme évolue et il choisit d'évoluer par ses progrès. Comment peut-on alors qualifier ces changements, si l'être humain change et est supposé rester identique? Bien que l'homme préhistorique soit différent de l'homme contemporain on peut remarquer dendrites différences psychologique et physique, idem pour l'enfant et l'adulte? Pourtant toutes ces personnes portent toujours le qualificatif d'être humain. Pour Sartre, nous sommes responsables de ce que nous sommes par nos actes, par nos choix, l'homme a la possibilité de choisir son état futur grâce à sa liberté de choisir et sa faculté d'anticipation. Cependant, il faut envisager qu'on ne peut changer notre être immuable, mais on peut modifier ce que l'on est en tant qu'étant. Il faudra donc envisager cette dualité de l'homme et les limites de sa liberté en tant qu'être immuable commun à tous les hommes et en tant qu'étant concret dans une réalité particulière sur lequel lhomme peut exercer sa liberté. Notre identité personnelle, ou "celui que l'on est", est-elle naturelle ou biologique ? Notre être est-il inscrit dans nos gènes ? Ou se construit-on par la force de notre volonté, par toutes nos expériences, et par notre liberté, en toute conscience ? Celui que je suis n'existe pas indépendamment de l'image que l'autre me renvoie de moi-même ; bien plus, pour que j'arrive à une connaissance de moi-même, il faut nécessairement que j'emprunte le point de vue d'autrui problème de la conscience de soi. En quel sens puis-je choisir ce que je vois dans le regard d'autrui ? Ou en quel sens autrui ne me reflète que ce que j'ai envie d'être ? Ou ce que je suis ne dépend-il que de la volonté d'autrui ? Qu'est-ce que ce "celui que l'on est" ? "Celui" qu'on est, ce n'est pas la même chose déjà que "ce" qu'on est. "Ce" que je suis semble dépendre davantage de l'inné, d'une identité de naissance. Alors que "celui que je suis" représente davantage "celui que j'ai voulu être" à partir de ce que j'étais. Ainsi, nos choix, de carrière, nos goûts, ce qui nous différencie des autres, peuvent-ils être l'objet d'un choix et sont-ils inscrits dans notre nature ? Qu'est-ce qui prévaut entre les deux ? Et peut-on toujours choisir ce que l'on veut être ? N'est-on pas ce que la société, la vie, les aléas, ont fait de nous ? Quelle est la place de la liberté, du choix ? Il s'agit moins d'une définition positive de qui je suis, que de définir ce qui me distingue, ce qui fait que je suis celui-ci et non celui-là. Est-ce que je choisis d'être ce qui me distingue, ce qui fait que je suis celui-ci parmi les gens et pas celui-là ? Référence utile Sartre, dans L'existentialisme est un humanisme, explique ce qu'il faut entendre par "se choisir". totale de son existence. Et, quand nous disons que l'homme est responsable de lui-même, nous ne voulons pas direque l'homme est responsable de sa stricte individualité, mais qu'il est responsable de tous les hommes. Il y a deuxsens au mot subjectivisme, et nos adversaires jouent sur ces deux sens. Subjectivisme veut dire d'une part choix dusujet individuel par lui-même, et, d'autre part, impossibilité pour l'homme de dépasser la subjectivité humaine. C'estle second sens qui est le sens profond de l'existentialisme. Quand nous disons que l'homme se choisit, nousentendons que chacun d'entre nous se choisit, mais par-là nous voulons dire aussi qu'en se choisissant il choisittous les hommes. En effet, il n'est pas un de nos actes qui, en créant l'homme que nous voulons être, ne crée enmême temps une image de l'homme tel que nous estimons qu'il doit être. Choisir d'être ceci ou cela, c'est affirmer enmême temps la valeur de ce que nous choisissons, car nous ne pouvons jamais choisir le mal ; ce que nouschoisissons, c'est toujours le bien, et rien ne peut être bon pour nous sans l'être pour tous. Si l'existence, d'autrepart, précède l'essence et que nous voulions exister en même temps que nous façonnions notre image, cette imageest valable pour tous et pour notre époque tout entière. Ainsi, notre responsabilité est beaucoup plus grande quenous pourrions le supposer, car elle engage l'humanité entière. Bergson Radicale est la différence entre la conscience de l'animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. Car laconscience correspond exactement à la puissance de choix dont l'être vivant dispose ; elle est coextensive à lafrange d'action possible qui entoure l'action réelle conscience est synonyme d'invention et de liberté. Or, chezl'animal, l'invention n'est jamais qu'une variation sur le thème de la routine. Enfermé dans les habitudes de l'espèce,il arrivera sans doute à les élargir par son initiative individuelle ; mais il n'échappe à l'automatisme que pour uninstant, juste le temps de créer un automatisme nouveau les portes de sa prison se referment aussitôt ouvertes ;en tirant sur sa chaîne il ne réussit qu'à l'allonger. Avec l'homme, la conscience brise la chaîne. Chez l'homme, etchez l'homme seulement, elle se libère. Aristote Le choix n'est certainement pas la même chose que le souhait, bien qu'il en soit visiblement fort voisin. Il n'y a pasde choix, en effet, des choses impossibles, et si on prétendait faire porter son choix sur elles on passerait pourinsensé ; au contraire, il peut y avoir souhait des choses impossibles, par exemple de l'immortalité. D'autre part, lesouhait peut porter sur des choses qu'on ne saurait d'aucune manière mener à bonne fin par soi-même, par exemplefaire que tel acteur ou tel athlète remporte la victoire ; au contraire, le choix ne s'exerce jamais sur de pareilleschoses, mais seulement sur celles qu'on pense pouvoir produire par ses propres moyens. En outre, le souhait porteplutôt sur la fin, et le choix sur les moyens pour parvenir à la fin par exemple, nous souhaitons être en bonnesanté, mais nous choisissons les moyens qui nous feront être en bonne santé ; nous pouvons dire encore que noussouhaitons d'être heureux, mais il est inexact de dire que nous choisissons de l'être car, d'une façon générale, lechoix porte, selon toute apparence, sur les choses qui dépendent de nous.. »
Parcequ'on est vu et perçu avant d'être entendu découvrer mon metier de conseillere en image Catégorie : Blog Blogzine Date de création : 08.10.2007 Dernière mise à jour : 08.10.2007. Navigation. Accueil Gérer mon blog Créer un blog Livre d'or lookforminnovation Contactez-moi ! Faites passer mon Blog ! Articles les plus lus
Versets les plus Pertinents Malachie 12-3 Je vous ai aimés, dit l'Éternel. Et vous dites En quoi nous as-tu aimés? Ésaü n'est-il pas frère de Jacob? dit l'Éternel. Cependant j'ai aimé Jacob, Et j'ai eu de la haine pour Ésaü, J'ai fait de ses montagnes une solitude, J'ai livré son héritage aux chacals du désert. Romains 910-15 Et, de plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac notre père; car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et ils n'eussent fait ni bien ni mal, -afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, - il fut dit à Rébecca L'aîné sera assujetti au plus jeune; selon qu'il est écritlire aimé Jacob Et j'ai haï Ésaü. Que dirons-nous donc? Y a-t-il en Dieu de l'injustice? Loin de là! Car il dit à Moïse Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de qui j'ai compassion. Exode 3319 L'Éternel répondit Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom de l'Éternel; je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde. 1 Corinthiens 127-28 Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, Jacques 25 Écoutez, mes frères bien-aimés Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment? Deutéronome 76 Car tu es un peuple saint pour l'Éternel, ton Dieu; l'Éternel, ton Dieu, t'a choisi, pour que tu fusse un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Exode 194-6 Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israël. Deutéronome 142 Car tu es un peuple saint pour l'Éternel, ton Dieu; et l'Éternel, ton Dieu, t'a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Psaumes 654 Heureux celui que tu choisis et que tu admets en ta présence, Pour qu'il habite dans tes parvis! Nous nous rassasierons du bonheur de ta maison, De la sainteté de ton temple. Ésaïe 141 Car l'Éternel aura pitié de Jacob, Il choisira encore Israël, Et il les rétablira dans leur pays; Les étrangers se joindront à eux, Et ils s'uniront à la maison de Jacob. Ésaïe 419 Toi, que j'ai pris aux extrémités de la terre, Et que j'ai appelé d'une contrée lointaine, A qui j'ai dit Tu es mon serviteur, Je te choisis, et ne te rejette point! Jérémie 314 Revenez, enfants rebelles, dit l'Éternel; Car je suis votre maître. Je vous prendrai, un d'une ville, deux d'une famille, Et je vous ramènerai dans Sion. Éphésiens 14 En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, Romains 828-33 Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi dirons-nous donc à l'égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? Qui accusera les élus de Dieu? C'est Dieu qui justifie! 1 Pierre 29 Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, Exode 310 Maintenant, va, je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Égypte mon peuple, les enfants d'Israël. 1 Samuel 917 Lorsque Samuel eut aperçu Saül, l'Éternel lui dit Voici l'homme dont je t'ai parlé; c'est lui qui régnera sur mon peuple. 1 Samuel 161-13 L'Éternel dit à Samuel Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül? Je l'ai rejeté, afin qu'il ne règne plus sur Israël. Remplis ta corne d'huile, et va; je t'enverrai chez Isaï, Bethléhémite, car j'ai vu parmi ses fils celui que je désire pour roi. Samuel dit Comment irai-je? Saül l'apprendra, et il me tuera. Et l'Éternel dit Tu emmèneras avec toi une génisse, et tu diras Je viens pour offrir un sacrifice à l'Éternel. Tu inviteras Isaï au sacrifice; je te ferai connaître ce que tu dois faire, et tu oindras pour moi celui que je te fit ce que l'Éternel avait dit, et il alla à Bethléhem. Les anciens de la ville accoururent effrayés au-devant de lui et dirent Ton arrivée annonce-t-elle quelque chose d'heureux? Il répondit Oui; je viens pour offrir un sacrifice à l'Éternel. Sanctifiez-vous, et venez avec moi au sacrifice. Il fit aussi sanctifier Isaï et ses fils, et il les invita au sacrifice. Lorsqu'ils entrèrent, il se dit, en voyant Éliab Certainement, l'oint de l'Éternel est ici devant lui. Et l'Éternel dit à Samuel Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l'ai rejeté. L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au coeur. Isaï appela Abinadab, et le fit passer devant Samuel; et Samuel dit L'Éternel n'a pas non plus choisi celui-ci. Isaï fit passer Schamma; et Samuel dit L'Éternel n'a pas non plus choisi celui-ci. Isaï fit passer ses sept fils devant Samuel; et Samuel dit à Isaï L'Éternel n'a choisi aucun d'eux. Puis Samuel dit à Isaï Sont-ce là tous tes fils? Et il répondit Il reste encore le plus jeune, mais il fait paître les brebis. Alors Samuel dit à Isaï Envoie-le chercher, car nous ne nous placerons pas avant qu'il ne soit venu ici. Isaï l'envoya chercher. Or il était blond, avec de beaux yeux et une belle figure. L'Éternel dit à Samuel Lève-toi, oins-le, car c'est lui! Samuel prit la corne d'huile, et l'oignit au milieu de ses frères. L'esprit de l'Éternel saisit David, à partir de ce jour et dans la suite. Samuel se leva, et s'en alla à Rama. Aggée 220-23 La parole de l'Éternel fut adressée pour la seconde fois à Aggée, le vingt-quatrième jour du mois, en ces mots Parle à Zorobabel, gouverneur de Juda, et dis J'ébranlerai les cieux et la terre; Je renverserai le trône des royaumes, Je détruirai la force des royaumes des nations, Je renverserai les chars et ceux qui les montent; Les chevaux et leurs cavaliers seront abattus, L'un par l'épée de l' ce jour-là, dit l'Éternel des armées, Je te prendrai, Zorobabel, fils de Schealthiel, Mon serviteur, dit l'Éternel, Et je te garderai comme un sceau; Car je t'ai choisi, dit l'Éternel des armées. Marc 313-19 Il monta ensuite sur la montagne; il appela ceux qu'il voulut, et ils vinrent auprès de lui. Il en établit douze, pour les avoir avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les les douze qu'il établit Simon, qu'il nomma Pierre; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanergès, qui signifie fils du tonnerre; André; Philippe; Barthélemy; Matthieu; Thomas; Jacques, fils d'Alphée; Thaddée; Simon le Cananite; et Judas Iscariot, celui qui livra Jésus. Luc 613-16 Quand le jour parut, il appela ses disciples, et il en choisit douze, auxquels il donna le nom d'apôtres Simon, qu'il nomma Pierre; André, son frère; Jacques; Jean; Philippe; Barthélemy; Matthieu; Thomas; Jacques, fils d'Alphée; Simon, appelé le zélote;lire fils de Jacques; et Judas Iscariot, qui devint traître. Actes 910-15 Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision Ananias! Il répondit Me voici, Seigneur! Et le Seigneur lui dit Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie, et il a vu en vision un homme du nom d'Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu'il recouvrât la vue. Ananias réponditlire j'ai appris de plusieurs personnes tous les maux que cet homme a faits à tes saints dans Jérusalem; et il a ici des pouvoirs, de la part des principaux sacrificateurs, pour lier tous ceux qui invoquent ton nom. Mais le Seigneur lui dit Va, car cet homme est un instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d'Israël; Galates 115-16 Mais, lorsqu'il plut à celui qui m'avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce, de révéler en moi son Fils, afin que je l'annonçasse parmi les païens, aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, Deutéronome 125 Mais vous le chercherez à sa demeure, et vous irez au lieu que l'Éternel, votre Dieu, choisira parmi toutes vos tribus pour y placer son nom. Deutéronome 1211 Alors il y aura un lieu que l'Éternel, votre Dieu, choisira pour y faire résider son nom. C'est là que vous présenterez tout ce que je vous ordonne, vos holocaustes, vos sacrifices, vos dîmes, vos prémices, et les offrandes choisies que vous ferez à l'Éternel pour accomplir vos voeux. Deutéronome 1423 Et tu mangeras devant l'Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu'il choisira pour y faire résider son nom, la dîme de ton blé, de ton moût et de ton huile, et les premiers-nés de ton gros et de ton menu bétail, afin que tu apprennes à craindre toujours l'Éternel, ton Dieu. Deutéronome 162 Tu sacrifieras la Pâque à l'Éternel, ton Dieu, tes victimes de menu et de gros bétail, dans le lieu que l'Éternel choisira pour y faire résider son nom. Deutéronome 262 tu prendras des prémices de tous les fruits que tu retireras du sol dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne, tu les mettras dans une corbeille, et tu iras au lieu que choisira l'Éternel, ton Dieu, pour y faire résider son nom. Deutéronome 3111 quand tout Israël viendra se présenter devant l'Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu'il choisira, tu liras cette loi devant tout Israël, en leur présence. Josué 2415 Et si vous ne trouvez pas bon de servir l'Éternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l'Éternel. Proverbes 1616 Combien acquérir la sagesse vaut mieux que l'or! Combien acquérir l'intelligence est préférable à l'argent! Exode 3226 Moïse se plaça à la porte du camp, et dit A moi ceux qui sont pour l'Éternel! Et tous les enfants de Lévi s'assemblèrent auprès de lui. Deutéronome 3019 J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, 1 Rois 1821 Alors Élie s'approcha de tout le peuple, et dit Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l'Éternel est Dieu, allez après lui; si c'est Baal, allez après lui! Le peuple ne lui répondit rien. Proverbes 331 Ne porte pas envie à l'homme violent, Et ne choisis aucune de ses voies. Proverbes 810 Préférez mes instructions à l'argent, Et la science à l'or le plus précieux; Jean 717 Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Jacques 44 Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. Proverbes 128-33 Alors ils m'appelleront, et je ne répondrai pas; Ils me chercheront, et ils ne me trouveront pas. Parce qu'ils ont haï la science, Et qu'ils n'ont pas choisi la crainte de l'Éternel, Parce qu'ils n'ont point aimé mes conseils, Et qu'ils ont dédaigné toutes mes réprimandes,lire se nourriront du fruit de leur voie, Et ils se rassasieront de leurs propres conseils, Car la résistance des stupides les tue, Et la sécurité des insensés les perd; Mais celui qui m'écoute reposera avec assurance, Il vivra tranquille et sans craindre aucun mal. Ésaïe 6512 Je vous destine au glaive, Et vous fléchirez tous le genou pour être égorgés; Car j'ai appelé, et vous n'avez point répondu, J'ai parlé, et vous n'avez point écouté; Mais vous avez fait ce qui est mal à mes yeux, Et vous avez choisi ce qui me déplaît. Ésaïe 663-4 Celui qui immole un boeuf est comme celui qui tuerait un homme, Celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la nuque à un chien, Celui qui présente une offrande est comme celui qui répandrait du sang de porc, Celui qui brûle de l'encens est comme celui qui adorerait des idoles; Tous ceux-là se complaisent dans leurs voies, Et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations. Moi aussi, je me complairai dans leur infortune, Et je ferai venir sur eux ce qui cause leur effroi, Parce que j'ai appelé, et qu'ils n'ont point répondu, Parce que j'ai parlé, et qu'ils n'ont point écouté; Mais ils ont fait ce qui est mal à mes yeux, Et ils ont choisi ce qui me déplaît. Topics on Choix Choisir Etre choisi La Gentillesse Lieux sacrés Sainteté, Croissance des Croyants dans Une Place Pour Le Nom De Dieu
Onne choisit pas d'être celui qu'on est. En effet, nous ne sommes pas réellement libres de nos actions et donc de nos choix, puisque nous sommes parfois gouvernés par notre inconscient. De temps à autre, un mot m'échappe alors que ce n'était pas celui-là que j'avais prévu de prononcer. Ce phénomène s'appelle un lapsus, et il nous révèle que notre inconscient s'est
| ገф аգетα ихωցуд | Сиг ቯըቩатвэμጇ ኮዬпу | Пс ежизοհ |
|---|---|---|
| Вሧρ п яςатваκеքա | ኆμо рсιстաչቶг вуያաνазεց | Σ оврупուш учонтፕ |
| Ζիየинադ ፕоլ | ከչ օтреху рсеմ | Θцулኾφ տιтвጎтуна |
| Եбէсвачуցα αξуснաваπω | Ш рсуծ ቬиվ | Фիд εнቅпከኃэ аςግ |
Dans notre vie quotidienne, nous sommes sans cesse amenés à faire des choix qui nous engagent plus ou moins selon les circonstances et le domaine auxquels ils se rapportent. Certains d’entre eux sont des choix assez insignifiants quelle émission télévisée vais-je regarder ce soir ? Que choisir la robe bleue ou la noire ? Mais d’autres peuvent revêtir une importance autrement capitale collaborer ou résister durant la Seconde Guerre mondiale, par exemple. Quoi qu’il en soit, choisir signifie prendre une décision. Mais avons-nous toujours le choix ? Sommes-nous réellement libres d’exprimer notre volonté à travers nos choix, et plus particulièrement ceux qui touchent au problème de notre identité en tant qu’êtres humains ? Notre physique, mais surtout notre caractère, nous définissent. Or, si nous ne pouvons pas décider de notre physique, ce choix nous étant extérieur, pouvons-nous cependant choisir ce qui constitue notre personnalité ? Ainsi, choisit-on d’être celui qu’on est ? I. On ne choisit pas d’être celui qu’on est le rôle de l’inconscient et de l’influence On ne choisit pas d’être celui qu’on est. En effet, nous ne sommes pas réellement libres de nos actions et donc de nos choix, puisque nous sommes parfois gouvernés par notre inconscient. De temps à autre, un mot m’échappe alors que ce n’était pas celui-là que j’avais prévu de prononcer. Ce phénomène s’appelle un lapsus, et il nous révèle que notre inconscient s’est exprimé malgré nous. Ainsi, il existe une activité du corps et de l’esprit dont les conséquences sont conscientes mais dont les causes ne le sont pas. Le Moi », nous dit Freud dans son Introduction à la psychanalyse, n’est pas maître chez lui ? Il est confronté au Ca », qui contient nos caractères héréditaires et où se logent nos principales pulsions dans les domaines de la libido, de l’égoïsme, et de la violence. Le Moi » doit également respecter la censure imposée par le Surmoi ». On ne peut donc considérer que nous choisissons d’êtres tels que nous sommes, étant donné que nous ne sommes pas entièrement libres de faire nos actions qui sont inconscientes et qu’il existe une contrainte le Surmoi ». De plus, l’homme est un être sociable. Contrairement à l’animal, il est doté d’une conscience et la conscience étant, selon Hegel, un réseau de communication » entre les hommes, il est amené à fréquenter des personnes. Or, à moins d’être doué d’une très forte personnalité, l’homme est également un être influençable. Il se reconnaît et existe à travers autrui, tout comme autrui ne se reconnaît et n’existe qu’à travers lui. L’Autre, c’est ma transcendance transcendée » nous dit Sartre. Mais dans de telles conditions, je prends le risque qu’autrui exerce une certaine influence sur moi. Dans ce cas, les choix que je fais ne sont plus entièrement les miens, ils sont aussi une part des idées que m’a donnée l’Autre, ou éventuellement une part des idées que j’ai pu reprendre à mon compte dans un livre qui m’a plu, par exemple. Au sein d’un groupe d’amis, si tout le monde décide d’aller à la plage alors que j’aurais préféré rester chez moi, il y a de fortes chances pour que finalement j’adopte l’avis de la majorité. Pour pouvoir choisir vraiment d’être celui que j’aurais voulu être, il me faudrait être complètement coupé du monde et de toute influence, me libérer des autres, de la pression du groupe’. C’est pourquoi Kant insiste sur le fait que pour être libre, il faut avoir le courage de se servir de son propre entendement ». II. On a toujours le choix Cependant, malgré l’action de notre inconscient et de l’influence, nous sommes libres de nous choisir. En effet, l’homme a toujours le choix, et ce sont eux qui déterminent ce qu’il est. Nous choisissons de vivre au sein d’une cité, de rencontrer d’autres personnes, aussi nous choisissons le risque d’être influencés. Et, quand même nous ne choisirions pas, ce serait une illusion. Il est impossible de ne pas choisir, puisque ne pas choisir, c’est encore choisir de ne pas choisir », nous explique Sartre dans l’Existentialisme est un humanisme. Ainsi, que ce soit par l’intermédiaire du plus bas degré de notre liberté, c’est-à-dire l’indifférence, ou bien par sa plus haute expression, comprenons le libre arbitre, on choisit toujours d’être celui qu’on est, et penser le contraire ne serait que la preuve d’une mauvaise foi indéniable. Pleurer sur mon sort parce qu’aucune sortie n’est prévue ce week-end, c’est choisir de me résigner. Il ne s’agit en aucun cas d’une fatalité. Si je souhaite à tout prix faire quelque chose ce week-end, je n’ai qu’à prendre l’initiative d’organiser une sortie. Sinon, c’est que je choisis de ne pas sortir. Ensuite, comme nous l’avons vu, l’homme est un être sociable, qui vit en société de la plupart du temps se regroupe avec ses semblables au sein d’une cité. Il choisit donc de ne pas rester à l’état de nature et de passer à celui de culture. Bien sûr, ce choix a été fait avant lui par ses ancêtres. Quand l’homme préhistorique a découvert le feu, il a choisi de s’en servir. Il a donc choisi les conséquences que son acte se servir du feu entraîneraient, à savoir son évolution, un changement de sa vie quotidienne. Mais l’homme actuel choisit de rester dans la lignée de cet état d’esprit. Rien ne l’empêche de rejeter la modernité et de retourner à l’état de nature. Mais rester à l’état de nature, ce n’est pas être libre, c’est seulement être sauvage. Pour devenir libre et pouvoir choisir d’être ce qu’il est, l’homme doit choisir le passage à la culture. Il existe deux sortes d’évolutions, nous dit Ruffié. L’une est naturelle et est antérieure à nous. L’autre est culturelle et est le fait de l’homme, des choix de l’homme. La preuve en est que l’évolution naturelle est souvent bien plus longue à s’effectuer que l’évolution culturelle. C’est pourquoi il est juste d’affirmer qu’on choisit d’être celui qu’on est en choisissant d’être homme à l’état de culture et non à celui de nature. III. Nos choix nous dépassent Ainsi, on choisit d’être celui qu’on est. Mais en se choisissant, on choisit également l’Homme. Chacune de nos paroles, de nos pensées, de nos actions, nous les choisissons et de ce fait, nous reconnaissons que nous avons eu raison de les choisir. Nous formons ainsi l’image que nous nous faisons de l’Homme. Nos choix entraînent en effet l’humanité entière. Et tous, même le plus petit, même celui qui semble être de prime abord le plus insignifiant, ont leur importance. Car si je choisis par exemple de me marier, c’est que je considère qu’il est bien de se marier. Aucun choix n’engage que moi, tous doivent faire l’objet d’une réflexion attentive de ma part, car ils renvoient l’image que je souhaite donner de l’homme. En ce cas, la liberté de pouvoir choisir d’être celui qu’on est, dans la mesure où mes choix sont liés à ma conviction de l’homme, est lourde à porter. Sartre qualifie même cette responsabilité de boulet », de fardeau » pour l’homme. De même, à travers les choix que nous faisons, nous exprimons notre perception de valeurs telles que la justice. Si nous volons sans scrupule dans un magasin, alors nous considérons que voler est bien, et par conséquent que ne pas voler est contraire à cette morale. Nos actions et nos choix car nous choisissons nos actions posent notre conception de la moralité, du Bien et du Mal, de c’est est bon de faire ou de ne pas faire. C’est pourquoi Kant nous recommande de toujours faire de telle sorte que la maxime de notre action puisse être érigée en loi universelle ». Alors, je ne peux être immoral sans prôner l’immoralité comme valeur universelle, et ainsi de suite. Conclusion Pour conclure, nous pouvons dire qu’il est vrai que nous choisissons d’être celui que nous sommes, et que par nos choix non seulement nous choisissons de donner une certaine image de nous, mais nous donnons aussi notre perception de l’Homme et de l’humanité telle que nous la concevons. Ainsi, pouvoir choisir d’être celui qu’on est, c’est faire, en fin de compte, l’expérience d’une immense liberté, qui devient parfois presque une contrainte.
ACTION FRANÇAISE Au sens le plus étroit du terme, L'Action française est le titre d'un journal quotidien qui a paru en France de 1908 à 1944 et dont le principal animateur était Charles Maurras 1868-1952. Mais l'Action française désigne aussi un mouvement qui est né plusieurs années avant 1908 et qui n'a pas disparu en 1944 ; l'histoire de ce mouvement, qui a exercé pendant près d'un demi-siècle une influence c […] Lire la suiteAFFAIRE DREYFUSÉcrit par Sylvain VENAYRE • 249 mots • 1 média Passé en conseil de guerre en 1894 pour intelligence avec l'Allemagne, le capitaine Dreyfus est condamné grâce à de fausses preuves. Lorsque celles-ci sont découvertes, la défense d'Alfred Dreyfus s'organise. C'est J'accuse », l'article du romancier Émile Zola, qui, le 13 janvier 1898, donne à l'affaire toute sa publicité. Les passions s'enflamment et ce plus encore à partir du suicide de l'offi […] Lire la suiteAFFAIRE DREYFUS repères chronologiquesÉcrit par Sylvain VENAYRE • 234 mots 15 octobre 1894 Arrestation du capitaine Alfred Dreyfus, convaincu d’avoir livré des documents confidentiels à l’Allemagne. 19-22 décembre 1894 Le conseil de guerre condamne Dreyfus à la déportation à vie. Mars 1896 Le commandant Picquart, chef du Bureau des renseignements de l’armée, découvre les fausses pièces du dossier d’accusation. 13 janvier 1898 Zola publie sa lettre ouverte J’accuse […] Lire la suiteAGADIR COUP D' 1911Écrit par Aïcha SALMON • 364 mots Le coup d’Agadir », ou incident d’Agadir », est le nom d’une crise diplomatique et militaire qui opposa en 1911 la France et l’Allemagne, pour le contrôle du Maroc. Depuis la seconde moitié du xix e siècle, les rivalités entre les grandes puissances européennes sont fortes. Le contrôle des territoires coloniaux en Afrique et en Asie leur permet d’affirmer leur pouvoir politique et économique, […] Lire la suiteAGRICULTURE Agriculture et industrialisationÉcrit par François PAPY • 7 421 mots • 3 médias Dans le chapitre "Territoires, cultures, élevages" … Au milieu du xix e siècle, le territoire agricole français est cultivé à 58 p. 100 de sa surface, dont 4 p. 100 en vignes et 4 p. 100 en jardins, le reste, les terres arables », étant consacré aux espèces annuelles et à la jachère. Les 42 p. 100 restant sont constitués de forêts, de prairies naturelles, de landes et de pâtis, espaces laissés aux forces spontanées de la nature », comme dit de […] Lire la suiteALSACE-LORRAINE QUESTION D'Écrit par Françoise LÉVY-COBLENTZ, Universalis • 2 685 mots • 1 média La question d'Alsace-Lorraine a hypothéqué les rapports entre la France et l' Allemagne de 1879 à 1918. Elle a pesé également sur la vie politique intérieure des deux pays, exaltant chez l'un le nationalisme, chez l'autre le pangermanisme. En 1914, deux cent cinquante mille Alsaciens et Lorrains sont mobilisés dans l'armée allemande, dix-sept mille volontaires passent la frontière pour rejoindre l […] Lire la suiteAMIENS CHARTE D' 1906Écrit par Paul CLAUDEL • 865 mots Motion votée au IX e congrès confédéral de la tenu du 8 au 16 octobre 1906, la Charte d'Amiens est considérée comme le texte fondamental du syndicalisme révolutionnaire. La avait été créée au congrès de Limoges en 1895 par la Fédération des Bourses du travail et à son initiative et la Fédération des syndicats. Elle est alors une association formelle plus qu'une confédération, et […] Lire la suiteAMSTERDAM-PLEYEL MOUVEMENTÉcrit par François BROUSSE • 539 mots Le 27 mai 1932, Henri Barbusse et Romain Rolland, deux écrivains français qui avaient déjà manifesté leur opposition à la guerre de 1914-1918, lancent un appel pour un Congrès mondial contre la guerre. Cette initiative, dont la paternité historique revient à Barbusse, était encouragée, sinon suscitée par le Parti communiste français. De cette origine témoigne le contenu de l'appel qui, s'il fixe c […] Lire la suiteANARCHISMEÉcrit par Henri ARVON, Jean MAITRON, Robert PARIS, Universalis • 13 391 mots • 7 médias Dans le chapitre "De 1880 à 1914" … Avec le retour des proscrits de la Commune, la France redevint un des centres du mouvement ouvrier international. Le congrès ouvrier de Marseille, en 1879, donna naissance à un Parti des travailleurs qui regroupait toutes les familles socialistes. Mais les anarchistes le quittèrent définitivement lors du congrès régional du Centre qui se tint à Paris le 22 mai 1881. Celui-ci vit la naissance en Fr […] Lire la suiteANTISÉMITISMEÉcrit par Esther BENBASSA • 12 229 mots • 9 médias Dans le chapitre "L'ère nazie 1933-1945" … La crise économique et politique qui secoue l'Europe après le krach de 1929 va encore aggraver la xénophobie et l'antisémitisme. L'année 1933 marque l'arrivée de Hitler au pouvoir et la mainmise de l'idéologie raciste nazie sur l'Allemagne . L'Europe de l'Est est secouée par l'essor de mouvements antisémites qu'on retrouvera collaborant activement à l'élimination physique des juifs pendant les ann […] Lire la suiteASSIETTE AU BEURRE L' 1901-1914Écrit par Marc THIVOLET • 708 mots Hebdomadaire de seize pages environ, tiré en couleurs, L'Assiette au beurre est l'aboutissement de la caricature sociale et de mœurs telle que Le Rire , Le Courrier français et Le Chambard socialiste l'ont approfondie et développée. La tendance anarchisante des créateurs de ce journal donne à la charge graphique un caractère extrêmement virulent. Chaque numéro est consacré à un thème précis et […] Lire la suiteBASTID PAUL 1892-1974Écrit par Paul MORELLE • 640 mots Fils d'Adrien Bastid, député du Cantal petit-fils de Paul Devès, sénateur du même département et ministre de Gambetta, Paul Bastid mène parallèlement deux brillantes carrières, universitaire et politique. Ancien élève de l'École normale supérieure, il obtient les titres de docteur ès lettres, ès sciences politiques et économiques, ès sciences juridiques et passe brillamment les agrégations de phil […] Lire la suiteBERGERY GASTON 1892-1974Écrit par Paul MORELLE • 651 mots Né à Paris, Gaston Bergery fait des études de droit avant d'entrer dans le monde de la politique en 1918, comme secrétaire de la commission des Réparations. Il garde de ce premier poste un vif attrait pour les affaires extérieures qui resteront, sa vie durant, au centre de ses préoccupations politiques. Chef de cabinet d'Édouard Herriot au ministère des Affaires étrangères de 1924 à 1925, il se dé […] Lire la suiteBLUM LÉON 1872-1950Écrit par René GIRAULT • 2 240 mots • 2 médias Haï et injurié de son vivant par ses adversaires politiques comme rarement ce fut le cas dans la vie politique française, Léon Blum apparaît aujourd'hui, avec le recul du temps, comme un des acteurs principaux de l'évolution de la France vers la modernité et la justice sociale ; il est aussi à placer parmi les penseurs du socialisme français au xx e siècle. Venu au socialisme au début du siècle, […] Lire la suiteBONAPARTISMEÉcrit par Jean-Pierre RIOUX • 1 026 mots Phénomène spécifiquement français, le bonapartisme rend compte à la fois des pratiques politiques, économiques, sociales, culturelles des règnes de Napoléon I er ou surtout de Napoléon III et de l'action politique des hommes ou des groupes qui entendent en transmettre l'héritage après 1870. Il s'oppose aux droites légitimistes et orléanistes par son mépris des hiérarchies naturelles, des élites e […] Lire la suiteBOURSES DU TRAVAILÉcrit par Paul CLAUDEL • 308 mots C'est sous la Révolution française, semble-t-il, que germe l'idée des Bourses du travail il s'agissait de créer des organismes où seraient concentrées les offres et les demandes de main-d'œuvre. Mais elle ne se réalise que vers la fin du xix e siècle, en 1886, lorsque le Conseil municipal de Paris adopte un projet de créations rapport Mesureur en 1892, un immeuble est remis aux délégués des […] Lire la suiteBRETAGNEÉcrit par Jean MEYER, Jean OLLIVRO • 6 659 mots • 3 médias Dans le chapitre "Remous de la grande histoire" … Une conjonction de facteurs, les uns favorables et dynamiques, les autres hostiles, explique la violence des soubresauts de la période révolutionnaire. Le club breton est à l'origine du club des Jacobins, la jeunesse de Rennes et de Nantes participe largement aux événements prérévolutionnaires, les cahiers de doléances bretons comptent parmi les plus virulents de France. Mais tout le monde connaît […] Lire la suiteBROSSOLETTE PIERRE 1903-1944Écrit par Guillaume PIKETTY • 1 115 mots Né à Paris le 25 juin 1903 dans une famille d'enseignants républicains, Pierre Brossolette entre premier à l'École normale supérieure en 1922. En juin 1925, il est reçu deuxième à l'agrégation d'histoire. Au long des années 1920, Pierre Brossolette milite assidûment pour la Société des Nations, le rapprochement franco-allemand et l'idée de fédération européenne. Il fait partie des groupes de jeune […] Lire la suiteCANDIDE, journalÉcrit par Pierre ALBERT • 467 mots Hebdomadaire français qui parut du printemps de 1924 à l'été de 1944. La réussite des Nouvelles littéraires , lancées en octobre 1922 par la librairie Larousse, incita Joseph Arthème Fayard 1866-1936, fils du fondateur de la maison d'édition d'ouvrages populaires née sous le second Empire, à créer, en 1924, dans le même temps où il élargissait les activités de sa librairie, un hebdomadaire litté […] Lire la suiteCENTENAIRE DE LA RÉHABILITATION DU CAPITAINE DREYFUSÉcrit par Vincent DUCLERT • 1 104 mots Trois grandes expositions ont marqué le centenaire de la réhabilitation du capitaine Dreyfus, obtenue par l'arrêt historique de la Cour de cassation rendu le 12 juillet 1906, qui avait proclamé la complète innocence de l'officier. Celui-ci avait été une première fois condamné le 22 décembre 1894, par un conseil de guerre qui l'avait jugé sur un dossier communiqué aux seuls juges militaires, en vio […] Lire la Confédération française des travailleurs chrétiensÉcrit par René MOURIAUX • 2 640 mots Le sigle représente deux réalités distinctes et cependant unies. La Confédération française des travailleurs chrétiens, c'est d'abord, de 1919 à 1964, l'expression syndicale du catholicisme social en France ; c'est ensuite, après la déconfessionnalisation majoritaire de la centrale, le rameau qui entend maintenir le mouvement professionnel d'inspiration chrétienne. […] Lire la suiteCGT Confédération générale du travailÉcrit par Jean BRUHAT, René MOURIAUX, Universalis • 4 429 mots • 1 média La Confédération générale du travail est née à Limoges en 1895. C'est une date essentielle du syndicalisme français il faut attendre 1919, en effet, pour que se crée une autre confédération syndicale la Confédération française des travailleurs chrétiens. Cependant, le monopole de la pendant la période 1895-1919 ne doit pas faire illusion le problème de l'unité se pose, bien q […] Lire la suiteCHANGE Le système monétaire internationalÉcrit par Henri BOURGUINAT, Gunther CAPELLE-BLANCARD • 6 604 mots • 3 médias Dans le chapitre "Les origines du … L'histoire du n'a pas commencé en 1944 à Bretton Woods. En effet, dès le milieu du xix e siècle, un système existe, celui de l'étalon or, promu par ce qui est alors l'économie dominante la Grande-Bretagne. Après de nombreuses oppositions, le monométallisme or défendu par ce pays l'emporte sur le bimétallisme or et argent qui eut longtemps la préférence de la France le franc germinal d […] Lire la suiteCOMBES É. Écrit par Serge BERSTEIN • 823 mots Le nom d’Émile Combes s’identifie avec les pratiques politiques qui, au début du xx e siècle, fondent la République laïque au moyen de l’anticléricalisme militant. Né le 6 septembre 1835 dans une famille pauvre du Tarn son père est tailleur d’habits, sixième de dix enfants, Émile Combes, encouragé par un cousin prêtre, voit son avenir dans une carrière ecclésiastique. Mais le supérieur du sémin […] Lire la suiteCOMMÉMORATION DE L'ARMISTICE DU 11 NOVEMBRE 1918Écrit par Universalis • 505 mots Comme plusieurs autres pays, la France commémore le 11 novembre, date de la signature de l’armistice qui mit fin à la Première Guerre mondiale, en 1918. Ce jour-là, elle rend hommage aux soldats morts au combat pendant ce conflit. Observée pour la première fois de façon discrète en 1919, la commémoration de l’armistice fait l’objet d’une cérémonie officielle dès le 11 novembre 1920 l’État franç […] Lire la suiteCONGÉS PAYÉS, en brefÉcrit par Jean-Marie PERNOT • 244 mots Innovation sociale majeure, les congés payés redéploient l'économie et démocratisent le temps libre. Leur essor s'inscrit dans une tendance internationale très inégalement marquée. Peu nombreux et liés exclusivement à des accords d'entreprise, les congés payés restent très faibles aux États-Unis et plus répandus au Royaume-Uni. En Allemagne, des conventions collectives comportent dès le début du […] Lire la suiteCONGRÈS DE TOURS, en brefÉcrit par Olivier COMPAGNON • 206 mots Du 25 au 30 décembre 1920 se tient à Tours le XVIII e congrès du Parti socialiste unifié, Section française de l'Internationale ouvrière Il est consacré à la question qui agite le parti depuis le milieu de l'année précédente l'acceptation ou non des vingt et une conditions imposées par le Komintern pour adhérer à la III e Internationale. Bien que quelques figures charismatiques com […] Lire la suiteCONSTITUTIONS FRANÇAISES repères chronologiquesÉcrit par Christian HERMANSEN • 1 668 mots Constitution de 1791 Adoptée le 3 septembre par l'Assemblée nationale constituante, deux années après la Déclaration de 1789 qui forme son Préambule, suspendue d'application le 10 août 1792, la première Constitution française ne dura pas un an. Essai de monarchie parlementaire, elle exacerbait en fait l'opposition entre exécutif et législatif initiative des lois réservée à l'Assemblée unique él […] Lire la suiteCOT PIERRE 1895-1977Écrit par Charles-Louis FOULON • 1 569 mots Les hommes politiques de France ont le privilège d'être les plus diffamés et, pour faire ses classes, il faut commencer par être couvert de boue. » Ces constatations de 1939 reflètent le climat déchiré des années 1930, et c'est d'expérience que leur auteur, universitaire et homme de gouvernement, pouvait parier. Car Pierre Cot, s'il sut rassembler autour de lui des amitiés fidèles et des collab […] Lire la suiteCROIX-DE-FEUÉcrit par Jacques NOBÉCOURT • 332 mots • 1 média L'association des combattants de l'avant et des blessés de guerre cités pour action d'éclat », dite les Croix-de-Feu et Briscards », est créée en 1927 par l'homme de lettres Maurice d'Hartoy pour unir les anciens combattants titulaires de la croix de guerre dans une grande force antirévolutionnaire et antidéfaitiste ». Elle est en fait au service de François Coty, chevalier d'industrie, parf […] Lire la suiteCROIX LAÉcrit par Robert de MONTVALLON • 757 mots On ne voit plus assez aujourd'hui que La Croix fut une réussite étonnante et neuve. Elle a en effet plus de cent ans, étant née en juin 1883 sous la forme d'un quotidien un mensuel l'avait précédé depuis 1880. Cent ans font oublier ce qu'a représenté d'audace l'initiative des religieux assomptionnistes congrégation créée par le père d'Alzon qui inspira La Croix , dont les fondateurs furent les […] Lire la suiteDALADIER ÉDOUARD 1884-1970Écrit par Armel MARIN • 1 030 mots • 4 médias Resté dans l'histoire comme l' homme de Munich » Édouard Daladier a été mêlé à d'autres graves événements. Maire de Carpentras en 1911, puis député en 1919, il le reste jusqu'en 1940 et le redevient de 1946 à 1958. En 1924, il rédige la partie consacrée à la Défense nationale du programme du Cartel des gauches. Ministre des Colonies puis de la Guerre en 1925, puis de l'Instruction publique en 19 […] Lire la suiteDARDANELLES EXPÉDITION DES mars-déc. 1915Écrit par Pierre GOBERT • 349 mots • 1 média Afin de rouvrir, par le Bosphore et la mer Noire, des communications faciles avec la Russie, les Britanniques sous l'impulsion de Winston Churchill ont imaginé, dès la fin de 1914, de porter un coup décisif à Constantinople. Il leur faut d'abord forcer le détroit des Dardanelles par une opération navale à laquelle la France accepte de participer. Malheureusement cette opération, décidée en janvi […] Lire la suiteDAWES PLAN 1924Écrit par Armel MARIN • 508 mots Entré en vigueur le 1 er septembre 1924, le plan Dawes demeurera en application jusqu'au 31 août 1929. Il est proposé par un comité d'experts sous l'autorité de l'intendant général américain Charles Dawes 1865-1951, nommé par la Commission des réparations et chargé de mener à bien les négociations qui suivent la politique de force de la France qui a occupé la Ruhr. Ce plan intérieur doit veille […] Lire la suiteDÉMOCRATIE CHRÉTIENNEÉcrit par Pierre LETAMENDIA, Universalis • 6 307 mots • 1 média Dans le chapitre "Les premiers partis catholiques" … Les premiers partis catholiques naissent dans des pays où un conflit religieux devient un enjeu politique. Le Zentrum le Centre allemand a pour ancêtre un groupe catholique » qui se constitue à la diète prussienne en 1852. Créé en 1870, il adhère sans réserve au libéralisme politique, obtenant 18,6 p. 100 des suffrages et cinquante-sept sièges aux premières élections suivant l'unité allemande […] Lire la suiteDÉVALUATION POINCARÉÉcrit par Francis DEMIER • 269 mots La France connaît un regain d'inflation au lendemain de la Première Guerre mondiale. L'augmentation des prix, constante, a été alimentée par la spéculation contre le franc, elle-même liée à la faible confiance des détenteurs de capitaux à l'égard des gouvernements et de leur capacité à stabiliser la monnaie. La chute du franc sur le marché des changes précède ainsi la hausse des prix intérieurs. L […] Lire la suiteDORIOT JACQUES 1898-1945Écrit par Guy ROSSI-LANDI • 810 mots Issu d'une modeste famille de l'Oise, ouvrier métallurgiste de Saint-Denis, Jacques Doriot adhère très jeune à la En 1920, il rallie la III e Internationale. Remplaçant par hasard un délégué malade, il devient suppléant au comité central des Jeunesses communistes ; c'est le début d'une belle carrière au sein du Parti communiste il représente, pour la France, les Jeunesses communistes a […] Lire la suiteDOUMER PAUL 1857-1932Écrit par Universalis • 386 mots Homme d’État français, né le 22 mars 1857 à Aurillac Cantal, mort le 7 mai 1932 à Paris. Fils de cheminot, lui-même ouvrier graveur, Joseph Athanase Paul Doumer s’élève rapidement dans l’échelle sociale ancien élève du Conservatoire national des arts et métiers, licencié de mathématiques 1877 et licencié en droit 1878, enseignant, il devient franc-maçon et, après avoir exercé comme journa […] Lire la suiteDREYFUS AFFAIREÉcrit par Vincent DUCLERT • 4 892 mots • 3 médias L'affaire Dreyfus, qui a duré près de douze années 1894-1906, occupe une place centrale dans l'histoire contemporaine de la France. Et son impact intellectuel et moral comme ses représentations sociales et culturelles en font un événement à échelle mondiale, un véritable passé-présent régulièrement réactivé dans les mémoires individuelles ou collectives et dans les discours politiques, populai […] Lire la suiteDU PREMIER EMPIRE À LA IIIe RÉPUBLIQUE repères chronologiquesÉcrit par Sylvain VENAYRE • 186 mots 1815 Rétablissement de la monarchie. 1830 Trois Glorieuses » 27-29 juillet chute de Charles X, avènement de Louis-Philippe. Février 1848 Chute de Louis-Philippe, proclamation de la II e République. 2 décembre 1851 Coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte. 2 décembre 1852 Proclamation du second Empire. Septembre 1870 Défaite de Sedan le 2 ; proclamation de la III e République le 4. […] Lire la suiteEXTRÊME DROITEÉcrit par Jean-Yves CAMUS • 11 962 mots • 9 médias Dans le chapitre "Naissance d'une famille politique le royalisme ultra" … Dans l'Assemblée nationale constituante, dénomination que se sont donnée les états généraux à compter du 9 juillet 1789, naissent les premiers partis politiques. L'organisation spatiale de la salle des séances place alors le plus à droite du président les aristocrates Noirs », partisans de l'Ancien Régime qui rejettent la Révolution en bloc. Puis, en allant vers la gauche, les monarchiens, p […] Lire la suiteFAURE SÉBASTIEN 1852-1942Écrit par Paul CLAUDEL • 333 mots Fils de négociants, Sébastien Faure se prépare à entrer dans les ordres. Des revers de fortune et la mort de son père changent le cours de sa vie. Militant socialiste en 1885, il est candidat du Parti ouvrier français aux élections législatives de Bordeaux, puis se tourne vers le mouvement anarchiste dont il devient l'un des leaders. Opposé à la fois à l'anarcho-syndicalisme et à la propagande par […] Lire la suiteFAYOLLE ÉMILE 1852-1928 maréchal de FranceÉcrit par Armel MARIN • 130 mots Artilleur et polytechnicien, nommé professeur à l'école de Guerre en 1904. Après avoir participé, au début de la Première Guerre mondiale, à la défense de Nancy, Émile Fayolle reçoit le commandement de la VI e Armée à la bataille de la Somme en 1916, où il se distingue. En 1917, il est à la tête des troupes d'intervention franco-anglaises chargées de seconder les Italiens après la débâcle de Capo […] Lire la suiteFAYṢĀL Ier 1885-1933 roi d'Irak 1921-1933Écrit par Universalis • 604 mots Homme d'État arabe, leader nationaliste et roi d'Irak 1921-1933, né le 20 mai 1885 à La Mecque, mort le 8 septembre 1933 à Berne. Faysal est le fils de Husayn ibn 'Ali, émir et grand chérif de La Mecque qui dirige le Hedjaz de 1916 à 1924. La Première Guerre mondiale fournit une occasion de rébellion pour de nombreux dirigeants arabes qui en sont venus à haïr la domination ottomane. Parmi ceu […] Lire la suiteFERRY JULES 1832-1893Écrit par Jean GARRIGUES • 2 151 mots • 1 média Dans le chapitre "Le fondateur de la IIIe République" … Né le 5 avril 1832 à Saint-Dié, dans les Vosges, dans une famille bourgeoise et fortunée, il est le fils de l'avocat Charles-Édouard Ferry et d'Adèle Jamelot. Son père, libre-penseur, lui donne une éducation classique, libérale et agnostique. Il est notamment influencé par la pensée d'Auguste Comte, qui propose de renoncer à la recherche des causes transcendantes pour s'en tenir aux phénomènes. Ce […] Lire la suiteFOCH FERDINAND 1851-1929 maréchal de FranceÉcrit par André DAUBARD • 930 mots • 3 médias Né à Tarbes, il fait de solides études au collège des jésuites de Saint-Étienne puis de Metz. Il entre ensuite à l'École polytechnique d'où il sortira en 1873 dans l'artillerie. Foch est admis à l'École supérieure de guerre en 1885. En 1893, il est au 3 e bureau de l'état-major, puis devient professeur d'histoire militaire et de tactique générale à l'École de guerre. Son enseignement met en relie […] Lire la suiteFRACHON BENOÎT 1893-1975Écrit par Paul CLAUDEL • 546 mots Né dans une petite commune proche de Saint-Étienne, Benoît Frachon est issu d'une famille de mineurs. Militant ouvrier dès 1909, il participe à la grève des métallurgistes pour la reconnaissance du droit syndical en 1910. À cette époque il adhère au syndicalisme révolutionnaire et participe aux activités d'un petit groupe anarchiste. La déclaration de guerre le mobilise dans une usine d'armement d […] Lire la suiteFRANÇAIS EMPIRE COLONIALÉcrit par Jean BRUHAT • 16 688 mots • 19 médias Dans le chapitre "Une phase de recueillement" … À la fin du second Empire se dessinent les grandes lignes de ce qui sera la politique coloniale de la France au temps de l'impérialisme apparition de la notion d'empire colonial, orientations géographiques Sahara, Niger, Tonkin, élaboration du système du protectorat, naissance des troupes coloniales, formation d'un personnel spécialisé bureaux arabes, bureau politique du Sénégal, inspecteurs […] Lire la suiteFRANCE CONSTITUTION DU SECOND EMPIRE COLONIAL repères chronologiquesÉcrit par Sylvain VENAYRE • 147 mots 1830 Prise d'Alger, début de la deuxième colonisation française. 1847 Reddition d'Abd el-Kader. 1863 Annexion de la Cochinchine. Protectorat sur le Cambodge. 1881 Protectorat sur la Tunisie. 1882 Occupation des territoires parcourus par Savorgnan de Brazza autour du fleuve Congo. 1885 Protectorat sur l'Annam et annexion définitive du Tonkin. Décret organisant les possessions françaises en Po […] Lire la suiteFRANCE Histoire et institutions Le temps des révolutionsÉcrit par Sylvain VENAYRE • 6 926 mots • 8 médias Dans le chapitre "Refaire la Révolution 1848-1880" … Les journées de Juin avaient attisé, parmi les élites républicaines, la peur du rouge ». Toute l'histoire de la II e République est ainsi celle d'un glissement vers une politique de plus en plus méfiante à l’égard du peuple, particulièrement celui des villes. La loi du 31 mai 1850, votée contre ce que la grande voix du parti de l'Ordre », Adolphe Thiers, appelait la vile multitude », en tém […] Lire la suiteFRANC FRANÇAISÉcrit par Dominique LACOUE-LABARTHE • 9 714 mots • 5 médias Dans le chapitre "De l'Union latine à l'étalon or" … Le bimétallisme fonctionne de façon satisfaisante tant que l'un ou l'autre des deux métaux ne fait pas une prime excessive. Avant 1814, l'or fait prime sur l'argent rapport commercial moyen 16/1. En 1820, au contraire, c'est l'argent 15,04/1 car l'or s'est raréfié. Quand le rapport commercial remonte à 15,76, de 1820 à 1850, l'argent déprécié évince presque les pièces d'or. L'afflux d'or calif […] Lire la suiteFRANCHET D'ESPEREY LOUIS FÉLIX 1856-1942 maréchal de FranceÉcrit par Pierre GOBERT • 265 mots Au début de sa carrière militaire, Franchet d'Esperey s'était distingué en Algérie, en Tunisie, en Chine contre les Boxers et au Maroc Oued Zem, Mogador, Tadla. En août 1914, commandant du I er corps d'armée sous Lanrezac, il retarde l'avance allemande à Guise. Puis à la tête de la V e armée, il joue un rôle capital dans la victoire de la Marne 6-12 sept. 1914. Il commande le groupe d'armé […] Lire la suiteFRANC-MAÇONNERIEÉcrit par Roger DACHEZ, Luc NEFONTAINE • 10 703 mots Dans le chapitre "Franc-maçonneries latine et anglo-saxonne" … Pendant que la France, devenue la fille aînée de la maçonnerie », rayonnait sur l'Europe, la Grande-Bretagne avait conservé le magistère maçonnique des origines la Grande Loge unie d'Angleterre, fondée en 1813, était avec le Trône et l'Église d'Angleterre l'un des trois piliers de l'Empire. Au cours du xix e siècle, conjuguant les oppositions politiques entre Paris et Londres et les divergenc […] Lire la suiteFRANÇOIS-PONCET ANDRÉ 1887-1978Écrit par Armand BÉRARD • 1 114 mots • 1 média La personnalité d'André François-Poncet, germaniste, journaliste, député, ambassadeur, académicien, est tout aussi marquante que le caractère dramatique des événements auxquels il fut mêlé. Jeune lycéen, il avait été envoyé par son père magistrat étudier outre-Rhin. Normalien, il avait passé brillamment l'agrégation d'allemand. Journaliste, il fut le fondateur du Bulletin quotidien , publication é […] Lire la suiteFRONT POPULAIREÉcrit par Serge BERSTEIN • 4 946 mots • 1 média Depuis le début des années 1930, la France est confrontée à une crise multiforme, à la fois économique, politique, sociale et morale, marquée par une profonde dépression, une poussée du chômage, une chute des revenus, une perte de confiance dans la démocratie parlementaire et une impuissance des gouvernements successifs, de gauche et de droite, à redresser la situation. C'est pour faire face à c […] Lire la suiteFRONT POPULAIRE, en brefÉcrit par Olivier COMPAGNON • 203 mots • 1 média La victoire du Rassemblement populaire aux élections législatives d'avril-mai 1936 est le produit de la coalition antifasciste formée par les socialistes, les communistes et les radicaux, à la suite du 6 février 1934. Des quatre gouvernements de Front populaire qui se succèdent entre juin 1936 et novembre 1938, le plus important est celui que dirige Léon Blum jusqu'en juin 1937. Signés dès le 7 j […] Lire la suiteGALLIENI JOSEPH-SIMON 1849-1916Écrit par Stéphanie SOUBRIER • 1 566 mots • 1 média Acteur majeur de l’expansion coloniale française, Joseph Gallieni passa une grande partie de sa carrière outre-mer, à l’écart des crises qui affectent l’armée sous la III e République. Mais c’est son rôle durant la Première Guerre mondiale qui fit de lui un personnage populaire en métropole . […] Lire la suiteGAMELIN MAURICE 1872-1958Écrit par Pierre GOBERT • 462 mots • 2 médias Né dans une famille d'officiers, et sorti major de Saint-Cyr en 1893, Gamelin fait partie de l'état-major de Joffre. C'est lui qui rédige, sinon le fameux ordre du jour de la Marne, du moins les instructions qui aboutissent à la grande victoire du 8 septembre 1914 ; c'est encore lui qui commande la 2 e brigade de chasseurs à pied à la bataille de la Somme 1916 puis la 8 e division d'infanterie […] Lire la suiteGAUCHE EN FRANCE DANS L'ENTRE-DEUX-GUERRES repères chronologiquesÉcrit par Olivier COMPAGNON • 514 mots Décembre 1920 Réunie en congrès à Tours, la Section française de l'Internationale ouvrière SFIO se scinde en deux partis. Majoritaires, les partisans de l'adhésion à la III e Internationale créent la Section française de l'Internationale communiste rebaptisée Parti communiste, PC, en 1921, tandis que la minorité menée par Léon Blum demeure au sein de la SFIO. Mai 1924 Le Cartel des gauches, […] Lire la suiteGÉNIE MILITAIREÉcrit par Patrice VENTURA • 5 767 mots • 1 média Dans le chapitre " Histoire du génie militaire" … Arme de l'aménagement du terrain, spécialiste de la conception et de la réalisation des infrastructures des armées, le génie militaire vient tout droit de la première urgence qui s'est imposée pour la survie de l'homme aménager le site, construire pour s'abriter, se protéger ou attaquer. L'abri, la motte, le donjon de pierre, le château fort précéderont les enceintes des villes, puis le bastion […] Lire la suiteGOUIN FÉLIX 1884-1977Écrit par Jean-Pierre RIOUX • 1 038 mots Né à Peypin Bouches-du-Rhône, fils d'instituteur, Félix Gouin, après des études au lycée de Marseille et à la faculté de droit d'Aix, s'inscrit au barreau de Marseille en 1907 et y fait toute sa carrière d'avocat, plaidant pour les syndicats ouvriers avant de mêler le civil et les procès d'affaires. Dès 1902, il est militant socialiste et s'impose parmi les nouveaux dirigeants de la fédération d […] Lire la suiteGRANDE GUERRE ET SOCIÉTÉÉcrit par Emmanuelle CRONIER • 3 554 mots • 5 médias Dans le chapitre "Un pays en armes" … Le 1 er août 1914, l’annonce de la déclaration de guerre de l’Allemagne à la Russie, alliée de la France, est suivie de la mobilisation française, qui tombe au moment où la population apprend la mort du leader socialiste Jean Jaurès, assassiné la veille. À l’annonce de la mobilisation générale, les Français sont saisis de stupeur. L’attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914, était passé presque inape […] Lire la suiteGRAVE JEAN 1854-1939Écrit par Paul CLAUDEL • 408 mots Né dans le Puy-de-Dôme, Jean Grave suit à Paris l'enseignement des Frères des écoles chrétiennes jusqu'à l'âge de onze ans. Mis en apprentissage, il se forme lui-même grâce à de nombreuses lectures. Jean Grave succède à son père comme cordonnier en 1876 et commence à fréquenter assidûment les milieux politiques. Converti à l'anarchisme, il anime un cercle anarchiste dans les VI e et XIII e arron […] Lire la suiteGRÈVEÉcrit par Hélène SINAY, Universalis • 12 540 mots • 8 médias Dans le chapitre "Premières grandes grèves" … L'ère des grands conflits s'ouvre en France en novembre 1831 par la célèbre révolte des canuts lyonnais, ouvriers de la soie qui n'étaient nullement les parias » de la classe ouvrière. C'étaient des travailleurs très qualifiés, que la longue pratique d'un métier avait socialement élevés. Or, après les événements de 1830 qui avaient porté un coup sérieux à la soierie lyonnaise, les prix de façon […] Lire la suiteGRINGOIRE, journalÉcrit par Pierre ALBERT • 515 mots Reprenant la formule du Candide de Fayard, Horace de Carbuccia fonda Gringoire en 1928. Né à Paris en 1891, d'origine corse — il fut même député d'Ajaccio en 1932 —, apparenté au romancier Marcel Prévost et au préfet de police Jean Chiappe, Carbuccia était déjà directeur de la Revue de France , lancée en 1921, et propriétaire des Éditions de France, fondées en 1924. Carbuccia fut toujours pratiq […] Lire la suiteGUERRE MONDIALE PREMIÈREÉcrit par Marc FERRO • 12 473 mots • 50 médias La guerre patriotique », ainsi pourrait-on qualifier le premier conflit mondial . Que l'on jette, en effet, un regard sur l'histoire proche ou lointaine, et il apparaît que chacune des grandes guerres que l'Occident a connues a été peu ou prou mâtinée de guerre civile ce qui est clair pour 1939-1945 l'est également pour l'époque de la Révolution et de l'Empire, pour la guerre de Trente Ans et […] Lire la suiteGUERRE MONDIALE SECONDEÉcrit par Henri MICHEL • 19 622 mots • 103 médias La Seconde Guerre mondiale commence comme un conflit franco-allemand traditionnel, provoqué par la volonté de Hitler de supprimer les frontières que le traité de Versailles avait imposées à l'Allemagne. Les accords de Munich sept. 1938 , puis l'occupation de la Bohême et la vassalisation par le Reich de la Slovaquie mars 1939 ont démantelé le système d'alliances édifié par la diplomatie franç […] Lire la suiteGUESDE JULES 1845-1922Écrit par Madeleine REBÉRIOUX • 2 315 mots • 1 média Le nom de Jules Guesde est indissolublement lié à un courant historique du socialisme français, le guesdisme, qui apparaît dans les années 1880 et qui a joué un rôle important dans la fondation de la Section française de l'Internationale ouvrière en 1905. Le socialisme fait homme » ainsi a-t-on souvent qualifié Jules Guesde. Nul doute qu'il ait exercé sur ses fidèles » et même sur […] Lire la suiteHERRIOT ÉDOUARD 1872-1957Écrit par Armel MARIN • 813 mots Homme politique français, figure de la III e République, puis de la IV e . Démocratie parlementaire, liberté de la presse et de réunion, liberté syndicale à ses débuts, libéralisme économique, liberté de pensée et laïcité ces principes, qu'il défendit toute sa vie, résument le credo politique d'une autre époque. Né à Troyes Aube le 5 juillet 1872, Édouard Herriot fut un orateur de grand talen […] Lire la suiteHERVÉ GUSTAVE 1871-1944Écrit par Pierre ALBERT • 630 mots D'origine relativement modeste, Gustave Hervé commença sa carrière dans l'enseignement comme surveillant, puis comme professeur d'histoire à Rodez en 1897. Son militantisme dreyfusard et son anticléricalisme, ses opinions ultra-démocratiques lui valurent d'être deux fois muté. Professeur au collège de Sens en 1900, il collabora au Travailleur socialiste , feuille ouvrière locale, et l'un de ses ar […] Lire la suiteHISTOIRE DE LA CARTE NATIONALE D'IDENTITÉ P. PiazzaÉcrit par Jean-Claude BUSSIÈRE • 1 045 mots Histoire de la carte nationale d'identité Odile Jacob, 2004 entraîne le lecteur dans le dédale des décisions et des retournements dont elle a été l'objet en France pendant plus d'un siècle. Même si la carte nationale d'identité est intimement liée à l'État, son avènement n'est pas l'expression d'une toute-puissance de celui-ci, qui se déploierait sans entraves. La volonté des services de poli […] Lire la suiteHUMANITÉ L'Écrit par Thierry PFISTER, Universalis • 1 258 mots La presse socialiste est née relativement tard et a toujours eu une vie difficile. Son essor date de la fin des années 1880. Le premier numéro de L'Humanité , présentée comme journal socialiste », parut le 18 avril 1904. Au sein de sa rédaction figuraient notamment René Viviani, Aristide Briand, Jean Longuet et Albert Thomas ; le directeur politique était Jean Jaurès. Après l'unification du mouv […] Lire la suiteILLUSTRATION L'Écrit par Christine BARTHET • 685 mots Revue hebdomadaire dont la carrière fut exceptionnellement longue plus d'un siècle. Fondée en 1843 sur le modèle de l' Illustrated London News , L'Illustration s'est toujours située à l'avant-garde par sa présentation et ses méthodes d'impression, ses responsables n'hésitant pas à faire appel aux dernières innovations techniques. C'est ainsi qu'en 1891 L'Illustration est la première à publier d […] Lire la suiteIMPÔT SUR LE REVENU FranceÉcrit par Bernard VALADE • 205 mots L'impôt sur le revenu fut l'Arlésienne de l'histoire financière de la III e République. Il avait été envisagé dès le mois de décembre 1871 au grand scandale de Thiers. Les projets Bourgeois-Doumer 1896, Caillaux 1900, Rouvier 1903 se heurtèrent à l'hostilité du Sénat. On y dénonça un retour à l'Ancien Régime, c'est-à-dire à la taille et à la fiscalité personnelle. Déposé en 1907, un second […] Lire la suiteJAURÈS JEAN 1859-1914Écrit par Madeleine REBÉRIOUX • 2 667 mots • 1 média Le réveil des études jaurésiennes a mis en évidence, après une longue période vouée surtout à l'hagiographie, parfois même à l'oubli, l'importance exceptionnelle du fondateur de L'Humanité. Au portrait du vieux socialiste barbu, aux échos de son éloquence chaleureuse, plus ou moins démodée, se substituent peu à peu de nouvelles images. Si l'on s'est mépris sur le personnage, cela tient essentiell […] Lire la suiteJE SUIS PARTOUTÉcrit par Pierre-Robert LECLERCQ • 291 mots Fondé en 1930 par les éditions Arthème Fayard, l'hebdomadaire Je suis partout a pour vocation principale de donner un compte rendu des événements internationaux. Parmi les premiers collaborateurs, on relève Pierre Gaxotte, Miguel Zamacoïs, Jean Giraudoux, Lucien Rebatet, Robert Brasillach, Claude Roy, Pierre Halévy, Drieu La Rochelle. Peu à peu le ton et l'orientation de l'hebdomadaire changent, […] Lire la suiteJOFFRE JOSEPH 1852-1931 maréchal de FranceÉcrit par André DAUBARD • 777 mots • 2 médias Fils d'un petit propriétaire viticulteur, Joseph Joffre fait de brillantes études et, grâce à l'aide de ses compatriotes, prépare l'École polytechnique où il entre, benjamin de sa promotion. Lieutenant, puis capitaine au 1 er génie à Versailles, il participe à la reconstruction de l'enceinte fortifiée de Paris. Prématurément veuf, il demande à servir en Extrême-Orient. À Formose, en 1885, il for […] Lire la suiteJOUFFA YVES 1920-1999Écrit par Madeleine REBÉRIOUX • 1 020 mots La vie et la carrière d'Yves Jouffa sont marquées par ses origines juives et laïques, par les compétences juridiques qu'il a tôt acquises et par la constance d'un militantisme de gauche, longtemps dissident » par rapport aux grands partis, qui le porta, de 1984 à 1991, à la présidence de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen. Yves Jouffa est né à Paris le 20 janv […] Lire la suiteJOUHAUX LÉON 1879-1954Écrit par Paul CLAUDEL • 847 mots • 1 média Né à Aubervilliers, d'un père ancien communard, employé dans une manufacture de tabac, Léon Jouhaux, après avoir obtenu son certificat d'études et préparé l'École des arts et métiers, est embauché d'abord dans une serrurerie ; puis il rejoint son père à la manufacture. Il a alors seize ans et fréquente les groupes anarchistes. En 1901, il est condamné à trois mois de prison avec l'anarchiste Liber […] Lire la suiteLAFARGUE PAUL 1842-1911Écrit par Paul CLAUDEL • 388 mots Né à Santiago de Cuba, Français de souche bordelaise, Paul Lafargue se vante de réunir en lui le sang de trois races opprimées les races juive, caraïbe, mulâtre. Pendant qu'il poursuit ses études à la faculté de médecine de Paris, il collabore au journal La Rive gauche , de tendance proudhonienne. Comme il participe au premier Congrès international étudiant Liège, 1865, il est exclu de toutes […] Lire la suiteLAÏCITÉÉcrit par Jean BAUBÉROT, Émile POULAT • 7 623 mots • 2 médias Dans le chapitre "Retour sur l'expérience française" … Boniface VIII, le pape souffleté par l'envoyé du roi Philippe le Bel, ou l'attentat d'Anagni » 1303 cette image a traversé les siècles, et elle avait sa place dans tous les manuels d'histoire. Mais, si elle montre bien le choc des prétentions, elle ne dit rien sur le statut de la religion. Or ce que nous appelons laïcité est alors totalement impensable, à moins de parler d'une laïcité sacral […] Lire la suiteLA ROCQUE FRANÇOIS DE 1885-1946Écrit par Jacques NOBÉCOURT • 497 mots • 2 médias Fils de général et frère d'officiers, François de La Rocque sort de Saint-Cyr en 1907 . Durant la Première Guerre mondiale, il se trouve dans l'Atlas marocain. Grièvement blessé, en 1916, il rejoint le front de France. Après un passage à l'état-major du maréchal Foch, il suit Weygand en Pologne, au cours de la campagne contre l'Armée rouge, puis Pétain dans le Rif. Il revient en France et démissio […] Lire la suiteLAVAL PIERRE 1883-1945Écrit par Armel MARIN • 690 mots • 1 média Fils d'un petit cafetier d'Auvergne, Pierre Laval dut travailler pour payer ses études qui lui permirent, en 1907, de s'inscrire au barreau de Paris. Venu de l'extrême gauche, mais dépourvu d'idéalisme, il s'affranchit de tous les partis pour faire carrière grâce à des amitiés personnelles. Avocat, conseiller de nombreux syndicalistes, il est élu député en 1914 puis maire d'Aubervilliers en 1923, […] Lire la suiteLEBRUN ALBERT 1871-1950Écrit par Universalis • 372 mots Homme d'État français, né le 29 août 1871 à Mercy-le-Haut Meurthe-et-Moselle, mort le 6 mars 1950 à Paris. Albert Lebrun accomplit sa scolarité au lycée de Nancy avant d'entrer à l'École polytechnique, dont il sort major, puis à l'École nationale supérieure des mines. Élu député de la Lorraine à partir de 1900, puis sénateur à partir de 1920, président du Sénat en 1931, président du Conseil gén […] Lire la suiteLÉGALISATION DES SYNDICATS FranceÉcrit par Jean-Marie PERNOT • 210 mots Huit années de débats parlementaires ont été nécessaires pour aboutir à la loi dite Waldeck-Rousseau » rendant légales les organisations professionnelles ouvrières et patronales en 1884. Rompant avec l'idéologie individualiste de la loi Le Chapelier 17 juin 1791, qui supprimait les corporations et proscrivait toute association en vue de défendre de prétendus intérêts communs », elle abroge é […] Lire la suiteLIBANÉcrit par Philippe DROZ-VINCENT, Elizabeth PICARD, Éric VERDEIL, Universalis • 26 514 mots • 18 médias Dans le chapitre "Les communautés" … Chacune des dix-sept communautés libanaises est identifiée par sa doctrine religieuse et son histoire spécifique, mais non par ses différences ethniques. Les Kurdes du Liban sont comptés au nombre des musulmans, les Arméniens, réfugiés d'Asie Mineure au début du xx e siècle, au nombre des chrétiens. Chez ces derniers, la multiplication des groupes est étonnante, aussi archaïque sur le plan doctri […] Lire la suiteLOCARNO ACCORDS DE 1925Écrit par Armel MARIN • 316 mots • 2 médias À l'issue d'une conférence internationale qui réunissait les représentants de la France Briand, de l'Allemagne Stresemann, de la Belgique Vandervelde, de la Grande-Bretagne, de la Tchécoslovaquie et de la Pologne, une série d'accords étaient signés à Locarno en Suisse, les 15 et 16 octobre 1925. Le plus important de ces traités établissait le maintien du statu quo en ce qui concernait les fr […] Lire la suiteLOGEMENT SOCIALÉcrit par Susanna MAGRI • 4 047 mots Dans le chapitre "Les projets réformateurs" … L'avènement du logement social a longtemps été regardé par les historiens comme le triomphe des tenants de l'intervention de l'État sur les défenseurs de l'initiative privée, la construction publique s'imposant comme remède à la crise du logement ». Certes, cette opposition public-privé correspond à une réalité, et il est vrai que la politique publique a vu le jour, ou a été relancée, dans des […] Lire la suiteLONDRES MÉTRO DEÉcrit par Bernard VALADE • 193 mots • 1 média Les travaux du chemin de fer métropolitain de Londres, le premier au monde, commencèrent en 1853. Dix ans plus tard, l' Inner Circle , dont les deux extrémités – Bishop's Gate et Mansion House – sont situées dans la City, était achevé. La ligne de 17 kilomètres et comptant vingt et une stations était gérée par deux compagnies le Metropolitan Railway et le Metropolitan District. Le métro londonie […] Lire la suiteLORRAINEÉcrit par André HUMBERT, René TAVENEAUX • 7 589 mots • 10 médias Dans le chapitre "La Lorraine dans le monde contemporain" … Officiellement province du royaume depuis la mort de Stanislas en 1766, la Lorraine paracheva sous la Révolution son intégration dans l'unité française. Ses habitants surent éviter les excès les plus graves et faire la preuve de leur traditionnelle modération. Cependant, les paysans, qui depuis longtemps souffraient de l'exiguïté de la propriété terrienne, se félicitaient de la disparition des red […] Lire la suiteLOUBET ÉMILE 1838-1929Écrit par Universalis • 307 mots Homme d'État français, né le 31 décembre 1838 à Marsanne Drôme, mort le 20 décembre 1929 à Montélimar. Avocat de formation, élu député en 1876, Émile Loubet défend la cause républicaine et œuvre plus particulièrement pour une école primaire laïque, gratuite et obligatoire. Élu au Sénat en 1885, il est ministre des Travaux publics de décembre 1887 à mars 1888. Nommé président du Conseil et minis […] Lire la suiteLUMIÈRESÉcrit par Jean Marie GOULEMOT • 7 854 mots • 1 média Dans le chapitre "Rousseau contre Voltaire" … Un tel article montre que l'utilisation des Lumières dans le débat idéologique du siècle n'est pas encore chose acquise. En 1878, la célébration du premier centenaire de la mort de Voltaire et de Rousseau illustre les hésitations et les limites d'un usage militant. Voltaire est exalté pour son apologie de la tolérance, son anticléricalisme, son engagement au service de la justice. La franc-maçonn […] Lire la suiteMADAGASCARÉcrit par Marie Pierre BALLARIN, Chantal BLANC-PAMARD, Hubert DESCHAMPS, Bakoly DOMENICHINI-RAMIARAMANANA, Paul LE BOURDIEC, David RASAMUEL, Universalis • 35 139 mots • 11 médias Dans le chapitre "La conquête de Madagascar par la France 1883-1896" … La conquête par la France s'effectue en deux temps, d'abord dans le cadre d'un protectorat, puis par l'annexion pure et simple ; soit plus d'une décennie de débats diplomatiques et politiques, et d'actions militaires. En décembre 1885, la monarchie merina conclut un premier traité de protectorat avec la France qui, depuis mai 1883, pratiquait la politique de la canonnière, occupant les ports de Ma […] Lire la suiteMAGINOT LIGNEÉcrit par Jean DELMAS • 707 mots • 1 média Le sénateur André Maginot était ministre de la Guerre depuis trois semaines quand il défendit, devant le Parlement, le projet de défense des frontières proposé par ses prédécesseurs ; il le fit adopter le 14 janvier 1930. C'est pourquoi il a laissé son nom à ce système de fortification permanente dont la pénible gestation divisa le Haut Commandement français et dont la fin tragique souligna l'inad […] Lire la suiteMALON BENOÎT 1841-1893Écrit par Paul CLAUDEL • 600 mots Né dans une famille de journaliers, Benoît Malon, dès l'âge de sept ans, travaille aux champs. Autodidacte, il monte à Paris en 1863 et se fait embaucher dans une teinturerie de Puteaux ; il y anime en 1866 la grande grève des ouvriers teinturiers. Adhérent à l'Internationale dès la création de la section parisienne, il est aussi un partisan de la coopération la coopérative ouvrière de productio […] Lire la suiteMANDEL GEORGES 1885-1944Écrit par Cécile MÉADEL • 1 012 mots Plus que par sa pensée ou ses fonctions politiques, Georges Mandel marque l'entre-deux-guerres par sa personnalité brillant, lucide, influent, courageux, énergique, combatif, paradoxal, orgueilleux... il n'obtint jamais les postes auxquels ses qualités et sa réputation auraient pourtant dû le conduire. Il conserve encore une notoriété sans rapport avec sa carrière. Issu d'une modeste famille jui […] Lire la suiteMANIFESTATIONÉcrit par Danielle TARTAKOWSKY • 3 727 mots • 2 médias Dans le chapitre "Un mode de régulation des crises" … La France se distingue des deux cas de figure évoqués plus haut. L'usage intransitif du verbe manifester » s'impose en 1868, son participe présent – manifestant – s'étant substantivé dès 1849 Pierre Joseph Proudhon. Cette prise en compte de l'irruption des masses dans l'espace public anticipe, toutefois, sur l'effective autonomisation de ce mode d'expression politique. Les cortèges antérieurs […] Lire la suiteMARJOLIN ROBERT 1911-1986Écrit par Christian SAUVAGE • 1 093 mots À l'époque du Front populaire, Robert Marjolin se définit à la fois comme socialiste et libéral ». Il explique Le socialisme me paraissait essentiel parce que nous vivions dans une société inégalitaire qui ne comportait ni salaire minimal, ni sécurité sociale, ni éducation gratuite. Et j'étais libéral parce que, au fond, j'avais vu les États-Unis, et j'étais convaincu qu'il n'y avait qu'un s […] Lire la suiteMARNE PREMIÈRE BATAILLE DE LA 6-12 sept. 1914Écrit par Universalis • 406 mots Offensive conjuguée, du 6 au 12 septembre 1914, de l'armée française et du corps expéditionnaire britannique, la première bataille de la Marne arrête la progression des Allemands qui ont envahi la Belgique et le nord-est de la France et se trouvent alors à moins de 50 kilomètres de Paris. Cette victoire ruine les plans allemands qui prévoyaient une victoire rapide et totale sur le front de l'Ouest […] Lire la suiteMARNE SECONDE BATAILLE DE LA 15-18 juill. 1918Écrit par Universalis • 262 mots • 1 média C'est la dernière grande offensive allemande de la Première Guerre mondiale. Fort du succès des quatre vastes offensives qu'il a menées en France de mars à juin 1918, le chef du commandement suprême allemand, le général Ludendorff, en lance une nouvelle, mais cette fois destinée à faire diversion, afin d'éloigner les troupes françaises du front des Flandres où il veut pouvoir porter l'attaque déci […] Lire la suiteMARSEILLAISE LAÉcrit par Guillaume MAZEAU • 2 921 mots • 5 médias Dans le chapitre "Le chant de la résistance républicaine" … Sous l’Empire 1804-1815, La Marseillaise est interdite, au profit du Chant du d épart ou de Veillons au salut de l’Empire , un hymne révolutionnaire créé en 1791. La Marseillaise devient alors, et pour longtemps, un chant d’opposition. Sous la Restauration 1814-1830, conformément à la volonté de Louis XVIII de renouer la chaîne des temps », elle est également proscrite. On lui préfère l […] Lire la suiteMARX KARL 1818-1883Écrit par Étienne BALIBAR, Pierre MACHEREY • 8 542 mots • 3 médias Dans le chapitre "La Commune de Paris" … La Commune de Paris et ses conséquences immédiates marquent la fin de la première période de l'histoire du mouvement ouvrier organisé. Du point de vue de Marx, la guerre franco-allemande de 1870 présente un redoutable dilemme – Elle annonce, quelle qu'en soit l'issue, la chute de Napoléon III, la fin du bonapartisme en France et la fin de son influence sur l'Europe elle implique du même coup […] Lire la suiteMAURRAS CHARLES 1868-1952Écrit par Pierre-Robert LECLERCQ • 1 416 mots • 2 médias Arrivant à Paris, après de brillantes études au collège religieux d'Aix, le jeune Charles Maurras, d'une famille de petite bourgeoisie provençale, débute obscurément dans le journalisme. Quatre ans plus tard, dans la royaliste Gazette de France , il fera vraiment ses premières armes ; mais de dix-huit à vingt-deux ans, ce qui le préoccupe surtout c'est la foi religieuse perdue et la fascination de […] Lire la suiteMÉDITERRANÉE HISTOIRE DE LAÉcrit par André BOURDE, Georges DUBY, Claude LEPELLEY, Jean-Louis MIÈGE, Universalis • 18 454 mots • 12 médias Dans le chapitre "Au temps du partage colonial 1875-1914" … La volonté britannique d'écarter la France du Nil et la Russie du Bosphore, si nettement marquée durant tout le siècle, s'affirme à l'occasion de la crise orientale, née de la révolte des sujets orthodoxes de l'Empire ottoman 1876-1878. À chaque grande puissance une zone d'influence . Disraeli, qui avait dès 1875 racheté au khédive Ismā'īl, endetté, ses actions du canal de Suez, se fait céder pa […] Lire la suiteMICHELIN ALFRED 1883-1975Écrit par Pierre LIMAGNE • 777 mots Lorrain de cœur et de tempérament, Alfred Michelin, né à Wassu Haute-Marne, a passé une bonne partie de sa jeunesse dans le sud-ouest de la France, où son père, qui appartenait à la fonction publique, avait été muté. Après ses études secondaires au lycée de Bordeaux, il entame ses études universitaires dans cette ville, et les poursuit à Paris, notamment à la Sorbonne. Licencié ès lettres, lice […] Lire la suiteMOCH JULES 1893-1985Écrit par Jean-Claude MAITROT • 1 388 mots Grande figure du socialisme français du xx e siècle, Jules Moch adhéra en octobre 1924 à la de Léon Blum, dont il épousa l'essentiel des idées, pour démissionner, le 31 décembre 1974, du Parti socialiste de François Mitterrand, dont il contestait la politique d'union de la gauche. Pendant près de cinquante ans, il occupa au sein de son parti une place éminente qui lui valut d'être de n […] Lire la suiteMODERNISME, catholicismeÉcrit par Émile POULAT • 5 231 mots Dans le chapitre "En France" … En France, de façon schématique, on peut distinguer trois tendances majeures les progressistes se persuadent qu'une telle conversion se limite à la maîtrise d'une discipline, sans mettre en cause l'édifice théologique Mgr Batiffol, le père Lagrange, le père de Grandmaison ; les modernistes pensent qu'elle impose une révision profonde des idées reçues et, corrélativement, du régime intellect […] Lire la suiteMONNET JEAN 1888-1979Écrit par Pierre GERBET • 2 052 mots • 1 média Dans le chapitre "Une méthode d’action" … Il n'était ni un intellectuel, ni un technocrate, ni un politicien, mais avant tout un homme d'action qui réfléchissait sur son action et avait très tôt élaboré une méthode ». Durant la Première Guerre mondiale, membre de la mission commerciale française de Londres, il avait été frappé par l'incohérence de la politique des Alliés dans le domaine du ravitaillement. Il suggéra la mise en commun d […] Lire la suiteMONUMENTS AUX MORTSÉcrit par Oonagh HAYES • 3 302 mots • 4 médias En France, quand on parle des monuments aux morts, on fait référence à un type de monuments commémoratifs érigés au lendemain de la Première Guerre mondiale dans presque toutes les communes du pays. Ils sont avant tout une expression collective de deuil. Mais ils révèlent aussi le langage symbolique utilisé pour représenter ce deuil par et pour les contemporains des années 1920, et le message qu […] Lire la suiteMUNICH ACCORDS DEÉcrit par Georges-Henri SOUTOU • 906 mots • 5 médias Avec le rattachement au Reich des trois millions d'Allemands des Sudètes, les accords de Munich du 29 septembre 1938 marquent une étape décisive dans le programme d'expansion de l'Allemagne nazie. Avant l'Anschluss, les revendications de ces derniers ne portaient que sur un degré plus large d'autonomie. Mais, le 24 avril 1938, un congrès des Allemands des Sudètes présidé par Henlein réclame la cr […] Lire la suiteMUTINS DE LA MER NOIREÉcrit par René LEMARQUIS • 998 mots • 1 média En 1919, et particulièrement en avril, des mutineries de marins français éclatent en mer Noire. Quelle était la situation dans cette Russie méridionale un an après octobre 1917 ? La Russie connaît à la fois la guerre civile et l'intervention étrangère. En Ukraine, les Allemands soutiennent l' hetman Skoropadski qui sera vite éliminé par Petlioura. Plus au sud, opère le général blanc Denikine. D'a […] Lire la suiteNATALISMEÉcrit par Hervé LE BRAS • 2 744 mots • 1 média Dans le chapitre "Origine du natalisme" … Beaucoup de populations traditionnelles et de régimes politiques anciens ont été favorables à une natalité élevée, mais le natalisme en tant que doctrine politique et d'État n'apparaît qu'à la fin du xix e siècle en France. On a souvent mis cette naissance du natalisme en rapport avec la baisse précoce de la natalité en France en 1896 et 1897, les décès dépassèrent les naissances et avec la dé […] Lire la suiteOLYMPIADES POPULAIRESÉcrit par Pierre LAGRUE • 1 134 mots Le mouvement sportif ne s'est pas structuré en épousant unanimement les idées de Pierre de Coubertin. En effet, durant le premier xx e siècle, les organisations ouvrières internationales refusent l'approche élitiste du baron. Le se voit présenté par celles-ci comme un ramassis d'aristocrates et de bourgeois » qui, sous couvert d'universalisme, prône le libéralisme et le colonialisme et […] Lire la suiteOPINION PUBLIQUEÉcrit par Patrick CHAMPAGNE • 5 005 mots • 3 médias Dans le chapitre "L'opinion publique et le suffrage universel" … L'adoption du suffrage universel masculin en 1848 qui fait entrer l'ensemble de la population masculine dans le jeu politique actif va inévitablement entraîner un changement dans le contenu de la notion comme dans ses usages et être au principe d'un nouvel état. Sans doute les élus revendiquent-ils toujours le privilège de connaître les attentes de leurs électeurs et par là estiment-ils être com […] Lire la suitePARISÉcrit par Jean-Pierre BABELON, Michel FLEURY, Frédéric GILLI, Daniel NOIN, Jean ROBERT, Simon TEXIER, Jean TULARD • 32 119 mots • 21 médias Dans le chapitre "Les occasions manquées de l'extension" … Si plusieurs plans sont étudiés avant la Première Guerre mondiale – signés Eugène Hénard en 1910, puis Hénard, Donat-Alfred Agache et Henri Prost en 1912 –, l'année 1919 marque le véritable acte de naissance de la réflexion sur le Grand Paris, avec la concomitance du vote de la loi Cornudet, qui impose aux villes françaises un plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension, et le démantèleme […] Lire la suitePARIS JEUX OLYMPIQUES DE [1900] Contexte, organisation, bilanÉcrit par Pierre LAGRUE • 2 144 mots Lors du congrès de la Sorbonne, en juin 1894, Pierre de Coubertin avait souhaité que les premiers jeux Olympiques de l'ère moderne se tiennent à Paris, en 1900. Dimitrios Vikelas le prit de vitesse, proposa un autre lieu – Athènes bien sûr – et d'avancer la date de l'événement à 1896. Il fut écouté et la capitale grecque, malgré des difficultés de tous ordres, releva le défi avec un succès certai […] Lire la suitePARTI DÉMOCRATE POPULAIRE, France 1924-1940Écrit par René RÉMOND • 432 mots Petite formation politique française constituée au lendemain des élections de 1924, le Parti démocrate populaire regroupe une partie des démocrates d'inspiration chrétienne qui ont en commun de vouloir rapprocher le catholicisme et la démocratie. Restent en dehors, à sa gauche, la Jeune République, qui suit les positions de Marc Sangnier, et, sur sa droite, des catholiques républicains socialement […] Lire la suitePARTI RADICAL, FranceÉcrit par Jean MENDELSON • 1 250 mots L'organisation dite communément Parti radical se nomme en réalité Parti républicain radical et radical-socialiste. À sa naissance, le 21 juin 1901 à Paris, ce parti hérite de la tradition des divers comités radicaux dont le programme avait été exprimé par Gambetta Belleville, 1869 puis par Clemenceau Montmartre, 1881 ; plusieurs radicaux avaient déjà été présidents du Conseil Ferdinand Buisso […] Lire la suitePARTI SOCIAL FRANÇAIS par Jacques NOBÉCOURT • 691 mots Créé le 29 juin 1936 sur les traces du mouvement Croix-de-Feu, dissous en vertu de la loi du 10 janvier 1936 interdisant les ligues » qualifiées de paramilitaires, le Parti social français devient à la veille de la Seconde Guerre mondiale le premier parti de masses dans l'histoire de la République, dépassant le Parti communiste, avec bien plus d'un million de membres, en dépit des assau […] Lire la suitePCF Parti communiste françaisÉcrit par Bernard PUDAL • 7 133 mots • 3 médias Dans le chapitre "Le congrès de Tours et son sens décembre 1920" … Dans la conjoncture de l'après-Première Guerre mondiale, marquée par une intense mobilisation sociale les grèves de 1920 et intellectuelle, naît à Tours en décembre 1920, à la suite d'une scission majoritaire de la sur la question de l'adhésion à l'Internationale communiste fondée en 1919 à Moscou, un Parti socialiste Section française de l'Internationale communiste qui ne deviend […] Lire la suitePELLOUTIER FERNAND 1867-1901Écrit par Paul CLAUDEL • 334 mots Fils d'un fonctionnaire des postes, Pelloutier est né à Paris. Il fait ses études au petit séminaire de Guérande puis au collège de Saint-Nazaire. Ayant échoué au baccalauréat, il se consacre au journalisme et collabore à un journal local, La Démocratie de l'Ouest , où il rencontre Aristide Briand. Devenu rédacteur en chef en 1892, il adhère au Parti ouvrier français de Guesde et contribue à la fo […] Lire la suitePÉTAIN PHILIPPE 1856-1951Écrit par Jean-Marie GUILLON • 2 394 mots • 2 médias Il est peu de personnages de l'histoire de France qui auront connu à un tel degré la gloire, puis le discrédit. Et celui-ci, loin de s'atténuer avec le temps, s'est renforcé au fur et à mesure que disparaissaient les générations qui, l'ayant connu triomphant, lui gardaient de l'indulgence. L'image du maréchal Pétain est, aujourd'hui , tout à fait ternie, sauf dans quelques milieux d'extrême droite […] Lire la suitePETIT PARISIEN LEÉcrit par Pierre ALBERT • 580 mots Dans le style des journaux à cinq centimes dont Le Petit Journal offre le prestigieux modèle, Le Petit Parisien naît en 1876. De tendance radicale et anticléricale, il a des débuts difficiles et change plusieurs fois de propriétaire et de ligne politique. En 1881, il tire à 50 000 exemplaires ; en 1884, à 100 000, et il passe à 150 000 en 1886 alors qu'il défend la cause boulangiste. Le succès n […] Lire la suitePLANISMEÉcrit par Arnaud JACOMET • 990 mots Mouvement qui s'inscrit dans un courant de pensée diffus, prenant sa source et étendant ses ramifications dans des partis, syndicats et groupes de pression diversement situés sur l'échiquier politique, le planisme fut un des éléments idéologiques de l'accession au pouvoir des technocrates dans la France des années trente. La Première Guerre mondiale avait accéléré la prise de conscience d'une clas […] Lire la suitePOLICE FRANÇAISE HISTOIRE DE LAÉcrit par Jean-Marc BERLIÈRE • 3 672 mots Dans le chapitre "L'invention d'un modèle républicain" … Avec la III e République 1870-1940 – le premier régime démocratique de longue durée que la France a connu –, des conditions nouvelles se créent et des problèmes inédits se posent ceux d'une démocratie parlementaire confrontée, sans grande préparation ni réflexion préalables, aux tensions et contradictions qui séparent les aspirations des Lumières mises en œuvre dans les textes et mesures des […] Lire la suitePOLICE SOUS LA IIIè RÉPUBLIQUEÉcrit par Jean-Marc BERLIÈRE • 4 202 mots • 1 média La III e République 1870-1940, qui naît dans un contexte difficile – guerre, invasion, occupation –, doit construire, sans grande préparation ni réflexion préalables, une police adaptée à une démocratie parlementaire. Les républicains ont-ils réussi à respecter la loi des lois » que constitue la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, selon laquelle la force publique, instituée po […] Lire la suitePOSSIBILISMEÉcrit par Paul CLAUDEL • 394 mots Au sein de ce qui allait s'appeler le Parti ouvrier français, fondé en 1879, s'est formée une tendance opposée à l'orientation marxiste prônée par Jules Guesde et Paul Lafargue. Conduits par Paul Brousse, Jean Allemane et Jules Joffrin, ses membres décident de se séparer des guesdistes lors du congrès de Saint-Étienne 1882 et créent la Fédération des travailleurs socialistes de France. Ils affir […] Lire la suitePOUGET ÉMILE 1860-1931Écrit par Paul CLAUDEL • 301 mots Né à Rodez, Pouget est élevé dans une famille de républicains militants. Monté à Paris en 1875, il travaille comme employé dans un magasin de nouveautés et fréquente les groupes politiques avancés, notamment anarchistes. En 1879, il fonde le premier syndicat d'employés. Sa participation, avec Louise Michel, à la manifestation parisienne contre le chômage, en 1883, lui vaut huit ans de prison pour […] Lire la suitePREMIÈRE GUERRE MONDIALE, en brefÉcrit par Sylvain VENAYRE • 207 mots • 1 média En 1914, les tensions sont extrêmes en Europe. Elles tiennent essentiellement à l'inadéquation entre les frontières des États et les vœux formulés par les différentes nations. L'assassinat, le 28 juin 1914, de l'archiduc héritier d'Autriche-Hongrie par un Bosniaque désireux que sa nation soit rattachée à l'État serbe est le déclencheur de la guerre, un complexe jeu d'alliances faisant entrer dans […] Lire la suitePREMIÈRE GUERRE MONDIALE repères chronologiquesÉcrit par Sylvain VENAYRE • 207 mots 28 juin 1914 À Sarajevo, assassinat de l'archiduc d'Autriche François-Ferdinand par Gavrilo Princip. 3 août 1914 L'Allemagne déclare la guerre à la France ; les troupes allemandes entrent en Belgique. 6-13 septembre 1914 Bataille de la Marne ; les Allemands sont stoppés à quelques kilomètres de Paris. 25 avril 1915 Débarquement d'un corps expéditionnaire allié aux Dardanelles. 23 mai 1915 Ent […] Lire la suitePROCHE ET MOYEN-ORIENT CONTEMPORAINÉcrit par Nadine PICAUDOU, Aude SIGNOLES • 21 426 mots • 23 médias Dans le chapitre "Balkanisation du Proche-Orient" … L'effondrement de l'Empire ottoman, au lendemain de la Première Guerre mondiale, peut apparaître comme l'aboutissement logique des processus dissolvants que nous avons vus à l'œuvre tout au long du xix e siècle. Il n'en est pas moins précipité par la défaite militaire consécutive au choix de l'alliance allemande. Dès lors, les anciens tenants de l'intégrité ottomane se révéleront les adversaires […] Lire la suitePROCLAMATION DE LA IIIe RÉPUBLIQUEÉcrit par Sylvain VENAYRE • 191 mots • 1 média Le 2 septembre 1870, à Sedan, la défaite des armées françaises face aux armées prussiennes sonne le glas du second Empire. Deux jours plus tard, la III e République est proclamée à Paris et un gouvernement provisoire est mis en place. La volonté des républicains de continuer la guerre ne peut cependant empêcher la défaite militaire. C'est dans ces conditions difficiles qu'est élue, le 8 février 1 […] Lire la suitePROTECTION SOCIALEÉcrit par Vincent VIET • 4 332 mots • 1 média Dans le chapitre "Naissances des États-providence" … Une chose est sûre toutes les formes et techniques de protection, aujourd'hui identifiées, étaient connues et pratiquées en Europe occidentale dès avant 1914. Mais leur coexistence dans un pays donné ne permet pas de conclure à la réalité d'un État-providence où, pour bénéficier du droit aux prestations ou aux allocations, il suffit de relever de catégories prédéfinies malade, invalide, retrait […] Lire la suitePROUST ANTONIN 1832-1905Écrit par Véronique PREST • 1 194 mots Artiste, critique, commissaire d'expositions, collectionneur, député, Antonin Proust fut, en France, le premier ministre des Arts en 1881, avant Malraux 1959, avant Jack Lang qui en revendiquait, lors de son ministère, un siècle plus tard, la filiation. Il eut le premier, dans l'histoire de la politique culturelle française, la conviction qu'il fallait, pour avoir un ministère de la Culture fort […] Lire la suitePUJO MAURICE 1872-1955Écrit par Pierre-Robert LECLERCQ • 202 mots À vingt ans, Maurice Pujo fonde une revue d'art, L'Art et la Vie . L'affaire Dreyfus le jette dans la vie politique et, en 1898, il crée avec Henri Vaugeois un Comité d'action française, qui n'est d'abord qu'un banal comité à fins électorales. L'année suivante, rencontrant Maurras, ils lancent à eux trois l'Action française. Dès lors, sous l'influence de Maurras, Pujo devient royaliste. Journalist […] Lire la suiteRALLIEMENTÉcrit par Xavier de MONTCLOS • 766 mots Le nom de ralliement » fut donné à la nouvelle direction politique que Léon XIII indiqua aux catholiques français en les engageant à accepter le régime républicain. Les prodromes du ralliement datent des années 1879-1880. Lorsque les républicains, parvenus au pouvoir, commencèrent à appliquer leur programme de laïcisation, le Saint-Siège conseilla à certains leaders catholiques d'abandonner tact […] Lire la suiteRAVACHOL FRANÇOIS CLAUDIUS KŒNIGSTEIN dit 1859-1892Écrit par Paul CLAUDEL • 557 mots De son vrai nom Kœnigstein, Ravachol naît dans une famille ouvrière de Saint-Chamond. La misère et les désaccords familiaux entraînent le père, hollandais d'origine, à abandonner le foyer, et à l'âge de huit ans Ravachol est placé » à la campagne pendant la belle saison ; l'hiver, il retourne à l'école. Après quelques années d'apprentissage, il devient ouvrier teinturier ; à dix-huit ans, il lit […] Lire la suiteREYNAUD PAUL 1878-1966Écrit par Solange MARIN • 593 mots • 1 média De Gaulle a dit de lui qu'il fut un homme injustement broyé par des événements excessifs ». L'homme politique a pourtant du talent. Personnalité du centre droit, Paul Reynaud possède des talents d'économiste et il ose mettre en œuvre ses idées. Avocat, élu député des Basses-Alpes en 1919, puis, à partir de 1928, du II e arrondissement de Paris jusqu'en 1940, il est tour à tour ministre des Fina […] Lire la suiteRURAL DROITÉcrit par Joseph HUDAULT • 4 864 mots Dans le chapitre "La législation complémentaire du Code civil" … Les interventions du législateur entre 1804 et 1945 sont restées fort limitées quelques améliorations sur certains contrats de location d'immeuble, quelques créations d'importance mais dans des domaines ponctuels. En ce qui concerne les améliorations, on peut citer la loi du 18 juillet 1889 sur le métayage ou colonat partiaire ou encore la loi du 8 février 1897 sur le bail à domaine congéable o […] Lire la suiteSECONDE GUERRE MONDIALE repères chronologiquesÉcrit par Vincent GOURDON • 472 mots 7-8 juillet 1937 Incident au pont Marco-Polo, près de Pékin, entre Chinois et Japonais. Dans les jours qui suivent, les Japonais entament la conquête de la Chine. 1 er septembre 1939 L'armée allemande entre en Pologne. Français et Britanniques mobilisent le lendemain et déclarent la guerre à l'Allemagne le 3. 17 juin 1940 Quelques jours après la déclaration de guerre de l'Italie au côté de l'A […] Lire la suiteSÉPARATION DES ÉGLISES ET DE L'ÉTAT, en brefÉcrit par Wanda MASTOR • 231 mots Sous le Directoire, un décret du 3 ventôse an III 21 janv. 1795 avait posé le principe de séparation des cultes et de l'État. Mais celui-ci allait être de courte durée, le Concordat conclu entre Napoléon et le Saint-Siège restaurant les liens juridiques entre les deux autorités. La loi du 9 décembre 1905 met fin à la période concordataire ouverte en 1801 en instaurant, sans le mentionner, le pri […] Lire la suiteSFIO Section française de l'Internationale ouvrièreÉcrit par François BROUSSE, Universalis • 1 522 mots Après la défaite de la Commune, le mouvement ouvrier français est réduit au silence pendant plusieurs années, puis, à partir de 1876, se tiennent des congrès ouvriers regroupant des délégués de syndicats et de coopératives, auxquels se joignent bientôt des représentants des groupes d'études socialistes animés notamment par Jules Guesde. Sous l'impulsion de ces derniers, le Congrès ouvrier de Marse […] Lire la suiteSOCIALISME Histoire des mouvements socialistes 1870-1914Écrit par Daniel LIGOU • 8 110 mots • 6 médias Dans le chapitre "Dispersion et réunion du socialisme français" … Le socialisme français est divisé en factions rivales jusqu'en 1905 ; à cette date, l'essentiel de ses forces s'unifie au sein du Parti socialiste, section française de l'Internationale ouvrière Dans l'ensemble, sa puissance ne cesse de croître au cours de cette époque. Enfin, il possède en Jules Guesde et surtout en Jean Jaurès deux hommes de tout premier plan. La répression qui suiv […] Lire la suiteSOCIALISME Social-démocratieÉcrit par Philippe MARLIÈRE • 10 078 mots • 4 médias Dans le chapitre "Du mot à la réalité" … D'obédience sociale-démocrate, la I re Internationale 1864-1876, première organisation politique du mouvement ouvrier, revendique la conquête du pouvoir politique. La classe ouvrière se dote pour la première fois de structures de masse nationales, révolutionnaires car fortement influencées par le marxisme. Elle devient ainsi un acteur politique à part entière. L'enfance sociale-démocrate est d […] Lire la suiteSOLIDARISMEÉcrit par Jean MENDELSON • 688 mots Doctrine politique dont le principal théoricien est le politicien radical français Léon Bourgeois 1851-1925. Bien qu'il ait son origine historique chez le socialiste français Pierre Leroux 1797-1871, le solidarisme se rattache aux courants de pensée du xix e siècle en marge du socialisme. L'influence de Leroux fut très grande vers 1840, celui-ci voulant remplacer la charité du christianisme […] Lire la suiteSOMME PREMIÈRE BATAILLE DE LA 1er nov. 1916Écrit par Universalis • 258 mots • 1 média La première bataille de la Somme se solda par une offensive coûteuse et sans grand succès sur le front ouest, pendant la Première Guerre mondiale. Les Allemands occupaient des zones de tranchées abritées, situées à des points stratégiques, lorsque les Français et les Britanniques lancèrent leur attaque sur un front de 34 kilomètres au nord de la Somme. Des bombardements d'artillerie d'une semaine […] Lire la suiteSOMME SECONDE BATAILLE DE LA 21 mars-5 avril 1918Écrit par Universalis • 320 mots • 1 média Également connue sous le nom de bataille de Saint-Quentin, la seconde bataille de la Somme est une offensive allemande en partie réussie, lancée contre les forces alliées du front Ouest à la fin de la Première Guerre mondiale . Le commandant en chef allemand, le général Erich Ludendorff, pensait qu'il était vital pour l'Allemagne d'utiliser les soldats que l'effondrement de la Russie avait libérés […] Lire la suiteSPORT Disciplines Le rugbyÉcrit par Pierre LAGRUE • 9 416 mots • 5 médias Dans le chapitre "Du schisme » de 1895 au Tournoi des cinq nations" … La multiplication de ces confrontations posait le problème de l'amateurisme des joueurs. Le 29 août 1895, vingt-deux clubs fondent la Northern Football Union et autorisent le principe du manque à gagner », autrement dit de sa compensation. Ils quittent la Football Rugby Union. Ils vont développer une nouvelle forme de jeu le rugby à XIII, entièrement professionnel. La s'arc-boute en 1 […] Lire la suiteSYRIEÉcrit par Fabrice BALANCHE, Jean-Pierre CALLOT, Philippe DROZ-VINCENT, Philippe RONDOT, Charles SIFFERT, Universalis • 37 006 mots • 12 médias Dans le chapitre "Faysāl à Damas" … Les troupes d'Allenby avaient été soutenues par une armée bédouine que commandait le prince Faysāl, fils du chérif de La Mecque. C'est cette armée qui avait pris Damas le 1 er octobre. En mars 1920, Faysāl, s'appuyant sur les promesses faites par les Anglais à son père d'un grand royaume arabe » s'étendant à toutes les possessions arabes de l'Empire ottoman, réunit à Damas un congrès général sy […] Lire la suiteTARDIEU ANDRÉ 1876-1945Écrit par Universalis • 386 mots Homme politique français, né le 22 septembre 1876 à Paris, mort le 15 septembre 1945 à Menton. Grand bourgeois né dans une vieille famille parisienne de graveurs, André Pierre Gabriel Amédée Tardieu étudie à l'École normale supérieure. Après avoir servi dans le corps diplomatique, il établit sa réputation en tant que journaliste du Temps , spécialisé dans la politique étrangère. Élu à la Chambre d […] Lire la suiteTCHADÉcrit par Marielle DEBOS, Jean-Pierre MAGNANT, Roland POURTIER, Universalis • 9 797 mots • 8 médias Dans le chapitre "L'époque coloniale" … Le 22 avril 1900, les colonnes françaises venues d'Alger mission Foureau-Lamy et de Dakar mission Joalland-Meynier se joignent à celle qui vient de Brazzaville et, sous les ordres d'Émile Gentil, écrasent l'armée de Rabeh à la bataille de Kousseri. À partir des bases établies le long du Chari Fort-Archambault, Fort-Lamy, la conquête s'engage la résistance des Sar prend fin en 1905 à la mor […] Lire la suiteTCHÉCOSLOVAQUIEÉcrit par Marie-Elizabeth DUCREUX, Michel LARAN, Jacques RUPNIK • 12 946 mots • 11 médias Dans le chapitre "Démembrement et effondrement 1938-1939" … La politique extérieure fut dirigée par Beneš de façon continue et en conformité avec les vues générales de Masaryk ; elle visait à la conservation du statu quo et de la paix, qu'il défendit à la Société des Nations face aux menaces que représentaient à la fois le communisme soviétique et les aspirations révisionnistes des vaincus Allemagne, Hongrie. À cet effet, la Tchécoslovaquie comptait ess […] Lire la suiteTEMPS LEÉcrit par Pierre Albin MARTEL • 345 mots Journal qui n'est plus guère connu aujourd'hui que comme l'antécédent du Monde . Le titre en était apparu en 1829, mais c'est en 1861 qu'il renaît pour devenir, après avoir été modérément oppositionnel sous l'Empire, l'organe le plus influent sous la III e République, prenant la place jusqu'alors tenue par le Journal des débats . Parmi ses directeurs, du fondateur Auguste Nefftzer à Jacques Chast […] Lire la suiteTESSIER GASTON 1887-1960Écrit par Paul CLAUDEL • 504 mots Né à Paris, d'origine bretonne, Tessier est à seize ans employé dans une maison de commerce. Il fréquente les cercles d'études des œuvres de jeunesse catholique et il rencontre Marc Sangnier dont il deviendra le disciple et l'ami. En 1905 il adhère au syndicat des employés du commerce et de l'industrie ; celui-ci a été fondé en 1887 par les frères des Écoles chrétiennes. D'une association qui vise […] Lire la suiteTHOREZ MAURICE 1900-1964Écrit par Annette WIEVIORKA • 1 438 mots Après le décès de Maurice Thorez le 12 juillet 1964 sur le paquebot Litva qui l’emmenait pour ses vacances sur les bords de la mer Noire, Jeannette Vermeersch, sa seconde épouse, écrivait à Nikita Khrouchtchev, alors premier secrétaire du Parti communiste de l’Union soviétique Maurice est mort à Istanbul. C’est comme le symbole de sa vie, d’une vie entre deux mers, d’une vie entre les deux pa […] Lire la suiteTOURS CONGRÈS DEÉcrit par Paul CLAUDEL • 992 mots Le XVIII e congrès du Parti socialiste unifié, section française de l'Internationale ouvrière, s'ouvre le 25 décembre 1920 à Tours, salle du Manège. L'enjeu en est clair le parti adhérera-t-il ou n'adhérera-t-il pas à la III e Internationale, fondée par les révolutionnaires russes en 1919. Quelle que soit l'issue du vote, les délégués au congrès savent que la minorité ne pourra rester dans le […] Lire la suiteTRANCHÉES DE VERDUNÉcrit par Pascal LE PAUTREMAT • 279 mots • 1 média La bataille de Verdun, véritable lutte d'épuisement, se déclenche le 21 février 1916, avec l'attaque allemande, et reste particulièrement intense pendant près de quatre mois. Les Allemands cherchent à s'emparer des forts et des positions stratégiques situés au nord de la Meuse. De février à mai 1916, le général Philippe Pétain réussit à contenir l'avancée de la V e armée allemande commandée par l […] Lire la suiteTRIPLICE ou TRIPLE ALLIANCEÉcrit par Jean-Pierre MOUSSON-LESTANG • 492 mots Alliance conclue le 20 mai 1882 entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'Italie. Déjà assuré du concours autrichien depuis la Duplice de 1879, puis de la neutralité de la Russie depuis le renouvellement de l'entente des trois empereurs en juin 1881, Bismarck souhaitait faire entrer l'Italie dans son système ». L'Allemagne, en effet, dans le cas d'un conflit avec la France, ne pouvait compter s […] Lire la suiteTROISIÈME RÉPUBLIQUEÉcrit par Louis GIRARD • 14 492 mots • 23 médias Fondée en réaction contre le second Empire, la troisième République, à bien des égards, continue l'Empire de Napoléon III. Comme ce dernier, elle est portée par la vague du progrès scientifique et technique, par l'avènement d'une civilisation industrielle dont les expositions universelles de Paris 1878, 1895, 1900 illustrent la croissance. Jusqu'en 1914, la stabilité du franc favorise l'épargne […] Lire la suiteTUNISIEÉcrit par Michel CAMAU, Roger COQUE, Jean GANIAGE, Claude LEPELLEY, Robert MANTRAN, Khadija MOHSEN-FINAN, Universalis • 19 981 mots • 14 médias Dans le chapitre "Le protectorat français" … Le soin de défendre et de représenter le pays revenait désormais à la France. L'absolutisme du bey n'était qu'une fiction commode derrière laquelle s'abritait la réalité du pouvoir résidentiel. La France s'était gardée de modifier une succession par rang d'âge qui vouait tous les souverains à la sénilité. Mal préparés aux affaires de l'État, ils se bornaient à signer sans discuter les décrets que […] Lire la suiteURBANISME L'urbanisme en France au XXe siècleÉcrit par Simon TEXIER • 10 204 mots • 3 médias Dans le chapitre "Les villes françaises avant 1914" … Les transformations opérées dans les villes françaises au cours de la seconde moitié du xix e siècle ne peuvent être comparées à celles que connaît Paris à la même époque. Le système mis en place par Haussmann dans la capitale sera tout de même partiellement exporté, sous sa forme la plus emblématique la grande percée, même si certaines créations sont antérieures aux principales percées parisie […] Lire la HistoireÉcrit par Nicolas WERTH • 22 741 mots • 55 médias Dans le chapitre "L'URSS dans les relations internationales" … Dans une Europe en proie à la montée du militarisme des puissances fascistes, l'URSS stalinienne pratique une politique nationaliste de grande puissance, qui débouche, en août 1939, sur le pacte germano-soviétique, véritable partage de l'Europe orientale entre les deux dictatures. Le VI e congrès du Komintern 17 juillet-1 er septembre 1928 constitue une étape importante dans la définition de l […] Lire la suiteVERDUN BATAILLE DE 1916Écrit par Pierre GOBERT • 562 mots • 1 média À l'aube de l'année 1916, le commandement allemand, décidé à user complètement l'armée française en l'obligeant à s'engager à fond, choisit d'attaquer Verdun, saillant vulnérable dans la ligne de défense allemande, pivot du front fortifié et ville historique que les Français voudront défendre coûte que coûte . Le plan du Kronprinz, commandant la V e armée allemande, est de rompre le front nord du […] Lire la suiteWALDECK-ROUSSEAU PIERRE MARIE RENÉ 1846-1904Écrit par Henri LERNER • 550 mots L'une des figures les plus prestigieuses et les plus représentatives du personnel politique de la III e République, Waldeck-Rousseau a laissé le souvenir d'un très grand homme d'État. Pourtant, l'un de ses biographes, Pierre Sorlin, juge cette réputation surfaite et souligne le contraste entre ce que fut réellement Waldeck-Rousseau et ce qu'il a représenté. La physionomie de cet homme d'État, cal […] Lire la suiteWALLON AMENDEMENTÉcrit par Armel MARIN • 346 mots Professeur d'histoire à la Sorbonne, membre de l'Institut, Henri Wallon 1812-1904 est élu par le département du Nord à l'Assemblée de Bordeaux en 1871. Représentant, entre le centre gauche et le centre droit, un modèle du député libéral et modéré, attaché à la dynamique de l'équilibre en toutes choses, il se fit remarquer par son intervention dans la discussion relative aux lois constitutionnell […] Lire la suiteWEYGAND MAXIME 1867-1965Écrit par Pierre GOBERT • 720 mots Né de parents inconnus — dont l'un appartenait sans doute à la famille royale de Belgique — le futur généralissime des armées françaises entre à Saint-Cyr en 1885 à titre étranger sous le nom de Nimal et en sort dans la cavalerie. En 1888, il prend la nationalité française sous le nom de son père adoptif, Weygand. Dès le début de la grande guerre, il est choisi par Foch comme chef d'état-major d […] Lire la suiteZAY JEAN 1904-1944Écrit par Serge BERSTEIN • 1 130 mots Jean Zay, l’un des plus brillants hommes politiques de la jeune génération de l’entre-deux-guerres, devait mourir à quarante ans, assassiné par la Milice du régime de Vichy. Issu d’une famille de juifs alsaciens ayant opté pour la France en 1871 et venue s’installer à Orléans, Jean Zay, né le 6 août 1904, est élevé, comme sa sœur, dans la religion protestante, celle de leur mère. Fils de Léon Zay, […] Lire la suiteZIMMERWALD CONFÉRENCE DE 1915Écrit par Paul CLAUDEL • 942 mots L'Europe est en guerre depuis treize mois lorsque s'ouvre le 5 septembre 1915 à Zimmerwald, près de Berne, la première conférence socialiste internationale depuis l'effondrement de l'Internationale socialiste en août 1914. Les tentatives de renouer des liens internationaux ont été nombreuses ; elles venaient soit de partis socialistes de pays neutres ou non engagés dans le conflit conférence ital […] Lire la suitePréciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, Hervé Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, écriture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 articlesRÉSISTANCE À LA CORROSION12 articlesMÉTIER À TISSER2 articlesUN LIEU À SOI, Virginia Woolf11 articlesMARCHÉS À TERME9 articlesARMES À FEU9 articlesMARCHÉ À OPTIONS9 articlesCHAMBRES À GAZ8 articlesAVIONS À RÉACTION ou JETS8 articlesPROPULSION À RÉACTION8 articlesTURBINES À VAPEUR8 articlesVER À SOIE8 articlesMACHINE À FILER8 articlesDINOSAURES À PLUMES7 articlesCHAMBRE À BULLES7 articlesSCÈNE À L'ITALIENNE7 articlesTANGENTE À UNE COURBE6 articlesPÂTE À PAPIER6 articlesCARTES À JOUER6 articlesPILE À COMBUSTIBLE6 articlesTURBINES À GAZ6 articlesLASERS À SEMICONDUCTEURS6 articlesTUBE À VIDE5 articlesBOMBE À NEUTRONS5 articlesPIÈGE À IONS5 articlesMACHINE À ÉCRIRE5 articlesMOULIN À VENT5 articlesMACHINE À COUDRE5 articlesLAMPE À INCANDESCENCE5 articlesBATEAU À VAPEUR4 articlesNOMBRE DE MASSE A4 articlesFLÛTE À BEC4 articlesCORNET À PISTONS4 articlesGARDE À VUE4 articlesBALEINE À FANONS4 articlesSAUT À SKIS3 articlesPOMPE À CHALEUR3 articlesCHAMBRE À BROUILLARD3 articlesFOUGÈRES À GRAINES3 articlesLASERS À NÉODYME3 articlesSERPENT À PLUMES3 articlesCANON À ÉLECTRONS3 articlesVIELLE À ROUE3 articlesPUCES À PROTÉINES3 articlesRÉSISTANCE À L'AVANCEMENT3 articlesENSEIGNEMENT À DISTANCE3 articlesTRAVAIL À LA CHAÎNE3 articlesBALEINE À BOSSE3 articlesCHONDRITES À ENSTATITE2 articlesCHAMBRE À FILS2 articlesRIQUET À LA HOUPPE2 articlesGENÊT À BALAIS2 articlesLASERS À SOLIDES2 articlesLIGNES À RETARD2 articlesMICROMÈTRE À FILS2 articlesLAMPE À DÉCHARGE2 articlesMASER À HYDROGÈNE2 articlesGAZ À L'EAU2 articlesLASERS À RUBIS2 articlesPIED À COULISSE2 articlesTIR À L'ARC2 articlesTAMBOUR À FENTE2 articlesCHANSON À BOIRE2 articlesCORNET À BOUQUIN2 articlesLA MAIN À LA PÂTE2 articlesMACHINES À SOUS2 articlesSUCCINYL-COENZYME A2 articlesRETENUE À LA SOURCE2 articlesENDOCYTOSE À RÉCEPTEURS1 articleCANON À GAZ1 articleCHAMBRE À DÉRIVE1 articleCAMÉRA À SCINTILLATIONS1 articlePASSAGE À L'ACTE1 articleDIALYSE À L'ÉQUILIBRE1 articleOURS À COLLIER1 articleTOUR À RÉDUIRE1 articleOURS À LUNETTES1 articleLASERS À EXCIMÈRES1 articleCOMPTEUR À ÉTINCELLES1 articleCHAMBRE À PLASMA1 articleCHAMBRE À ÉTINCELLES1 articleMÉMOIRES À SEMICONDUCTEURS1 articleENCÉPHALITE À TIQUES1 articlePILE À HYDROGÈNE1 articleRÉFRIGÉRATEUR À DILUTION1 articleFREIN À TAMBOUR1 articleFREIN À DISQUE1 articleRUGBY À XIII1 articleTÉLÉVISION À PÉAGE1 articleNEURONES À HYPOCRÉTINES1 articleHARPE À CADRE1 articleTAMBOUR À FRICTION1 articleBOÎTE À MUSIQUE1 articleCLOCHE À VENT1 articleMACHINE À TISSER1 articlePOMPE À MERCURE1 articleVARIÉTÉ À BORD1 articleBÂTON À FEU1 articleMIROIR À ATOMES1 articleBARRAGES À CONTREFORTS1 articleCALCAIRE À ENTROQUES1 articleLEUCÉMIE À TRICHOLEUCOCYTES1 articleLASERS À GAZ1 articleLASERS À COLORANTS1 articleCANON À NEIGE4 articlesMUTATIONS DYNAMIQUES ou MALADIES À EXPANSION DE TRIPLETS15 articlesSAUT À LA PERCHE, athlétisme15 articlesUNION À DIEU, théologie10 articlesCOMPOSITES À FIBRES MATÉRIAUX10 articlesÉTHIQUE À NICOMAQUE, Aristote2 articlesASTÉRIX ou A-1, satellite2 articlesIPHIGÉNIE À AULIS, Euripide1 articleCYCLE À CASCADE, cryogénie1 articleLETTRES À LUCILIUS, Sénèque1 articleSÉLECTIVITÉ À L'ORIENTATION, neurophysiologie1 articleAIDE À LA DÉCISION, informatique1 articleJET A-1, carburant5 articlesÀ LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU, Marcel Proust44 articlesGAZ À EFFET DE SERRE16 articlesTRAINS À GRANDE VITESSE12 articlesMÉMOIRE À LONG TERME9 articlesRÉACTEUR ou MOTEUR À RÉACTION9 articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION9 articlesCONTRAT À TERME ou FUTURE8 articlesPUCE À ADN ou BIOPUCE7 articlesMARCHÉS DE DROITS À POLLUER6 articlesTRAVAIL À TEMPS PARTIEL6 articlesMÉMOIRE À COURT TERME5 articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE5 articlesMICROSCOPIE À EFFET TUNNEL4 articlesMICROSCOPIE À CONTRASTE INTERFÉRENTIEL4 articlesRÉACTEUR À EAU LOURDE4 articlesRÉACTEUR À GRAPHITE-GAZ4 articlesMARCHÉ À TERME DE MARCHANDISES4 articlesACADÉMIE DE FRANCE À ROME3 articlesATTEINTES À LA VIE PRIVÉE3 articlesMOTEURS À DEUX TEMPS3 articlesINDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION3 articlesPRÊT À LA GROSSE AVENTURE2 articlesRÉDUCTION À L'ÉTAT LAÏC2 articlesMOTEURS À QUATRE TEMPS2 articlesMICROSCOPIE À CONTRASTE DE PHASE2 articlesTUBE À ONDES PROGRESSIVES2 articlesLAME À FACES PARALLÈLES2 articlesCELLULE À ENCLUMES DE DIAMANT2 articlesDÉCOUPLAGE DES AIDES À L'AGRICULTURE2 articlesTUBE À CHAMPS CROISÉS2 articlesMICROSCOPIE À RAYONS X2 articlesLASERS À ÉLECTRONS LIBRES2 articlesDINOSAURES À QUATRE AILES2 articlesACCÈS AU DROIT ET À LA JUSTICE2 articlesTRADING À HAUTE FRÉQUENCE1 articleALLIAGES À MÉMOIRE DE FORME1 articleLASERS À DIOXYDE DE CARBONE1 articleMICROSCOPIE À FORCE ATOMIQUE1 articleMICROSCOPIE À FORCE MAGNÉTIQUE1 articleMAÎTRE DE BADIA À ISOLA1 articleSURSIS AVEC MISE À L'ÉPREUVE1 articleSKATEBOARD ou PLANCHE À ROULETTES1 articleCHAWAN ou BOL À THÉ1 articleLASERS À HÉLIUM-NÉON1 articleCHROMATOGRAPHIE À CONTRE-COURANT1 articleFULIGULE À TÊTE ROUGE1 articleFULIGULE À BEC CERCLÉ1 articleFULIGULE À DOS BLANC1 articlePOMPE À PALETTES MOBILES1 articlePOMPE À DIFFUSION D'HUILE1 articleLEUCÉMIE AIGUË À PROMYÉLOCYTES1 articleMÉMOIRES À TORES DE FERRITE1 articleTÉLÉVISION À HAUTE DÉFINITION1 articleMÉMOIRES À BULLES MAGNÉTIQUES1 articleNAVIRES À GRANDE VITESSE1 articleFOOTBALL À CINQ ou CÉCIFOOT1 articleRECONNAISSANCE DES MOTS À L'ORAL5 articlesLA MORT À VENISE, Thomas Mann2 articlesL'HOMME À LA CAMÉRA, Dziga Vertov1 articleNOYAUX À HALO, physique nucléaire1 articleNOTRE AGENT À LA HAVANE, Graham Greene1 articleVOYAGE À TŌKYŌ, Yasujiro Ozu1 articleCARTE À JOUER MUSÉE FRANÇAIS DE LA1 articleHALTE À LA CROISSANCE ?, Club de Rome1 articlePOUVANAA A OOPA 1895-19773 articlesMORT À CRÉDIT, Louis-Ferdinand Céline5 articlesHABITATIONS À LOYER MODÉRÉ HLM5 articlesRÉACTEUR À NEUTRONS RAPIDES articlesPOTENTIALISATION À LONG TERME PLT2 articlesDÉPRESSION À LONG TERME DLT1 articleMICROANALYSEUR À SONDE ÉLECTRONIQUE articleSYSTÈMES À ÉVÉNEMENTS DISCRETS, automatique13 articlesACÉTYL-COENZYME A ou ACÉTYL-CoA7 articlesDROIT DES PEUPLES À DISPOSER D'EUX-MÊMES6 articlesMARCHÉ DE GRÉ À GRÉ ou articlesAÉROGLISSEURS ou VÉHICULES À COUSSIN D'AIR4 articlesRADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE ou articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE EN TRANSMISSION2 articlesAMPLIFICATION D'IMPULSION À DÉRIVE DE FRÉQUENCE1 articleMICROSCOPIE IONIQUE À EFFET DE CHAMP1 articleSPECTROPHOTOMÈTRE INFRAROUGE À TRANSFORMÉE DE FOURIER1 articleRÉACTEURS NUCLÉAIRES À SELS FONDUS1 articleENFANTS À HAUT POTENTIEL INTELLECTUEL2 articlesMAÎTRES À L'ŒILLET fin XVe-déb. XVIe s.2 articlesLE DERNIER TANGO À PARIS, Bernardo Bertolucci2 articlesCUBIQUE À FACES CENTRÉES RÉSEAU1 articleMON CŒUR MIS À NU, Charles Baudelaire1 articleSCENES FROM A MARRIAGE, série télévisée4 articlesDÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE LIÉE À L'ÂGE articleBONS À MOYEN TERME NÉGOCIABLES articleEULER-POINSOT MOUVEMENT ou MOUVEMENT À LA POINSOT5 articlesITINÉRAIRE DE PARIS À JÉRUSALEM, François René de Chateaubriand3 articlesPROLÉGOMÈNES À UNE THÉORIE DU LANGAGE, Louis Trolle Hjelmslev1 articleLA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells1 articlePOÈTE À NEW YORK, Federico García Lorca1 articleINTRODUCTION À L'ŒUVRE SUR LE KAVI, Wilhelm von Humboldt1 articleLETTRE À D'ALEMBERT SUR LES SPECTACLES, Jean-Jacques Rousseau62 articlesVENT INSTRUMENTS À10 articlesHUILE PEINTURE À L'3 articlesTHOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit 1379 articlesCALCULER MACHINES À4 articlesENCAUSTIQUE PEINTURE À L'4 articlesCROÛTES SOLS À3 articlesTIMOTHÉE ÉPÎTRES À3 articlesVITRE VERRE À2 articlesCHENILLES MATÉRIEL À2 articlesINERTIE CENTRALE À2 articlesPHILÉMON ÉPÎTRE À2 articlesTITE ÉPÎTRE À2 articlesINFINI RÉGRESSION À L'2 articlesAVALANCHE DIODE À1 articleSOBOLEVA P. articleÉCHO BOÎTE À1 articleMERCURE ÉLECTRODE À1 articleARC PROCÉDÉ À L'1 articleIMMERSION OBJECTIF À1 articleHYDROGÈNE CHALUMEAU À1 articlePSEUDOGLEY SOLS À1 articlePOINSOT MOUVEMENT À LA7 articlesRADIO-INTERFÉROMÉTRIE À LONGUE BASE ou articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES MOTRICES1 articleCHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE À POLARITÉ DE PHASES INVERSÉE1 articleCOMMISSION À L'ÉNERGIE ATOMIQUE DES NATIONS UNIES1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES DIRECTRICES6 Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale214 articlesPHILOSOPHIE, de 1950 à nos jours210 articlesROME, des origines à la République1 Synthetic Aperture Radar RADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE132 articlesPHILOSOPHIE, de 1900 à 19506 articlesAKERLOF GEORGE A. 1940- 4 articlesVARENNES FUITE À 17912 articlesURANIUM APPAUVRI ARMES À2 articlesCORNELL ERIC A. 1961- 2 articlesDOUDNA JENNIFER A. 1964- 1 articleCONTRE-COURANT SYSTÈME À1 articleZADEH LOTFI A. 1921- 1 articleCREUX PERDU MOULE À1 articleBON CREUX MOULE À1 articleREPLATS-GOLETZ VERSANT À1 articleFACES CENTRÉES RÉSEAUX À1 articleDOUBLE FOYER VERRES À1 articleSHELDON ROGER A. 1942- 1 articleCIEL OUVERT MINES À1 articleTIBERGHIEN GILLES A. 1953- 1 articleLYNN JOHN A. 1943- 4 articlesSCÉNOGRAPHIE, de Palladio à Appia3 articlesPPNA Prepottery Neolithic A1 articleAPL A Programming Language1 articleSaaS Software as a Service1 articleDaaS Data as a Service1 articlePaaS Platform as a Service1 articleIaaS Infrastructure as a Service2 articlesABRAHAM A SANCTA CLARA JOHANN ULRICH MEGERLE dit 1644-170919 articlesMYSTÈRES RELIGIONS DITES À2 articlesWARTBURG GUERRE DES CHANTEURS À LA2 articlesGARGAMELLE CHAMBRE À BULLES2 articlesOSEBERG TOMBE À NAVIRE D'1 articleMERCURE CELLULES À CATHODE DE1 articleLEWY DÉMENCE À CORPS DE3 articlesL'ŒUVRE D'ART À L'ÉPOQUE DE SA REPRODUCTION MÉCANISÉE, Walter Benjamin11 articlesRÉACTEUR À EAU PRESSURISÉE ou pressurised water reactor2 articlesRÉACTEUR À EAU BOUILLANTE ou boiling water reactor1 articleEUROPEAN XFEL laser européen à électrons libres et à rayons X1 articleMICROSCOPIE À DÉPLÉTION PAR ÉMISSION STIMULÉE ou STED stimulated emission depletion1 articleTRAITÉ DE L'HARMONIE RÉDUITE À SES PRINCIPES NATURELS, Jean-Philippe Rameau248 articlesFRANCE, histoire, de 1974 à nos jours244 articlesFRANCE, histoire, de 1789 à 1815244 articlesFRANCE, histoire, de 1939 à 1958204 articlesALLEMAGNE, histoire, de 1806 à 194510 articlesAFRIQUE-ÉQUATORIALE FRANÇAISE articleLIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL, A. S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 à 19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numérique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLĪ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 à 1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 à 1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines à 1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 à nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 à 1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 à 14942 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon2 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PàP prêt à photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. à 171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 à 178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 à 194557 articlesINDE, histoire de 1947 à nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 à nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 à nos jours48 articlesGRÈCE, histoire, de 1830 à nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 à 178944 articlesPERSE, histoire de 651 à 150141 articlesÉGYPTE, histoire, de 1952 à nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines à 119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 à 187038 articlesÉGYPTE, histoire de 1805 à 195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 à 194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 à nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 à nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 à 192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 à nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 à 176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 à nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 à 194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 à nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 à 19146 taxe à la valeur ajoutée17 articlesASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION AMP ou PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE PMA4 ligne à grande vitesse29 articlesÉGYPTE, histoire de 639 à 180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 à nos jours3 société à responsabilité limitée3 articlesSECAM séquentiel couleur à mémoire28 articlesBRÉSIL, histoire, de 1950 à nos jours2 zone à urbaniser en priorité26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquête à la révolution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines à 183024 articlesIRAN, histoire de 1925 à 197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 à 160323 articlesITALIE, histoire, des origines à 47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 à nos jours3 articlesAVIONS À DÉCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesÉLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS À GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 à nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON À TRAVERS LA SUÈDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME À FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, André Chastel13 articlesGRÈCE, histoire, jusqu'à l'indépendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 à nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. à nos jours3 articlesMATIF Marché à terme d'instruments financiers, puis Marché à terme international de France206 articlesPEINTURE DU XXe SIÈCLE, de 1900 à 19393 articlesHISTOIRE MONDIALE DE LA SPÉCULATION FINANCIÈRE, DE 1700 À NOS JOURS, Charles P. Kindleberger1 articleLETTRES À MIRANDA SUR LE DÉPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine Quatremère de Quincy171 articlesÉGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente à nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 à nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 à 194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 à 191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indépendances à nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 à 194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 à 191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 à nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'Antiquité à l'âge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 à 18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines à 15792 articlesBORGOÑA JUAN DE actif de 1494 à 15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 à 15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 à 15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 à 14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 à 13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 à 15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 à 15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 à 16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 à 16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 à 153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 à nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 à nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. à nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 à 19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Âge à 1806103 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 à 193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 à 188088 articlesJAPON, histoire, de l'ère Meiji à 19463 réseau numérique à intégration de services1 articleSICAV Société d'investissement à capital variable1 autorisations d'usage à des fins thérapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour à domicile1 articleANTARES, télescope sous-marin à neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DÉBUT DU XXIeSIÈCLE, de 1939 à nos jours271 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1945 à nos jours4 articlesSVEN ou SVEND À LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1865 à 19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, des origines à 18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 à 12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 à 14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activité connue de 1517 à 15371 articleKHĀZINĪ AL- actif de 1115 à 1121 env.9 articlesCEA Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan à la Révolution de 191167 articlesCHINE, histoire de la Révolution de 1911 à la République populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. à la conquête britannique 175777 articlesALLEMAGNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D' RFA, histoire, de 1945 à 19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 à 1480 Système d'imagerie gamma à masque aléatoire, télescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu à 3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Âge de 1066 à 1485149 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe et début du XXIe s. de 1939 à nos jours2 articlesCEPMMT Centre européen de prévision météorologique à moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines à la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 à 13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite à traînée Compensée pour l'Observation du Principe d'Équivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 União nacional para a independência total de Angola ou Union nationale pour l'indépendance totale de l'AngolaInXfNBw.